• il y a 2 ans
Ils se bougent pour faire bouger les lignes, ils peuvent vous inspirer et ils vous veulent votre bien...
Comme cette Grenobloise qui revendique la fierté de son territoire jusque dans la ligne de cosmétiques qu'elle a créée à base de Noix de Grenoble ! Maegan Rocca nous présente Novëm, la gamme en plein boom qu'elle a lancée avec son compagnon.
Comme cette joueuse de foot qui ne se contente de jouer que si elle partage les vertus de ce sport avec des personnes en grande précarité... Meriem Naïli a créé Soccer de Rue, elle nous en parle avec Thiam, une joueuse venue de Guinée.
Et comme ceux qui nous font tout oublier, le temps d'une soirée, où l'on rit de tout, avec tout le monde et en toute simplicité... Rencontre avec l'auteur et comédien Mathieu Mervant, qui lance les 10 ans de la Comédie de Grenoble !

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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravis de vous retrouver et de vous présenter ceux qui se bougent pour faire bouger les lignes et qui peuvent vous inspirer tout en voulant votre bien.
00:38 Comme cette grenobloise qui revendique la fierté de son territoire jusque dans la ligne de cosmétiques qu'elle a créée à base de noix de Grenoble.
00:45 Comme ces joueuses de foot qui ne se contentent pas de jouer et si elles partagent aussi les vertus de ce sport avec des personnes en grande précarité.
00:54 Et comme ceux qui nous font tout oublier le temps d'une soirée où l'on rit de tout avec tout le monde et en toute simplicité.
01:00 La salle s'appelle la Comédie de Grenoble, bienvenue Mathieu.
01:04 Merci.
01:06 Mathieu Mervand, c'est comme ça qu'on dit, oui c'est ça, comédien et auteur.
01:10 A la Comédie de Grenoble, bon anniversaire, bientôt 10 ans.
01:13 Merci, merci.
01:14 Vous allez tout nous dire sur ces ficelles de ce très beau succès.
01:18 Vous avez beaucoup de succès ici à Grenoble et on va tout savoir dans un petit instant.
01:22 Meryem, comment ça va ?
01:23 Ça va super, merci.
01:24 Bienvenue Meryem Nahili, vous étiez joueuse de foot et vous incarnez désormais le partage des valeurs du sport avec votre association Soccer de rue.
01:33 Vous êtes venue avec Thiam, comment ça va ?
01:35 Comment ça va et vous ?
01:36 Très bien, joueuse de foot.
01:38 Et on va tout découvrir sur ces choses magnifiques que vous avez mises en place ici à Grenoble et qui désormais s'ouvrent sur le monde et même à l'autre bout du monde.
01:48 Très belle histoire dans un petit instant, comme la vôtre Mégane, bienvenue.
01:51 Merci.
01:52 Eh oui, ça c'est une belle histoire que vous avez créée.
01:55 Vous êtes la créatrice de la première ligne de cosmétiques à base de noix de Grenoble.
02:01 On cocoricote beaucoup.
02:02 Moi je suis une dingue de noix, je le revendique quasiment à chaque émission.
02:06 Je ne savais pas qu'on pouvait la mettre dans des pots de crème.
02:09 On peut.
02:10 Eh oui, et ça c'était votre idée.
02:11 On va dire à la germer, en quelle année cette idée ?
02:15 En 2020, pour un lancement en 2021 à peu près.
02:19 En 2020, donc on a tous des souvenirs de 2020 entre quatre murs.
02:24 C'est une idée qui est née pendant le confinement.
02:26 Exactement, c'est une idée qui est née pendant le confinement et qui a vu le jour quelques mois après.
02:31 On est très fiers que ce soit les premiers.
02:33 Je ne sais pas s'il y a d'autres produits à base de noix, mais des AOP, c'est simple.
02:37 La noix de Grenoble 1938, premier fruit AOP de France.
02:42 Il y a aussi la noix du Périgord un peu plus loin.
02:45 Et la noix du Périgord, c'est l'AOP en 2004.
02:47 Et ça y est, ils ont les cosmétiques aussi à base de noix du Périgord.
02:52 C'est bien si c'est local aussi, il faut les encourager.
02:55 Mais nous, on est là pour évidemment promouvoir notre chère noix de Grenoble.
02:59 Alors votre histoire, vous êtes grenobloise ?
03:02 Oui.
03:03 Et vous êtes jeune, vous êtes engagée, vous êtes coquette aussi.
03:06 J'essaye.
03:08 Et donc vous avez voulu réunir tout ça dans un produit de beauté ?
03:12 Exactement.
03:13 L'idée c'était vraiment d'avoir une cosmétique qui coche toutes les cases.
03:16 De naturalité, d'efficacité, de sensorialité et faites un circuit court.
03:20 Donc vous êtes adepte des rituels beauté, comme on dit aujourd'hui.
03:23 C'est un peu marketing, mais c'est ça en fait.
03:25 Les produits existent, ils existent beaucoup.
03:29 On en voit partout, en pharmacie, en cosmétique, en parfumerie, sur les réseaux,
03:33 les réseaux sociaux, beaucoup avec ces personnes qui montrent leurs produits en face de leur téléphone.
03:38 Donc il y a beaucoup de choses et vous, vous n'aviez pas le produit qui vous convenait, c'est ça ?
03:42 Non, c'est ça. Je ne trouvais pas quelque chose qui cochait toutes les cases.
03:44 Donc du coup, j'ai décidé de le créer.
03:46 Et vous vous étiez renseignée ? Ça n'existe pas ? Vous avez fait une étude de marketing ?
03:50 Alors sur la noix, non, ça n'existait pas.
03:52 Je voulais un ingrédient qui soit local, qui soit autour de chez nous et qui apportait énormément de bienfaits.
03:57 Donc c'est comme ça qu'on a commencé à avoir l'idée et à se renseigner sur ce qu'on pouvait en faire.
04:02 Vous aimiez les manger ?
04:04 Oui, peu. Je préfère pour le coup les appliquer en cosmétique que les manger.
04:08 Vous avez une très jolie peau, c'est une chance aussi. Donc on se dit peut-être que c'est vrai que la noix est bonne pour la peau.
04:15 Donc cette idée qui était née pendant le confinement, ça ne s'est pas créé du jour au lendemain aussi.
04:20 Quelle a été votre démarche ?
04:23 On s'est renseignée.
04:26 Alors qui ont ?
04:27 Alors moi et mon conjoint William qui du coup travaille avec moi, qui lui s'occupe plus de la partie opérationnelle.
04:32 On a questionné la faculté de pharmacie, des dermatologues, des pharmaciens sur ce qu'on pouvait faire avec la noix.
04:38 Donc on nous a conseillé de foncer puisque c'est un ingrédient qui avait énormément de bienfaits et que ce n'était pas fait.
04:42 Et donc entre l'idée et le premier produit, on a mis à peu près un an et demi.
04:46 Mais ça vous aviez appris à le faire ? Vous avez étudié à l'école de commerce de Grenoble ?
04:51 Alors j'avais appris à lancer l'entreprise mais pas sur la cosmétique.
04:54 Donc du coup on s'est entouré d'une experte en formulation et d'un laboratoire.
04:57 D'accord, donc vous avez fédéré beaucoup de monde.
