• il y a 9 mois
Toujours plus loin ! Avec un équipement qui reste bien en place... mais les Bulles de Grenoble repoussent les limites de l'expérience touristique depuis 90 ans ! On en parle avec Patricia Gallois, directrice du Téléphérique Grenoble-Bastille.
Ces athlètes, elles, repoussent les limites de la grandeur du sport féminin ! Championnes du monde de roller-hockey, Marion Rebuffet et Chloé Joly jouent, coachent, et transmettent leur talent aux plus jeunes !
Et puis une grande course, qui rivalise avec les grands trails en plein cœur de la Villeneuve, c'est l'oeuvre d'habitants qui se bougent pour faire battre le cœur du quartier... Jouda Bardi et Pierre Turkovics nous disent tout sur l'Urban Cross de Grenoble, le 13 avril prochain.

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Transcription
00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse de vous recevoir sur le plateau qui va vous donner plein d'envie
00:34 grâce à la passion, à l'énergie de nos invités qui vont toujours plus loin.
00:38 Même si cet équipement reste bien en place, mais il repousse les limites de l'expérience touristique depuis 90 ans déjà.
00:47 Ces athlètes, elles, repoussent les limites de la grandeur du sport féminin championne du monde.
00:52 Elles transmettent leur talent aux plus jeunes.
00:55 Et puis une grande course qui rivalise avec les plus grands trails en plein cœur de la ville neuve.
01:00 C'est l'œuvre d'habitants qui se bougent pour faire battre le cœur du quartier.
01:04 Avec par exemple la régie de quartier aux manettes de l'Urban Cross.
01:09 Bienvenue, Jourda et Pierre.
01:12 Jouda et Pierre.
01:13 Jouda Bardi, c'est ça.
01:15 Et Pierre Turcovics, bénévole.
01:18 Et vous, Jouda, vous êtes coordinatrice de cette Urban Cross de Grenoble.
01:23 Ce sera le 13 avril, on va tout savoir dans un petit instant.
01:26 Marion et Chloé, bienvenue.
01:28 Bonsoir.
01:29 Je reprends Marion Haïdan et Chloé, bienvenue.
01:32 Et quel âge il a maintenant ?
01:33 Bonjour, 9 mois.
01:34 Et 9 mois, bon.
01:35 C'est probablement le plus jeune de notre invité, en tout cas de la saison, ça c'est sûr.
01:39 Marion Rebuffet et Chloé Jolie, vous êtes championnes du monde de roller hockey.
01:43 Alors que ce profil, la Coupe des Ligues Féminines, en plus on a un public de supporters,
01:50 accrôle la Coupe des Ligues Féminines Junior et un All-Star Game féminin va se produire les 30 et 31 mars.
01:57 On en parle tout de suite.
01:59 Et puis 90 ans, toutes ces dents aussi, les dents dans les engrenages,
02:04 elles sont toutes là, des fines bulles aussi pour les grosses bulles de Grenoble.
02:09 On est là pour les fêter depuis 90 ans.
02:11 Patricia Galois, bienvenue.
02:13 Bonjour.
02:14 Merci d'être la directrice de ce téléphérique Grenoble Bastille.
02:19 Attention, les deux sont liés.
02:20 Les deux sont liés et sont indissociables.
02:22 Indissociables.
02:23 C'est l'emblème.
02:25 Alors qui se partage l'emblème de la ville Grenoble ?
02:27 Parce que c'est la tour Piret ?
02:29 Non, non, non.
02:30 C'est les bulles.
02:31 Oui, oui.
02:32 Parce qu'en plus là, ça bouge.
02:33 Là, ça bouge, ça monte et ça vit depuis 90 ans.
02:37 Oui, et puis surtout, c'est un site unique en France.
02:40 Alors déjà, c'était un des premiers au monde.
02:42 Un des trois premiers au monde après Rio et Cap Canaveral.
02:45 Oui, en Afrique.
02:47 En Afrique.
02:48 Et ici, c'est aussi son design qui fait parler de cet équipement,
02:53 de ce téléphérique.
02:55 C'est un câble urbain qui a une vocation touristique
02:58 qui n'a jamais eu d'ailleurs de vocation sportive.
03:01 Aucune, qu'une vocation touristique, même dès sa construction.
03:04 Donc le but, c'est quoi ?
03:05 C'est juste le panorama.
03:06 C'est le panorama, c'est les paysages
03:09 et c'est aujourd'hui toutes les activités proposées
03:12 par nos concessionnaires placés à la Bastille.
03:15 Oui, alors attention.
03:17 Pour t'attiser.
03:18 Elle est là, regardez la belle affiche des téléphériques.
03:21 Donc un, deux, trois générations.
03:23 On va les voir tout à l'heure en vrai.
03:25 Ici, c'est l'affiche événement qui a été réalisée
03:27 par une graphiste pleine de talent.
03:29 Marie-Alice vous emmène.
03:31 Une affiche dédiée aux 90 ans du téléphérique.
03:34 Avec, comme vous l'avez dit, les trois générations de cabines.
03:37 Allez, on y va tout de suite avec la première génération de cabines.
03:39 C'était en 1934.
03:41 Ah non, elles sont là, les trois générations.
03:43 Bravo, bien vu.
03:44 Donc 1934 à gauche.
03:46 Une cabine d'eau décagonale avec des panneaux de bois.
03:49 D'accord.
03:50 Celle du milieu, elle était, elle, rectangulaire.
03:52 Un peu plus grande.
03:54 Parallèle épipède rectangle, on va dire, en volume.
03:56 Et puis les bulles qui, elles, sont circulaires.
03:59 Il fallait montrer aussi,
04:00 elle joue avec la géométrie décidément, ces bulles.
04:03 Et alors justement, l'idée de 1934,
04:07 c'était un équipement, on voit ici la construction
04:11 de cette gare basse sur les quais du Viser
04:13 qui était massive.
04:15 Et puis, elle est venue, elle passait au-dessus de la route.
04:17 Elle passait au-dessus de la route à l'époque.
04:19 Oui, oui, tout à fait, pour rejoindre la Bastille.
04:21 Et cette cabine, vous remarquez qu'il n'y a pas de fenêtre.
04:24 A l'époque, on ne savait encore pas construire comme aujourd'hui.
04:28 Donc vous voyez les gens un peu dépassés de la cabine.
04:32 Et il y avait un cabinier obligatoire.
04:34 C'était une 19 places avec cabinier.
04:36 On dirait presque une navette,
04:38 comment on dit, une nacelle pour les remontes-pentes, en fait.
04:41 C'était vraiment précurseur.
04:43 Mais c'était sorti, c'est parti d'où alors ?
