Ce soir on met les petits plats dans les grandes histoires ! Avec un menu avec 3 étoiles...
Une 3e étoile, il l'aura un jour c'est sûr ! Mais Christophe Aribert est déjà décorlé d'une nouvelle médaille, lui qui pousse très loin son exigence d'excellence dans l'assiette en harmonie avec la terre, autour de sa Maison Aribert...
Une étoile est déjà brodée sur son maillot : champion du monde junior de rugby, Antonin Berruyer défend sa passion du sport au FCG, jusqu'au bout de lui-même, contre vents forts et marées hautes...
Et l'étoile du VTT trial s'est transformée en planète vélo ! Avec l'expérience d'un champion téméraire, Aurélien Fontenoy fait grandir les pratiques, simples ou extrêmes... comme la DH urbaine de Grenoble, le 25 mai à la Bastille !
Une 3e étoile, il l'aura un jour c'est sûr ! Mais Christophe Aribert est déjà décorlé d'une nouvelle médaille, lui qui pousse très loin son exigence d'excellence dans l'assiette en harmonie avec la terre, autour de sa Maison Aribert...
Une étoile est déjà brodée sur son maillot : champion du monde junior de rugby, Antonin Berruyer défend sa passion du sport au FCG, jusqu'au bout de lui-même, contre vents forts et marées hautes...
Et l'étoile du VTT trial s'est transformée en planète vélo ! Avec l'expérience d'un champion téméraire, Aurélien Fontenoy fait grandir les pratiques, simples ou extrêmes... comme la DH urbaine de Grenoble, le 25 mai à la Bastille !
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:05 [Musique]
00:30 Oui, bienvenue à tous, encore un vrai bonheur de partager ce moment avec vous et ce soir,
00:36 on met les petits plats dans les grandes histoires avec un menu 3 étoiles.
00:40 Une troisième étoile un jour c'est sûr, mais déjà une médaille de plus pour ce chef
00:44 qui pousse très très loin son exigence d'excellence dans l'assiette en harmonie avec la terre.
00:50 Une étoile brodée sur son maillot, champion du monde, junior de rugby, ce grenoblois défend sa passion du sport jusqu'au bout,
00:57 de lui-même contre vent fort et marée haute.
01:00 Et l'étoile du VTT trial s'est transformée en planète vélo avec l'expérience d'un champion téméraire
01:07 pour faire grandir les pratiques simples ou extrêmes.
01:10 Et l'extrême honneur d'assister à une course folle de VTTistes qui dévalent la Bastille comme des bolides,
01:16 c'est pour vous les grenoblois, le 25 mai prochain, aux commandes de la DH urbaine Aurélien Fontenoy, bienvenue.
01:22 Merci de me recevoir.
01:24 Très très heureuse encore une fois, champion du monde, junior et vice champion du monde senior VTT trial,
01:30 désormais organisateur de cette grande fête du vélo qui sera rediffusée sur notre antenne.
01:37 Champion du monde junior de rugby, Antonin Berruyer, bienvenue.
01:41 Merci.
01:42 Capitaine aussi parfois, on dit vice-capitaine du FCG.
01:44 Vice-capitaine, c'est ça.
01:45 C'est ça, du FCG rugby, on va rendre hommage à votre état d'esprit magnifique.
01:49 Vous qui semblez jouer de malchance et pour vous c'est toujours une bonne étoile qui brille au-dessus de votre tête bien pleine.
01:56 En plus, trois étoiles brillent sur votre restaurant.
02:00 Deux macarons au Michelin récompensent l'excellence gastronomique, une étoile verte récompense votre engagement pour l'environnement
02:08 et une nouvelle médaille vient saluer votre mérite.
02:10 Christophe Harribert, bienvenue.
02:12 Je suis ravi d'être là.
02:13 Moi aussi, qu'est-ce que je suis contente de vous accueillir.
02:16 Regardez, on y va tout de suite.
02:19 C'était il y a quelques jours sur la terrasse de votre établissement, deux étoiles maison Harribert,
02:25 une médaille de chevalier de l'ordre national du mérite remise par le grand Pierre Gagnère.
02:29 Trois étoiles au Michelin.
02:31 Vous en avez reçu des honneurs, mais j'ai l'impression que celui-ci, vous vous aviez été particulièrement sensible à celui-là.
02:38 Oui, celui-là, il m'a vraiment touché.