04:59 Vous avez bien pris tout de suite la noix, les labos ?
05:02 Alors les labos oui, tout le monde était plutôt partant.
05:05 La noix c'était plus compliqué.
05:06 Comme on était les premiers sur le marché à le faire, la noix on la connaît de façon alimentaire.
05:11 En cosmétique pas vraiment.
05:13 Donc ça a été assez compliqué même de trouver des nutriculteurs partenaires avec qui on souhaitait travailler au début.
05:17 C'était assez compliqué.
05:19 Alors pourtant c'est aussi une forme d'ouverture pour eux.
05:22 On sait que la noix de Grenoble malheureusement traverse aussi une crise.
05:26 Déjà une crise au niveau des récoltes. La récolte a été assez faible cette année en raison des conditions météorologiques et climatiques.
05:33 Mais parfois les stocks ont du mal à s'écouler puisque la noix de Grenoble est enfermée dans une coque.
05:38 C'est une coquille de noix, ce n'est pas la noix en cerneau.
05:41 Et donc ça permet aussi finalement de vendre.
05:43 Exactement, mais en cosmétique les producteurs ne nous prenaient pas forcément au sérieux au début.
05:49 Puisque forcément on est une petite entreprise et en plus en cosmétique on veut utiliser la noix, ce n'est pas commun.
05:53 Ce n'est pas leur finalité aussi, surtout qu'elle est très bonne égustativement.
05:57 Elle travaille beaucoup avec les co-ops, avec les différents magasins, les différents distributeurs.
06:01 Mais on a trouvé une ferme avec qui on travaille et on vient travailler leurs noix en laboratoire par la suite.
06:06 Oui, c'est la ferme Michalet.
06:08 La ferme Michalet s'est écrite dessus.
06:11 Alors non, pas encore.
06:13 C'est la noix de Grenoble qui est écrite dessus.
06:15 La ferme Michalet, ils sont présents sur notre site, sur nos réseaux sociaux.
06:18 Tout à fait, mais évidemment on n'allait pas aller chercher une noix du bout du monde,
06:23 même si elle était moins chère et peut-être en plus grande quantité, avec peut-être des qualités gustatives moins,
06:28 mais on va dire cosmétologiques aussi bonnes.
06:32 Vous avez une démarche environnementale, donc vous vous êtes dit, le local c'est indispensable.
06:38 Donc vous vouliez un produit loco, notre noix AOP pour être encore plus proche de notre terroir et de notre territoire.
06:44 Et puis il y a aussi une démarche éco-responsable.
06:48 C'est vraiment obligatoire aujourd'hui aussi pour avoir des partenariats.
06:52 C'est du marketing ou c'est une vraie conviction que vous avez ?
06:54 Alors moi c'est une vraie conviction.
06:56 Aujourd'hui je ne pense pas que ce soit différenciant.
06:58 Tout le monde le fait de plus en plus et tant mieux.
07:00 Mais pour moi c'est nécessaire.
07:02 Aujourd'hui on ne peut pas lancer une marque sans avoir cette conviction,
07:05 sans vouloir faire mieux, sans vouloir trouver les meilleurs packagings, ceux qui vont se recycler le mieux.
07:09 Donc c'était une conviction dès le départ et ça devient de plus en plus facile de le faire en tout cas je pense.
07:13 Donc ça veut dire que les pots sont réutilisables ?
07:17 Exactement. La plupart de nos soins sont rechargeables ou sont en train de le devenir.
07:20 Sinon c'est des flacons en verre qui sont du coup recyclables.
07:23 Les étiquettes et les étuis généralement c'est du papier qui est compostable.
07:27 Voilà donc tout ce qu'on fait on essaie d'avoir la démarche la plus responsable possible.
07:30 Ça veut dire qu'on va pouvoir vous trouver en vrac à terme ?
07:33 Alors en vrac pas encore, c'est compliqué.
07:36 Ça peut se faire si on peut...
07:38 Alors on y a pensé mais quand on finit un flacon, généralement on demande à le stériliser, à bien nettoyer.
07:44 Si on remet un produit dedans et surtout de la cosmétique et que le flacon n'est pas stable,
07:48 la formule n'est pas stable dans le flacon, c'est pas forcément super.
07:52 Donc si on le fait, on veut que ce soit fait correctement.
07:54 Donc pour l'instant on part sur un système de recharge.
07:56 On garde le pot d'origine, on enlève par exemple dans votre cas le pot à l'intérieur et on reclipse un nouveau pot.
08:01 Ça permet de conserver le packaging et d'avoir un pack rechargeable.
08:05 Celui-là c'est le mien, je vous l'achète.
08:08 Ça sent...
08:10 Attendez, c'est du live, comme si on y était.
08:13 Attention, mon rituel beauté commence ici en direct sur ce plateau.
08:16 La texture déjà elle est sympa, on dirait de la crème fraîche.
08:18 Ça c'est très très bien.
08:20 Si, ça sent un petit peu la noix.
08:22 Ça sent un peu la noix, oui.
08:23 Ça dépend des produits, celui-ci un peu plus parce que c'est un produit corps.
08:26 Sur les produits visage c'est un peu plus discret parce qu'on ne voulait pas que ce soit une odeur trop forte.
08:30 Mais en tout cas l'huile de noix est présente dans tous les sens.
08:32 C'est bien, c'est agréable.
08:33 Normalement je ne vais pas mettre du gras sur mes petits outils.
08:36 Non, c'est vrai, ça ne laisse même pas de petits films.
08:39 Ça c'est agréable.
08:40 Si ça sent la noix, vous avez de la chance parce que moi les odeurs de produits, j'aime vraiment pas.
08:45 Ici c'est un soin pour le corps.
08:47 Qu'est-ce que vous proposez ?
08:48 Votre gamme est déjà...
08:50 Vous avez plusieurs produits, l'idée c'était de ne pas trop en avoir.
08:52 Non, on veut vraiment avoir une routine qui soit courte et efficace.
08:55 Aujourd'hui on a une crème corps qui est vraiment le dernier produit sorti.
08:58 On a un masque visage qui est deux en un, qui est exfoliant et hydratant.
09:01 Là on vient utiliser la poudre de coquilles de noix en micro calibre.
09:04 C'était vraiment le tout premier soin.
09:05 Ça vient expulser, éliminer les cellules mortes.
09:07 Ensuite on rince.
09:08 On a une huile visage, un soin plutôt pour le soir, qui vient vraiment apaiser la peau, l'aider à se régénérer.
09:13 On a une crème de jour.
09:15 Là on a un tout nouveau pack.
09:16 Maintenant ce sont des packs qui sont rechargeables.
09:17 Le même principe que sur le pot.
09:21 C'est un flacon à l'intérieur qu'on vient d'éclipser et reclipser.
09:23 Il faut avoir un peu de force, surtout quand le pot est rempli.
09:27 Il est rempli, on va éviter la catastrophe en plateau.
09:30 Mais normalement c'est facile.
09:32 On va attendre qu'il soit vide.
09:34 Sûrement très bientôt, parce que c'est hyper agréable ce produit.
09:39 Et donc, tant qu'à faire, vous avez aussi une petite démarche pub, la nuci...
09:45 Flûte !
09:46 La nuci-thérapie !
09:47 Qu'est-ce que c'est la nuci-thérapie ?
