Plus qu’une course, le marathon par équipes Grenoble Ekiden s’offre comme un grand terrain de jeu pour les amis, les collègues, les familles ! Le point sur cette édition, concoctée par l’Entente athlétique de Grenoble et Idée Alpe, avec Eric Lepallemec.
La Basse-Cour fait glousser le public depuis plus de 10 ans à Grenoble ! La salle de spectacle veut faire rire, et cette saison tient encore toutes ses promesses. On en parle avec Solange Azema.
La Compagnie Méli Mômes, elle, fait trémousser les enfants sur une musique rock, joyeuse, espiègle à souhait ! On souffle leurs 20 bougies sur le plateau...
La Basse-Cour fait glousser le public depuis plus de 10 ans à Grenoble ! La salle de spectacle veut faire rire, et cette saison tient encore toutes ses promesses. On en parle avec Solange Azema.
La Compagnie Méli Mômes, elle, fait trémousser les enfants sur une musique rock, joyeuse, espiègle à souhait ! On souffle leurs 20 bougies sur le plateau...
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Et bienvenue à tous dans l'émission qui va secouer votre inspiration, qui va étoffer vos playlists,
00:34 égayer vos soirées et remplir votre agenda.
00:38 Où vous noterez cette course, ou plutôt cette fête de la course.
00:41 Le Grenoble-Equidenne Marathon par équipe est sûr de battre de nouveaux records populaires.
00:46 Vous noterez l'adresse de la basse-cour, pour rire toujours plus dans cette salle grenobloise dédiée à l'humour.
00:51 Et vous écouterez les MeliMoms en famille, ou même seuls pour cajoler votre âme d'enfant.
00:58 Et pourtant ils ont déjà 20 ans, joyeux anniversaire !
01:01 Merci !
01:02 Les MeliMoms, Jean-Luc et Béo, vous viendrez avec votre compère Nicolas tout à l'heure
01:07 pousser la chansonnette en fin d'émission.
01:09 Et bien sûr raconter votre histoire comme un conte de fées, bien rock'n'roll, car vous n'êtes pas des anges.
01:15 Non.
01:16 Elle, oui. Solange. Merci, c'est gratuit, Solange Azéma.
01:22 Bienvenue administratrice de la basse-cour.
01:24 On a dit qu'on allait essayer de faire rire, pour vous rendre hommage.
01:27 La basse-cour, c'est une salle qui fait glousser les spectateurs, avec un fonctionnement associatif qui marche.
01:32 Qui marche bien, et de plus en plus.
01:34 Oui, ça fait la 11e saison, là on débute la 11e saison.
01:37 Déjà.
01:38 C'était nos 10 ans l'année dernière, en septembre.
01:41 Et on va faire connaissance avec vous dans un petit instant, parce qu'il faut courir pour l'équidenne.
01:45 Oui.
01:46 Vous l'avez déjà fait Solange ?
01:47 Non, j'avoue, le sport, c'est pas trop...
01:50 Mais alors, Eric Le Palmec, c'est pas du sport.
01:53 On n'est pas prêts à accueillir la basse-cour, mais...
01:55 Alors si, justement, on va dire que le Grenoble équidenne, c'est à la fois du sport pour ceux qui veulent,
01:58 c'est aussi de la balade pour ceux qui veulent, c'est de la fête.
02:01 Bien sûr, Eric, c'est l'homme à la barre de ce marathon par équipe qui se court le 8 octobre à Grenoble,
02:07 sur la presqu'île, avec la complicité bien sûr de l'entente athlétique de Grenoble.
02:12 Vous, c'est la société Idealp. Ça va, ça marche bien ?
02:14 Oui, ça va.
02:15 Toujours, l'événement se passe.
02:16 On passe une belle saison, et ça va continuer dans 15 jours maintenant.
02:19 Et oui, parce que le sport santé, sport populaire, ça fonctionne.
02:23 Alors cette course, c'est un peu une des courses chouchous du public des Grenoblens en général,
02:28 qui viennent courir par équipe.
02:29 Alors si on fait le pitch, c'est un marathon, donc la distance du marathon,
02:33 qui est exactement de 42,2 km.
02:35 2,195 km.
02:36 Voilà.
02:37 Ce qui fait 6 relayers de 5, 10, 5, 10, 5 et 7,5 km.
02:43 Et 7,195 km précisément.
02:45 Voilà, tout autour, sur un petit circuit qui est autour de la presqu'île de Grenoble,
02:51 une boucle pour les 5 km ou deux boucles pour les 10,
02:54 avec le petit panel de 3600 coureurs.
02:59 Exactement.
03:00 On a 600 équipes inscrites sur cette épreuve, que vous le savez certainement.
03:05 On est complet.
03:06 Depuis, on a une grande surprise.
03:07 C'est la première fois depuis qu'on a créé cette épreuve, en 2019.
03:10 Avec l'entente athlétique de Grenoble, on a créé cette manifestation.
03:13 Et puis, la grande surprise cette année, il y a un énorme engouement.
03:15 À savoir que 3 semaines avant la manifestation, il n'y a plus de place.
03:18 Donc, on est vraiment désolé parce que c'est un événement festif, convivial,
03:22 entre copains, au sein d'une entreprise ou autre.
03:25 Et c'est vrai qu'on va laisser beaucoup de monde à la porte.
03:28 Pourquoi cette jauge ?
03:29 Parce qu'on est monté à plus.
03:31 On a eu jusqu'à 800 équipes, mais il y a eu l'avant, il y a un avant et un après Covid.
03:37 Et avant, on est monté beaucoup plus haut.
03:39 Aujourd'hui, on a constaté qu'on perdait un petit peu en convivialité en ayant trop de monde.
03:45 On a déjà 3600 personnes. Ce n'est pas rien, n'est-ce pas ?
03:47 Qu'est-ce que le Covid a changé au fait d'avoir du monde ou pas ?
03:50 Qu'est-ce que le Covid a changé au fait d'avoir un peu de monde ?
03:52 La réflexion ?
03:53 Le confort. Le confort à la fois des coureurs et à la fois des bénévoles.
03:56 Il faut y penser, il y aura quand même 350 personnes qui seront sur la brèche, bien entendu, le 8 octobre.
04:04 Donc, il est vrai qu'on a besoin de leur donner du confort aussi à eux.
04:06 Et c'est important. Et c'est vrai qu'avec l'Entente, on a décidé de se dire, on est bien à 600 équipes, c'est sympa.