02:40 C'était surtout que ce n'est pas quelque chose que vous demandez.
02:42 C'est quelque chose qui vous est décerné et je trouve ça bien d'être identifié sur son territoire,
02:46 comme ayant des valeurs fortes et défendant quelque chose de puissant,
02:50 qui est l'écologie et l'engagement sociétal que j'ai envers mes équipes, envers l'environnement.
02:54 Donc, cette maison a été construite comme ça.
02:56 Et je remercie et je dédie cette médaille à mes équipes surtout.
02:59 Oui, alors on voit, ils sont là, les jeunes qui vous entourent, toute votre équipe aussi.
03:06 Et puis, Pierre Gagnère, Emmanuel Renaud, 3 étoiles à Meugev, vos amis doublement étoilés,
03:12 Johan Comte, Annecy, Edouard Loubet, Aval Torrens, la cuisine des montagnes,
03:16 elles se défendent ensemble et de manière solidaire.
03:19 Oui, on est des chefs alpins, on partage les mêmes valeurs.
03:22 Aujourd'hui, on est alignés sur ces valeurs qui sont fortes, qui sont puissantes.
03:28 Et c'est des gens qui m'accompagnent depuis longtemps, avec Johan Comte aussi.
03:32 C'est des gens que j'aime profondément et j'ai été très touché qu'ils soient avec moi et qu'ils m'accompagnent.
03:36 Oui, c'est ici en fait, cette récompense de l'Ordre national du mérite.
03:42 Ce n'est pas la Légion d'honneur.
03:44 Non.
03:45 Celle-ci, vous ne l'avez pas encore.
03:47 Non.
03:48 C'est une des décorations qui vous manque encore alors.
03:49 Peut-être un jour, on verra.
03:51 Oui, parce que...
03:52 Mais l'Ordre du mérite, c'est beau déjà.
03:53 Ah ben bien sûr.
03:54 Et je pense qu'on va les entendre d'ailleurs vous rendre hommage, ces personnes.
03:59 Parce que quand on parle de mérite, on parle aussi de toute une démarche, de tout un parcours.
04:03 On parle d'une sensibilité aussi, d'une éthique.
04:08 C'est ce que vous défendez dans votre maison à Ribère qu'on voit ici à Hurriage.
04:12 On va revenir d'ailleurs sur cet établissement dans un petit instant, tout de suite.
04:15 On va les écouter.
04:16 Donc Pierre Gagnère, triplement étoilé au Michelin.
04:18 Et un certain Martin Fourcade.
04:20 Écoutez.
04:21 Il a une vraie identité.
04:23 Moi, j'ai goûté sa cuisine il y a trois ans.
04:25 C'est toujours la même, elle a évolué.
04:27 Hier, on a un repas exceptionnel.
04:29 Un repas sans faute, vraiment.
04:31 Et on sent que ça roule bien.
04:34 C'est paisible.
04:36 On sent qu'il n'y a pas d'agressivité.
04:38 On sent de la joie.
04:40 On sent une trace qui est en train de se construire profonde.
04:45 Voilà, donc je suis très optimiste sur l'avenir de la maison à Ribère dans tous les cas.
04:51 Je n'aime pas trop l'endive.
04:53 Je mange de tout.
04:54 L'endive est vraiment un des aliments qui ne m'attire pas.
04:57 Je suis venu chez Christophe il y a quelques semaines.
05:00 Et dans un de ses plats, il y avait de l'endive.
05:02 J'ai trouvé ça incroyable.
05:03 Je lui ai demandé ce que c'était.
05:05 Il m'a dit que c'était de l'endive.
05:06 Et là, j'étais un peu sur le cul.
05:08 Comme on dit que l'aliment qui m'est le plus attiré sur l'intégralité du repas
05:13 était celui que j'aime le moins dans la vie de tous les jours.
05:16 C'est ce qui me fascine chez Christophe.
05:18 Dans sa gastronomie, dans sa vision du repas.
05:22 D'arriver à sublimer ce qu'on n'attend pas forcément.
05:26 A rendre hommage aux produits, alors l'endive de Martin Fourcade.
05:30 Non, Martin, c'est sympa.
05:33 Le métier du cuisinier, c'est toujours potentiellement vous faire aimer quelque chose que vous n'aimez pas.
05:36 Et quand un client me dit que je n'aime pas la carotte, j'ai trouvé ça dingue chez vous.