09:50 Se faire du bien avec des noix.
09:51 On peut les manger, mais c'est tout un rituel.
09:53 C'est-à-dire pas trop de produits, mais plus longtemps et mieux.
09:56 C'est ça.
09:57 C'est un concept qu'on a déposé cette année.
10:00 C'est dans notre démarche de continuer de travailler avec les instituts et les spas
10:02 où on va développer des protocoles soins, des protocoles beauté.
10:05 C'est un concept, la nuci-thérapie, c'est les bienfaits par la noix.
10:09 Et du coup, principalement par la noix de Grenoble.
10:11 Alors, les bienfaits, on sait que c'est bourré de vitamines.
10:14 Qu'est-ce que c'est ces bienfaits de cette noix de Grenoble ?
10:17 Si ce n'est son côté local, sa filière locale.
10:20 Oui, la noix, c'est un des ingrédients les plus riches en oméga 3, en oméga 6,
10:23 en vitamine E et en polyphénol.
10:25 Donc, ce sont que des éléments qui sont essentiels à la bonne santé de la peau.
10:28 Donc, nous, on l'inclut dans tous les soins.
10:29 Et ensuite, on vient ajouter d'autres actifs en fonction de ce qu'on cherche à développer.
10:32 Alors, c'est bien quand on la mange.
10:34 On sait que ça va être filtré par notre corps.
10:38 On sait que c'est bien de la manger.
10:40 Est-ce que toutes ces qualités, ça passe aussi par la peau ?
10:43 Oui, c'est des acides gras qui sont très bons pour la peau.
10:46 C'est différentes vitamines qui sont présentes, notamment dans l'huile de noix,
10:48 et qui vont passer dans la peau.
10:50 Alors, forcément, c'est toujours bien d'avoir une alimentation qui va avec.
10:53 La cosmétique, ça ne fait pas tout, mais en tout cas, ça passe dans la peau
10:57 et ça vient apporter les vitamines dont elle a besoin.
10:59 Oui, et puis franchement, c'est pas gras.
11:01 C'est bien, c'est très bien.
11:02 Moi, ça me plaît bien.
11:03 Je vais le garder, votre peau, du coup.
11:05 Forcément, il faut se faire connaître.
11:07 On vous voit ici à la Foire de Grenoble.
11:10 Beaucoup de produits sont proposés à base de noix.
11:12 On les voit.
11:13 Il y a souvent des savons aussi.
11:15 Il y a des...
11:17 On voit tous ces produits, ces bougies sur les marchés,
11:20 les foires aux noix.
11:22 Vous en faites aussi, je crois.
11:24 En tout cas, vous allez en faire.
11:25 Oui, on fait des bougies.
11:26 On fait un savon solide.
11:27 On travaille avec un artisan savonnier de la région.
11:29 Qui s'appelle ?
11:30 C'est Savonnerie Canola, qui est située à Bonne Navet,
11:33 à qui on travaille.
11:34 Donc, on peut dire que vous avez...
11:38 On vous connaît quand même déjà depuis quelques temps.
11:41 Vous êtes en plein développement ici.
11:43 Ça fonctionne ?
11:44 On est sur la bonne croissance, en tout cas.
11:47 Après, la période n'est pas évidente,
11:49 je pense pour tout le monde.
11:50 Mais en tout cas, pour l'instant, on est plutôt contents.
11:52 Oui, et même certaines grandes enseignes vous ont fait confiance.
11:54 Oui, on travaille avec les Galeries Lafayette au niveau national.
11:57 Et puis après, de plus en plus, en pharmacie,
11:59 et puis en spa également, on peut retrouver la gamme.
12:01 Donc aujourd'hui, on vous trouve à peu près...
12:03 On vous trouve plutôt partout, alors.
12:05 On est dans 150 points de vente en France.
12:08 Mais on progresse petit à petit.
12:10 Donc j'espère que ce nombre va augmenter rapidement.
12:12 Oui, c'est tout le bien qu'on vous souhaite.
12:14 En tout cas, c'est une success story qui est en train de naître ici.
12:17 C'est vrai.
12:18 Et d'être aussi jeune et avoir un produit qui est aussi innovant
12:21 et bourré de vertus, c'est un sacré beau projet que vous avez mis en place.
12:25 On vous félicite, bien sûr.
12:27 Et puis voilà, l'idée, c'est de ne pas trop se développer non plus.
12:30 Pas trop, on ne se perd pas.
12:31 Crème pour les mains, on prend celle pour le corps.
12:33 Normalement, ça fait la même chose.
12:35 C'est vrai, oui.
12:36 C'est juste que le pot n'est pas très pratique pour une crème main qu'on transporte.
12:39 Mais c'est le...
12:40 Oui, le matin et le soir, ça devrait suffire.
12:43 Merci beaucoup, Mégane.
12:45 Et encore un grand bravo à vous.
12:47 On reste avec les vertus et les valeurs là tout de suite.
12:49 On est raccord.
12:50 Vous sentez un peu la noix ou pas ?
13:00 Non ? Bon, tant mieux.
13:01 C'est que ça ne sent pas trop fort les produits, mais moi je la sens, ça donne faim.
13:05 On ne compte plus les valeurs du sport, comme on dit, les vertus du sport,
13:09 mais elles prennent tout leur sens loin des projecteurs,
13:12 avec des joueurs et des joueuses qui n'ont pas d'autre ambition que de fraterniser
13:16 et de trouver des repères et des buts.
13:18 Normal, quand on joue au foot, mais des buts, parfois, ce sont juste des objectifs,
13:21 des objectifs de vie.
13:23 Meryem, vous, vous avez créé Soccer de rue pour ça.
13:26 Oui, c'est ça.
13:27 L'idée, c'est d'oublier un quotidien un peu difficile,
13:32 le temps d'un entraînement, d'un match de foot, d'un tournoi,
13:36 ou même d'aller voir un match au stade, etc.
13:39 Oui, pour des publics qui n'ont pas l'habitude de jouer en équipe,
13:44 qui n'ont plus l'habitude aussi, peut-être.
13:47 Vous vous adressez aux personnes en situation de grande précarité.
13:50 C'est une association qui permet de faire se rassembler des personnes
13:56 issues de la rue, des personnes migrantes.
13:59 Oui, le public est là.
14:01 Tout le monde est bienvenu.
14:03 Au final, on a des personnes qui sont chez des amis,
14:06 qui viennent jouer et qui viennent s'entraîner.
14:08 On a eu le maire de Grenoble qui est venu s'entraîner aussi avec nous.
14:11 Tout le monde peut venir s'entraîner.
14:14 Mais oui, c'est à destination des personnes qui souffrent de grande précarité.
14:17 On se retrouve une fois par semaine avec les hommes,
14:23 une fois par semaine avec les femmes aussi.
14:25 Un entraînement par semaine.
14:26 Oui.
14:27 Cette année, les hommes ont intégré le championnat de foot à 7 de la FSGT.
14:32 Cette année, on a des matchs de championnat.
14:35 Ici, le terrain est situé, c'est le gymnase Malherbe ?
14:39 Oui, c'est ça.
14:40 C'est derrière le gymnase Malherbe.
14:42 Ce n'est pas facile de se faire connaître pour ces publics.
14:45 Non, c'est vrai.