04:45 Parce qu'il y avait déjà un transport par câble
04:47 entre le Mont-Jala et la Porte de France
04:49 pour l'exploitation de la roche pour le sien.
04:51 Mais en 1925, on en a parlé à l'exposition de la Houille Blanche.
04:56 Tout à fait.
04:57 Et puis après, c'est les maires de l'époque
04:59 qui ont décidé de proposer un outil aux grenoblois
05:02 pour qu'ils aillent prendre l'air,
05:04 prendre une bulle d'air à la Bastille.
05:06 Mais il y avait déjà des transports par câble à l'époque.
05:08 Il y avait 10 ans avant.
05:09 Il y avait déjà l'aiguille du midi.
05:11 Mais en urbain, c'était précurseur.
05:13 Et alors, on a vu 1934, on a vu les trois générations.
05:19 Il y a eu des petits accidents.
05:21 Alors ça, c'est donc...
05:22 Incident.
05:23 Incident.
05:24 Voilà.
05:25 C'est quand même ballot.
05:26 C'est toujours l'inauguration.
05:27 C'était ballot.
05:28 Un gros coup de vent.
05:29 Une personne un peu pressée qui a embarqué.
05:31 Il y avait un surpoids aussi dans la cabine.
05:33 Voilà, c'est ce qu'on raconte à l'époque.
05:35 1976.
05:36 1976.
05:37 Et ça, la dernière cabine a légèrement déraillé.
05:40 C'est ça.
05:41 Mais absolument aucun dommage.
05:43 Aucun dommage.
05:44 Aucun blessé.
05:45 Ça a été rapidement remis en ordre.
05:47 Ça a attiré les grenoblois.
05:49 Puisque c'était déjà le jour de l'inauguration.
05:51 Il y avait du monde.
05:52 Mais l'incident a vraiment marqué les esprits.
05:57 Et puis derrière, un dessin humoristique.
06:00 Tout le monde en parle encore aujourd'hui.
06:02 Et c'est l'une de nos 90 anecdotes.
06:04 Vous les avez d'ailleurs dans cette fameuse petite pochette.
06:06 Ah oui, mais je ne vais pas toutes les dévoiler aujourd'hui.
06:08 Vous n'allez pas toutes les dire.
06:09 Attendez, vous pouvez nous en dire une.
06:11 Une qui est déjà passée depuis le début de l'année.
06:13 Parce que là, il y a 90 anecdotes pour les 90 ans.
06:16 Voilà, qu'on dévoile tout au long de l'année sur nos réseaux sociaux.
06:20 Et dans différents médias, comme vous.
06:22 Et donc, peut-être que...
06:24 Votre préférée, peut-être ?
06:25 Pas ma préférée, mais celle que j'ai envie de parler aujourd'hui.
06:28 C'est en 1935.
06:30 On parlait du téléphérique chez les coiffeurs.
06:33 Parce que c'était l'endroit où on papotait.
06:35 Donc des billets étaient offerts aux coiffeurs.
06:38 Pour qu'ils les donnent à leurs meilleurs clients.
06:41 Et pour en parler dans les salons.
06:43 Il y avait besoin de pub, besoin de promotion aussi.
06:45 Et on avait utilisé le réseau des coiffeurs.
06:47 Et donc, c'est quelque chose qu'on va reconduire en septembre.
06:50 On fera avec les meilleurs coiffeurs grenoblois.
06:53 On mettra les affiches, ils les mettront en vitrine.
06:56 Parce que le téléphérique a été inauguré en septembre.
06:59 Aussi bien en 1934 qu'en 1976.
07:01 C'est ça. J'étais plus petite que Aïdan d'ailleurs, moi.
07:05 Je crois que j'avais 5 mois à ce moment-là.
07:07 Voilà. On a dit que c'était en 1976.
07:10 N'empêche, on parlait de cet incident qui a, heureusement, produit ses belles photos.
07:16 Mais ça ne s'est pas reproduit de plus.
07:18 Parce qu'il y a aussi des mises à jour chaque année.
07:22 De la maintenance.
07:23 Voilà. De la maintenance.
07:25 Le téléphérique ferme en janvier.
07:27 En janvier.
07:28 Pendant quelques semaines.
07:29 Pendant quelques semaines. De 3 à 5 semaines.
07:32 En fonction de l'ampleur des travaux que nous avons à réaliser.
07:35 Alors là, cette année, c'était quoi par exemple ?
07:37 Cette année, les deux câbles porteurs,
07:39 qui sont quand même les deux câbles qui relient Grenoble à la Bastille,
07:43 ils datent de 1967,
07:45 ils ont été révisés à 100%.
07:47 C'est-à-dire qu'on les a complètement déroulés pour les magnétographier.
07:52 Et ça, c'est un gros travail qui se fait tous les 20 ans.
07:54 Et on a recoulé, ce que vous voyez à l'écran, ce sont des culots.
07:58 Et on a recoulé sur place, vous êtes venu ce jour-là,
08:02 on a recoulé des culots puisqu'on a changé certains câbles de sécurisation.
08:06 Donc on est obligé de couler les culots sur place.
08:09 Qu'est-ce que c'est ? Rien à voir avec l'ampoule ?
08:11 Non, rien à voir, c'est ce qui permet de relier le câble à une autre structure.
08:15 C'est la pièce maîtresse en métal qui permet de relier le câble.
08:19 Il est fondu dans le culot.
08:21 Et après, le culot vous relie à un autre élément du téléphérique.
08:24 Donc chaque année, il y a des diagnostics.
08:27 On décide qu'est-ce qu'il faut refaire.
08:29 De toute façon, la surveillance, elle est quotidienne.
08:31 Et les véhicules sont surveillés et remis en état par l'équipe de la régie du téléphérique.
08:38 Au bout de 12 000 heures, chaque bulle est complètement révisée.
08:42 Parce que c'est le téléphérique en France qui est le plus utilisé.
08:46 4 000 heures. Nous exploitons 4 000 heures par an, ce qui est énorme pour une remontée mécanique.
08:51 Et il y a eu des interruptions très temporaires,
08:53 parce que je crois qu'il n'aime pas trop les caprices de la météo, notamment quand il y a beaucoup de vent.
08:56 Au-delà d'une certaine force du vent ou d'un gros orage en prévision, nous arrêtons.
09:00 C'est pour le protéger et pour protéger nos visiteurs.
09:03 On peut y aller.
09:05 Est-ce que c'est vrai qu'on peut se dire souvent qu'on peut avoir peur du vide ?
09:09 On n'a pas vraiment l'impression d'être au-dessus du vide.
09:11 On peut même, d'ailleurs, plutôt que de faire du tourisme et regarder ce beau panorama,
09:15 là, c'est vrai que c'était intéressant en 2021.