05:39 Quand un client n'aime pas un produit et que c'est celui qui va le toucher le plus.
05:44 Le métier du cuisinier, c'est ça.
05:46 C'est essayer de vous faire rêver qu'un produit très simple,
05:48 un produit que vous pouvez acheter sur le marché.
05:49 Moi, j'ai cet engagement-là en circuit court.
05:52 Des produits qui sont juste à côté de chez moi.
05:54 Donc, c'est un vrai travail au quotidien de trouver la créativité nécessaire
05:58 pour arriver à amener ces produits, les sublimer et les faire aimer.
06:01 Je n'écris rien sur les menus.
06:03 Si vous cherchez les menus que je fais, ce n'est pas écrit sur Internet.
06:06 C'est écrit nulle part.
06:07 Parce que j'ai envie que les gens découvrent les plats.
06:08 Et je n'ai pas envie qu'ils s'imaginent des choses en amont.
06:10 Donc, ce n'est pas écrit que je fais des endives.
06:12 C'est la surprise.
06:13 Tu vas découvrir le menu au fur et à mesure.
06:15 Et si une endive arrive, tu ne vas pas avoir le temps de te dire,
06:17 je n'aime pas l'endive.
06:18 Elle est là, elle est posée, elle est jolie, elle est bien dressée.
06:20 Tu vas la goûter.
06:21 Parce que tu n'as pas le choix.
06:22 Et potentiellement, c'est là que la magie peut opérer.
06:24 - Antonin, c'est quoi qui ne vous plaît pas trop habituellement ?
06:27 - Les endives. - Je ne suis pas difficile.
06:28 Franchement, j'aime tout.
06:30 J'aime les bonnes choses.
06:31 - Alors, chez Christophe ?
06:32 - Je me suis régalé.
06:33 Je me suis régalé.
06:34 Et c'est un environnement qui est très sain.
06:36 J'ai passé un très bon moment.
06:38 - Voilà.
06:39 Aurélien ?
06:40 - Eh bien, moi, je ne suis pas allé encore.
06:41 Donc, à noter sur l'agenda.
06:43 - Pourtant, il y a de quoi faire aussi à VTT.
06:45 Et comme on le dit après l'effort, le réconfort.
06:48 Vous êtes originaire d'Autran, fils de boulanger,
06:51 cuisinier depuis 1991,
06:53 aux terrasses du Riage depuis 1997,
06:56 doublement étoilé depuis 2004.
06:58 20 ans.
06:59 - 20 ans.
07:00 - Et à la tête de votre maison à Ribère depuis 2019.
07:03 - Quelle aventure.
07:05 Non, non, écoutez, c'est génial.
07:07 Sur le territoire, de pouvoir comme ça,
07:09 se développer, le faire vraiment au travers de mes valeurs.
07:15 Une gastronomie raisonnée, une gastronomie engagée.
07:18 J'ai envie de faire vivre les savoir-faire locaux.
07:21 J'ai envie de mettre tous ces artisans qui sont au territoire,
07:24 font un boulot fantastique.
07:25 Donc, moi et mes équipes, c'est vraiment le travail
07:27 qu'on essaie de mettre en avant.
07:29 On parlait de la région Isère.
07:30 Elle est souvent mangée par la Savoie, la Haute-Savoie.
07:32 On croit qu'il n'y a que dans ces régions
07:34 qu'il se passe quelque chose.
07:35 Mais non, en Isère, il y a des beaux produits.
07:38 Il y a des producteurs qui sont dingues.
07:40 Donc, moi, je suis une vitrine de ces gens-là.
07:42 - Que ce soit des champignons, que ce soit les maraîchers,
07:46 que ce soit les producteurs.
07:48 - De viande, de poisson, de fromage.
07:50 Voilà, on est vraiment...
07:52 C'est des partenaires.
07:53 C'est des gens qu'on aime profondément.
07:55 On est fiers de travailler avec eux et vice-versa.
07:57 C'est de vraies aventures humaines.
07:59 - Or, votre cuisine, elle a dû évoluer.
08:01 Elle évolue sans cesse.
08:02 Comment est-ce qu'on arrive aujourd'hui à garder son identité
08:05 et à être très fidèle à ce qu'on est au fond de soi
08:08 avec tous les codes de la cuisine et de la haute gastronomie aujourd'hui?
08:12 Aujourd'hui, il faut surprendre.
08:13 Il faut nécessairement faire différent pour être reconnu.