14:46 Comment est-ce qu'ils viennent vers vous ?
14:47 Comment vous venez à eux ?
14:48 Il y a beaucoup de bouche à oreille.
14:50 Moi, je fais aussi des maraudes.
14:53 De nombreuses personnes viennent du Fournil.
14:58 C'est une association qui propose des repas chauds le midi.
15:01 Et puis, les centres d'hébergement, les associations qui accueillent les personnes migrantes
15:06 font passer le message.
15:07 Comme Mégane, on a créé Soccer de rue fin 2020.
15:12 On n'a pas pu jouer au foot tout de suite.
15:15 On a dû trouver d'autres moyens de se faire connaître.
15:18 On s'est fait connaître auprès des centres d'hébergement.
15:21 C'est comme ça qu'on a connu Thiam.
15:23 Racontez-nous votre rencontre avec Meryem.
15:27 C'était comment ?
15:28 C'était quand ?
15:29 Une fois, j'étais...
15:31 J'ai fait mes études à Trois-Amies, là où se trouve...
15:35 Comment je vais dire ?
15:37 Là où se trouve...
15:39 Ah putain !
15:40 Ah oui, il faut...
15:42 C'était déjà un petit peu plus ancien.
15:44 En tout cas, vous avez fait vos études ici.
15:45 Vous êtes originaire de Guinée ?
15:46 Oui, de la Guinée qu'on a créée.
15:48 Et ça fait à peu près trois ans que vous êtes là ?
15:50 Oui, c'est la troisième année.
15:51 Et quand vous êtes arrivée ?
15:53 C'est le 1er janvier 2020.
15:55 Je suis rentrée en France.
15:56 Vous ne connaissiez personne ici ?
15:58 Oui, personne.
16:00 Vous avez senti que les gens étaient quand même autour de vous, voulaient vous aider ?
16:04 Oui, oui, bien sûr.
16:06 J'étais dans un centre de bergement avec une association.
16:10 Du coup, c'est eux qui m'ont parlé de Meryem.
16:12 Du coup, j'ai allé la rencontrer une fois.
16:15 C'est comme ça qu'on a fait connaissance.
16:17 Mais vous n'aviez pas forcément joué au foot, déjà ?
16:19 Non, non, non.
16:20 Depuis l'enfance, c'était ma passion.
16:21 Ah, oui.
16:23 Ah oui, attention.
16:24 Vous avez fait de la compétition, un peu, aussi ?
16:26 Oui, en classe, comme je l'ai fait à l'école.
16:30 À part de ça, ce n'était pas tellement évolué.
16:34 Et vous avez rencontré d'autres filles qui jouaient tout de suite ?
16:37 En fait, vous avez noué des liens d'amitié ?
16:41 Ici, à Grenoble ?
16:42 Oui, ici à Grenoble, avec ce cœur de rue.
16:44 Oui, bien sûr.
16:45 Comment je vais dire ?
16:47 À Clodor.
16:49 Oui.
16:50 Il y a plein de jeunes filles qui partent là-bas pour jouer.
16:54 Petit à petit, après, avec Myriam.
16:57 Une fois, aussi, je voulais intégrer le club, la Gug.
17:01 C'est quoi, Myriam ?
17:03 Là, le Gug ?
17:04 Oui, le Gug.
17:05 D'accord.
17:06 Comme c'était pour payer, je n'avais pas les moyens,
17:08 mais j'étais dans un foyer.
17:10 Après, je suis allée à l'Association Anatole de France.
17:15 Anatole de France, oui.
17:16 Oui, il y a un autre club, aussi, là-bas.
17:18 Du coup, comme le financement était un peu compliqué,
17:22 j'étais venue avec Myriam.
17:24 On a continué.
17:26 Jusqu'à présent, on est ensemble.
17:27 Ça veut dire, Myriam, qu'en fait, on peut commencer avec vous,
17:30 à ce cœur de rue, une fois par semaine.
17:32 Entraînement garçon, entraînement fille.
17:33 Il n'y a pas d'entraînement mixte, pour l'instant ?
17:35 Alors, non.
17:36 L'idée, c'était, à la base, de rassembler tout le monde,
17:38 une fois par semaine.
17:39 Et au fur et à mesure, des semaines et des mois,
17:42 de plus en plus de personnes sont venues.
17:45 Et donc, on a décidé de développer un peu le pôle féminin,
17:49 d'un côté.
17:50 Et après, tous les femmes peuvent aller aussi aux entraînements hommes.
17:55 Il n'y a pas de problème.
17:56 Mais c'est vrai que l'idée, en fait, c'est que le foot est tellement...
17:59 Enfin, le foot et le sport en général,
18:01 sport d'équipe en particulier,
18:02 tellement vecteur de liens sociaux,
18:05 pour des personnes qui sont souvent isolées,
18:09 pour X ou Y raisons,
18:10 des raisons économiques, sociales, familiales.
18:12 Et on n'a pas forcément tous les moyens de payer une licence,
18:15 même de payer une paire de baskets de foot.
18:17 Et donc, nous, l'idée, ce cœur de rue,
18:19 c'est de leur offrir un espace où ils peuvent,
18:21 il ou elle, jouer au foot sans qu'ils aient à débourser un centime.
18:25 - Oui, on parle du langage universel du sport.
18:28 Alors là, en l'occurrence, certains, peut-être, ne se comprennent pas.
18:31 On n'a même pas envie de parler.
18:32 On n'est pas obligé de raconter son histoire.
18:34 Mais il y a quelque chose qui se crée dans une équipe.
18:36 - Oui, mais complètement.
18:37 Moi, il y a des personnes qui viennent,
18:39 je ne sais pas du tout les raisons pour lesquelles elles sont venues.
18:42 Ils viennent jouer, ils viennent sans leur bagage.
18:46 Et effectivement, on parle plusieurs langues sur le terrain.
18:50 Mais c'est vrai que sur le terrain, on a tous,
18:52 on applique tous les mêmes règles, les mêmes règles du jeu.
18:54 On est tous égaux.
18:55 Peu importe d'où on vient, on est tous égaux.
18:58 On est tous un joueur dans l'équipe ou une joueuse dans l'équipe.
19:01 - Et c'est une femme qui leur apprend à jouer, parce que vous coachez.
19:04 - Oui.
19:05 - Alors ?
19:06 - Alors, je ne suis pas, oui, non.
19:07 Je vais bien dire que je suis encadrante, parce que je ne suis pas...
19:10 - Encadrante.
19:11 - Voilà.
19:12 - Vous avez joué au foot.
19:13 - Oui, j'ai joué au foot.
19:14 J'ai joué au foot, c'est comme ça.
19:16 J'ai joué, j'étais à l'étranger.
19:18 J'étais bénévole dans une association qui était la même.
19:21 Et en revenant en France, donc j'étais au Royaume-Uni,
19:24 donc après le Brexit, je suis revenue.
19:26 - Oui, bah oui, forcément.
19:28 - Et je suis originaire de Grenoble aussi.
19:30 Et donc, j'avais à cœur de rassembler.
19:32 Il y avait des initiatives, en fait,
19:34 plusieurs associations qui proposaient de manière assez sporadique.
19:37 L'idée, c'était de rassembler un peu tout le monde.
19:40 Et donc, on a effectivement cette dimension équipe de France.
19:43 - Oui.