09:17 On peut suivre le chantier.
09:18 Oui, c'est ça.
09:19 Alors là, maintenant, celui-ci est terminé.
09:21 Mais c'est vrai que c'était très intéressant.
09:23 C'est quelque chose qui nous permet d'observer, de scruter la ville, de scruter le musée dauphinois également.
09:27 Tout à fait, qui est en rénovation pour ses jardins.
09:29 Ça nous permet de suivre l'évolution de notre ville.
09:33 Donc, c'est vrai qu'on parle souvent, on les voit.
09:36 Mais quand on est à l'intérieur, on peut prendre le temps et on peut observer la ville sans fin.
09:40 On a droit à un tour gratuit ?
09:41 On peut faire le tour ou c'est vraiment un aller et un retour ?
09:43 C'est un aller-retour.
09:44 Et des fois, des personnes ne descendent pas en haut.
09:47 Ils viennent simplement pour faire l'aller-retour parce qu'ils n'ont pas beaucoup de temps, mais ils veulent le prendre quand même.
09:51 C'est vrai que c'est une bonne idée.
09:53 Dites bien aux enfants qui ont peur du vide que ça ne fait pas peur.
09:55 Ça ne fait pas peur.
09:56 Et puis même, on sait des fois les accompagner.
09:59 Ça m'arrive d'accompagner pour donner la main.
10:01 Je l'ai encore fait cet après-midi à un jeune de l'école d'Hombosco qui avait peur de redescendre.
10:05 C'est quand même une bulle 360.
10:07 Ça peut impressionner.
10:08 Vous avez peur, vous, ou pas ?
10:10 Non, ça va.
10:12 Pour faire de la géographie de Grenoble en direct, c'est vraiment très, très pratique.
10:16 Il faut y aller au moins une fois par mois pour la regarder évoluer.
10:19 Ça, c'est un outil.
10:20 Et en toute saison, puisqu'avec la neige, les arcs-en-ciel, les paysages sont magnifiques tout au long de l'année.
10:27 Il est déjà monté, Aydan, dans les bulles ?
10:29 Pas encore, mais ça ne saurait tarder.
10:31 Il n'a pas peur.
10:32 Chloé non plus.
10:33 Non, ça, c'est sûr.
10:35 Mais alors, on l'a vu tout à l'heure.
10:37 Alors ça, ce sont des images qui datent un tout petit peu plus, mais on l'a vu avec des couleurs.
10:41 C'est pour les 90 ans ? C'est pour les JO ? Parce qu'on dirait les couleurs olympiques.
10:45 C'est pour mettre de la couleur.
10:47 Il y a la jaune et la bleue qui sont les couleurs du Dauphiné.
10:50 Il y a la rouge comme avant, la verte qui est issue de Capitale-Verte et la grise qui, quand on a 90 ans, c'est les noces de granit.
10:58 Les noces de granit, c'est ça.
11:00 Ça, c'est joli, la grise.
11:01 Et alors, est-ce que constamment, le nombre de visiteurs augmente ?
11:05 Le nombre de visiteurs augmente depuis, on va dire, 2018-2019.
11:11 Et on a eu un record l'année dernière avec 380 000 voyageurs sur l'année 2023.
11:16 Avec un petit plus à l'arrivée des beaux jours, forcément.
11:19 Forcément, on a quand même une saisonnalité, bien sûr.
11:22 À partir d'avril, la fréquentation augmente, mais on voit quand même qu'aujourd'hui, dès qu'il y a des vacances scolaires,
11:28 dès qu'on est sur un week-end de beau temps, nous avons du monde.
11:32 Et parmi les festivités, est-ce qu'on fait un petit peu la fête aussi ?
11:35 On fera la fête.
11:36 On fera l'étang fort.
11:37 Alors l'étang fort, c'est un espace immersif en son et lumière dans une de nos salles, cet été, juillet-août,
11:43 qui racontera la technologie d'un téléphérique, son intégration dans un site touristique.
11:48 Donc on attend tout le monde, tous nos visiteurs, ce sera offert.
11:52 Ensuite, on fera la fête le 20 septembre avec des concerts, des spectacles de danse.
11:58 On ne vous dévoile pas tout aujourd'hui.
12:00 Vous reviendrez, évidemment, en septembre.
12:02 Avec grand plaisir.
12:03 Pour l'instant, avec les beaux jours qui arrivent, profitez-en, ça c'est sûr.
12:06 Et puis, il y a aussi, moi, quelque chose que j'aime bien.
12:08 J'aime bien voir ce pylône illuminé.
12:11 Alors, au départ, on ne sait pas nécessairement que c'est un témoin de la qualité de l'air.
12:16 Tout à fait.
12:17 Donc, s'il est rouge, c'est mauvais signe.
12:19 Pas bon signe, oui.
12:20 S'il est vert, tout va bien.
12:21 Mais au moins, je trouve que ça fait, on dirait presque un monument, en fait, sur la Bastille.
12:26 Oui, ça fait un signal qui vous donne de 19h à 23h.
12:32 Ce n'est pas toute la nuit, pour respecter la faune nocturne, qui vous donne la qualité de l'air du lendemain.
12:36 Et c'est en lien avec Atmo, l'agence pour la qualité de l'air, une agence régionale.
12:42 On a un petit spectacle, une petite projection, laser, son et lumière prévues pour...
12:47 Non, vous nous direz ça en septembre.
12:49 On vous dira ça en septembre.
12:50 Voilà.
12:51 En tout cas, ceux qui ont des idées, on ne sait jamais.
12:52 Téléphonez à Patricia Gallois, elle vous fera toujours un magnifique accueil.
12:56 Eh bien, merci.
12:57 Moi, je vous remonte cette affiche, elle est tellement jolie.
12:59 Je la trouve vraiment top.
13:01 Mais tout ce qu'elle fait, cette graphiste, de toute façon, c'est très, très joli.
13:04 Elle viendra prendre votre place.
13:05 Je l'espère.
13:06 Merci beaucoup.
13:07 Merci à vous.
13:08 Patricia est plein de fines bulles pour toute l'année.
13:10 Et pour elle aussi.
13:11 D'ailleurs, pour nos championnes, tout de suite.
13:13 Tu nous en fais des sourires à côté.
13:23 Marion, bravo.
13:24 Merci beaucoup d'être ici.
13:26 D'ailleurs, sur ce plateau, tout se passe bien ? Maternité ? Carrière ?
13:32 Oui, ça va.
13:34 Petite interruption l'année dernière pour ma grossesse.
13:38 Mais repris dès septembre, dès trois mois.
13:42 Ah, ça y est, il dort.
13:43 Non, il tombe.
13:44 Il est un peu KO.