08:16 Comment est-ce qu'on s'en sort?
08:17 Elle est où, cette équation?
08:18 - L'équation, elle est simple.
08:19 Elle est l'équation du coeur, l'équation de l'amour de son travail.
08:22 C'est la base, c'est l'équilibre, c'est la colonne vertébrale.
08:25 Ensuite, on est sous contrainte des saisons,
08:27 sous contrainte des produits locaux.
08:28 Donc, on n'est jamais aussi bon que sous contrainte.
08:30 Donc, il faut créer en ayant conscience
08:33 de l'évolution de la terre, l'évolution de ce qui se passe.
08:36 Et quand on fait ça, on est dans la vérité, dans la sincérité
08:38 et dans l'authenticité.
08:39 C'est ce que j'essaye de faire au quotidien.
08:41 Je me remets en question au quotidien
08:43 pour faire évoluer mon travail au travers de ces valeurs-là.
08:45 Jusqu'ici, ça me réussit.
08:47 Donc, je vais essayer de ne pas lâcher cette énergie-là.
08:50 - Non, et tout ce qui vous entoure, l'énergie qui vous entoure,
08:53 c'est cette énergie verte récompensée par l'étoile verte,
08:55 encore une fois qui salue l'engagement d'un chef
08:58 et de toute sa brigade pour l'environnement.
09:01 C'est votre jardin.
09:03 Vous cultivez vous-même aussi vos produits, vos herbes aussi.
09:07 Ça commence par ça, le circuit le plus court ?
09:09 - Le circuit le plus court, c'est le jardin en permaculture,
09:11 autour de la maison, la serre.
09:12 On a une serre aussi, du coup, l'hiver.
09:14 On a des citrons, même, à la maison Ribère.
09:16 Enfin voilà, on est entouré d'une nature.
09:18 Et puis, le jardin, il va jusqu'à Chamrousse,
09:20 parce que même aux aiguillères, on ramasse.
09:21 À Chamrousse, on ramasse des champignons aussi.
09:23 Le jardin, il est vaste.
09:24 Il y a le jardin de la maison Ribère
09:25 où tout l'aromatique et tous les légumes, fruits poussent.
09:27 On le voit, là, on est en visite dans le jardin.
09:29 Ça, c'est des cours de cuisine.
09:30 C'est des moments magiques aussi pour moi,
09:32 de transmettre vraiment aux gens.
09:34 Les valeurs de la maison Ribère, c'est la transition agricole,
09:37 la transmission et la santé par l'alimentation.
09:40 Et donner des cours de cuisine et expliquer aux gens
09:43 que s'alimenter, c'est la chose la plus importante aujourd'hui.
09:45 Manger, c'est politique aussi.
09:47 Quand on mange sainement,
09:48 c'est-à-dire qu'on mange des produits locaux, de saison,
09:51 on a une influence sur son territoire.
09:53 C'est-à-dire qu'on accompagne la terre à aller mieux.
09:56 - Et nous-mêmes aussi à aller mieux.
09:58 - Oui, on est ce qu'on mange.
09:59 Donc, si on veut être bien, il faut manger sain,
10:01 équilibré, de saison et éviter les produits industriels.
10:04 - Effectivement, ça a beaucoup changé aussi.
10:06 La gastronomie, elle était au beurre beaucoup.
10:08 C'est le goût et pas nécessairement le gras.
10:12 Et ce qui fait du mal.
10:14 - Pas de beurre, pas de crème, cuisine saine,
10:16 à l'huile d'olive, beaucoup de légumes, énormément de légumes.
10:18 Les gens sont touchés par les légumes.
10:20 Les gens aiment les légumes.
10:21 - Surpris, même.
10:22 - Les légumes, c'est sans fin en termes de création.
10:24 On peut aller très loin.
10:26 Enlever la protéine animale, la remplacer par la protéine végétale.
10:30 C'est hyper intéressant.
10:32 - On vient de vous voir donner des cours.
10:34 On vous a vu tout à l'heure avec les jeunes de votre brigade.
10:36 Et savoir exercer, c'est aussi transmettre.
10:40 Et comme chaque année, Top Chef vient inspirer les jeunes chefs auprès de vous.
10:44 La médiatisation, c'est important.
10:46 Alors, vous allez me dire que c'est la médiatisation des légumes
10:48 qui est d'abord plus importante que la vôtre.
10:50 C'est ça.