19:44 - Dans le viseur.
19:46 - Oui, alors ce qu'il faut préciser quand même, c'est que ça joue, hein ?
19:49 - Oui.
19:50 - Ça joue.
19:51 - Oui, oui, ça joue.
19:52 - Et sur ces images, on le voit hop, hop, hop.
19:55 Je ne sais pas si certains ont vraiment un passé de joueur de foot aussi.
20:00 Ou alors ont tout appris avec vous.
20:02 - Non, non, pas du tout.
20:03 - Ça joue.
20:04 - Oui, c'est des personnes, beaucoup de personnes qui ont joué ailleurs,
20:07 qui ont joué dans une autre vie ou dans un autre pays.
20:11 Mais oui, oui, non, c'est des personnes qui sont passionnées de foot.
20:16 - Oui, et c'est pour ça que ça joue très haut et très loin.
20:21 Parce que quand on joue aussi bien,
20:23 on peut être sélectionné pour la Coupe du Monde.
20:25 Mais pour de vrai, alors peut-être pas la grande Coupe du Monde qu'on connaît.
20:28 Parce que ça, c'est un univers parallèle aussi.
20:30 - Oui.
20:31 - Même si ça en fait partie.
20:32 Et puis, voilà, ça sème aussi des vocations, de la joie.
20:36 C'est ainsi.
20:37 Mais la Homeless World Cup existe.
20:41 La Coupe du Monde des sans-abris, chaque année.
20:43 - Oui, c'est ça.
20:44 Donc, c'est une Coupe du Monde qui a lieu chaque année depuis 2003.
20:48 C'est une organisation qui est basée au Royaume-Uni qui a créé ça.
20:52 Là, bon, avec le Covid, il y a eu quelques éditions qui ont sauté.
20:57 Mais de l'an 23, oui, il y en a eu une.
20:59 - Là, il y en a eu une, de l'an 23.
21:00 - Et donc, nous, on a travaillé en partenariat avec une association
21:05 qui est basée à Montpellier qui s'appelle le Collectif Enjeu,
21:07 qui, eux, sont les partenaires de la Homeless World Cup
21:09 sur le projet Équipe de France.
21:11 - Et c'était en Californie. On les voit là.
21:13 Ça, c'est l'Équipe de France.
21:14 - Ah ouais.
21:15 - À Sacramento.
21:16 - C'est ça.
21:17 - C'est incroyable.
21:18 Ça ne s'est pas très, très bien passé contre le Mexique.
21:20 En tout cas, ça s'est bien passé puisque tout l'objectif, il est là.
21:25 Il est de créer des liens.
21:28 C'est la convivialité.
21:29 On se félicite.
21:30 C'est l'esprit sportif.
21:31 - Exactement.
21:32 - C'était combien ?
21:33 - Ce sont les vainqueuses, on peut le dire.
21:36 Les vainqueurs, E avec un E, de la Coupe du Monde.
21:38 Le Mexique.
21:39 - Oui, c'était leur cinquième ou sixième Coupe du Monde qu'elles gagnent d'affilée.
21:42 Alors, il y a un projet mexicain de foot de rue qui est assez développé,
21:45 qui est très bien financé.
21:46 - Un exemple.
21:47 - Tout les moyens.
21:48 Exactement.
21:49 Et donc, on va les inviter à notre tournoi, d'ailleurs, au mois de mai.
21:52 - Wow.
21:53 Ça, c'est génial.
21:54 Je crois qu'elles avaient gagné 9-1 ou 11-1.
21:55 Je ne sais plus.
21:56 - Contre nous, je ne sais plus.
21:57 En fait, on ne regarde pas vraiment le score.
21:59 - L'essentiel, c'est d'en avoir marqué un aussi.
22:01 - Oui.
22:02 - Combien ?
22:03 - 8-1.
22:04 - Ah, c'est ça.
22:05 Et que des grenobloises dans cette équipe de France.
22:06 - Oui.
22:07 - Incroyable.
22:08 Comment ça se fait ?
22:09 - Sacramento.
22:10 Alors, il se trouve que les problématiques dont les femmes font face,
22:15 en tout cas, les femmes issues de la grande précarité,
22:17 sont assez compliquées à gérer.
22:20 Souvent, ce sont des femmes qui ont soit des enfants,
22:22 soit qui ont été victimes de violences, etc.
22:25 Donc, c'est une chose de leur proposer de faire du foot une fois par semaine.
22:28 C'en est une autre de leur proposer de voyager, de partir, de représenter la France.
22:34 - Et de fidéliser ce partenaire.
22:35 - Exactement.
22:36 Donc, c'est une autre dimension.
22:38 Donc, c'est un peu plus compliqué de trouver des joueuses.
22:40 Nous, à Grenoble, on a la chance, enfin, avec Soccer du Rue,
22:43 on réussit vraiment à développer ce pôle féminin, en fait.
22:47 Et donc, on a vocation à le développer encore plus.
22:50 Et donc, on a pu permettre à la France d'être représentée cette année,
22:55 par le biais du Collectif Enjeu.
22:58 - Avec, évidemment, des financements, parce qu'on ne part pas avec toute une équipe à Sacramento.
23:01 - Non, effectivement, ça coûte très, très cher.
23:04 Oui, alors, le Collectif Enjeu a ses partenariats pour tout ce qui est équipe de France.
23:09 Nous, on a eu le soutien...
23:11 - Ah oui, alors, Streetball.
23:12 - Ah oui, attention.
23:13 - Alors, Streetball, c'est une marque, c'est une gamme, en fait, de sportswear,
23:20 de vêtements américains, américaines.
23:23 Et donc, ils ont designé une ligne spécifique, donc la Streetball,
23:27 dont 70% des bénéfices sont reversés à la Homeless Workup,
23:32 qui permettent l'organisation de ce tournoi chaque année.
23:35 - Et qui permettent aux filles... Il y a une coupe garçon ?
23:37 - Ah oui, oui, oui, oui, oui. Alors, essentiellement, à la base, c'était une coupe garçon.
23:40 - Voilà. Eh bien, attention, parce que Soccer aussi, on sait que les filles,
23:44 en Amérique, en général, jouent beaucoup, beaucoup.
23:47 Soccer, justement, c'est pour avoir cette dimension très internationale.
23:50 On sait que le football, c'est le football américain.
23:51 - Oui, mais surtout parce que dans Soccer, il y avait "coeur".
23:54 - Ah oui, c'est vrai. Mais ça s'écrit "soccer normal".
23:57 Et puis, cette démarche, elle fonctionne si elle est élargie aussi.
24:01 On vous avait trouvé au Passport Festival, ici à la Bifur, c'était pas...
24:05 Ça, c'était l'édition d'il y a un an et demi. Donc, vous, vous avez participé à la dernière.
24:09 Voilà, avec les Big Bang Ballers, donc, qui ont un peu cette démarche-là,
24:13 mais ce que vous avez aussi, c'est de proposer du sport au public éloigné du système, tout simplement,
24:22 et qui, petit à petit, l'intègre. - Oui, c'est ça. C'est l'inclusion par le sport, tout simplement.
24:26 Et on lutte, d'ailleurs, le slogan de Soccer de rue, c'est "un coup franc contre l'exclusion".
24:31 - Un coup franc contre l'exclusion. Ça va ? - Ça va, oui.