13:45 Chloé, Jolie et Marion, Rebuffet, vous êtes ici.
13:50 On va teaser un petit peu cet événement qui va se passer à Accra, au 30 et 31 mars.
13:54 La Coupe des Ligues féminines U17 et un beau All-Star Game féminin.
13:59 Mais vous êtes championnes du monde toutes les deux.
14:03 Et ça, ça ne s'est pas reproduit.
14:07 C'est vrai que c'était il y a trois ans.
14:08 Et nous, on ne s'en relâche pas de revoir cette image exceptionnelle.
14:12 Parce que c'est quand même, vous aviez battu l'Espagne qui était favorite, on peut le dire.
14:17 Oui, au départ, je pense que ça a été plutôt les Etats-Unis.
14:22 Mais on a su les battre.
14:24 Et après, oui, je pense que c'est plus l'Espagne qui avait la place de favorite.
14:29 Avec cette équipe de France, Marion, on vous voit lever la coupe ici, bien sûr.
14:34 Chloé aussi, vous étiez gardienne de cette équipe.
14:38 Chloé, vous, vous avez marqué ce but absolument magnifique.
14:42 Parce que celui-là, il fallait le mettre.
14:44 Il y a eu un but, 1-0.
14:45 Et ça, c'est vous, regardez.
14:47 Hop, hop, hop.
14:48 Où est-ce que vous... Voilà.
14:50 Alors, comment il est rentré, celui-là ?
14:52 Même moi, je ne sais pas.
14:54 Je cherche encore.
14:55 Mais il est rentré.
14:56 C'est là l'essentiel.
14:58 Et ça amène la victoire à la fin.
15:00 C'est assez incroyable comme émotion.
15:02 Il faut préciser, est-ce qu'on a une idée du nombre de licenciés dans le monde féminine au niveau du roller hockey ?
15:09 Dans le monde, je ne saurais pas trop dire.
15:12 C'est plus à l'échelle de la France.
15:15 Je sais qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, on est vers les 300 féminines au total.
15:20 Donc, ça augmente au fur et à mesure.
15:23 Après, en France, ça doit être vers les 6000.
15:27 Parce que là, vous figurez parmi ces meilleures des 6000.
15:30 Oh là là, Marion.
15:31 Mais c'est incroyable.
15:32 Celui-ci, c'est l'arrêt du siècle, non ?
15:34 C'est l'arrêt du siècle, je ne sais pas.
15:37 Mais en tout cas, c'est l'arrêt qui nous permet de gagner à la fin.
15:40 Donc, tant mieux.
15:42 Pareil, je ne sais pas trop comment je l'ai arrêté, le palais.
15:44 Mais voilà, c'était un match assez fou, avec des images assez folles.
15:48 Avec l'agnac, avec la détermination, bien évidemment.
15:51 Et c'est vrai que c'était un titre qui a fait beaucoup de bruit à l'époque.
15:55 Est-ce que, là on vous voit, c'est des images du Dofus Nébéré
15:58 qui étaient là lorsque vous avez été fêté par vos élèves,
16:01 puisque vous êtes prof de PS.
16:03 C'est à Voire-Honsa, hein ?
16:04 C'était à la Tour du Pâques, au Collège Saint-Bruno.
16:07 D'accord.
16:08 Et aujourd'hui ?
16:09 Et aujourd'hui, j'ai été mutée à l'Itaïque-Bois-Fleury, à Coran.
16:14 Donc, voilà, j'ai changé d'établissement,
16:16 mais c'est des souvenirs qui restent à vie.
16:18 Et est-ce qu'on sait s'il y a des jeunes filles qui ont voulu vous imiter
16:21 et qui ont dit "mais ça, c'est quelque chose que je voudrais vraiment faire" ?
16:25 En tout cas, il y a des sportives et des sportifs parmi ces jeunes collégiens.
16:30 Et c'est vrai que, voilà, j'espère que ça en a inspiré.
16:33 Et en tout cas, ils étaient tous très contents, voilà, comme on peut le voir.
16:37 Et voilà, ça a aussi amené...
16:40 Voilà, pourquoi on fait de la compétition, pourquoi on fait du sport.
16:45 Et en tout cas, ils étaient tous, oui, super contents.
16:48 Et j'espère que ça a amené des passions, ça c'est sûr.
16:51 Parce que c'était il y a trois ans. Est-ce qu'on sait si ça a amené des passions ?
16:54 S'il y a eu un boom de licences consécutives à votre titre,
16:58 au niveau des jeunes filles en particulier ?
17:00 Il y a eu des évolutions, même au niveau de la fédération.
17:03 Il y a eu des choses mises en place pour faire évoluer ça.
17:06 Il y a de plus en plus de licenciés.
17:08 Par exemple, moi, je sais que je suis à la Ligue Auvergne en Alpes de roller et skateboard.
17:12 Je m'occupe des regroupements filles.
17:14 Il y a de plus en plus de filles, en tout cas au jeune âge,
17:18 il y a de plus en plus de filles licenciées.
17:20 Et donc ça, ça va vraiment qu'en évoluant positivement.
17:24 Il n'y a plus qu'à continuer à faire évoluer.
17:27 Bien sûr, je ne sais pas si c'est la voix de Marion qui tout d'un coup a bien apaisé.
17:30 Il est en train de s'endormir, le petit garçon.
17:33 Mais c'est sûr que quand on regarde ce petit clip qui avait été réalisé l'année dernière
17:37 à l'occasion des Coupes de France, on se dit mais c'est un sport qui est magnifique.
17:40 Il est encore assez peu connu, finalement.
17:42 Et pourtant, pourquoi vous est ce que vous l'avez choisi?
17:45 Eh bien, on l'a choisi pour la vitesse, l'esprit d'équipe.
17:51 Comme on voit sur les images, c'est un beau sport télévisuel.
17:56 Et partager des bons moments en équipe, des victoires, même les défaites.
18:01 C'est des moments en équipe qu'on partage.
18:04 C'est pour ça qu'on fait ce sport, je pense.
18:06 Vous en aviez pratiqué d'autres avant de le découvrir celui ci.
18:09 On fait du hockey sur glace.
18:12 C'est souvent comme ça que ça a commencé, parce que c'est un sport très récent.
18:16 Donc souvent, on venait du hockey sur glace à l'époque, ce qui n'est plus le cas actuellement.
18:20 C'est pour ça qu'on voit la Coupe des Ligues U17, souvent les jeunes filles,
18:23 elles n'ont fait que du roller hockey.
18:25 Et c'est une évolution aussi dans notre sport.
18:27 Oui, certains d'ailleurs disent, c'est évidemment très coûteux pour l'environnement
18:32 d'entretenir des patinoires.
18:33 Certains ont même dit que le roller, c'est l'avenir du hockey sur glace.
