Elle fait distordre ses colères avec le son bien rock de ses compositions tout en restant lumineuse et positive... Marianic lève la voix comme le poing pour étancher les douleurs mais aussi, pour décrire une vision singulière et mystérieuse du monde qui nous entoure...
Le talent de reproduire des scènes plus vraies que nature en miniature... Olivier Pichon, passionné d'Histoire et de modélisme, met en relief la mémoire du Débarquement de Normandie, reproduit fidèlement sous la forme d'impressionnants dioramas.
Révélateur de talent, le Grenoble Tennis sait aussi satisfaire toutes les envies : tennis, para-tennis, padel, pickelball... pourvu que la diversité monte au filet ! On prend la balle au bond de Roland-Garros avec Vincent Berlandis, président du Grenoble Tennis Padel.
Le talent de reproduire des scènes plus vraies que nature en miniature... Olivier Pichon, passionné d'Histoire et de modélisme, met en relief la mémoire du Débarquement de Normandie, reproduit fidèlement sous la forme d'impressionnants dioramas.
Révélateur de talent, le Grenoble Tennis sait aussi satisfaire toutes les envies : tennis, para-tennis, padel, pickelball... pourvu que la diversité monte au filet ! On prend la balle au bond de Roland-Garros avec Vincent Berlandis, président du Grenoble Tennis Padel.
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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous, ravi de partager ce moment de découverte avec vous, si on parlait.
00:33L'émission qui donne la parole à ceux qui font bouger les lignes et aux talents qui vont secouer vos inspirations.
00:39Comme celle qui fait distordre ses colères avec le son bien rock de ses compositions tout en restant lumineuse et positive.
00:47Le talent de reproduire des scènes plus vraies que nature en miniature.
00:51Ce passionné met en relief la mémoire du débarquement de Normandie.
00:55Révélateur de talent, le Grenoble Tennis, c'est aussi satisfaire toutes les envies, vu que la diversité monte au filet.
01:04Tennis, padel, c'est même devenu son nom, le Grenoble Tennis, padel.
01:09Avec vous à la barre, Vincent Berlandis, bienvenue.
01:12Bonjour, merci.
01:13Merci beaucoup d'être avec nous.
01:14On est en pleine saison des tournois du Grand Chlem, qui passionnent toujours autant le monde entier.
01:19Et vous allez nous dire comment Grenoble est aussi et surtout une terre de tennis, dans un petit instant.
01:25Le maître du diorama, c'est lui, Olivier Pichon, bienvenue.
01:29Bonjour, merci.
01:30Certains pensent que vous êtes un créateur de parfums, parce que c'est vrai, non, rien à voir.
01:34Dior, diorama, c'est le nom d'un parfum, je crois, à la vanille et à plein d'autres aussi, d'un grand couturier célèbre.
01:40Non, c'est ça, un diorama.
01:42Regardez, c'est une maquette, en fait, une reproduction exacte d'une scène d'histoire.
01:47Alors vous, vous réalisez ces dioramas liés à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
01:52Au moment où sonnent les 80 ans du débarquement allié en Normandie, vous nous offrirez votre regard miniature, mais très, très éclairé.
02:02Et on déménage avec celle qui lève la voix comme le poing pour étancher les douleurs,
02:08mais aussi pour décrire une vision singulière et mystérieuse qu'elle a du monde, le monde qui nous entoure.
02:14Marianne, bienvenue.
02:16Merci de m'avoir invitée.
02:18Avec grand plaisir et mystérieux, notre mondain quand même.
02:21Et avec vous, en fait, vous êtes rockeuse, rockeuse.
02:25Oui, oui.
02:26Compositrice, autrice, chantrice, chanteuse aussi.
02:30Et avant de sortir votre album à l'automne, vous allez vous produire au Buxia Festival à la Buisse le 29 juin prochain.
02:37Rock, définitivement rock ?
02:39Oui, definitely.
02:41Pourquoi en fait ?
02:43Ce sont mes premières amours.
02:45Un look un peu folk aussi.
02:47Moi, j'aime tout, mais c'est vrai que je préfère le rock.
02:50Maintenant, je me concentre là-dessus.
02:52C'est quoi ? C'est une façon de voir la vie, en fait ?
02:55Le rock, c'est tout un état d'esprit ?
02:57C'est une énergie pour moi.
02:59C'est la musique que j'écoutais quand j'étais petite.
03:01Et du coup, après, j'ai fait chanteuse, musicienne.
03:05Pour travailler, il faut faire un peu tous les styles.
03:07C'est ce que j'ai fait.
03:08Et maintenant, je me consacre plus à mes compositions.
03:11Je reviens à mes premiers amours.
03:13La langue de Shakespeare et le rock.
03:15Ça ne veut pas dire que je n'aime pas le reste.
03:18Mais c'est quand même ce que je préfère.
03:21Et le punk aussi.
03:23Ah oui, bien sûr.
03:24J'adore Iggy Pop, Patti Smith.
03:27On parlait du rock, la langue de Shakespeare, la langue de Lewis Carroll aussi.
03:32Pour vous, c'est une façon de voir la vie.
03:34Et pour vous, le rock est aussi au pays des merveilles.
03:37On y va tout de suite pour comprendre votre monde et vos inspirations.
03:41No room, no room, no room
03:44But yes, I told you, here is Alice's room
03:48But yes, here is Alice's room
03:51No room, no room, no room
03:55But there is plenty of room
04:04It doesn't matter, my tart, if you arrive a bit late
04:08A rabbit with a clock, an inelusible clock
04:11On est en plein Lewis Carroll.
04:13Ça c'est La Chambre d'Alice, c'est ça ?
04:15C'est ça, La Chambre, c'est une traduction.
04:18C'est une salle de classe.
04:20C'est une pièce.
04:21Elle a une histoire, cette chanson ?
04:23Tout à fait, oui.
04:24Qu'est-ce que c'est ?
04:25Elle existe vraiment, La Chambre d'Alice ?
04:26Elle existait.
04:27Vous l'avez vécue ?
04:28Elle existait.
04:29En fait, quand j'ai voulu écrire mon album en anglais,
04:31j'ai fait une remise à niveau dans cette langue, bien sûr,
04:34parce que je voulais progresser.
04:37Quand je suis partie en Angleterre, j'ai été dans une salle de classe
04:39qui s'appelait Alice's Womb.
04:41Chaque salle de classe avait un nom qui faisait référence à la culture british.
04:44Avec une déco appropriée, vraiment un monde reproduit.
04:47Et donc j'étais dans la salle d'Alice et c'était magnifique,
04:50c'était tout à fait dans ce thème-là,
04:53les tasses à thé, les cookies,
04:57des représentations de John Tenniel,
05:00des gravures de John Tenniel.
05:01John Tenniel, c'est celui qui a illustré Alice in Wonderland
05:04quand il est sorti.
05:06En 1800, je ne sais plus combien.
05:08Et donc, voilà, le Cheshire Cat, le chat invisible,
05:12c'était magnifique.
05:13Et ça faisait vraiment rêver, cette salle.