04:12 Et voilà, d'où le fait qu'on ait cette jauge de maintenant depuis deux ans.
04:16 L'Entente, c'est le HG, l'Entente athlétique de Grenoble.
04:18 Pour qui ? C'est une course, c'est sérieux. Il faut faire un temps.
04:21 Il y avait Pierre Ambroisebosse qui était venu vous faire un coucou il y a quelques années.
04:26 Voilà, Bastien Auzoeil, qu'on va voir dans un petit instant, qui est toujours là.
04:30 C'est une course et c'est sérieux.
04:32 On se challenge entre clubs sportifs et on veut faire un temps.
04:36 Alors oui, c'est ça qui est intéressant et important dans cette épreuve.
04:39 C'est qu'à la fois, il y a ce côté extrêmement convivial qui est la raison d'être de la plupart des équipes qui sont présentes.
04:46 Mais il n'empêche que c'est une épreuve officielle de la Fédération française d'athlétisme.
04:49 On est sur une distance officielle qui est qualificative pour les championnats de France.
04:53 Donc, on vient chercher de la performance.
04:55 Bien entendu, l'Entente sera là pour aller chercher la gagne.
04:58 L'ALE aussi, bien entendu.
05:00 Il y a toujours ce combat des chefs.
05:02 Et puis, il y aura des signes.
05:03 Il y aura plein d'autres clubs FFA qui seront présents pour aller chercher des chronos.
05:08 Notre chrono de référence est de moins de 2h12.
05:13 Donc, ça va extrêmement vite quand même.
05:15 2h12, ça veut dire que les 5 kilomètres, ils les font à peu près en 15, 16, 17, 18 minutes.
05:20 Voilà, exactement, c'est ça.
05:21 15 minutes, 30 minutes pour les 10 kilomètres.
05:23 Ça va extrêmement vite.
05:25 Non, on a affaire à des gens qui sont performants, extrêmement performants.
05:28 Et voilà, il y a ce côté pro-âme avec vraiment des pros et des amateurs.
05:34 Et ça, c'est génial.
05:35 Et puis, la fête, forcément.
05:37 Il ne faut pas toujours essayer de courir derrière les coureurs de l'Entente athlétique.
05:41 Il faut surtout essayer de separer des plus jolis coureurs, des plus jolis perruques.
05:46 Puisqu'on est là pour faire la fête, on peut aussi...
05:48 Ah, on a trouvé Charlie.
05:49 Voilà, parce qu'il y a toujours aussi cherché Charlie.
05:52 Il y a même la mère Noël.
05:53 C'est vrai que c'est un gros cadeau, cette course, pour aller faire la fête avec ses copains Zorro.
05:59 Et aussi porter les couleurs des assos.
06:02 Beaucoup, beaucoup court pour une cause.
06:04 Alors ça, c'est une conséquence qu'on n'a pas cherchée spécialement.
06:07 Mais on a la chance que les associations qui viennent en aide aux autres,
06:11 je ne peux pas en citer particulièrement parce qu'il y en a beaucoup.
06:13 Locomotives, c'est un, oui, on les a.
06:15 Je te dis, on va en citer, si tu veux.
06:17 C'est gênant de ne pas citer les autres parce qu'il y en a beaucoup qui viennent, en effet,
06:21 pour faire ce que peuvent faire les entreprises, à savoir de la com' interne,
06:25 mais aussi de se faire connaître, mais surtout se faire plaisir.
06:28 Et ça, c'est génial.
06:29 On aura donc un partenaire, un village, pardon, solidaire,
06:32 avec plein d'associations qui sont là pour se faire connaître et pour s'amuser.
06:37 Et c'est vrai que c'est sympa.
06:39 Alors oui, en effet, Locomotives est la première.
06:40 Elle est toujours là depuis 2019.
06:42 Elle est avec nous.
06:43 Et c'est un immense plaisir de les avoir, entre autres,
06:45 avec toutes les autres qui seront présentes ce jour-là.
06:47 Bien sûr.
06:48 Il faut faire un chrono ou pas.
06:49 Forcément, c'est toujours joyeux.
06:51 Télé Grenoble a essayé.
06:52 Il y a aussi un challenge des médias.
06:55 Alors Thibaut Leduc, coureur d'ultra trail, tout va bien.
06:58 On n'avait pas pipi et lédé, il n'y a pas de souci.
07:00 On avait notre Mathias Arraez aussi.
07:02 Tout le monde l'a fait.
07:03 C'est ça par équipe.
07:04 Je ne sais pas si vous les minimum, ça vous tente,
07:06 mais je crois qu'on avait vraiment battu des records.
07:09 On avait battu France Bleu, on était très fiers.
07:10 Mais Télé Grenoble, je crois qu'on...
07:12 Non, mais je crois que c'est clair.
07:13 Il faut le dire, on dit qu'on détient Télé Grenoble grâce à moi aussi.
07:15 D'ailleurs, on détient le record.
07:17 Tout à fait.
07:18 Oui, parce qu'il fallait quelqu'un pour humaniser un peu,
07:21 pour essayer de dire nous ne sommes que des humains,
07:23 on n'est pas là pour la performance.
07:24 J'ai fait 34.
07:25 Les 5 km, c'était une catastrophe.
07:27 Mais les autres, en tout cas, c'était très bien débrouillé.
07:31 Il faut aussi quand même ne pas trop challenger le chrono.
07:35 Il faut aussi courir d'une manière humaine.
07:37 Voilà, c'est un petit challenge entre...
07:39 On peut courir en famille, on peut courir en équipe.
07:41 Donc si c'est complet pour cette fois-ci, prenez note aussi pour la prochaine fois.
07:45 Certains s'entraînent et commencent à courir rien que pour pouvoir participer à l'équidemme.
07:49 Exactement.
07:50 C'est vrai, c'est vrai.
07:51 Non, mais c'est vrai qu'il y a 5 km.
07:53 La distance la plus courte, elle fait 5 km.
07:55 Donc c'est vrai que c'est ouvert à tous.
07:56 Donc, résultat des courses, c'est le cas de le dire.
07:58 Eh bien, c'est vrai qu'on a des...
08:00 Comme je disais tout à l'heure, il y a le haut niveau.
08:02 Puis derrière, il y a des gens qui viennent là juste pour participer,
08:04 pour passer un moment entre amis.