18:37 On n'en est pas là, parce que franchement, on aimerait vraiment qu'il y ait encore du hockey sur glace à Grenoble.
18:41 Surtout avec l'équipe qu'on a et avec le magnifique club qu'on a, ça c'est sûr.
18:44 Et vous l'avez aimé ce sport au point d'être gardienne,
18:47 et d'être gardienne dans les garçons aussi, notamment, aux Yétis de Grenoble.
18:51 C'est quelque chose qui peut se produire aussi, puisque ça reste mixte, mais jusqu'à un certain temps ?
18:56 Alors non, nous, on a la mixité totale.
18:58 Donc, tout en jeunesse et senior, on peut jouer avec les garçons.
19:04 Moi, j'ai toujours joué avec les garçons.
19:05 Contrairement à la glace ?
19:07 Voilà, à un moment, on ne peut plus.
19:08 Et Chloé aussi joue avec les garçons à Grenoble, aux Yétis.
19:12 Et on a, à côté de ça, le championnat féminin,
19:16 qui permet aussi aux filles de pouvoir évoluer qu'entre filles.
19:19 D'accord. D'où cette Coupe de France que vous avez...
19:22 Alors, vous ne l'avez pas remportée.
19:24 Vous étiez deuxième, vous avez été finaliste l'an dernier de la Coupe de France.
19:29 C'est un gros événement, quand même, aussi, cette Coupe de France, chaque année.
19:33 Est-ce que c'est sur le même principe que la Coupe de France de foot ou même de hockey aussi,
19:36 où tous les clubs se rencontrent et un match éliminatoire ?
19:38 Oui, c'est exactement ça.
19:39 Et en gros, pour les demi-finales et finales, ça se passe sur le même week-end,
19:43 le samedi, les demi-finales.
19:45 Et si on se qualifie, la finale, comme on a pu la vivre l'année dernière,
19:49 et c'est vraiment l'événement du roller hockey français,
19:51 c'est vraiment un grand événement que tout le monde attend.
19:53 Et même ceux qui ne sont pas forcément qualifiés aiment y aller et aller voir ce qu'il s'y passe.
19:58 Ça, c'est sur ce point en France.
20:00 C'est ça.
20:01 C'était déjà très, très bien d'être en finale.
20:03 C'est un super exploit.
20:04 Oui, et puis on n'a pas démérité dans cette finale.
20:07 On savait qu'on était outsiders.
20:09 Et on a su quand même les accrocher.
20:11 Je pense que la plupart des gens qui ont regardé se disaient que ça allait être une finale pas terrible.
20:16 On a su montrer de belles choses et quand même faire douter l'équipe adverse.
20:20 Jusqu'au bout, ça c'est sûr.
20:22 Chloé, vous avez 24 ans, vous êtes joueuse.
20:24 Marion, vous êtes de nouveau joueuse, mais également coach.
20:28 Et notamment coach, on vous voit ici, vous avez coaché cette équipe.
20:32 C'est ça.
20:33 Vu que j'étais enceinte, je ne pouvais plus jouer.
20:35 J'ai coaché mon équipe l'année dernière.
20:39 Cette année, avec Chloé, on fait joueuse et coach.
20:42 Je suis passée de gardienne à joueuse.
20:44 J'ai pris ma retraite de gardienne.
20:46 C'est définitif alors.
20:47 C'est définitif.
20:48 Mais bon, on ne va jamais dire jamais.
20:50 Dans l'idée, c'est ça.
20:52 On coache et on joue en même temps.
20:54 Ce n'est pas facile.
20:56 Mais l'équipe a besoin de quelqu'un qui drive.
20:59 Vu qu'on n'a pas trouvé de coach cette année, on le fait.
21:04 C'est pour ça que sur cet événement, vous coachez l'équipe d'Île-de-France.
21:10 C'est ça.
21:11 Vous serez opposée à cette coupe, à Chloé,
21:15 qui joue avec la ligue Auvergne-Rhône-Alpes.
21:19 Quand vous dites aussi, Chloé, que vous êtes à la ligue Aura,
21:22 vous tentez de développer le roller-hockey féminin.
21:26 C'est une mission que vous avez.
21:28 Et ça marche plutôt bien.
21:30 Oui, c'est ça.
21:31 Cette année, on a décidé de faire des journées 100% filles
21:35 pour donner accès à toutes les filles, peu importe le niveau,
21:38 des journées où on se retrouve entre filles.
21:40 Parce que dans les clubs, on est quelques fois un peu isolés.
21:43 On est un peu seuls.
21:45 Quotor de garçons, ce n'est quand même pas la même ambiance.
21:48 Du coup, on a décidé cette année de faire des journées 100% filles
21:52 et des journées compétition pour préparer à la Coupe des Ligues,
21:56 pour avoir cet aspect compétition et l'aspect amusement et loisir
22:02 pour les filles, qu'elles se retrouvent ensemble.
22:05 Parce que c'est un sport, on a dit, qui est mixte aussi.
22:07 Mais l'idée, c'est de développer le plus d'équipes 100% féminines.
22:11 Bien évidemment.
22:13 Et là, ce qu'on va voir à Kroll, les 30 et 31 mars,
22:15 ce sera la Coupe des Ligues féminines.
22:17 Donc il y a 10 équipes, c'est ça, dont une au Vernu-Rhône-Alpes,
22:20 dans laquelle vous jouez bien sûr.
22:22 Non, Chloé, c'est le U17.
22:25 Je suis un peu trop vieille pour...
22:27 Par contre, vous serez au All-Star Game après, par la suite, le 31.
22:31 C'est ça, j'ai été sélectionnée pour jouer au All-Star Game.
22:34 Ça va être un week-end intense.
22:36 C'est à Kroll, c'est organisé par le club des enfants de Kroll,
22:39 qui est un club très sympathique aussi et qui permet de jouer à tôt âge,
22:42 de le découvrir d'ailleurs, d'y apprendre, de s'y initier
22:45 et d'y jouer, même à haut niveau, avec des bonnes équipes.
22:49 Et donc, le championnat, les ligues de toute la France vont s'opposer.
22:54 Et le soir, un match de gala.
22:55 Alors, on a vu ça d'ailleurs, il y a quelque temps, c'était en décembre dernier,
22:58 un match de gala du côté des garçons.
23:01 Un All-Star Game, c'est les meilleurs joueurs.
23:03 Normalement, c'est les meilleurs joueurs étrangers d'un championnat,
23:06 traditionnellement.
23:07 Et ça fonctionne, c'est un match de gala.
23:10 Là, en l'occurrence, ce sont les meilleurs joueurs de France
23:12 qui vont jouer dans ces ligues de Kroll le 31.