05:15Oui, c'est très rock'n'roll aussi.
05:18Et c'est très rock'n'roll.
05:19Ces chapeaux victoriens, là, légèrement,
05:21c'est le haut de forme, un peu écrasé sur le dessus.
05:24C'est steampunk.
05:25Ouais, c'est...
05:26Bon, voilà.
05:27Moi, ça me plaisait.
05:28Et puis c'est délirant, comme atmosphère, cette chanson,
05:31cet univers de Lewis Carroll, d'Alice in Wonderland.
05:35C'est complètement délirant.
05:36Donc, c'était facile aussi pour moi.
05:38Et en même temps, je suis partie de là.
05:40Et puis, ça m'a ramenée à moi, mes expériences à moi.
05:43Je me suis perdue dans Londres.
05:45Comme Alice, elle se retrouve perdue dans une cage fermée.
05:48Elle mange un biscuit, elle se retrouve...
05:50Voilà, c'était assez...
05:52Tout pouvait résonner un petit peu dans ce que je vivais aussi.
05:55Et c'était facile de faire aussi un clip là-dessus.
05:58Et donc, elle a une histoire.
06:00Le no-sense, c'est le fait que les chansons de...
06:03Enfin, que le livre de Lewis Carroll n'a pas de sens.
06:06Alice in Wonderland, ça n'a pas de sens.
06:08C'est le no-sense.
06:09Non, chacun voit midi à sa porte.
06:11Voilà.
06:12C'est passé les midis sur le petit réveil du lapin.
06:14Et puis, elle prend du sens, cette chanson, grandement.
06:17Parce que le Covid est arrivé.
06:19Et qu'après, ils ont dû mettre la clé sous la porte.
06:22Toutes ces écoles qui accueillaient des tas d'étudiants du monde entier
06:26pour apprendre l'anglais.
06:28Même dans d'autres pays, pour apprendre l'espagnol ou d'autres langues.
06:31Ça s'est fermé.
06:33Ils ne pouvaient plus louer toutes ces...
06:35La salle à This is Room, dans laquelle moi, j'ai passé tant de temps merveilleux,
06:38eh bien, elle n'existe plus.
06:40Donc, c'est la clé sous la porte, cette fois-ci.
06:42On ne peut pas toujours mettre la clé dans une toute petite porte comme dans Alice.
06:45Qu'est-ce que vous exprimez avec le rock ?
06:48Je ne sais pas.
06:49L'énergie, la joie.
06:50D'abord, j'ai toujours envie de dire un truc.
06:52Et je pars souvent du texte.
06:54Et le texte, la rythmique, me donne la rythmique.
06:57Et après, c'est la mélodie avec ma guitare.
06:59Vous parlez de vous ?
07:00Ah oui.
07:01Souvent, oui, oui.
07:02C'est un moyen d'exprimer, de faire ressortir des choses.
07:04Oui.
07:05Pour beaucoup, des colères aussi.
07:06Des colères, oui.
07:07Des colères ou des joies.
07:09Enfin, oui, bien sûr.
07:10C'est une façon de m'exprimer complètement, oui.
07:12Puisque vous sortez un album prochainement.
07:15Vous êtes encore en train de le finaliser, celui-ci.
07:17Oui, le mix.
07:18Ça sera pour cet automne.
07:19C'est ça.
07:20Parfois, dans le rock, il y a des gros mots aussi.
07:21Ça veut dire que vous avez des colères à l'intérieur ?
07:23Il y a une chanson en particulier dans laquelle j'ai dit des gros mots.
07:26C'est « Fucking crook ».
07:28Mais bon, en restant poli, on va dire que c'est « vilain escroc ».
07:32« Vilain escroc ».
07:34Voilà, c'est ça.
07:35Pour être petit cabotin.
07:36Vous réalisez vos clips aussi ?
07:39Oui.
07:40En tout cas, c'est du coups humains ?
07:42On va dire ça, oui.
07:44Avec les moyens du bord.
07:45Oui.
07:46Avec vos musiciens aussi, puisque vous êtes seule ici.
07:49On va vous écouter d'ailleurs seule en cette fin d'émission.
07:52Mais vous avez donc la crew.
07:54Vous avez votre team aussi.
07:56Votre équipe, vos musiciens avec qui…
07:59C'est une aventure ?
08:00Oui.
08:01Depuis 2014, on est ensemble.
08:032015 en fait, à peu près.
08:05On a vu du Grenoble là aussi.
08:07Parce que vous dites que vous partez en Angleterre.
08:09Vous vous exprimez dans la langue de Shakespeare.
08:11Mais rappelez, vous êtes échiroloise.
08:13Oui.
08:14J'ai vécu mon enfance à Échirol.
08:18Et toujours liée à ce territoire.
08:23C'est parfois un petit peu…
08:25On disait un peu folk parfois, mais c'est parfois un petit peu plus rythmé.
08:28C'est du rock…
08:30Un peu grunge quand même aussi.
08:32Chaque chanson a un petit peu sa couleur.
08:34Parce qu'il peut y avoir…
08:35En fait, moi j'écris tous les textes.
08:37Et les musiques, on les compose ensemble.
08:39Il peut y avoir un musicien qui arrive, qui vient et dit
08:41« Tiens, là j'ai fait ça. »
08:43Et nous, on se greffe dessus.
08:45On change des choses, etc.
08:47Et on ne sait pas ce que va donner la chanson à la fin.
08:50C'est toujours une surprise.
08:52Et chaque chanson a son grain.
08:55C'est aussi le public, la surprise.
08:57Et la scène, elle fait aussi vraiment partie de vous.
09:00Ça fait un moment aussi que vous écumez les scènes locales,
09:03mais aussi internationales ?
09:05Un petit peu, oui.
09:06Un petit peu internationales, pas énormément.
09:08Mais un petit peu, oui.
09:09Alors, moi j'ai gagné ma vie.
09:11Je gagne ma vie en faisant des reprises, des covers.
09:14Et puis là, je m'axe vraiment sur la création, mes compositions.
09:18Mais c'est vrai qu'en faisant des covers, on a beaucoup de travail.
09:21On peut faire le tour du monde.
09:23C'est-à-dire les covers, c'est des reprises.
09:25Et c'est refaire vivre aussi ces chansons qui font partie
09:27vraiment de la culture rock.
09:28C'était qui vos inspirations ?
09:30À part une dont on va parler dans un petit instant,
09:32ça c'est la suite.
09:34Quand on est dans ce travail-là,
09:36on ne choisit pas vraiment les morceaux qu'on va faire.
09:38On fait ce qu'on nous dit de faire.
09:39Si on a une soirée funk, on va faire du funk.
09:41Disco, on fait du disco.
09:43On fait du piaf.
09:44Vous le calez sur le public et sur les différentes...
09:46Oui, et puis surtout, avoir du travail.
09:48Ça veut dire que plus on accorde à son art,
09:50plus on peut faire des styles différents,
09:52plus on aura du travail.
09:54C'est un travail, c'est un vrai travail.
09:56Oui, le travail de la voix.
09:58Il faut pousser fort, comme on le voit ici.