08:07 Et j'ai envie de dire, et c'est important,
08:09 c'est qu'on a une course, n'est-ce pas,
08:11 mais on a 600 courses parce que chacun fait sa course dans son équipe.
08:15 Et c'est là où c'est très sympa parce qu'il ne faut pas décevoir ses amis.
08:20 Décevoir ses amis, c'est tout simplement en terminé.
08:22 Ce n'est pas non plus être hyper rapide, n'est-ce pas ?
08:25 Donc, c'est vrai que c'est ça qui donne tout le charme à cette épreuve
08:29 qui est unique ici à Grenoble.
08:31 On rappelle d'ailleurs pour la petite histoire que c'est la deuxième épreuve de ce genre en France,
08:35 après l'équidemme de Paris.
08:37 Donc, pour vous dire que ça perdure.
08:39 Et on est très heureux de voir que ça perdure en ne perdant pas ce qui est notre ADN,
08:44 à savoir une épreuve collective dans un sport individuel.
08:48 Tout à fait.
08:49 Les 34 minutes pour 5 kilomètres, c'est uniquement à cause de la côte de la fin,
08:52 quand il y avait énormément de vent.
08:54 C'est moi qui ai pris tout le vent de France.
08:55 C'est pour ça.
08:56 On rappellera que les mêmes coureurs qui étaient devant étaient passés en moins de 15 minutes.
08:59 Mais ça, c'est pour la petite histoire.
09:00 Non, parce qu'il n'y avait pas le vent.
09:01 Ah d'accord.
09:02 Ils n'avaient pas le vent, c'est moi qui ai fait.
09:03 Ah oui, d'accord.
09:04 D'accord, merci.
09:05 C'est eux qui ont créé le vent, c'est ça que tu es en train de dire.
09:07 C'est ça.
09:08 Exactement.
09:09 Toujours une excuse quand on fait un temps bien pourri.
09:12 Merci beaucoup Eric et surtout une énorme fête pour tout le monde,
09:15 pour les familles, pour les entreprises, les associations et les individuels.
09:19 Très très belle fête à vous.
09:20 Nous, on continue sans vous.
09:21 D'accord ?
09:22 Merci beaucoup.
09:23 Allez, parce que c'est déjà la course pour vous.
09:24 Exactement.
09:25 Au plaisir.
09:26 Au revoir.
09:27 A très vite.
09:28 Musique.
09:34 C'est des collègues à vous qui ont fait cette musique.
09:37 C'est la Musgull, bien sûr, qui était, voilà, les Grenoblois,
09:40 qui nous ont un peu samplé cette petite chanson pour le générique.
09:45 Bon Solange, on va courir ou pas alors ?
09:48 Eh bien, ça m'aurait presque tenté.
09:51 Il faut m'entraîner maintenant.
09:52 Eh bien voilà.
09:53 Je m'entraîne.
09:54 En tout cas, félicitations.
09:55 Oui, merci beaucoup.
09:56 Merci.
09:57 À vous aussi, puisque vous, en tout cas, vous faites bosser les abdos.
10:00 Comme on le dit, on rit beaucoup.
10:02 On va maintenant aller voir la basse-cour, qui va donc commencer sa 11e saison.
10:06 Ça y est ?
10:07 Oui, tout à fait, cette année.
10:08 On est content.
10:09 Là, c'est le début.
10:10 Alors, on démarre, enfin le début, on démarre nous chaque saison en août avec le festival Impro sur Cour.
10:17 Voilà, puis après, on enchaîne.
10:19 Avec plein de trucs.
10:20 Voilà.
10:21 Alors, on va rappeler déjà la basse-cour.
10:23 Beaucoup vous connaissent, mais on va revenir aux fondamentaux.
10:26 Vous vous trouvez en plein centre, on va dire, en plein centre de Grenoble.
10:30 Oui, c'est ça.
10:31 C'est le côté staccade.
10:32 On apprécie.
10:33 Et vous avez, on va dire la rue, mais le nom de la rue, mais...
10:38 C'est la rue Colbert.
10:39 La rue Colbert.
10:40 C'est une petite rue.
10:41 Si, elle part de l'estaccade.
10:42 Elle est connue pour tous ceux qui vont faire leur marché là-bas.
10:44 Et vous avez un fonctionnement qui est très participatif, qui est très jovial et pour cause, vous êtes associatif.
10:50 Voilà.
10:51 C'est sur la base d'une association avec des programmateurs qui ne sont pas nécessairement des professionnels de la programmation.
10:57 Eh bien, ils le deviennent, mais voilà.
10:59 Mais ce sont des bénévoles.
11:00 C'est vrai qu'on a une équipe de six programmateurs et programmatrices actuellement qui font ça sur leur temps libre.
11:06 Donc après, il y a quand même...
11:07 Enfin, c'est des personnes qui ont une vraie culture artistique et notamment de l'humour, qui vont voir plein de spectacles.
11:14 Chaque année, ils se rendent au Festival d'Avignon et voilà, qui choisissent les plus beaux spectacles à voir à Grenoble.
11:21 Oui, ils le font d'une manière...
11:22 Ce sont des bénévoles qui le font d'une manière très professionnelle.
11:25 La base-cour, ça n'est effectivement pas qu'une salle de spectacle.
11:28 C'est un lieu de vie.
11:29 Oui, tout à fait.
11:30 On peut y manger, on a vu.
11:32 Et donc, tout ça, il faut faire tourner.
11:33 Oui, voilà.
11:34 En fait, on a plusieurs activités.
11:37 On a les spectacles.
11:38 On a le bar qui reçoit les spectateurs les soirs de spectacle.
11:44 Un peu avant le...
11:45 Un petit peu avant, un petit peu après.
11:47 Après, ça permet aussi de croiser les artistes.
11:49 Souvent, comme on est une petite salle, c'est vrai qu'il y a vraiment cette proximité entre les artistes et le public.
11:55 C'est aussi ce qui est très sympa à la base-cour.
11:58 Et puis, on a aussi une activité de formation artistique avec des cours de théâtre, de musique, d'impro.
12:05 Voilà, là encore animé par des artistes locaux.
12:09 Ce qui veut dire qu'elle fonctionne quasiment 7 jours sur 7, presque.
12:14 Eh bien, oui, on a beaucoup d'activités.
12:16 Le lundi, mardi soir, on a des ateliers pour les adultes de théâtre, de musique.