23:14 Les meilleures joueuses du championnat de France N1 et N2, mélangées,
23:18 qui ont été sélectionnées par les coachs N1,
23:22 qui ont été votées, il y a eu un vote.
23:24 Et ceux qui ont reçu le plus de votes ont été sélectionnés
23:27 pour jouer à ce match.
23:29 C'est un honneur, pour moi en tout cas.
23:32 Et du coup, il y a aussi quelques étrangères.
23:34 On a de la chance d'avoir quelques étrangères qui jouent
23:36 dans nos championnats et qui ont été, pour certaines, sélectionnées.
23:40 Donc, ça amène de la richesse.
23:42 C'est le 30... À quelle heure le coup d'envoi ?
23:44 - 21h. - Voilà, 21h.
23:45 Pour aller faire la fête toute la soirée du 30 mars
23:48 au gymnase de Kroll, c'est au gymnase Guy Bolles.
23:50 - Oui. - C'est ça.
23:51 Merci beaucoup.
23:52 C'est l'heure de faire la sieste.
23:54 - C'est l'heure du dodo. - Oui.
23:55 Bon, eh bien tant mieux.
23:56 Par contre, nous, on continue le sport.
23:57 Tout de suite, merci et bonne chance à vous toutes.
24:00 - Merci. - Et à vous aussi.
24:10 Petite question, vous avez pris les escaliers pour venir ici,
24:12 au troisième étage de nos studios ?
24:13 Non, on a pris l'ascenseur parce qu'il est tellement beau.
24:15 Ah, ben voilà, bien sûr.
24:17 C'est un peu nobule à nous.
24:18 - Il est tout en transparence. - C'est ça.
24:21 Pourquoi est-ce que je vous pose cette question ?
24:22 Parce qu'on va grimper 460 m de dénivelé positif
24:26 en plein cœur de la ville la plus plate de France.
24:30 À la ville neuve, c'est l'Urban Cross,
24:32 qui nous fait relever le défi chaque année, désormais.
24:35 Et en fait, vous êtes à la manœuvre,
24:38 Jouda et Pierre, aussi vous êtes bénévole.
24:41 L'idée, c'est de monter des allées, des buts,
24:44 en fait, dès qu'il y a un petit peu de dénivelé,
24:45 dès qu'il y a un petit défi physique, on y va ?
24:47 Oui, c'est ça.
24:48 En fait, on profite de tout ce que l'environnement,
24:51 le quartier nous propose.
24:53 Et effectivement, on monte, on passe par des buts,
24:57 on passe par des escaliers, des passerelles, du plat, des dunes.
25:02 Et ça nous fait découvrir un quartier
25:05 qui n'est pas du tout connu sous cet aspect-là.
25:08 Là, vous pouvez voir, on est sur le quartier du Véot.
25:11 Déjà que ça court vite.
25:13 Déjà, ça court et ça attire des sportifs
25:16 qui viennent chercher du défi.
25:18 Parce qu'effectivement, le parcours,
25:20 il est hyper intéressant pour ceux qui aiment se faire mal.
25:24 Oui, voilà.
25:25 Et se faire du bien aussi.
25:27 Alors malheureusement, on ne monte plus dans les tours.
25:30 On ne peut plus monter dans les tours.
25:32 On ne peut plus monter parce qu'il y a eu plein de rénovations.
25:36 On ne peut plus passer d'une course IVA à une autre.
25:39 Mais on se garde quand même pas mal de surprises.
25:42 On ne va pas tout vous dévoiler.
25:44 On ne va pas dévoiler le parcours.
25:46 Mais on peut rentrer toujours à l'intérieur de bâtiments.
25:49 On va passer par des bâtiments.
25:51 En ce moment, on...
25:53 Tiens, tu vas peut-être nous en dire plus.
25:55 Pierre, un secret.
25:56 Elle ne veut pas tout nous dire.
25:58 On ne va pas en dire trop.
26:00 Mais effectivement, on est en train de finaliser le tracé ces derniers jours.
26:04 Alors je ne sais pas si je vais décevoir ou au contraire attirer.
26:07 Il y a un petit peu moins de dénivelé que ce que vous venez d'annoncer.
26:10 Magnifique.
26:11 Voilà.
26:12 Peut-être que ça va attirer des gens.
26:14 Mais l'idée, c'est si on ne monte plus aussi haut,
26:17 de traverser vraiment des lieux symboliques du quartier.
26:20 De rentrer dans les bâtiments aussi.
26:22 Et de permettre des liens entre des lieux
26:25 qui n'en connaissent pas dans les mobilités quotidiennes.
26:28 C'est entre Villeneuve et Village Olympique.
26:30 Oui, c'est très important pour nous de nommer les deux.
26:33 Parce que l'idée, c'est vraiment ça.
26:35 Oui.
26:36 On a vu tout à l'heure que certains vont très vite.
26:38 En fait, chacun va à son rythme.
26:39 Mais il y a quand même un défi.
26:40 Il y a des athlètes, des trailers même qui viennent ?
26:42 Si, on a même eu des gens qui venaient de loin
26:44 pour tester ce parcours atypique.
26:46 Et c'est un vrai défi.
26:48 Enfin, je veux dire...
26:50 Pour ceux qui ne connaissent pas peut-être le quartier de la Villeneuve
26:54 et aussi du Véau.
26:56 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on a un parc de 14 hectares.
26:59 Avec un lac, on a des dunes.
27:01 Où on tire le feu d'artifice chaque année.
27:03 Et du coup, effectivement, on vient marcher.
27:08 Donc on peut se faire plaisir.
27:10 Là, vous allez voir, il y a beaucoup de convivialité
27:13 sur les gens de la Crosse Grenoble.
27:15 Oui, c'est le but quand même aussi.
27:17 Vraiment le but, c'est de faire vivre le quartier.
27:19 Faire vivre le quartier, fédérer les gens.
27:21 C'est un des rares projets sur les trois quartiers.
27:25 Arlequin, Place des Géants et Village Olympique.
27:28 Où on se fédère tous autour de ce projet.
27:31 Et on a 80 bénévoles.
27:35 On a des bénévoles qui viennent du quartier.
27:37 Mais on a aussi des bénévoles qui viennent d'ailleurs.
27:39 Une des intentions aussi de l'Urban Cross Grenoble,
27:43 c'est de créer un prétexte pour que les gens viennent sur le quartier.
27:47 Découvrir le quartier et en entendre parler d'une manière différente aussi.
27:50 Et ça pour nous c'est très important.
27:52 Et on part du Village Olympique.
27:56 En termes architectural, on est un petit peu en mode Moyen-Âgeux.
28:01 Ensuite on va passer sur des quartiers sur dalles.