10:01Comme vous disiez, le rock, c'est une énergie.
10:03Le rock, on a souvent le point levé aussi.
10:05C'est votre cas ?
10:06Oui.
10:08Souvent.
10:09Souvent.
10:10Exactement.
10:11C'est vrai que la scène, il y a une énergie particulière.
10:13Quand on joue en live avec des musiciens,
10:15il y a vraiment quelque chose...
10:16Moi, j'ai l'impression d'être vraiment à ma place.
10:18C'est ça.
10:20Et puis, mes collègues musiciens, pareil.
10:22On est faits pour ça.
10:23Mais en studio, il a fallu apprendre à écrire et à composer,
10:25puisque vous parliez de reprise.
10:27À un moment donné, vous vous êtes dites,
10:29il va falloir aujourd'hui que je produise, que je compose.
10:32Non, parce que j'ai toujours composé,
10:34même si je n'étais pas connue.
10:37J'ai toujours fait des choses, j'ai toujours écrit.
10:39Même des scénarios.
10:41Quand j'étais petite, je voulais être scénariste.
10:43Donc, j'écrivais des histoires.
10:45En fait, j'aime bien raconter des histoires.
10:47Tout arrive encore.
10:49D'ailleurs, je vais écrire un livre bientôt.
10:51Après mon album, je me laisse encore un an ou deux.
10:53Peut-être que je vais en faire un deuxième.
10:55Mais j'ai un projet de livre.
10:57De raconter des histoires.
10:59En français ?
11:00En français, je le ferai traduire en anglais.
11:02Ou je le traduirai moi, mais non, je le ferai traduire.
11:04C'est mieux quand même.
11:05En anglais et en plein d'autres langues.
11:07En plein d'autres langues aussi, c'est ce qu'on vous souhaite.
11:09En tout cas, quand on vous voit,
11:11on pense forcément à quelqu'un.
11:13Une grande, grande quelqu'un, d'ailleurs.
11:15Cette inspiration.
11:17Cette Patti Smith,
11:19qui fait partie de votre ADN.
11:21Qu'est-ce qu'elle représente,
11:23cette grande Patti Smith ?
11:25Et notamment cette chanson.
11:27Elle représente...
11:31Elle m'a sauvée la vie, Patti.
11:33Je dirais ça comme ça.
11:35J'ai traversé une période difficile de ma vie,
11:37quand j'étais adolescente.
11:39J'ai perdu ma soeur, mon papa.
11:41Quand elle était...
11:43Ma soeur est décédée en 1975.
11:45Mon papa en 1976.
11:47Et en 1975,
11:49elle a sorti son premier album,
11:51Horses.
11:53C'est pas celui-là qui m'a vraiment impactée,
11:55parce que j'étais complètement dans le brouillard,
11:57après ce qui m'était arrivé.
11:59Mais en 1978, elle a sorti cette chanson, Privilege.
12:01Et elle,
12:03elle a ce truc...
12:05On dit que c'est une punk,
12:07une rock, une poétesse.
12:09Elle a ce truc, c'est qu'elle dit tout ce qu'elle veut.
12:11Elle n'a pas de barrière.
12:13Elle parle de Jésus dans cette chanson.
12:15Il y a même le psaume 23.
12:17Il faut le faire, quand même, à l'époque,
12:19pour faire quelque chose comme ça.
12:21Il y a eu un truc qui s'est passé avec cette chanson.
12:23Ça m'a impactée.
12:25Je ne veux pas rentrer dans les détails, ici.
12:27Elle vous a montré le chemin.
12:29Il y a eu un truc qui s'est passé.
12:31Je raconterai ça dans mon livre.
12:33Ça serait trop long à raconter.
12:35Une chanson, c'est trop court.
12:37Une interview aussi.
12:39Oui, c'est sûr.
12:41Mais ça ouvre aussi beaucoup de portes, une interview.
12:43À voir pour la suite.
12:45Et la suite,
12:47elle est heureuse comme un juste retour des choses,
12:49un retour de flamme.
12:51Vous lui avez dédié une chanson,
12:53Dear Patty,
12:55et elle a reçu le message.
12:57Elle m'a dit merci pour cette chanson.
12:59Comment ça s'est fait ?
13:01C'était le 7 décembre.
13:05Qu'est-ce qui s'est passé ?
13:07Vous lui avez adressé un commentaire ?
13:09J'ai sorti ce single en novembre.
13:11J'étais un petit peu,
13:13et je suis toujours un petit peu,
13:15en relation avec son agent français.
13:17J'avais dit à cet agent,
13:19est-ce que vous pourriez lui faire passer ma chanson ?
13:21J'aimerais bien qu'elle l'écoute avant qu'elle sorte.
13:23Pas de nouvelles.
13:25Ces gens sont très occupés, ce qui est un peu normal.
13:27Et puis,
13:29le single sort,
13:31et un journaliste
13:33canadien la met
13:35dans sa playlist de Spotify.
13:37Alors, je fais un petit
13:39réel pour le remercier.
13:41Et bien sûr, en fond, en musique,
13:43je mets cette chanson, Dear Patty,
13:45et puis je mets deux, trois photos.
13:47Merci d'avoir mis votre chanson dans votre playlist.
13:49Ma chanson
13:51dans votre playlist.
13:53Et du coup,
13:55je rentre chez moi un soir.
13:57Son agent m'envoie
13:59un message. Mais avant,
14:01j'avais déjà vu qu'elle avait mis
14:03Thank you, et trois petits chevaux.
14:05Parce que c'est horses, horses, horses.
14:07C'est une référence. Parce que moi, sur la pochette,
14:09je prends sa posture,
14:11la posture qu'elle a sur l'album Horses.
14:13Et elle l'a vue.
14:15Alors, est-ce qu'elle est allée écouter la chanson en entier ?
14:17Je ne peux pas en être certaine.
14:19Mais en attendant,
14:21elle m'a dit Thank you, et elle m'a mis trois petits chevaux.
14:23Et son agent...
14:25Tu as vu le message de Patty ?
14:27Mais oui, je l'ai vu.
14:29J'ai tout retourné. Je lui ai remercié pour ce remerciement,
14:31etc.
14:33Et puis, depuis, elle m'a remis
14:35des likes sur son site
14:37Substack. C'est un site de littérature
14:39anglaise où je la suis.
14:41Elle raconte un peu tout ce qu'elle fait
14:43en tournée. Elle fait beaucoup d'expositions.
14:45Elle lit des poèmes. Elle fait des tas de choses.
14:47Cette femme, elle n'arrête jamais.
14:49Elle a 77 ans. Il faut voir tout ce qu'elle fait.
14:51C'est une femme, elle est lumineuse.
14:53Pour moi, elle a quelque chose.
14:55Et si elle n'a pas entendu
14:57la chanson en entier,
14:59Patty, regardez cette émission
15:01si on parlait jusqu'à la fin, puisqu'on va entendre
15:03cette chanson, Dear Patty.
15:05Vous nous avez fait ce beau cadeau
15:07pour la fin d'émission. Merci
15:09beaucoup. On vous retrouve à la Buisse
15:11le 29 juin, au Festival OXIA.