10:51 Ici, avec ce poireau vinaigrette de l'année 2024 avec vous.
10:55 - Je n'accepte de faire Top Chef qu'au travers de mes valeurs.
10:58 Je ne peux faire Top Chef qu'à travers mes engagements.
11:01 Cette année, c'était de revisiter le poireau vinaigrette.
11:04 C'était génial. J'ai passé un moment top.
11:06 J'ai pu expliquer plein de choses.
11:08 J'ai pu parler de mon travail.
11:10 J'ai pu exister au niveau médiatique.
11:12 C'est super.
11:13 C'est toujours des moments dingues.
11:14 Et puis, aller se mettre en danger un peu, c'est pas mal aussi.
11:16 C'est bien. Il faut le faire.
11:18 Il faut pocher le poireau et le faire griller un petit peu.
11:21 - Vous avez bien retenu la leçon.
11:23 - Et la noix, toujours la noix.
11:25 Un peu remplacer nos produits.
11:27 - Je vais dans ces grandes émissions parler de nos produits, bien sûr.
11:32 Et je place toujours la noix.
11:33 La noix est partout.
11:34 La noix, c'est Grenoble.
11:35 Et moi, j'aime immensément ma région.
11:37 Et l'aimer, c'est aussi la mettre en valeur.
11:39 Et c'est quand on peut comme ça en parler et la faire vivre, c'est juste génial.
11:43 - Premier fruit à hausser de France.
11:46 La noix de Grenoble.
11:48 Moi, j'en suis dingue.
11:49 Et je vois que vous aussi.
11:50 Mais forcément, se faire du bien, c'est aussi aller au bout de soi-même.
11:56 On a dit qu'on était des grands sportifs quand même ici aujourd'hui.
11:59 Donc là, on vous voit, c'est sur votre compte Instagram.
12:03 Alors normalement, ça bouge.
12:05 Bon, allez voir bouger cette image sur le compte Instagram de Christophe Arribère.
12:09 Vous allez voir, il y a du kite.
12:11 Il y a du ski de montagne.
12:15 Vous montez avec les pots de phoque.
12:17 - Beaucoup de pentes.
12:18 J'adore les pentes, les pentes engagées.
12:21 Pour moi, c'est l'essence de ma vie.
12:25 Je suis un skieur avant d'être un cuisinier.
12:27 Je suis né sur des skis il y a deux ans.
12:29 Mes parents m'ont mis sur des skis parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de moi.
12:31 Donc, je suis allé au club de ski.
12:32 J'ai fait beaucoup de ski.
12:33 J'ai fait du saut à ski aussi.
12:34 J'adore le ski.
12:35 C'est vraiment ma passion ultime.
12:37 - Le saut à haut tronc sur les tremplins.
12:41 - J'ai la chance d'avoir des amis sportifs comme Martin et d'autres grands sportifs.
12:44 On fait du sport ensemble.
12:46 On fait de la peau ensemble.
12:47 On est férus de pente extrême.
12:48 On adore aller skier.
12:49 On adore aller dans la montagne faire de la peau.
12:51 Et l'hiver, je passe beaucoup de temps en monténard.
12:53 Je fais du fall kite.
12:54 C'est un des sports qui m'attire.
12:56 Je fais beaucoup de vélo aussi.
12:57 On en a parlé tout à l'heure.
12:58 - Et bien, alors ?
12:59 - Le vélo, j'adore ça.
13:00 Je trouve ça dingue.
13:01 - Il est prêt ?
13:02 Il est prêt ?
13:03 Il est à la bonne taille ?
13:04 On verra peut-être ça si on a le temps à la fin d'émission.
13:05 - On verra après.
13:06 - Pourquoi pas.
13:07 - Merci encore d'avoir transmis vos valeurs et nous avoir donné tellement envie d'aller
13:10 rejoindre votre maison à Ribert.
13:12 - Merci à vous.
13:13 - Justement, on peut aussi s'y rendre.
13:16 On peut aller découvrir l'établissement.
13:17 Ça commence à des prix qui restent abordables.
13:20 Le premier menu.
13:22 - Café A, 30 euros.
13:23 C'est très accessible.
13:24 Et puis, n'oublions pas Bouillon A, à Grenoble aussi.
13:26 - Bouillon A, bien sûr.
13:27 - Café Place Nelson Mandela, sur la presqu'île.
13:29 Rapport qualité prix imbattable dans la région.