28:04 On va passer sur des passerelles.
28:06 C'est un circuit qui est complètement piéton.
28:09 Et tout le long, on a juste une petite traversée de tramway.
28:15 Mais tout le reste, on a un circuit qui est entièrement piéton.
28:20 Et on arrive à faire 5 km, 10 km.
28:24 On va proposer aussi un 10 km relais.
28:26 Il y a encore des concerts aussi ?
28:28 Des animations, il y en a tout plein ?
28:29 Il y a des animations.
28:31 On ne fait plus les concerts parce qu'on s'est rendu compte que les gens,
28:33 une fois avoir couru, ils rentrent chez eux.
28:36 Ils sont contents de passer un bon moment.
28:39 Mais ils ne restent pas forcément pour les temps de festif comme ça.
28:43 Du coup, nous on a misé plus sur la convivialité et tout ce qui se passe autour.
28:48 Et c'est très très chaleureux.
28:50 C'est vrai que vous êtes chargé de mission.
28:52 Médiation, cadre de vie et citoyenneté à la régie de quartier Grenoble.
28:55 Donc là, on est complètement dedans.
28:57 Pierre, vous, vous êtes enseignant ?
28:58 Oui, tout à fait.
28:59 Et le collège prend une part importante en fait.
29:03 Le collège Lucie-Aubrac.
29:05 Le collège olympique.
29:07 Et Lucie-Aubrac ?
29:08 Eh bien, juste à côté.
29:09 Et ce sera l'objectif de l'année prochaine d'essayer de faire encore un petit peu plus de liens.
29:13 Parce que ça donne beaucoup de sens en fait.
29:15 Et ça identifie les élèves au sein du quartier.
29:18 Donc le collège prend une part importante.
29:20 On a à nous des équipes ultra motivées qui font bouger les élèves sur un certain nombre de projets autour de l'Urban Cross.
29:27 Ce sont des élèves qui cuisinent les ravitaillements,
29:29 qui vont s'occuper de la photo et de la production d'images.
29:35 On a une classe pompier qui s'occupait l'année dernière de la sécurité de l'événement.
29:39 Donc voilà, c'est vraiment essayer de mettre les jeunes du quartier au centre du projet.
29:44 De pouvoir à la fois courir ou bénévoler.
29:47 Et ça donne beaucoup de sens en fait.
29:49 Donc c'est un projet de l'année aussi pour certains dans le cadre scolaire ?
29:51 Absolument.
29:52 Il y a un certain nombre de classes, dont les miennes en géographie.
29:56 C'est une chouette manière aussi de faire de la géographie,
29:59 de se balader dans un quartier qui finalement, ils le connaissent parfois très mal.
30:02 C'est le patrimoine !
30:04 C'est le patrimoine des années 70.
30:06 Un Patricia, ça vous parle aussi ?
30:08 C'est le patrimoine de Grenoble.
30:09 Et à ce propos, effectivement, c'est un patrimoine qui quand même renforce beaucoup les coupures et les frontières.
30:14 Et en fait, on est très content de ce tracé qui permet de faire une boucle de 5 km
30:19 dans un sens qui n'est pas celui des mobilités quotidiennes.
30:21 Et de redonner aussi l'idée de proximité aux élèves,
30:25 pour qui le quartier de Ville-Neuve, c'est extrêmement loin,
30:28 alors qu'ils y sont en 5 minutes de footing.
30:31 Et c'est vrai qu'on disait qu'on ne pouvait plus monter dans les montées ou à l'Arlequin,
30:36 mais par contre, on ne peut pas rentrer dans les appartements non plus,
30:39 parce que c'est vrai qu'on parle de patrimoine des années 70,
30:41 c'était des appartements magnifiques, ce sont toujours d'ailleurs.
30:44 Ce sont toujours de très beaux appartements.
30:46 Comme en ce moment, on est en pleine rénovation urbaine,
30:49 du coup, il va y avoir des transformations,
30:51 et ce qui fait qu'on ne peut plus monter dans une montée,
30:56 passer une coursive et redescendre dans une autre montée.
30:59 Du coup, comme c'est complètement scindé, malheureusement, on ne peut plus le faire.
31:03 Mais on fait encore plein de choses.
31:06 Juste pour revenir par rapport à l'engagement des jeunes,
31:09 on a aussi la MJC Pres-en-Molle, avec les jeunes qui vont venir fabriquer à la machinerie des trophées.
31:16 Tous les trophées cette année vont être fabriqués fait main à la Régie de quartier.
31:22 - Donc c'est entièrement fait maison, alors ?
31:25 C'est ultra participatif en fait comme projet.
31:27 - C'est ça. On essaie d'aller chercher les compétences des uns et des autres pour venir participer aux crosses.
31:33 On a des bénévoles qui viennent nous aider sur l'accueil, sur les inscriptions, sur les dossards.
31:43 Et puis on a les jeunes qui vont s'occuper du ravitaillement,
31:46 qui vont s'occuper de récupérer les puces.
31:50 Il y a plein de gens autour du cross.
31:53 - Alors il faut venir parce que forcément plus il y a du monde et plus ça aura un vrai impact.
31:59 - Oui, ça a fait venir aussi des partenaires.
32:04 Parce qu'au départ on était la Régie de quartier, les coureurs.
32:09 Parce qu'à l'origine de l'événement, c'est trois personnes qui couraient, qui travaillaient chez Actis,
32:16 et qui couraient régulièrement dans le quartier et qui se disaient "mais ce quartier il est trop beau en fait".
32:21 - Il faut le montrer à tout le monde.
32:23 - Ce qui serait bien, ce serait d'organiser un cross et tout.
32:25 Et donc ils sont venus voir la Régie de quartier en disant "je pense que vous êtes le partenaire idéal parce que vous fédérez".
32:32 Et on s'est dit "ben nous, pour faire vivre le quartier, quoi de mieux qu'un cross".
32:39 Moi je venais aussi du mouvement sportif donc ça me tentait aussi.
32:42 Et du coup on a commencé comme ça, tout doucement, avec Joga, les bénévoles d'Actis,
32:51 et puis la Régie, l'union de quartier qui s'est greffée.
32:54 Et puis petit à petit on a eu l'UT4M qui était intéressée pour venir aussi donner un coup de main.
33:01 - Un jour peut-être une étape de l'UT4M, justement, les quatre massifs.
33:05 Ça passe aussi par la Villeneuve.
33:06 - On a des bénévoles de l'Urban Cross qui vont donner un petit coup de main pendant l'UT4M.
33:11 Et puis le GUC, aussi, Athlétisme, qui est venu nous rejoindre.
33:14 Et ensuite la MJC Prémol.
33:16 - Donc tout le monde s'est bougé autour de votre idée.