15:13Oui, il est là. On va distribuer
15:15ses petits fascicules
15:17pour un chouette festival.
15:19Oui, c'est un festival qui démarre
15:21à 15h et nous, on est à 20h30,
15:23le concert du soir.
15:25Le prime, comme on dit chez nous.
15:27En termes d'antenne, peut-être aussi en termes de festival.
15:29Merci.
15:31On fait un petit bond en arrière.
15:43On parle beaucoup de cette opération militaire alliée
15:45dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
15:47Cette opération Neptune
15:49qui a marqué le début de la bataille de Normandie
15:51qui allait permettre
15:53la libération de villes et villages.
15:55Olivier Pichon,
15:57vous vous habitez dans le Grésivaudan.
15:59Du Cotentin au Grésivaudan,
16:01c'est une page de l'histoire
16:03à laquelle vous êtes particulièrement sensible.
16:05Oui, ça a commencé
16:07quand j'ai eu l'âge de 8 ans, quand mon père
16:09nous a emmenés en vacances en Normandie.
16:11J'ai vu la première fois les bunkers.
16:13C'est là que ça a commencé.
16:15Vous vous êtes documenté.
16:17Vous êtes passionné d'histoire ?
16:19Oui.
16:21Vous allez toujours chercher ce qui se cache
16:23derrière des vestiges ?
16:25Déjà à l'école, sur Napoléon.
16:27Je faisais beaucoup d'histoire.
16:29Et c'est vrai qu'après,
16:31il est arrivé que j'ai commencé
16:33à faire une maquette, une deuxième maquette.
16:35Et puis après, j'ai fini par faire des dioramas.
16:37Mais je travaille uniquement sur les photos
16:39d'époque qui ont été prises
16:41par les Américains, les Français,
16:43les Capars, tout ça,
16:45sur ces grandes photos.
16:47Et vous allez nous raconter justement
16:49cette démarche, puisque
16:51comprendre, savoir qui on est,
16:53c'est aussi savoir d'où on vient,
16:55forcément.
16:57Et donc,
16:59ceci n'est pas une maquette,
17:01c'est donc un diorama.
17:03Ça, c'est votre atelier.
17:05Ça n'est pas votre métier.
17:07Vous avez été photographe, vous avez été cuisinier.
17:09Ça, c'est votre passion.
17:11D'abord, vous avez fait des maquettes comme tout le monde.
17:13Comme tout le monde. J'ai commencé par les avions.
17:15Tout petit, comme beaucoup de garçons.
17:17J'ai commencé à 10 ans.
17:19J'ai fait des avions jusqu'à l'âge de 18 ans.
17:21Quand j'avais le temps.
17:23Après, j'ai arrêté un petit moment.
17:25Puis après, je me suis remis.
17:27Voilà ce que ça a donné.
17:29Un travail assez conséquent.
17:31Donc un diorama, c'est un décor,
17:33c'est un support au départ.
17:35Expliquez-nous exactement
17:37ce que c'est qu'un diorama.
17:39C'est pour redonner vie à une scène.
17:41Où on invente la scène.
17:43Où on la fait revivre.
17:45Comme là, moi, je travaille à partir
17:47de photos que je trouve sur Internet.
17:49Alors, celle-ci par exemple,
17:51qu'est-ce qu'on a ici à côté ?
17:53Ça, c'est une maison.
17:55Ça, c'est la maison qui se trouve du côté de Saint-Lô.
17:57C'est à haut à mot des Courmiettes.
17:59Donc là, c'est en pleine
18:01bataille dans le bocage,
18:03tout ça, qui était infernal.
18:05À un moment, les Américains,
18:07les troupes s'arrêtaient, repartaient,
18:09s'arrêtaient, se remplaçaient les uns les autres.
18:11Parce que c'était une bataille qui était très dure.
18:13Le jour J, le 6 juin.
18:15Qui a été très dure.
18:17Et puis ça a duré comme ça
18:19pendant plus d'un mois.
18:21Ça, c'est la ville de 40 ans ?
18:23Non, ça, c'est pas 40 ans.
18:25Ça, c'est du côté de Saint-Lô.
18:27Dans le nord-ouest de Saint-Lô.
18:29Là, les photos qu'on voit ici,
18:31c'est donc à 40 ans.
18:33Beaucoup connaissent aussi Sainte-Mère-Église.
18:35Sainte-Mère-Église, c'était juste avant.
18:37Et là, les images, si on peut les voir,
18:39ici, ça, c'est le jour J.
18:41Ça, c'est le jour J.
18:43Le 6 juin, qui a précédé.
18:45C'est le jour.
18:47Le jour du débarquement
18:49allié.
18:51Ces images, vous les connaissez ?
18:53Vous êtes beaucoup documenté
18:55pour reproduire, il faut savoir
18:57et comprendre ?
18:59En moyenne, je regarde à peu près 3 heures de documentaire par jour.
19:01Pour chercher,
19:03pour le documenter et tout.
19:05Pour avoir le plus de la réalité possible.
19:07Parce que moi, c'est une façon à moi
19:09de rendre hommage
19:11à tous ces jeunes qui sont nus en France
19:13et qui ne connaissaient même pas la France.
19:15D'ailleurs, à la fin, ils se demandaient ce qu'ils foutaient là.
19:17Qu'est-ce qu'ils faisaient ici, quoi.
19:19Parce qu'il faut savoir que le plus jeune
19:21qui a été tué sur la plage, il n'avait que 17 ans.
19:23Alors qu'il avait menti
19:25sur son âge.
19:27Et ça, c'est tout des passages.
19:29C'était très dur pour tout le monde.
19:31C'était très dur.
19:33Oui.
19:35Et c'est aussi entretenir la mémoire,
19:37la représenter.
19:39Puisqu'on peut aujourd'hui faire des conférences.
19:41Le support de l'image et de la vidéo,
19:43aujourd'hui, on est capable de faire beaucoup.
19:45Avec ce support charnel,
19:47vraiment cette matière,
19:49c'est ce que vous voulez faire, c'est entretenir cette mémoire
19:51vive et garder ces traces
19:53pour mieux comprendre.
19:55Et faire comprendre.
19:57Là, bientôt, je vais faire une exposition.
19:59Et chaque diorama aura
20:01un texte.
20:03Il aura le texte
20:05de la bagarre.
20:07Ça doit rester aussi pédagogique ?
20:09Oui.
20:11Ceux qui vont venir à l'exposition,
20:13ils auront de quoi lire.
20:15Vous, vous travaillez dans votre atelier.
20:17Vous travaillez à partir de photos.
20:19Puisqu'aujourd'hui, on trouve
20:21beaucoup de choses sur le web.
20:23Mais on a compris que vous avez voyagé
20:25au Cotentin. Vous le connaissez.
20:27Vous connaissez ces plages de Normandie.
20:29Vous connaissez aussi cette mémoire qu'on entretient là-bas.
20:31Ici, c'est différent.
20:33C'est aussi ça, le centre de votre métier.