12:23 Le mercredi après-midi, c'est les ados et puis les petits pour l'éveil musical.
12:28 On a aussi cette activité-là.
12:30 Et puis du mercredi au dimanche, toutes les semaines, sauf 5 semaines dans l'année.
12:35 Oui, en juillet-août, c'est ça.
12:37 Voilà, on a... Non, on a juste juillet.
12:39 Juillet, puis après, c'est en Noël.
12:41 Et voilà, on a des spectacles donc du mercredi au dimanche, toutes les semaines.
12:46 Avec des personnes qui se produisent aussi plusieurs soirs.
12:49 Oui, c'est ça.
12:50 On squatte un peu la salle pendant 4 jours parce qu'on le dit, il y a bien sûr des artistes qui sont locaux.
12:57 Il y a beaucoup d'impro, ça aussi, ça, vous aimez bien.
13:00 Il y a beaucoup d'impro.
13:01 En fait, on a dans notre rythme de programmation, on a le mercredi qui est plutôt consacré aux artistes locaux, à l'improvisation.
13:08 On a aussi ce qu'on appelle les mercredi découvertes.
13:11 Donc un peu des humoristes à découvrir en début de carrière qu'on a envie de faire venir à Grenoble.
13:19 Qui ne sont pas nécessairement locaux, ce sont des humoristes en devenir.
13:23 Pas forcément.
13:24 On a vraiment cette programmation locale et puis cette programmation découverte.
13:28 Jeudi, vendredi, samedi, on a notre tête d'affiche de la semaine, qui vient sur 3 jours.
13:33 Et tous les dimanches, on a du catch impro.
13:35 En fait, on a un championnat tout au long de la saison avec des duos qui vont s'affronter.
13:41 Le public qui va voter pour le meilleur.
13:43 Et en fin de saison, on a les phases finales et la grande finale qu'on fait depuis deux ans hors les murs.
13:49 Ça nous permet d'accueillir encore plus de spectateurs.
13:53 Et avec, on vient bien sûr de toute la France.
13:56 Qu'on soit un artiste en devenir, qu'on soit un jeune artiste local ou une grande tête d'affiche.
14:01 Des gens très connus et qui sont très drôles.
14:05 Là, début novembre, on a Walidia, qui est quand même grenoblois d'origine.
14:09 C'est un local qui s'est fait un grand nom.
14:12 D'ailleurs, on est déjà complet.
14:14 On a beaucoup d'artistes qui reviennent notamment pour roder des spectacles.
14:20 Ça leur permet un peu de tester dans des plus petites salles.
14:24 C'était le cas pour Philippe Lelouch en juin dernier.
14:26 Un comédien aussi, un comédien de cinéma qui a fait des grands films.
14:31 Qui a eu un grand succès, oui, qu'on a eu l'opportunité de recevoir.
14:33 On était très contents.
14:34 Il est venu se roder, en fait.
14:35 C'est-à-dire, il a un spectacle qui n'est pas encore complètement finalisé,
14:39 pas complètement été fait et bien testé.
14:41 Oui, c'est pas que ce n'est pas complètement finalisé.
14:44 L'écriture, en tout cas, est déjà bien posée.
14:48 Mais voilà, ça va être les premières représentations.
14:50 Donc après, c'est vrai que surtout dans les spectacles d'humour,
14:54 il y a quand même beaucoup d'évolution.
14:56 Voir un petit peu l'énergie avec le public, des choses un peu réajustées.
15:00 Voir si ça fonctionne plus ou moins.
15:02 Il y a quand même un vrai travail.
15:04 C'est du spectacle vivant, donc ça ne cesse d'évoluer.
15:07 Donc vous faites un peu partie de l'histoire du spectacle.
15:10 Oui, c'est vrai que finalement, en tant que café-théâtre,
15:14 c'est souvent des lieux où les artistes se produisent des fois
15:18 pour les premières fois, pour leur premier spectacle.
15:20 Donc c'est aussi cette volonté de participer finalement au processus créatif.
15:26 Surtout que, voilà, avec aussi un retour du public qui est beaucoup plus facile.
15:31 Comme je disais, les artistes souvent vont boire un verre à la fin du spectacle.
15:36 On peut les voir en vrai.
15:38 On peut les voir en vrai, respirer maintenant.
15:40 Il y a aussi un temps avec les bénévoles après le spectacle
15:43 où ils vont manger avec l'équipe qui est présente.
15:46 Donc voilà, ça permet aussi d'avoir des retours, des réactions directement.
15:51 Et s'ils viennent à la basse-course, c'est qu'ils sont forcément sympas.
15:54 Parce que souvent, il y a moins des humoristes en fait.
15:57 Ils se barrent à la fin de nom, mais ici on reste.
15:59 Oui, la plupart des humoristes sont des gens sympas.
16:02 Forcément, surtout.
16:03 Vous n'avez pas eu Gad Elmaleh ?
16:04 Parce qu'il a un lien très fort avec Grenoble.
16:06 Non, on n'a pas eu Gad Elmaleh.
16:08 Et la prochaine, il faut le brancher parce qu'il enregistre
16:11 et fait les captations de ses spectacles d'Anne Rossomom.
16:13 Il a vraiment eu des records.
16:14 Grenoble, c'est un lien très affectif pour Gad.
16:17 On pourrait essayer, pourquoi pas ?
16:19 Et bien, pourquoi pas ?
16:20 Alors, des futurs Gads ou pas d'ailleurs.
16:22 Vous les avez à l'affiche pour cette saison.
16:27 Si on a des petits coups de cœur, il y en a un qui est très rapide.
16:29 Donc du 28 au 30 septembre, c'est Reda Siki.
16:33 Voilà, c'est ça.
16:34 Donc il vient la semaine prochaine.
16:35 Qui est un artiste qu'on a déjà reçu à la basse-course,
16:38 qu'on aime beaucoup, qui a une très belle écriture.
16:42 Qui va rire et renverser certains préjugés.
16:46 Donc un petit coup de cœur.
16:48 Ce n'est pas complet, là. On peut y aller encore.
16:51 Oui, vous pouvez prendre vos billets encore.
16:53 Le 28, 29, 30.
16:54 Voilà, la semaine prochaine.
16:56 Et puis, vous avez aussi Gigue et Plo.
17:02 Voilà, Gigue et Plo.
17:03 Alors, Gigue et Plo, c'est un duo.