33:19 - Voilà, ce qui est assez incroyable.
33:20 - On fédère pas mal de monde et il y a la date aujourd'hui qui vient aussi avec des bénévoles et des coureurs.
33:27 - Et les coureurs justement, on en attend combien ? C'est sur inscription ?
33:31 - Oui.
33:32 - Donc on peut encore s'inscrire, c'est le 13 avril.
33:35 Il faut se dépêcher, on vient le matin même, vous n'allez pas les renvoyer chez eux ?
33:39 - Non, on a notre site.
33:41 - Oui, c'est beau.
33:43 - Nous, on a eu un super graphiste, Thala, qui nous a donné une belle empreinte aussi visuelle.
33:50 Et donc, en fait, on a notre site, on peut s'inscrire sur le site.
33:54 On peut aussi télécharger un formulaire qui est sur le site et envoyer par voie postale.
34:00 Et puis le jour même, on pourra aussi s'inscrire sur place.
34:05 - Le nombre de kilomètres, parce qu'on a le dénivelé, c'est un peu plus de combien ?
34:12 - Pour refaire le point...
34:14 - 460 mètres de dénivelé, il y en a peut-être un peu moins maintenant.
34:17 - Oui, il y en a moins. Et en fait, cette information-là, elle était en partie erronée.
34:21 C'était 460 des plus et des moins cumulés.
34:24 - Ah, cumulés !
34:25 - Voilà, exactement.
34:26 - Parce que ça en fait des marges après, mais pourquoi pas ?
34:28 - Et puis le dénivelé négatif, parfois c'est aussi difficile que le dénivelé positif.
34:32 - Ah oui, oui.
34:33 - Donc là, cette année, on a, et toujours dans cette idée d'attirer un maximum de monde,
34:37 on a trois courses enfants ou ados.
34:39 Donc on a un 500 mètres, un 1000 mètres et un 1500 mètres
34:42 qui passent par des endroits très sympas du quartier.
34:45 - Pour les jeunes.
34:46 - Voilà.
34:47 Et ensuite, on a une boucle principale de 5 km
34:50 qui peut être faite en course ou en marche sur 5 km,
34:54 qui peut être doublée pour un 10 km,
34:57 qui commence à être sportif et assez engagé.
35:00 Et la possibilité de faire un relais de 4 fois 2,5 km.
35:05 Donc il y en a un petit peu pour tous les goûts.
35:08 - Voilà, boucle, le faire deux fois justement quand on sait pas où on est passé.
35:11 - Exactement.
35:12 - Le mental, ça c'est un sacré défi pour le mental.
35:14 - C'est là que se joue la victoire sur le 10 km.
35:16 - Vous avez un look de trailer d'ailleurs, vous en faites ?
35:18 - Oui, oui, oui, j'en fais.
35:19 Et je suis aussi engagé dans l'organisation de l'UT4M,
35:23 ce qui permet parfois de faire des petites passerelles
35:26 au niveau du matériel, des bénévoles dans un sens ou dans l'autre.
35:30 - Et bien ça c'est top, une petite idée aussi.
35:32 Il faudrait qu'il y ait aussi sa grande sœur,
35:36 ça part de la ville neuve jusqu'au sommet de la Bastille et on revient.
35:38 Une groupe comme ça, ça fait, on amène, on fait coexister les deux.
35:43 - On visite aussi, qui travaille pas mal.
35:46 L'UT4M passe par la Bastille, il y a des femmes aussi qui le font.
35:49 - Bien sûr.
35:50 - Et d'autres cours aussi.
35:51 - Là on parle de dénivelé positif aussi, ou négatif,
35:53 mais le positif il est plutôt sympa.
35:55 Et bien merci beaucoup, on rappelle que c'est le 13 avril.
35:58 Vous pouvez rejoindre évidemment la Régie de Quartier
36:01 pour être bénévole aussi, pourquoi pas.
36:03 Toutes les bonnes intentions sont les bienvenues.
36:07 On reste avec vous ?
36:08 - Oui, un petit clin d'œil aussi avec les collègues du CODAS,
36:11 qui viennent aussi donner un coup de main et qui sont hyper dynamiques.
36:14 - Toujours là, depuis le début.
36:15 - Super, on a encore un petit clin d'œil pour vous,
36:17 c'est votre petit coup de cœur.
36:18 Et c'est vous qui allez nous le donner.
36:20 - On reste aussi un petit peu dans l'autopromo,
36:30 mais alors ça c'est un chouette lieu, un tiers lieu.
36:32 - Bah oui, la Machinerie.
36:35 C'est un tiers lieu qui est né en 2020-2021,
36:41 parce qu'on a eu cette fameuse époque du Covid.
36:46 Donc le tiers lieu qui s'appelle la Machinerie,
36:49 c'est un projet de la Régie de Quartier de Grenoble,
36:51 qui accueille une ressourcerie.
36:54 Les gens peuvent nous donner des vêtements, acheter des vêtements.
36:57 - Un Fab Lab qui réalise des trophées.
36:59 - Un Fab Lab qui réalise des trophées,
37:01 avec plein de bénévoles aussi qui viennent nous aider sur des règles per café.
37:05 On a de la médiation numérique.
37:07 On fait énormément de choses,
37:09 on a plein d'outils numériques hyper intéressants.
37:12 Et on a un café aussi.
37:15 - En fait, c'est le lieu où tout est possible.
37:17 - C'est un lieu où il y a beaucoup d'émulation,
37:22 où on crée beaucoup de choses.
37:24 On permet aussi à des gens de venir exposer leurs oeuvres,
37:27 que ce soit des gens du quartier ou pas.
37:29 Il a vocation métropolitaine.
37:31 Et c'est vraiment un chouette lieu.
37:34 On est très fiers de ce projet à la Régie de Quartier.
37:36 - Bravo à vous tous, bien sûr.
37:39 Et longue vie à la Machinerie.
37:41 Et c'est la 9e édition de l'Urbanitre.
37:43 - C'est la 7e.
37:45 - C'est la 7e, parce que ça a commencé en 2017.
37:47 - En 2017, c'est ça.
37:49 - Merci beaucoup à vous toutes.
37:51 Joyeux anniversaire, les 90 ans, c'est toute l'année,
37:53 avec un gros temps fort en septembre,
37:55 on l'a compris avec les bulles.
37:57 Et merci à vous toutes, une super saison encore.
37:59 Et merci à Aïden d'avoir été tellement gentille.
38:01 - Merci.
38:03 - Et merci bien sûr à vous tous de votre fidélité.
38:05 A très vite.
38:07 ...
38:15 - Vous avez profité de "Si on parlait"
38:17 avec Gilles Trignan Résidence.
38:19 [Musique]

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