20:35C'est-à-dire qu'on les connaît à travers nos livres d'histoire.
20:37À travers les différents
20:39biais de sensibilisation de nous,
20:41de nos enfants aussi.
20:43Cette histoire du débarquement en Normandie,
20:45là où la libération a commencé,
20:47c'est vraiment ce que vous avez choisi.
20:49Oui, parce que j'ai eu quand même
20:51l'occasion d'aller plusieurs fois en Normandie,
20:53sur la plage d'Omaha.
20:55Et c'est vrai qu'à chaque fois qu'on arrive là-bas,
20:57on ressent quelque chose qui est grand.
21:01On se met sur la plage,
21:03on se met en face de la mer
21:05et on ressent tout de suite quelque chose.
21:07Et c'est vrai que j'ai eu aussi l'occasion
21:09de pouvoir discuter avec des vétérans.
21:11Surtout des vétérans français
21:13et des gens qui habitaient à ce moment-là,
21:15qui étaient des villageois.
21:19C'est vrai que leur récit,
21:21c'est quand même incroyable ce qu'ils ont vécu.
21:23Oui, et ces traces du passé,
21:25parfois vous reviennent.
21:27Le diorama que vous avez apporté
21:29ici sur notre plateau, qu'on peut voir ici,
21:31il a une histoire particulière.
21:33Voilà, oui, le deuxième, oui.
21:37C'est fait à partir de cette photo-là.
21:39C'est une maison, en fait.
21:41Ça, c'est une photo que vous aviez trouvée sur Internet
21:43et que vous avez voulu reproduire.
21:45Voilà, mais qui a une histoire un peu marrante,
21:47parce que normalement,
21:49sur le côté, qu'on ne voit pas sur la photo,
21:51normalement, c'est les rails.
21:53C'est une maison de garde-barrière.
21:55On les voit sur votre reproduction, ici.
21:57Là, on ne la voit pas sur la photo,
21:59mais vous avez deviné qu'il y avait des rails ?
22:01Non, parce que c'est le monsieur
22:03qui habite dans cette maison actuellement,
22:05qui est le petit-fils.
22:07Son grand-père et son père
22:09étaient garde-barrière dans cette maison.
22:11Mais comment vous le savez ?
22:13Vous êtes allé voir cette maison ?
22:15C'est le monsieur qui me l'a dit.
22:17Il a vu votre diorama ?
22:19C'est son fils qui a vu le diorama
22:21et qui l'a dit à son père.
22:23Son père m'a appelé.
22:25Par le biais d'un site Internet, en fait.
22:27Il m'a appelé et je lui ai dit
22:29que si un jour, je remontais en Normandie,
22:31je lui offrirais.
22:33Ah bon ? Et vous les avez rencontrés ?
22:35Non, je ne peux pas encore monter en Normandie.
22:37Pourquoi alors ? Parce que vous n'avez pas de quoi
22:39transporter toutes vos créations.
22:41J'aurais dû me trouver en Normandie
22:43avec tous mes dioramas.
22:45Vous n'avez pas de camion pour pouvoir transporter tout ça.
22:47On doit quand même rappeler votre démarche aussi.
22:49Cette matière, vous l'avez appris,
22:51vous êtes complètement autodidacte.
22:53Ça fait que six ans que je fais.
22:55C'est en gros que je fais vraiment les...
22:57Que vous les créez, vous créez les pièces.
22:59Voilà, que je crée les dioramas.
23:01Avec de la récup, il faut le dire.
23:03C'est toute la récup parce que là,
23:05c'est fait avec des calendriers de bureau.
23:07Voilà, ça, il faut le dire.
23:09Les calendriers de bureau.
23:11Ce qui est là, c'est la vraie terre.
23:13Je récupère un peu de la mousse.
23:15Je récupère des branchages.
23:17Je récupère tout.
23:19Il n'y a qu'une chose que j'achète,
23:21c'est l'enduit et la peinture pour pouvoir...
23:23Être fidèle le plus possible.
23:25Fidèle au plus près.
23:27Ça, pour faire la chaume,
23:29c'est ce qui sert à faire
23:31les joints d'un plomberie.
23:33Ok.
23:35Qu'on met autour d'un niveau pour pouvoir serrer.
23:37De là, pardon ?
23:39De la plomberie.
23:41De la filasse.
23:43Je l'ai deviné comme ça à fou.
23:45Merci à notre équipe technique.
23:47Oui, c'est ça.
23:49C'est la filasse du plomberie.
23:51C'est toute la récupération.
23:53Et donc,
23:55en faire profiter le plus grand nombre
23:57et notamment en Normandie.
23:59C'est vrai que c'est un souhait qui vous est cher.
24:01Mais aujourd'hui, vous travaillez à votre atelier.
24:03Vous êtes à Goncelins, c'est ça ?
24:05À Tenceyn.
24:07Et c'est assez conséquent.
24:09Ça reste aussi fragile.
24:11On ne peut pas aller se promener juste comme ça en voiture.
24:13Vous avez quand même réalisé des expositions.
24:15Notamment dans le Norisère, je crois.
24:17La dernière fois où je suis allé à Neuillaret.
24:19D'accord.
24:21Et là, on peut voir...
24:23Ça, c'est à Bourg-en-Jallieu.
24:25Ce n'est pas juste qu'on amène une maquette pour une exposition.
24:27C'est conséquent.
24:29Il peut y avoir aussi des maisons
24:31qui ne sont pas nécessairement des quartiers.
24:33Ce sont des différentes photos
24:35que vous reproduisez,
24:37pour exposer votre travail
24:39et raconter cette histoire
24:41liée à ces maisons,
24:43à ces bâtiments.
24:45Donc, pour pouvoir
24:47aller rencontrer
24:49ces témoins encore aujourd'hui,
24:51les familles de ces témoins
24:53de cette grande page de l'histoire,
24:55il faut vous donner un petit coup de pouce, c'est ça ?
24:57Si il y a une usine
24:59ou une société
25:01qui a un camion
25:03en trop,
25:05qui veut se débarrasser,
25:07je ne dirais pas non.
25:09Aujourd'hui, clairement,
25:11vous n'avez pas les moyens d'accueillir une camionnette
25:13pour pouvoir transporter tous vos dioramas.
25:15Oui, parce que là, je suis invité à quatre salons.
25:17Donc, c'est vrai que j'aimerais bien y aller.
25:19Et vous ne pouvez pas.
25:21Le dernier, c'est le débarquement de Provence.
25:23J'ai été invité là-bas.
25:25Donc, j'aimerais bien pouvoir y aller,
25:27exposer
25:29mes dioramas.
25:31Parce que là, c'est vrai qu'au
25:33salon de Bourg-en-Jaillieu, il y a eu un
25:35historien qui était là, qui a écrit des livres
25:37et tout, et qui a été étonné
25:39par mon travail de mémoire,
25:41parce qu'il n'avait jamais vu ça.
25:43Et quand il a vu les photos et que
25:45je les avais refaits en diorama,
25:47ça l'a un peu
25:49remercié.
25:51Et on est
25:53très admiratif aussi de votre patience
25:55et de votre talent, de votre persévérance.