17:05 Parce que c'est vrai que dans notre programmation centrée sur l'humour,
17:08 on a beaucoup d'humoristes de seuls en scène.
17:11 Mais pas seulement.
17:12 On a aussi des fois des comédies, avec des troupes de théâtre.
17:16 Et puis, régulièrement, on a des duos.
17:18 Il y a beaucoup de spectacles d'humour qui se font en duo.
17:21 Donc là, on est plutôt sur de l'humour absurde.
17:24 Avec ceci n'est pas une saucisse.
17:26 Ça s'appelle ses 14 octobres.
17:28 Avec un petit clin d'œil à la période Covid.
17:31 Puisque dans l'histoire, c'est un directeur de théâtre
17:35 qui va accueillir un comédien après le Covid.
17:38 Qui est un peu désœuvré.
17:41 Qui va dormir dans le théâtre.
17:43 Et en fait, le directeur, un peu désabusé,
17:46 veut transformer le théâtre.
17:49 Lui donner une nouvelle fonction.
17:51 Et finalement, ils vont retrouver le goût et la magie ensemble
17:55 de refaire des spectacles.
17:57 Ça montre aussi toute l'étendue du rire.
17:59 Parce qu'on dirait que ce n'est pas facile.
18:01 C'est très difficile de faire rire.
18:03 Vous riez beaucoup, en tout cas.
18:04 Eh bien, on essaye.
18:05 En tout cas, il y en a pour tous les goûts aussi.
18:07 C'est vrai que l'humour, c'est quand même large.
18:10 Donc on essaye d'en avoir pour tous les goûts, tous types.
18:14 On a aussi des fois de la musique.
18:17 Des chansons, des spectacles plus humoristiques, musicaux.
18:21 Un peu comme...
18:22 Oui, voilà, effectivement.
18:24 Il va envoyer sa candidature.
18:26 C'est vous qui allez les chercher.
18:28 Je pense qu'ils ne vont pas avoir à se présenter.
18:31 On a des filles, ça marche bien.
18:33 Leïla Amara, ça c'est du 23 au 25 novembre.
18:36 C'est une fille indomptable.
18:37 Oui, tout à fait.
18:38 C'est vrai qu'on essaye d'avoir des humoristes,
18:41 de mettre en valeur aussi les humoristes femmes.
18:44 Ce qui n'est pas toujours évident pour elles.
18:46 Donc Leïla Amara, on la programme dans le cadre des 30 ans du petit bulletin.
18:53 Sympa, bien sûr.
18:55 À noter.
18:56 Et là, on va avoir une histoire plus personnelle, de génération.
18:59 Donc voilà, c'est une histoire de trois générations de femmes.
19:02 Génération de sa grand-mère, elle-même et puis de ses filles.
19:07 Voilà, donc à voir avec beaucoup de tendresse aussi.
19:11 D'accord.
19:12 Et puis Julie, comment on prononce ?
19:14 Jolie Villet ?
19:15 Villet.
19:16 Villers.
19:17 On s'est demandé si c'était la famille de Claude Villers à l'époque.
19:20 Exquise tonique et digestif, c'est du 7 au 9 décembre.
19:24 Voilà.
19:25 En décembre, pour terminer l'année.
19:28 Julie qui a énormément d'énergie et qui va proposer un peu des solutions
19:33 pour essayer de sauver le monde et l'humanité.
19:36 Voilà, avec beaucoup d'humour.
19:39 Donc à suivre.
19:41 Elle a l'air très intrépide.
19:43 Effectivement, on en revient toujours à lorsqu'on vend du rire.
19:47 Il faut assurer derrière, c'est comme les comédies au cinéma.
19:50 Ça fait forcément des déçus.
19:52 Il ne faut pas y aller avec autant d'a priori à la basse cour.
19:54 On sait qu'on va passer un bon moment dans une salle.
19:56 Oui, c'est ça.
19:57 Il n'y a pas d'autre prétention que de vouloir passer un bon moment
20:00 et d'être joyeux.
20:01 Voilà.
20:02 Comme je disais, il y en a pour tous les goûts.
20:04 C'est vrai qu'on essaye, avec le programme, d'annoncer un peu la couleur.
20:08 Il peut y avoir de l'humour noir.
20:10 Il y en a qui adorent.
20:11 Il y en a qui sont un petit peu plus...
20:13 De l'humour plus tendre, poétique, des histoires de vie,
20:16 des réflexions sur la société.
20:19 Ça couvre vraiment plein de thématiques.
20:22 On peut rire de tout.
20:24 Après, c'est vrai que selon les goûts, ça dépend sur quel ton.
20:28 Mais voilà.
20:29 En tout cas, on essaie de partager tout ça avec le plus grand nombre de gens.
20:33 On rit de tout.
20:34 Bien sûr.
20:35 Comme disaient des proches, pas avec tout le monde.
20:38 Avec tout le monde.
20:39 Ça dépend.
20:40 En tout cas, c'est bien avec tout le monde.
20:42 On bascule un peu vers votre enfance aussi.
20:45 Vous avez un souvenir de votre chanteuse, votre chanteur d'enfance préféré ?
20:50 D'enfance, vraiment d'enfance.
20:52 Vous aviez une référence ?
20:54 Je le dis, on n'est peut-être pas la même émotion.
20:57 C'est rigolo parce que j'ai pas mal évolué de style.
20:59 Avant, je pense que j'écoutais un peu ce que mes parents écoutaient.
21:02 Ma mère, c'était plus chansons françaises, un peu classiques.
21:06 Et mon père qui était plus jazz, rock.
21:09 J'ai eu une période, après ado, j'ai commencé à avoir mes propres goûts.
21:14 Un peu plus reggae, rock.
21:16 Différentes périodes.
21:18 Petite, c'était pas...
21:20 On sait qu'il y a aujourd'hui des chanteurs comme Aldebert.
21:23 On avait à l'époque...
21:25 Oui, c'est vrai.
21:26 Comment il s'appelle le moustachu d'Ayesha ?
21:28 J'ai oublié.
21:29 Henri Dès.
21:30 Ah oui, merci.
21:31 À toute la régie a répondu de cœur.
21:34 Moi, j'adorais Anne Sylvestre et puis Chantal.
21:37 Chantal Gouya.
21:38 Non ?
21:39 J'étais pas spécialement...
21:41 Retournez la voir, adultes, c'était des bons moments.
21:44 Mais oui, mais oui.