24:35 - Rien ne pourra vous arrêter de jouer au foot et puis à garder le sourire ?
24:39 - Oui, c'est ça.
24:40 - Là, on sait qu'en plus, vous allez... Là, vous cherchez... Vous êtes en pleine formation, là, encore ?
24:45 - Non, non, j'ai fini ma formation. J'ai fini la recherche d'emploi.
24:49 - D'accord. Dans la fibre optique, c'est ça ? Dans quoi ? Dans quoi vous voulez travailler ?
24:53 - Peu importe. - Peu importe. C'est tout ce que la vie vous réservera.
24:58 OK, contactez Soccer de rue pour profiter, vous, aussi, du beau sourire de Tiame.
25:03 Merci beaucoup et un grand bravo pour ce que vous faites. On rit beaucoup et rire.
25:07 Oui, c'est important. C'est très important. Tout de suite.
25:10 Elle porte son style dans son nom, la comédie de Grenoble.
25:21 C'est la salle qui vous veut du bien par le rire. Et ça fait 10 ans ?
25:25 - Oui, 10 ans, cette année-là, en 2024.
25:27 - Ça, c'est un gage de succès. C'est un gage de qualité, aussi.
25:30 C'est pas toujours facile de faire vivre des petites salles, comme on dit.
25:34 - Oui, après, la comédie de Grenoble, en tant que théâtre de comédie,
25:38 je crois qu'on est un des seuls à proposer ce type de programmation.
25:41 Donc, on a la chance, aussi, de fédérer le public de comédie, en tout cas de Grenoble.
25:45 On vient beaucoup à la comédie de Grenoble. Et puis, on a quand même une programmation,
25:49 même si elle est tournée très vers l'humour, qui est assez éclectique,
25:52 parce que ça va du théâtre de boulevard au stand-up.
25:55 Donc, il y en a vraiment pour tous les goûts.
25:57 - Oui, c'est pas un café-théâtre, à la comédie. - Non, c'est pas un café-théâtre,
26:00 dans le sens où le café-théâtre propose vraiment un type de programmation
26:03 très axé café-théâtre, donc très axé interactif, et avec, en plus, un pôle restauration,
26:07 ce qui n'est pas le cas de la comédie de Grenoble, où il n'y a pas de restauration.
26:10 Par contre, il y a une crêperie très sympa, juste en face, que je vous recommande,
26:13 qui s'appelle le Cabaret. Mais voilà, le programme de ce moment.
26:17 - Alors, juste en face, on est exactement au 1 rue Pierre Dupont.
26:21 - Tout à fait. - C'est vraiment au croisement Fauche-Libération.
26:26 - C'est juste à côté de Vallée Libération. Et pour donner un point de repère,
26:29 c'est juste en face du McDo de l'Aigle.
26:31 - Voilà. Qui est aussi votre partenaire, non ? Il vient livrer...
26:34 - Pas du tout. - Non, d'accord.
26:35 - On n'a pas encore de partenariat avec McDo.
26:38 - Vous avez dit le McDo et pas le Burger King. Et pourquoi ?
26:40 Parce que là, il y a un des comédiens qu'on vient de voir qui a joué dans une pub Burger King.
26:45 - Tout à fait. J'ai eu la chance de pouvoir le recruter pour un de mes spectacles
26:48 juste avant qu'il ait son contrat Burger King.
26:50 - Ah, donc c'était nous qui l'avions vu en premier.
26:52 - C'est moi qui l'ai vu en premier, exactement.
26:54 - Voilà, c'est ça. Donc cette salle, c'est ce qu'on appelle une petite salle.
26:57 Elle a combien de places ?
26:58 - C'est une salle d'une cinquantaine de places. Voilà.
27:01 Après, on peut élargir un petit peu selon l'événement.
27:04 Mais c'est une salle d'une cinquantaine de places, donc vraiment très intimiste.
27:07 Donc, en fait, parfait pour ce type de programmation,
27:09 parce que le public est vraiment très, très près des artistes.
27:12 Donc, ça permet beaucoup plus d'interaction et un côté beaucoup plus cosy,
27:15 beaucoup plus familial. - Chaleureux, bien sûr.
27:17 - Chaleureux, exactement. - Parce que ça rit beaucoup.
27:19 Alors, comment ça s'organise ? En fait, vous êtes une équipe permanente.
27:23 Vous êtes auteur, vous, Mathieu. Et vous créez sur place.
27:27 Vous êtes en résidence vous-même. Comment ça se passe ?
27:30 - Alors, ce qui s'est passé là pour mes spectacles, moi, personnellement,
27:33 c'est qu'en fait, j'ai écrit mes premiers spectacles pendant le confinement.
27:37 - Décidément, c'est l'émission du confinement.
27:40 - Je vois qu'aujourd'hui, tout le monde a fait plus ou moins pareil.
27:42 - Un grand événement qui fait naître plein de grandes idées, finalement.
27:45 - Moi, j'ai toujours été dans le spectacle.
27:46 Et comme beaucoup de mes collègues intermittents,
27:48 on a été complètement stoppés net par le Covid.
27:50 Donc, en fait, on s'est retrouvés complètement sans activité pendant un an.
27:54 Et moi, j'ai toujours écrit entre deux portes,
27:57 mais je n'ai jamais vraiment pris le temps de faire ça comme il faut,
27:59 de faire ça bien. Et avec le confinement, du coup, j'ai écrit mon premier spectacle.
28:03 Donc, le lendemain de soirée, là, dont on voit les images.
28:06 Et en fait, j'ai envoyé à Tony Atlawi, qui est comédien,
28:09 qui a joué, entre autres, au Jamel Comedy Club, etc.,
28:13 qui est de Grenoble aussi. - Qu'on voit sur la gauche.
28:15 - Qu'on voit sur la gauche, là, actuellement, en train de faire de Niro.
28:18 Et voilà, en fait, il a été tout de suite séduit par le texte et par le projet.
28:23 Du coup, ça s'est monté comme ça. Puis après, Mohamedou nous a rejoints.
28:26 Et Julien Sigalas, qui est le directeur du théâtre,
28:29 nous a fait confiance et nous a programmés tout de suite dans la foulée.
28:32 Donc, à peine j'avais envoyé le texte pour avoir des retours,
28:34 qu'on avait déjà des dates de prévues.
28:35 Puis maintenant, c'est un spectacle qui tourne en France.
28:38 On a joué à Saint-Étienne, à Metz, on a joué à Besançon.
28:42 Enfin, voilà, on joue un peu partout en France.
28:44 Et là, on joue à Grenoble fin décembre, 26 et 27 décembre.
28:47 - Oui, tout à fait. On va refaire un petit coup de pub en fin d'émission.
28:50 Ça veut dire que depuis, ça c'est pour votre histoire depuis 2020,
28:54 mais depuis 2010, depuis 10 ans, donc ça va faire 2014.
28:58 Voilà, 2014 bientôt. Vous fêtez vos 10 ans en 2024.
29:01 On en reparlera très certainement aussi avec le directeur.
29:04 Ça veut dire que vous proposez aussi des spectacles de compagnie, d'auteurs,
29:09 même du stand-up aussi, qui ne sont pas forcément locaux.
29:12 - Non, non, il y a aussi du stand-up.