25:57Donc, on aimerait aussi vous donner un coup de pouce, vous avez entendu.
25:59Bien sûr, si vous voulez suivre Olivier,
26:01on peut vous contacter facilement sur le web,
26:03parce qu'il y a des sites de dioramas là où
26:05on a pu aussi rentrer en contact
26:07avec ses familles.
26:09Votre page sur Facebook, Olivier Pichon,
26:11comme ça se prononce, on l'a vu inscrit ici
26:13quand vous parliez. C'est tout ce qu'on vous souhaite,
26:15vraiment, de participer aussi à ces commémorations.
26:17Ce n'est pas qu'une célébration,
26:19c'est vraiment entretenir ce devoir
26:21de mémoire.
26:23C'est ma façon de remercier tous ces jeunes,
26:25tous ces gens qui sont venus.
26:27Aussi bien Canadiens, Américains,
26:29Français, parce qu'il y en avait quand même
26:31pas mal des Français.
26:33Il y avait les 177 de Kéfer,
26:35mais il faut savoir qu'il y en avait plus de 2 000
26:37dans les régiments anglais,
26:39qui étaient sous uniforme et commandant anglais.
26:41Il y avait quand même plus de 2 000 Français.
26:43C'est pour remercier tous ces gens-là.
26:45Merci à vous aussi,
26:47Olivier Pichon.
26:49Vous jouez au tennis ?
26:51Non, plus maintenant.
26:53On va essayer de vous convaincre que c'est pas mal.
26:55On va voir ça tout de suite.
26:57Il y en a pour tout le monde.
26:59Oui.
27:09Parce qu'on parle beaucoup de tennis,
27:11alors que la plupart des téléspectateurs
27:13sont scotchés plusieurs heures par jour,
27:15probablement devant la terre battue
27:17de Roland-Garros, entre autres.
27:19C'est la saison des tournois du Grand Chlem,
27:21bientôt aussi la pelouse de Wimbledon.
27:23On tient à faire rebondir la petite balle jaune
27:25car oui, Grenoble est une terre de tennis,
27:27un très beau jardin cultivé par vous
27:29et vos équipes du Grenoble Tennis.
27:31On va voir que le nom n'est pas complet.
27:33Grenoble Tennis,
27:35Padel.
27:37C'est le nouveau nom du Grenoble Tennis.
27:39Vincent Berlandis, on parle de tennis.
27:41Il y a beaucoup d'autres choses.
27:43Le tennis, c'est quand même la base aussi.
27:45C'est toujours très plébiscité.
27:47Beaucoup de licenciés à Grenoble ?
27:49À Grenoble, le nombre de licenciés augmente.
27:51Le club, son développement est porté
27:53depuis un an.
27:55Mais le nombre d'adhérents au tennis augmente également.
27:57On est plutôt dans une tendance qui est favorable.
27:59Au niveau national également,
28:01il y a une stabilité des effectifs.
28:03Mais on ne peut pas dire qu'aujourd'hui,
28:05par rapport à ce qui s'est passé sur les 20 dernières années,
28:07le tennis est un peu en berne en France.
28:09Au contraire, on est dans un sport qui est bien mature,
28:11bien installé et qui reste le premier sport individuel
28:13dans le pays et dans le monde.
28:15Il rayonne aussi dans cette belle structure,
28:17ce Grenoble Tennis.
28:19Ce n'est pas rue du Repos, c'est l'adresse ?
28:21Oui, c'est ça.
28:23C'est vrai qu'on ne s'y repose pas,
28:25même si la rue du Repos est à cet endroit-là.
28:27Encore moins en début d'année,
28:29avec ces NJ Open de l'ISER,
28:31des tournois tricotés avec le trophée de la ville de Grenoble,
28:33et avec tous ces licenciés
28:35qui peuvent s'entraîner dans cette structure.
28:37Elle est jolie,
28:39elle est bien chauffée.
28:41Cette structure du Grenoble Tennis a changé beaucoup de choses.
28:43C'est vrai que le changement de structure en 2016
28:45a vraiment fait passer le club dans une autre dimension.
28:47Aujourd'hui, on est comparé
28:49à l'Assemblée nationale d'entraînement
28:51en termes de qualité d'infrastructure.
28:53Cela a attiré beaucoup de Grenoblois et de gens autour de Grenoble
28:55à venir jouer chez nous,
28:57notamment pour les cours indoor.
28:59Aujourd'hui, on a 10 cours indoor, dont 2 terres battues.
29:01Et en extérieur ?
29:03On a 8 cours de tennis en extérieur.
29:05Pour le paddle, c'est 3 en indoor et 4 en extérieur.
29:07D'accord, c'est vraiment une belle structure.
29:09Sur le paddle, on est aujourd'hui
29:11sur les clubs FFT publics.
29:13On est le premier club de paddle en France
29:15en termes de nombre de terrains.
29:17On est le deuxième club au niveau de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes.
29:19Alors qu'on était 500 adhérents en 2020,
29:21dans un creux avec le Covid,
29:23on est aujourd'hui 1400 adhérents.
29:25Cela montre un peu la démarche de développement
29:27qu'on a portée collectivement depuis quelques années.
29:29Ce développé, c'est avec l'événementiel
29:31que ça se passe.
29:33On l'a vu avec ces beaux tournois.
29:35Il y a beaucoup de communication et des belles têtes d'affiches.
29:37Il y a aussi parfois des têtes d'affiches
29:39qui nous aident à donner envie.
29:41Ce garçon compte beaucoup pour le club Gabriel Debru.
29:43Il l'a germé ici.
29:45Il a poussé ici.
29:47Aujourd'hui, il s'exprime sur les terrains
29:49les plus prestigieux du monde.
29:51Il a remporté Roland-Garros Junior il y a deux ans.
29:53Oui, tout à fait.
29:55C'est un pur produit de la formation tennistique grenobloise.
29:57Il a été au GUC jusqu'à 8 ou 10 ans.
29:59Ensuite, il est venu au Grenoble Tennis pendant des années.
30:01Au moment où il est parti s'entraîner
30:03au Centre National d'Entraînement à Paris,
30:05à Roland-Garros,
30:07il était déjà dans les meilleurs juniors mondiaux.
30:09Très rapidement, il a gagné Roland-Garros.
30:11Maintenant, c'est l'arrivée sur le circuit senior.
30:13C'est un peu plus dur.
30:15En général, on joue des jeunes qui sont plus expérimentés.
30:17Il s'en sort bien.
30:19Il a un début d'année un peu difficile.
30:21Il s'est confié sur les réseaux sociaux.
30:23Il progresse. Il a fait les qualifs de Roland-Garros.
30:25Il n'a pas gagné son match, mais il a perdu très serré en 3-7.
30:27Il s'est bien battu.
30:29Il est dans les deux ans qui viennent.
30:31Il y a certainement un cap à passer
30:33pour confirmer les espoirs
30:35qu'on a à Grenoble.
30:37Et en France aussi.
30:39On cherche un successeur à Yannick Noah
30:41dans ce pays depuis un petit moment.