21:45 D'ailleurs, ça y est, on a empiété sur votre domaine.
21:47 C'est à vous, tout de suite.
21:49 Moi, je trouve qu'il n'y a pas d'âge pour aller voir un lapin sur scène.
22:02 Et surtout, non, pardon, Chantal Gouya, c'était des super chansons,
22:05 très mélodieuses, des très jolies chansons de Jean-Jacques Debout.
22:08 Dures à chanter, en plus.
22:09 Et elle continue à 78, 79, passé jusque là.
22:12 Elle fait un tabac au Japon, par exemple.
22:14 Oui, elle a un grand revient.
22:15 Exactement. Non, non, vraiment, moi, je la défendrais toujours.
22:18 Et c'était des super moments d'enfance.
22:20 Vous voyez, vous êtes peut-être...
22:23 C'est aussi ça aussi que vous véhiculez pour les petits,
22:26 qui sont tout petits, bien sûr,
22:28 cette tendresse des chansons de notre enfance.
22:32 Quand on dit "salsifis", vous dites...
22:36 Voilà, mais, ouais, vous le faites comme ça, mais on peut le faire aussi...
22:41 - Bien sûr. - De manière bien métal.
22:43 Exactement. "J'aime pas les courgettes ni les feuilles de blettes,
22:46 j'en veux pas de ce petit frère, les bobos, c'est..."
22:49 Comment c'est ? "Les bobos, les petits, les gros."
22:52 Voilà, vous parlez aux enfants, bien sûr, vous chantez pour eux,
22:55 et pour les grands aussi.
22:57 Eh oui, parce que les premiers, ils ont plus de 20 ans.
22:59 - Voilà. - C'est ça.
23:02 Exactement.
23:03 Et à 20 ans, on chante aussi qu'on aime pas les légumes.
23:06 Mais c'est surtout ça, il faut dire la vérité.
23:10 On est peut-être le premier groupe à dire la vérité aux enfants.
23:13 Les parents vous mentent, et les légumes, c'est pas bon.
23:17 Et si c'est pas bon dans la bouche, ça peut pas être bon pour le corps.
23:21 D'accord. En tout cas, eux se reconnaissent.
23:23 - C'est ça, en fait. - Ouais, et puis...
23:25 Ils comprennent bien que c'est du second degré aussi.
23:28 - Donc, voilà. - Ah, pas forcément.
23:30 Ils viennent nous trouver à la fin des concerts en nous disant
23:33 "Moi, j'aime bien les poireaux."
23:35 On dit "Évidemment, évidemment."
23:37 D'accord, mais en tout cas, dites-leur, vous verrez les salsifiques.
23:41 Non, plus tard, ça sera "Hummm..."
23:43 C'est ça, ça évolue, les goûts, bien sûr.
23:46 En tout cas, vous aussi, vous avez évolué.
23:49 Vous avez fait poser des bombes dans les classes.
23:52 Voilà, pour tourner un peu les vidéos de ces chansons
23:59 qui sont très intrépides.
24:01 Vous parlez aux enfants comme ils parlent eux-mêmes.
24:04 Vous ajoutez aussi quelques notes, vous ajoutez quelques textes aussi.
24:08 Vous chantez, vous parlez, vous rappez.
24:10 Ce qu'il faut, en fait, c'est s'adresser aux enfants, tout simplement.
24:12 Melimum, c'est ça ?
24:14 Melimum, c'est avant toute chose la musique qui va plaire...
24:18 On s'en est rendu compte au fil du temps,
24:20 qui va plaire à tout le monde. Déjà, elle nous plaît à nous.
24:22 Donc, déjà, ça nous plaît.
24:24 Et une fois que ça nous plaît, on s'adresse aux enfants.
24:26 Donc, on met de la musique pour adultes, avec des paroles pour enfants.
24:29 Et là, on ne s'y attendait pas avec cette puissance-là,
24:33 mais il s'avère que ça plaît aux enfants et que ça plaît aux parents.
24:36 Et ça tombe bien parce que ce sont les parents
24:38 qui emmènent les enfants au spectacle.
24:40 Oui, mais comme on le dit, on l'entend beaucoup aussi,
24:42 certains journalistes le disent, ce qui est petit public,
24:45 jeune public, c'est tout public.
24:46 Oui, c'est tout public. C'est familial, en fait.
24:49 Alors, on vous entend sur des airs...
24:51 En acoustique aussi, ça fonctionne.
24:53 Petit côté VRP, là, non ?
24:55 Ah, c'est gentil, là, la différence.
24:57 C'est vrai !
24:58 Négresse verte, VRP, ouais.
25:00 Qui est le VRP et qui ne chantait pas pour les enfants,
25:02 mais qui aime beaucoup les enfants.
25:04 C'est aussi du rap, c'est aussi du rock.
25:07 Donc, au départ, vous vouliez faire du rock pour les enfants.
25:10 Ce n'est pas forcément une chanson française gentillette.
25:13 Il faut que ce soit un peu, voilà, comme on aime aujourd'hui.
25:16 Je crois que c'est notre sensibilité profonde.
25:19 Elle est rock'n'roll, donc ça transparait,
25:21 même si on ne peut pas arriver et mettre la disto à 11
25:24 sur l'ampli, mais quand même, dans le fond,
25:28 on a envie d'y aller avec l'énergie et avec le cœur.
25:33 Oui, la douceur, elle est importante aussi
25:35 quand on est tout petit, ça c'est sûr.
25:37 D'ailleurs, vous l'avez, vous jouez aussi avec du glockenspiel.
25:40 Bravo !
25:42 Donc, ces espèces de petits xylophones tout petits,
25:45 on va voir ça tout à l'heure, puisque vous jouez,
25:47 on va vous écouter en fin d'émission.
25:49 Donc, il faut forcément de la douceur.
25:51 La musique, d'abord, elle doit rassurer.
25:53 Elle doit être douce et joyeuse.
25:56 Je pense que la musique, elle parle de tous les états qu'on a.
25:59 On est énervé, on a mal, on pleure, on est triste,
26:01 on est gai, on est réveillé, on a endormi.
26:04 Et c'est un petit peu tout ça qu'on a envie de raconter,
26:07 tout simplement, quand on parle des câlins,
26:10 quand on parle de "je veux pas de ce petit frère",
26:12 quand on parle... C'est les moments de la vie,
26:14 c'est les émotions que les enfants vivent, qu'on a vécues.