29:14 Alors, on a eu par exemple, une année, on a eu Mohamed Le Ciedoua,
29:16 qui est assez connu sur la réseau, qui est venu jouer à la Comédie Grenoble.
29:20 On a eu Olivier Sauton, qui est venu jouer son seul en scène sur le Kini.
29:25 En fait, ça reste assez... Voilà, il y a des compagnies de théâtre.
29:28 Souvent, c'est des formules à deux, trois comédiens,
29:30 mais on a eu aussi des grosses compagnies de théâtre qui sont venues.
29:33 Et puis oui, du stand-up, des plateaux du rire aussi, des plateaux stand-up.
29:36 Il y a le Battle du rire qui joue certains dimanches.
29:39 Il y a des spectacles enfants aussi, beaucoup, surtout pendant les vacances.
29:42 Pendant les vacances, le théâtre est ouvert tous les jours
29:44 et il y a des spectacles enfants tous les jours, en période de fête.
29:47 Là, par exemple, il y a beaucoup de spectacles de Noël qui passent.
29:50 Donc, c'est un lieu qui vit beaucoup.
29:52 - Oui, puisqu'il y a donc des spectacles du mercredi au dimanche.
29:56 C'est quand même beaucoup. C'est lourd à gérer ça.
29:59 - Et encore, ça raccourcit parce qu'avant, ça pouvait aller jusqu'à trois ou quatre,
30:04 cinq spectacles par jour en période de vacances.
30:07 Cinq spectacles différents par jour en période de vacances.
30:10 Et ça jouait du mardi au dimanche.
30:11 Avec deux ou trois spectacles, là, on a un peu raccourci.
30:14 Donc là, maintenant, c'est du mercredi au dimanche et c'est un spectacle par soir en moyenne.
30:18 Après, il y a des exceptions.
30:20 Par exemple, pour certains one-man show qui viennent de plus loin en France,
30:25 on leur réserve des créneaux certains jours de week-end.
30:28 - Mais c'est un lieu qui vit aussi, au-delà des spectacles.
30:31 - Oui, il y a des cours de théâtre les lundis, les mercredis et les jeudis, si ma mémoire est bonne.
30:36 - Et pour ça, on toque à votre porte.
30:37 - Exactement. Et là, vous pouvez venir si jamais vous voulez vous mettre.
30:41 Il y a de tout. Il y a des cours d'improvisation, des cours de théâtre pour débutants,
30:44 pour un peu plus habitués, etc.
30:46 Donc, si vous voulez juste apprendre à avoir un peu plus confiance en vous dans la prise de parole,
30:51 ça peut être. Il y a plusieurs professeurs qui tournent.
30:54 - Ça peut aider aussi. Dans ce métier, j'irais peut-être voir aussi.
30:57 J'irais peut-être vous voir. Et pas seulement, pas que des cours de théâtre.
31:01 - Il y a des cours de théâtre, des cours d'impro.
31:04 Après, voilà, il y a des spectacles enfants, il y a des résidences, des répétitions.
31:10 - Ça bouge bien quand même.
31:11 - Ça vit, ça vit.
31:12 - Et donc, Adopteunnex.com, c'est ça ?
31:15 - C'est ça. Ça, c'est ma deuxième pièce, du coup, qui est toute neuve, toute fraîche.
31:19 On l'a jouée pour la première fois fin octobre.
31:22 Donc là, on l'a jouée quatre ou cinq fois.
31:25 - On peut en voir un petit extrait ?
31:27 - Oui, bien sûr. Alors ça, c'est des extraits de répétition.
31:29 - Non, c'est des répétitions, mais on voit que même en répétition, vous vous donnez.
31:32 - Oui, on essaye, on essaye.
31:34 - Aaaaaah !
31:36 - Aaaaaah ! Putain !
31:37 - Aaaaaah !
31:38 - Aaaaaah !
31:39 - Oh, putain !
31:40 - Qu'est-ce que c'est que ce pastis ?
31:42 - Marc, mais qu'est-ce que tu fais ?
31:43 - Non !
31:44 - Oh non, merde.
31:45 - Putain !
31:46 - Tu me largues, et par-dessus le marché, tu te pointes à mon rendez-vous pour le saboter.
31:50 - Non !
31:51 - Hé, j'en ai connu du cinglé, hein.
31:53 Mais alors toi, t'envoies du gros calibre, hein.
31:55 - On est en plein délire, là !
31:57 C'est toi qui te ramènes à mon rendez-vous !
31:59 Ok, on va arrêter les conneries. Arrête de gueuler comme une hystérique ! Merde !
32:03 - Tu dégages de tout !
32:04 Tu détournes tout ! C'est nul, voilà !
32:09 Pour une fois, mais pour une fois, que je sentais de la torpeur de mon quotidien,
32:14 que je me trouvais un amant super et tout,
32:17 et ben même lui...
32:19 Il est nul !
32:22 - Non mais Caroline, c'est bon.
32:24 - Faut peut-être pas s'asseoir trop près, non ?
32:27 - Alors, il y a des gens qui évitent, mais on se débrouille toujours.
32:30 Parce qu'il y a des habitués qui savent que s'ils vont au premier rang,
32:32 ils vont se faire prendre à partie par les comédiens.
32:34 - Comme au cirque !
32:35 - Voilà, exactement.
32:36 Donc il y a des gens, on les voit rentrer, ils disent "ah non, on va pas devant, on va s'emmerder".
32:39 Et du coup, nous, surprise, on arrive par derrière.
32:41 Donc on les attrape quand même.
32:42 - Ah, bien vu !
32:43 - Donc on trouve des parades au fur et à mesure.
32:45 - Comme au café-théâtre, alors, du coup, il y a de l'interaction ?
32:47 - Ah oui, il y a beaucoup d'interaction.
32:48 En fait, ça dépend des...
32:49 Il y a quand même une programmation, il y a quand même pas mal de spectacles orientés café-théâtre, hein,
32:53 la comédie de Grenoble.
32:54 Il y a des spectacles plus ou moins interactifs, après.
32:56 Il y a des spectacles très 4ème mur, où c'est vraiment une histoire très ancrée.
33:00 Puis il y a des spectacles beaucoup plus interactifs, avec beaucoup plus d'impro.
33:03 Il y a des spectacles où on peut faire monter les gens sur scène.
33:05 Il y a des spectacles où on peut prendre à partie les gens.
33:07 Par exemple, c'est le cas de Adopteunnex.com, qui est beaucoup plus interactif, par exemple,
33:10 que Le lendemain de soirée, parce que c'est une comédie de couple,
33:14 donc c'est un peu plus ancré.
33:15 Donc il y a pas mal de sorties.
33:17 On descend beaucoup dans le public, on va chercher les gens et les gens...
33:20 - Oui, parce qu'on s'y retrouve un peu, que ce soit dans Le lendemain de soirée
33:23 ou dans Adopteunnex ou autre.
33:25 On va tous retrouver des petits bouts de notre vie à nous.
33:28 C'est ça, le but ?
33:29 - Alors, Le lendemain de soirée, c'est différent, parce que ça reste quand même un huis clos
33:34 à trois comédiens, avec une histoire...
33:36 Ça s'apparente plus à un scénario comme Very Bad Trip, où le père Noël est une ordure.