30:43En 1983.
30:45On a une naissance.
30:47Ce n'est pas la mienne.
30:49Je l'ai vue lever cette fameuse coupe.
30:51Et ce moment magnifique.
30:53C'est vrai que Roland-Garros junior,
30:55c'est déjà aussi magnifique.
30:57C'était avec beaucoup d'émotion qu'on avait suivi
30:59le parcours de Gabriel.
31:01On espère bien sûr qu'il va bien continuer son chemin.
31:03Il a déjà fait son chemin.
31:05On espère évidemment que ça va continuer.
31:07Du tennis, bien sûr.
31:09Vous en parlez aussi depuis le début.
31:11Le paddle.
31:13Le paddle, je croyais que c'était juste
31:15ramé sur une planche.
31:17Paddle, c'est vraiment le truc avec
31:19sur le lac.
31:21Paddle.
31:23C'est un mot qui vient de l'Espagne.
31:25Un mot hispanophone.
31:27C'est un sport qui s'est créé d'abord en Amérique du Sud.
31:29Qui est arrivé en Espagne dans les années 70-80.
31:31Qui s'est développé exclusivement en Espagne
31:33pendant presque 30-40 ans.
31:35Et qui depuis 4-5 ans se développe
31:37énormément en France.
31:39Mais aussi en Italie qui a beaucoup d'avance sur nous aussi.
31:41Dans les pays scandinaves.
31:43C'est vraiment un sport qui s'installe au niveau mondial.
31:45Et aujourd'hui,
31:47on estime qu'il y a 500 à 600 000 pratiquants
31:49de paddle en France.
31:51Ça place le sport devant des sports historiques
31:53comme le rugby ou le handball en termes de
31:55nombre de personnes qui jouent.
31:57Nous par exemple à Grenoble, en un an, on a 4500
31:59personnes différentes qui sont venues jouer au moins une fois.
32:01Et on a déjà 600 joueurs réguliers.
32:03Mais qu'est-ce qui explique ce succès ?
32:05Il y a l'accessibilité physique.
32:07La couverture du terrain est plus petite.
32:09Le terrain de tennis est assez grand.
32:11Donc physiquement, il faut quand même être en forme.
32:13C'est un petit cours de tennis ?
32:15C'est un petit cours de tennis. On est 10 mètres sur 20.
32:17Alors que le tennis, on est 18 par 36.
32:19On joue à deux. Donc la couverture est plus petite
32:21parce qu'on a un partenaire.
32:23Il y a cette dimension conviviale parce qu'on a un partenaire de jeu.
32:25La raquette est trouée ?
32:27La raquette est trouée, effectivement.
32:29Et on joue en 3D.
32:31C'est-à-dire qu'on va avoir autour du terrain des vitres
32:33des grilles avec lesquelles on va pouvoir jouer.
32:35Un peu comme au squash alors ?
32:37Un peu comme au squash, mais le squash, c'est un sport un peu plus bourrin.
32:39C'est-à-dire qu'il faut taper assez fort dans la balle pour la faire avancer.
32:41Le paddle, c'est plus un jeu d'échec.
32:43C'est-à-dire que c'est un sport tactique.
32:45Il va falloir mettre la balle, la déposer assez lentement
32:47dans des zones vides.
32:49Après, quand on joue à très bon niveau, on tape plus fort.
32:51Mais jusqu'à un certain niveau,
32:53c'est vraiment un jeu tactique.
32:55Peut-être plus tactique aussi que le tennis.
32:57Parce qu'on peut, sans avoir de puissance, vraiment s'amuser.
32:59Et puis après, il y a une accessibilité qui est technique.
33:01C'est-à-dire qu'au tennis, il faut un ou deux ans
33:03avant de pouvoir renvoyer régulièrement des balles, faire des échanges.
33:05Donc ça crée une frustration.
33:07D'ailleurs, on a un taux d'abandon qui est très important
33:09sur les personnes de 30 ou 40 ans et plus
33:11qui se mettent au tennis.
33:13Au paddle, très rapidement, dès la première partie,
33:15on va faire cinq, six échanges d'affilée.
33:17Et donc, ça encourage aussi la personne à continuer.
33:19Donc on a un taux de fidélisation
33:21qui est beaucoup plus important.
33:23Il y a des gens moins sportifs et moins habitués
33:25au sport de raquette.
33:27Donc la cible du paddle, finalement, est beaucoup plus importante que celle du tennis.
33:29Les nouveaux ou les anciens du tennis
33:31qui peuvent continuer.
33:33Plusieurs cours sont dédiés,
33:35beaucoup de licenciés.
33:37Des compétitions, on en organise également aussi ?
33:3980 tournois de paddle par an.
33:41Ça veut dire qu'il y a deux tournois par semaine chez nous.
33:43On est le club qui organise quasiment le plus de tournois
33:45dans toute la région, voire même en France.
33:47Le week-end dernier, on a eu un P1500 féminin
33:49avec les meilleures joueuses françaises.
33:51Il y en a quatre dans l'année.
33:53C'est un peu les grands chelèmes internes
33:55en France au niveau paddle.
33:57Ce week-end-là, on a un P1000.
33:59Là aussi, c'est du niveau national.
34:01Les meilleurs joueurs français de paddle seront aussi à Grenoble.
34:03Vous pensez à un avenir olympique ?
34:05Est-ce qu'on peut y réfléchir déjà ?
34:07Oui, je pense que
34:09la Fédération française de tennis y réfléchit.
34:11Je pense que le sport commence à être mature
34:13en termes de nombre de pratiquants.
34:15Mature aussi sur l'organisation
34:17des compétitions internationales.
34:19Très clairement,
34:21c'est à l'agenda.
34:23On rappelle que le tennis est olympique.
34:25On y verra peut-être la dernière fois
34:27en France, Raphaël Nadal.
34:29Entre autres, le paratennis
34:31aussi est olympique.
34:33Le paratennis est pratiqué à Grenoble
34:35sur les terrains du Grenoble Tennis.
34:37C'est important puisqu'il n'y en a pas
34:39beaucoup des sections paratennis en France.
34:41Il y a très peu
34:43de compétiteurs, donc c'est difficile
34:45d'avoir plusieurs personnes en fauteuil
34:47qui vont jouer au même endroit.
34:49La particularité à Grenoble, c'est que dans le cadre
34:51des actions sociales et solidaires qu'on mène
34:53pour faire que le club soit pas simplement un lieu de compétition
34:55pour accueillir une élite sportive.
34:57On veut vraiment développer le sport pour tous.
34:59On accueille les championnats de France
35:01de tennis fauteuil depuis 4 ans,
35:03individuels et maintenant par équipe.
35:05Et on commence à avoir une section
35:07qui est en train de se créer, c'est-à-dire plusieurs personnes
35:09qui ne sont pas dans les meilleurs français,
35:11mais qui jouent régulièrement au tennis,
35:13qui viennent toutes les semaines pratiquer
35:15avec une équipe encadrante qui s'est formée petit à petit
35:17parce que c'est un tennis qui est un peu différent.