13:31 Allez tester.
13:32 C'est dingue.
13:33 - Et bien, nous, on y est allés et on valide.
13:35 Merci encore.
13:36 On reste avec un champion.
13:37 On a dit qu'on n'a que des champions ici sur ce plateau.
13:39 Il le sait, Christophe Arribère, un athlète performe, tombe et se relève.
13:51 Anthona, vous connaissez bien cette chanson.
13:53 Trop bien, peut-être ?
13:54 - Trop bien, je ne sais pas.
13:56 Ça fait partie de mon histoire et aussi du sport de haut niveau.
13:59 Donc, on fait avec.
14:01 - On vous a convié parce que vous êtes un rugbyman hors du commun.
14:04 Déjà sur le terrain, ultra doué.
14:06 Ultra engagé aussi, toujours au bout.
14:08 Et ultra poisseux.
14:09 La tuile, vous avez souvent tombé dessus.
14:12 Et toujours vous dites, j'ai eu de la chance.
14:15 - Oui, oui.
14:16 - C'est une philosophie incroyable que vous avez.
14:18 - C'est une philosophie de vie.
14:20 Pour moi, il y a toujours pire.
14:22 Et puis, c'est dans les épreuves comme ça qu'on peut aussi apprendre sur soi-même.
14:26 Et progresser dans la vie en tant qu'homme.
14:29 - Ça peut être pire, en fait.
14:31 Il y a toujours pire.
14:32 - Oui, il y a toujours pire.
14:33 Et puis, même si des fois, ce n'est pas toujours simple.
14:37 On peut se dire que ça nous construit.
14:40 C'est notre chemin.
14:42 Donc, moi, j'essaie de faire avec.
14:45 Et puis, d'apprendre en fonction des épreuves qu'on me met en travers.
14:49 - Votre béquille, elle est ici, juste à côté.
14:52 De quoi parle-t-on ?
14:53 Vous êtes 3e ligne vice-capitaine du FCG Rugby.
14:56 Ça, c'est la dernière image qu'on a de vous cette saison.
14:58 On vous voit là sur le côté.
14:59 Vous avez débaroulé.
15:01 Vous avez tombé sur vous-même.
15:03 Là, ça fait craque.
15:05 Ou ça fait mal, en tout cas.
15:06 - C'est ça.
15:07 C'est le début de deuxième mi-temps sur un match qui était très bien engagé à Biarritz.
15:11 - À Aguilera.
15:12 - Voilà.
15:13 Sur un franchissement de Biarritz, j'essaie de me replacer.
15:17 Et je sens un double claque dans mon genou.
15:20 Donc, tout de suite, j'essaie de me relever.
15:22 Et impossible, le genou bloqué.
15:24 Donc, voilà, je sors aidé par l'équinée et le médecin.
15:28 Donc, voilà, le diagnostic.
15:31 Déchirure du ménisque avec luxation du ménisque.
15:34 Donc, je suis un petit peu en retrait des terrains pendant quelques mois.
15:39 - Ce qui veut dire que ça n'est pas l'écroisé.
15:41 C'est la première chose à laquelle vous avez pensé, vous vous êtes dit.
15:43 Au moins, c'est pas l'écroisé.
15:45 - Oui, voilà.
15:46 Je n'avais jamais fait de blessure au genou.
15:48 Et sur le moment, je me suis dit, bon, double claque, on pense souvent aux ligaments croisés.
15:52 Donc, j'ai pensé à ça tout de suite.
15:54 Et puis, finalement, c'est un petit peu mieux.
15:58 Donc, c'est uniquement le ménisque externe qui a été touché.
16:01 Donc, entre environ 4 mois, je pourrai retourner sur le terrain.
16:05 Donc, j'espère revenir dès le début de saison prochaine.
16:07 - Donc, les vacances au soleil et ensuite la reprise avec le groupe.
16:11 Ce qui doit être très frustrant, en tout cas, c'est de devoir se tenir sur le côté de cette saison hallucinante.
16:18 Je ne sais pas si le mot est vraiment bien employé.
16:21 Avant cette saison, vous ne saviez pas dans quelle division vous alliez devoir évoluer.
16:25 En raison de problèmes financiers du FCG, qui par la suite ont été comblés par la direction et la présidence actuelle.
16:32 Mais on vous a retiré 6 points, puis encore 6.
16:36 Vous, sur le terrain, vous avez commencé avec un déficit.