33:39 - Oui, mais certains l'ont peut-être déjà vécu comme ça.
33:41 - Peut-être, peut-être.
33:42 Je ne vous souhaite pas de le vivre comme ça, quand même.
33:43 - Moi, non.
33:44 - Voilà.
33:45 - Adopteunnex.com, par contre, oui, pour le coup, dans la mesure où la Comédie-Grenoble,
33:49 c'est un lieu où il y a beaucoup de...
33:51 Le public du Café Théâtre ou de la Comédie-Grenoble, en tout cas,
33:54 c'est beaucoup un public de couples, de gens qui sortent, qui veulent se détendre
33:57 avant ou après un resto, qui veulent passer un moment de détente entre amis ou en couple.
34:01 Donc souvent, dans Adopteunnex.com, il y a beaucoup de références aux couples,
34:05 beaucoup de références à la vie à deux.
34:06 Donc forcément, les gens s'y identifient.
34:09 - Vous vous adaptez à votre public aussi.
34:11 - Voilà, tout à fait.
34:12 - Vous faites un peu les deux.
34:13 Vous jouez pour eux.
34:14 Vous allez voir sur un moteur de recherche très, très connu.
34:17 Mais vous avez des notes magnifiques et beaucoup, beaucoup, beaucoup d'avis.
34:21 Ça marche vraiment très, très bien.
34:22 Les gens passent un très, très bon moment chez vous et rient beaucoup.
34:25 Et les comédiens sont très bons.
34:27 - Je leur transmettrai.
34:29 - Lisez-les.
34:30 Je suppose que vous les lisez forcément.
34:33 - Oui, on les lit.
34:34 On lit beaucoup.
34:35 Puis surtout, les critiques servent après à vendre le spectacle à des programmateurs
34:39 et à d'autres salles.
34:40 Donc pour tourner, c'est très important d'avoir des bons avis.
34:43 Effectivement, on a jamais eu de...
34:45 On joue du bois.
34:47 On n'a jamais eu d'avis vraiment très négatifs ou quoi.
34:50 Toujours des retours très positifs et les gens sortent.
34:52 Et c'est là où ça prend tout son sens.
34:54 C'est-à-dire que les gens, non seulement ils passent un bon moment,
34:57 mais surtout, ils nous disent beaucoup à la sortie, ça fait du bien de rire.
34:59 Merci.
35:00 Donc il y a vraiment un côté dans le contexte actuel où, bon, l'actualité,
35:03 c'est pas sympa.
35:05 - Non, c'est ça.
35:07 - Donc là, le fait qu'ils sortent et qu'ils nous disent merci, ça fait du bien.
35:09 On se sent vraiment...
35:11 On ne fait pas juste du divertissement.
35:12 Il y a vraiment un côté où on fait du bien aux gens qui viennent nous voir.
35:16 - Une bonne parenthèse.
35:18 On fait du sport et puis après, on va rire tous ensemble.
35:20 Ça, ça va faire du bien.
35:22 Le lendemain de soirée, c'est les 26 et 27 décembre à 20h.
35:28 Et puis il y a adopteunex.com, c'est le 31,
35:30 suivi d'un lendemain de soirée aussi, d'une fête et d'un lendemain de fête.
35:35 - Oui, alors adopteunex.com, c'est le 31 décembre, mais en début de soirée,
35:38 donc à 18h et 19h30.
35:40 Comme ça, vous ne raterez pas votre soirée du Nouvel An.
35:42 Il n'y a pas de souci.
35:44 Et voilà, c'est le 31 décembre.
35:45 On fait souvent des soirées comme ça, avec plusieurs spectacles,
35:47 avec des coupettes de champagne, des petits canapés.
35:51 Donc ça peut être aussi une manière de préparer la soirée du Nouvel An
35:55 avec un spectacle.
35:56 - Avec la crêperie d'en face.
35:58 - Exactement.
35:59 Alors, je ne sais pas ce qu'ils font le 1er de l'an,
36:00 mais si vous voulez enchaîner avec la crêperie, ça peut être un bon plan.
36:03 - Bien sûr, et puis peut-être avec votre petit espace à un moment donné.
36:06 Mais je crois qu'avec les licences, ce n'est pas pareil.
36:08 On peut acheter des consommations sur place.
36:10 Chacun son métier pour l'instant.
36:11 La comédie de Grenoble, c'est un rue Pierre Dupont.
36:14 - C'est ça, exactement.
36:15 - Voilà, au carrefour Vallier Libération.
36:18 C'est ça.
36:19 Eh bien, longue vie encore à vous.
36:21 On a juste le temps pour un petit bon plan.
36:24 Allez, tout de suite.
36:25 Parce qu'après le bon plan Novem,
36:35 le cosmétique à base de noix de Grenoble à O.P.
36:37 Après la comédie de Grenoble, on a un petit bon plan.
36:39 C'est le Bouillon, c'est vous qui nous le donnez.
36:41 Le Bouillon.
36:42 - Oui, le Bouillon, restaurant solidaire à la Cap Berria, rue Boucher de Perthes.
36:49 C'est là où on a nos bureaux, ce coeur de rue.
36:52 Et donc, c'est un restaurant solidaire qui travaille sur la base de récup,
36:58 des produits locaux, tout est végétarien.
37:01 Et donc, il propose des tarifs aussi solidaires.
37:04 Donc, 10 euros pour les plus démunis.
37:09 Et puis après, on donne ce qu'on veut et ce qu'on peut.
37:11 - C'est ça.
37:12 C'est aussi sur le principe des repas suspendus.
37:14 Je vais profiter de cette excellente cuisine parce que c'est très, très bon.
37:18 Végétariens, souvent on dit on mange des graines,
37:20 mais les graines là-bas sont très, très bonnes.
37:21 Et il n'y a pas que ça.
37:22 Et c'est vraiment une gastronomie végétarienne.
37:24 - C'est incroyable.
37:25 Vraiment, pour y avoir mangé de nombreuses fois, c'est incroyable.
37:27 Vraiment, ce qu'ils font, c'est de la magie.
37:29 Avec ce qu'ils récupèrent, c'est incroyable.
37:31 Et donc, en fait, tout le surplus qu'ils ont d'argent, en fait,
37:36 qu'ils reçoivent dans les paiements de chaque repas,
37:39 donc ça crée des repas suspendus.
37:41 Et donc, ces repas suspendus bénéficient à nos joueurs et nos joueuses.
37:44 - Et pour en savoir encore un petit peu plus,
37:45 vous allez sur notre replay telegrenable.net rubrique
37:49 "Si on parlait, vous saurez tout sur le bouillon".
37:51 C'était il y a encore quelques semaines ici sur ce plateau.
37:53 Merci beaucoup.
37:54 Merci, Thiam.
37:55 Ça s'est bien passé, cette première télé ?
37:56 - Oui, ça a été bien passé.
37:58 - Je vous en souhaite encore plein d'autres.
38:00 Merci beaucoup, Meryem.
38:01 Merci, Mégane et Mathieu.
38:04 Beaucoup de "M" ici aussi.
38:06 Ça veut dire qu'on vous aime.
38:07 Et passez forcément un très, très bel hiver tous ensemble,
38:10 en riant et avec plein de solidarité.
38:12 À très vite.
38:13 - Merci.
38:14 - Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
38:27 ...
38:31 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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