35:19Il y a deux rebonds au niveau de la balle.
35:21Le déplacement est différent aussi.
35:23Et c'est vrai que ça a créé une dynamique
35:25pour qu'à Grenoble, on ait cette section
35:27tennis fauteuil. Il y en a une aussi à Échirol,
35:29juste à côté.
35:31On est vraiment ouvert pour avoir
35:33de plus en plus de personnes qui viennent.
35:35Deux rebonds autorisés.
35:37On peut jouer après un rebond, tout à fait.
35:39Bien sûr. Oui, on peut après monter
35:41à la volée. C'est exactement la même...
35:43Après, il y a la particularité du déplacement
35:45et du revers qui se pratiquent vraiment
35:47de façon très différente. On ne peut pas jouer un revers
35:49à deux mains puisqu'il y a une main qui est utilisée pour le fauteuil.
35:51Donc, c'est des revers à une main
35:53qui se prennent par en dessous. Et puis, ils font une boucle
35:55par l'arrière. Donc, il y a vraiment une particularité.
35:57D'ailleurs, nous, on fait pas mal
35:59d'initiations tennis fauteuil pour montrer
36:01à des personnes qui ne sont pas sur un fauteuil
36:03la complexité de cette discipline
36:05qui est un sport à part entière
36:07et qui est vraiment pratiqué par des champions et des championnes.
36:09Impressionnant. Oui. Comme Stéphane Houdet
36:11qui avait permis aussi la promotion
36:13de cette discipline en France.
36:15Et il faut du soutien puisque c'est moins
36:17accessible évidemment. C'est coûteux.
36:19Mais il faut les encourager parce que c'est un sport absolument magnifique.
36:21Et qui écrit aussi
36:23des belles belles histoires.
36:25Bravo en tout cas pour tout ce que
36:27vous faites avec
36:29ce Grenoble Tennis. Donc, on a compris qu'il y en avait
36:31vraiment pour tous les niveaux. Les enfants.
36:33Je crois qu'il y a aussi de Pickleball.
36:35Oui. Alors, dernier sport mais qui est très présent aux Etats-Unis.
36:37C'est le Pickleball qui d'abord supplante
36:39d'ailleurs le paddle. On dirait un petit paddle.
36:41Voilà. On accueille en fait une association.
36:43Alors, ce n'est pas le Grenoble Tennis. C'est le Grenoble Pickleball
36:45qu'on héberge chez nous à titre expérimental pendant un an.
36:47Ils ont déjà une cinquantaine d'adhérents.
36:49Alors là, c'est encore, on va dire,
36:51moins physique. Surtout en double
36:53que le paddle. Peut-être encore un peu plus accessible.
36:55Et ça touche toute une population de seniors
36:57notamment aux Etats-Unis avec 4 millions
36:59de pratiquants de Pickleball aux Etats-Unis.
37:01Voilà. Comme quoi chacun a son tennis
37:03et qu'il y a décidément beaucoup beaucoup d'avenir.
37:05Même le tennis traditionnel.
37:07Qui rappelle aussi que
37:09c'est à Grenoble qu'avait eu lieu la finale de Coupe
37:11des Vices en Etats-Unis en 1982.
37:13Vous n'étiez pas né.
37:15C'était au Palais des Sports de Grenoble.
37:17Voilà. Certains s'en souviennent.
37:19Allez, merci beaucoup.
37:21On a une microseconde pour le bon plan.
37:23C'est vous qui nous le donnez, Vincent.
37:33On va manger des sucres lents pour bien jouer au tennis.
37:35Qu'est-ce que c'est ?
37:37Alors moi, je suis un grand passionné de pain.
37:39J'ai trouvé une boulangerie qui est sur le boulevard Foch
37:41qui est tenue par Jean Issartel qui a un lien avec le sport
37:43puisque c'est l'ancien rédacteur en chef de l'équipe Magle
37:45qui est venu ici dans la région
37:47en raison de son fils
37:49et dans le Vercors pour faire du Swaski.
37:51Il a ouvert une boulangerie bio qui est magnifique.
37:53Il y a notamment un pain de mie japonais
37:55qui est extraordinaire au miso, qui est vraiment très bon.
37:57Et puis un pain aux graines qui est vraiment extraordinaire.
37:59Donc voilà, je vous invite à découvrir
38:01le pain de Jean.
38:03Avec plaisir.
38:05Merci beaucoup, Vincent.
38:07Et on vous invite maintenant avec plaisir
38:09à écouter, réécouter
38:11Marianic qui nous offre
38:13Dear Patty, ici, sur ce plateau.
38:15Merci encore à vous, Marianic.
38:17Merci, Vincent. Et bonne chance à vous, Olivier.
38:19Merci d'être venu et à très vite.
38:39You don't know me
38:41You don't know me
38:43And certainly
38:45And certainly
38:47You've never heard of me
38:49You've never heard of me
38:51You, Patty
38:53You, Patty
38:55Will never hear of me
38:57Will never hear of me
38:59My lonely words
39:01My lonely words
39:03Will be lost at sea
39:05Will be lost at sea
39:07Somewhere
39:09Somewhere on the earth
39:11Or somewhere
39:13Or somewhere
39:15In the dunes
39:17In the dunes
39:19Your voice heard me
39:21Your voice heard me
39:23Was stronger than my tears
39:25Was stronger than my tears
39:27Is still sounding
39:29Is still sounding
39:31In my ears
39:33In my ears
39:35Patty
39:37I must tell you
39:41I've been saved
39:45By you
39:47You
39:49You
39:51You
39:53You saved me
39:55From death
39:57You saved me
39:59From myself
40:01You saved me
40:03From despair
40:05You saved me
40:07From nightmares
40:09I darken her
40:11Reality
40:19Please trust me
40:23You've something to give
40:27Don't worry
40:29You have something to give
40:33I don't know it
40:35I don't know it
40:39Jesus died for me
40:43But I would like
40:45But I would like
40:47It to be
40:51Forever and ever
40:53That's my plea
40:55Forever and ever
40:57Let it be
40:59Dancing barefoot
41:01Dancing barefoot
41:03In my teenage room
41:05In my teenage room
41:07Headphones on
41:09Headphones on
41:11Till the end of the moon
41:13Till the end of the moon
41:15Oh dear Patty
41:17Oh dear Patty
41:19You set at least one free
41:21You set at least one free
41:23No doubt about it
41:25No doubt about it
41:27It was me
41:29Me
41:31Me
41:33Me
41:35Me
41:37You saved me from death
41:39You saved me
41:41From myself
41:43You saved me
41:45From despair
41:47You saved me
41:49From nightmares
41:51I darken her
41:53Reality
41:57I darken her
41:59Reality
42:01Me
42:03Me
42:15Oh God
42:17E
42:19D
42:21A
42:23And G
42:25Energy
42:32Il y a des AGY
42:34Il y a des AGY
42:40Energy
42:43Il y a des AGY
42:47Il y a des AGY
42:56Energy
43:03Il y a des AGY
43:10Il y a des AGY
43:15Il y a des AGY
43:19Il y a des AGY