26:19 Et puis, c'est les injustices,
26:22 les bonbons qui disparaissent du placard.
26:25 C'est tout ça, et il faut le faire avec sincérité,
26:29 je pense, avant toute chose.
26:31 Et les enfants s'y retrouvent bien,
26:34 puis on aime bien aussi chamailler les parents.
26:37 Ce qui fait que les enfants s'y retrouvent encore mieux.
26:41 - Vous êtes des parents, donc vous savez que les enfants pleurent,
26:45 et il n'y a pas de petites détresses.
26:47 Du coup, quand on est un enfant, une petite détresse est un grand drame.
26:51 Et quand vous chantez ces drames, ça dédramatise presque aussi.
26:55 C'est que quand on leur parle, ça leur fait du bien.
26:57 Ils s'y reconnaissent, ça leur fait du bien, non ?
27:00 - Oui, c'est ça.
27:02 On met des mots...
27:05 Petit exemple, si vous le permettez.
27:08 C'est ce pouvoir magique qu'on a quand on est un enfant.
27:11 On se fait mal, des fois, les parents se disent
27:14 "Oh, mon Dieu, c'est là".
27:16 Eh bien, non, on ne va pas pleurer.
27:18 Parce que là, c'est le pouvoir magique qu'on a.
27:20 Ce jour-là, on a décidé qu'on ne pleurerait pas.
27:22 Par contre, il y a des fois, on se fait presque pas mal, mais là...
27:25 Voilà.
27:26 Donc c'est ça qu'on met un petit peu en avant.
27:28 C'est de ça dont on parle.
27:30 C'est effectivement de ces grands chagrins pour rien du tout.
27:34 Et finalement, de ces rires.
27:36 Alors que...
27:37 Voilà.
27:38 C'est de ce côté décalé qu'ont les enfants,
27:40 ce côté décalé qu'a la vie.
27:42 On met simplement un petit projecteur là-dessus
27:44 en disant "Vous avez vu que ça existe ?
27:45 Vous avez vu que c'est comme ça que ça se passe ?
27:46 Vous avez vu ? C'est rigolo, ça."
27:48 Et ça, c'est le fond.
27:49 Ça, c'est le message.
27:50 Quant à la forme, on l'a dit, elle est plutôt bien sympathique.
27:53 Il n'y a pas que les petites guitares.
27:55 Les enfants, on parlait de disto tout à l'heure.
27:57 Voilà, on aime aussi la disto.
27:58 C'est-à-dire qu'il faut faire évoluer aussi la chanson pour les enfants.
28:03 Il faut qu'elle vive avec son temps.
28:04 Oui, B.O. il disait qu'on ne mettait pas la disto sur 11 sur l'ampli.
28:09 Parce que ça ne va que jusqu'à 10.
28:11 Mais on arrive à la mettre à 9, des fois.
28:14 Oui, parce que les émotions sont violentes et il faut de la musique qui va avec.
28:20 Quand on dit "J'aime pas les poireaux", on ne le dit pas avec une valse,
28:23 évidemment, on le dit avec de la disto.
28:25 Non, alors regardez, vous le disiez aussi à l'époque,
28:28 sur Télé Grenade, nous sommes le 9 décembre 2008,
28:31 vous aviez 5 ans, en tout cas mélimome,
28:33 vous un petit peu plus.
28:35 Ça fait un moment qu'on vous voit aussi et que vous évoluez.
28:38 Oui, disons que je me faisais encore des teintures à l'époque.
28:41 Voilà, à un moment, il faut assumer le gris, bien sûr.
28:44 On a dit qu'on vit avec son temps et avec ses couleurs.
28:47 Vous, B.O., vous avez rejoint le groupe il y a une dizaine d'années.
28:50 C'est ça, je suis le petit jeune.
28:52 Et vous, vous régalez avec eux.
28:54 Ah ben, c'est super, oui, carrément.
28:56 Bien sûr, et donc vous allez régaler bien sûr le public
29:00 pour fêter vos 20 ans à l'Iliade, la scène coup de cœur, vraiment.
29:05 C'est le 30 septembre.
29:06 D'ailleurs, si vous voulez aller les rencontrer,
29:09 les écouter bien sûr et pourquoi pas les rencontrer,
29:12 Télé Grenoble fait gagner 4 places à nos téléspectateurs.
29:15 Il vous suffit d'envoyer vos coordonnées à jeux@telegrenoble.net.
29:21 Donc 2 fois 2 places, on fait gagner.
29:23 Donc jeux au singulier @telegrenoble.net pour aller vous découvrir,
29:27 aller découvrir vos espiègleries.
29:30 Voilà, comme on le dit, c'est une chanson pour tous,
29:32 pour les enfants, pour les parents.
29:34 C'est joyeux, c'est drôle.
29:36 Allez-y bien sûr et faites-vous plaisir.
29:38 Et puis alors là, c'est la chance que Télé Grenoble ait encore 2 places,
29:42 4 fois 2 places à faire gagner, parce qu'il n'y en a plus une seule de disponible,
29:46 même plus dans le fond des tiroirs.
29:48 Jetez-vous tout de suite sur votre clavier, envoyez un mail à jeux@telegrenoble.net,
29:52 votre nom, votre prénom, votre numéro de téléphone, etc.
29:55 Eh bien, merci beaucoup.
29:57 On fait votre petit...
29:58 Allez, on a besoin de connaître vos petits bons plans très rapidement.
30:00 Allez, tout de suite.
30:01 Moi, mon bon plan ?
30:02 Oui, attendez.
30:03 Il y a Yoty, il n'y a pas rien.
30:04 Allez, très très rapidement, Fer et Musique, vous, c'est le coup de cœur grenoblois.
30:13 Oui, ils s'occupent de mes guitares, je les aime, ils sont adorables.
30:16 C'est une petite boutique qui existe depuis que je suis tout petit, tout petit, tout petit.
30:20 Voilà, Fer et Musique.
30:22 Et ils sont dans le quartier...
30:23 Genicieux, oui, dans le quartier La Canal, là-bas à Condorcet.
30:26 Très bien.
30:27 Béo, alors vous, c'est un resto.
30:28 Ah bah oui.
30:29 Mais pas n'importe lequel.
30:30 Le resto du Grenoble Tennis, là-bas, côté de la rue du Repos, avec une très bonne cuisine.
30:35 Eh oui, c'est Chéri Chéri, qui est fraîchement débarqué de son CAP Cuisine,
30:40 mais qui a l'habitude de faire des très bons plats, j'en atteste à la maison.
30:45 C'est votre chéri qui est en cuisine.
30:47 Très bien.
30:48 Allez, sympa petit coup de cœur.
30:49 Et puis vous, Nebraska Jones, un petit coup de cœur qui marche bien à deux filles.
30:52 Oui, c'est ça.
30:53 Voilà, un duo qui a sorti son premier album, "Cordes de Femmes", l'été, l'hiver dernier.
30:59 Voilà, il y a Manon, notamment, qui était une prof de ukulélé à la basse courte,
31:04 qui nous avait invitées lors du concert de lancement à la Belle Électrique, sur la fin.
31:10 Et voilà, avec beaucoup de belles voix, des beaux instruments,
31:15 beaucoup d'émotions, un peu d'humour aussi, à découvrir.
31:19 C'est le bon plan de Solange Azéma de la basse courte.
31:22 Merci beaucoup.
31:23 Allez, on vous écoute tout de suite.
31:25 Même pas CAP.
31:26 Si, tout de suite.
31:27 Allez, joyeux anniversaire.
31:28 Et on vous regarde tout de suite.
31:30 Merci à vous et merci à vos fans.
31:31 Merci.
31:32 Je ne sais pas vous, mais moi, quand j'étais petit, mes parents adoraient aller au supermarché.
31:46 Ils achetaient plein de trucs.
31:47 Ils s'arrêtaient d'acheter, d'ailleurs, que quand le chariot, il était plein à ras-bord.
31:50 Alors, je me souviens, après, il fallait qu'ils tout montaient les courses à la maison.
31:55 L'ascenseur était toujours en panne, alors qu'est-ce qu'on faisait ?
31:58 On portait les sacs.
31:59 Arrivé à la maison, les parents rangeaient tout dans les placards.
32:01 Là, ils avaient acheté du café, ils avaient acheté de l'huile, ils avaient acheté plein de trucs.
32:05 Et là, j'ai vu qu'ils avaient acheté des bonbons.
32:06 Je vais voir maman.
32:07 Je dis « Maman, j'ai le droit d'avoir des bonbons ? »
32:09 Elle me dit « Oui, j'ai le droit d'en manger un, j'ai le droit d'en manger deux, j'ai le droit de… que deux, c'est tout.
32:12 Après, je vais me coucher.
32:13 Le lendemain, je suis gentil toute la journée. »
32:15 Je vais voir maman.
32:16 J'étais drôlement gentil toute la journée. J'ai le droit d'avoir un bonbon.
32:18 Elle me dit « Bien sûr. »
32:19 Là, elle va chercher les bonbons dans la boîte tout en haut du placard.
32:22 C'est là qu'ils les cachent, c'est pour pas que tu les voles.
32:24 Maman, elle prend la boîte, elle ouvre la boîte, elle met la main dans la boîte.
32:27 Et il n'y en a plus.
32:29 Comme si les bonbons étaient capables de…
32:32 Disparaître.
32:34 On va vous expliquer où sont passés les bonbons.
32:36 On ne va pas se faire que des copains dans votre maison,
32:38 mais au moins, vous saurez ce qui se passe dans les placards de la maison.
32:43 Les bonbons, c'est tellement bon qu'on en mangerait tout le temps.
32:47 Mais c'est pas vraiment possible à cause de nos parents.
32:51 Ils sont toujours à nous dire que ça abîme les dents.
32:55 N'importe quoi.
32:56 Ils essaient de nous faire croire qu'il y a du sucre dedans.
33:01 Dans les réglisses, les caramels, les chocolats.
33:03 Dans les sucettes, les chamallows, les tagadas.
33:05 Les carambars, les malabars et les barbapapa.
33:08 La nougatine pour bien se le lécher, les babines.
33:10 Les bonbons, c'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons.
33:14 C'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons.
33:18 Bonbons, bonbons, bonbons, bonbons, bonbons.
33:20 C'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons.
33:23 C'est bon, les bonbons, c'est bon, les bonbons.
33:27 Bonbons, bonbons, bonbons, bonbons.
33:28 Les bonbons, c'est tellement bon qu'on en mangerait tout le temps.
33:31 Alors, c'est pas super pour les dents, mais…
33:35 Il y a les brosses à dents.
33:36 C'est vrai.
33:37 Dans nos rêves les plus fous, on nagerait dedans Un bon pain de friandises pour attiser la gourmandise
33:46 Dans les réglisses, les caramels, les chocolats Dans les sucettes, les chamallows, les Tagadas
33:51 Les charambars, les malabars et les pam-pam-pam-pam-pam La nougatine pour bien se lécher les babines
33:56 Les bonbons, c'est bon les bonbons, c'est bon les bonbons, c'est bon les bonbons, c'est bon les bonbons, c'est bon les bonbons
34:13 Les bonbons c'est tellement bon et on les aime autant Qu'on en demande à notre maman une fois de temps en temps
34:22 Elle va voir dans la belle boîte tout en haut du placard
34:27 Mais elle dit l'air désolé, papa a tout mangé Et voilà, c'est papa qui mange tous les bonbons
34:44 Tous mes réglisses, caramels, les chocolats Tous mes sucettes, les chamallows, les tagadas
34:48 Mes charambars, mes malabars et mes pam-pam-pam-pam La nougatine est tentée pour mes babines
34:53 Et voilà, c'est papa qui mange tous les bonbons Maman des fois elle l'aide quand même
34:58 C'est un secret, un secret papa, le secret, le secret
35:02 Le soir les enfants, quand vous êtes dans le lit et que vous dormez Le papa et la maman, eux aussi ils sont dans le lit
35:08 Mais eux, ils ne dorment pas, non Pendant que vous dormez, le papa et la maman dans leur lit à eux
35:15 Ils font des trucs dégueulasses, ouais, si, c'est vrai Ils mangent tous vos bonbons, tous vos réglisses
35:21 Caramels, vos chocolats, tous vos sucettes, vos chamallows, vos tagadas
35:24 Vos charambars, vos malabars et vos pam-pam-pam-pam La nougatine est tentée pour vos babines
35:30 Je vous promets les gars, ils mangent les bonbons dans le lit
35:34 Vous avez profité de Si on parlait avec Giltrinia Résidence
35:48 ♪ ♪ ♪