16:40 Et petit à petit, vous avez grignoté ce petit retard.
16:43 Et boum, encore une fois, -6.
16:45 Vous en avez récupéré 4.
16:47 - C'est ça.
16:48 Donc, oui, ça a été compliqué.
16:50 L'intersaison a été vraiment particulière.
16:53 On ne savait pas quand on allait pouvoir reprendre et à quel niveau.
16:57 Si on allait être au chômage aussi, ça aurait pu être une éventualité.
17:01 L'été dernier n'a pas été très simple.
17:04 - Un mois de doute, en fait.
17:07 - On a repris avec l'objectif de performer dans le championnat et de rattraper ces 6 points de retard.
17:15 Au moment où on entre dans les 6 premières places pour les playoffs, on a encore 6 points moins.
17:20 Donc, encore un coup de massue.
17:23 Mais je pense que ça a permis à ce groupe de se resserrer et de vivre une belle aventure humaine
17:27 qui, aujourd'hui, nous ouvre les portes des phases finales dès la semaine prochaine.
17:32 Donc, c'est magnifique.
17:34 - C'est ça.
17:35 Et surtout, il a fallu être très solide à la fois sur le terrain.
17:38 On savait que vous aviez des capacités.
17:40 Vous étiez une très bonne équipe sur le terrain.
17:42 Mais dans les têtes, comment est-ce qu'on arrive à se dire, bon sang, allez, il faut repartir,
17:46 alors qu'on devrait être devant et on se retrouve derrière.
17:49 - Vous avez été 12e sur 14.
17:51 - C'est ça, oui.
17:52 On a attaqué la saison en étant dernier et avec des points négatifs.
17:56 Donc, pas facile.
17:57 On gagnait des matchs.
17:58 On était encore dans la zone de relégation.
18:00 Donc, voilà.
18:01 Et après les moins 6 points de décembre, on a été 12e et donc prêt à jouer le maintien.
18:07 Et en fait, on s'est vraiment resserré.
18:11 Et je pense que le fait d'avoir eu toutes ces mésaventures, ça nous a aussi permis de puiser une force mentale dans ce groupe qui est assez remarquable.
18:22 Et voilà, on est allé gagner à Havane, qui était les premiers à l'époque.
18:27 On est allé gagner à Nevers, qui était 3e.
18:29 On a fait de très beaux matchs.
18:31 - Vous avez marqué, vous avez gagné 55, avec 55 points.
18:36 - C'est ça.
18:37 Quand on a reçu Aix-en-Provence en janvier, qui était les premiers, on a gagné avec le bonus offensif.
18:45 Contre Aurillac, on a gagné avec le bonus offensif.
18:48 On est vraiment sur une bonne phase.
18:49 - On n'arrivait même plus à compter les essais.
18:50 - Voilà.
18:51 Donc, c'est bien.
18:52 On va essayer de continuer.
18:53 Je crois qu'on est sur 8 ou 9 victoires de suite, ce qui est assez remarquable.
18:57 Donc, on arrive prêt pour les phases finales et c'est de bonnes augures.
19:02 - Oui, et Christophe Faribert est très admiratif.
19:05 - Moi, tous les sportifs de haut niveau me font rêver.
19:07 Je trouve que c'est pétri d'amnigation, d'envie, d'humilité.
19:10 Son discours me touche beaucoup.
19:12 Je suis fan des sportifs et ils le savent très bien.
19:16 J'adore ça.
19:17 - Oui, surtout que personne n'a fait ce que vous aviez fait auparavant.
19:21 Donc, mes aventures ont grignoté votre orgueil.
19:24 Il s'est renforcé, en fait.
19:26 Vous étiez encore plus fort.
19:27 C'est un vrai défi pour cette équipe, qui peut être championne de France.
19:31 - Oui, c'était un vrai défi.
19:33 À partir du moment où on a attaqué la saison en pro D2 avec -6 points,
19:36 on s'est dit que ça n'avait jamais été fait de rentrer dans les 6 avec -6 points.
19:40 L'année dernière, on était rentré dans les 2 avec -3 points.
19:42 Donc, on avait déjà fait quand même assez fort.
19:45 Et on s'est dit qu'il fallait se mettre cet objectif-là.
19:48 Il faut viser très haut pour essayer de performer.
19:52 Donc, on a visé haut et on a recalculé ça en janvier après les -12 points.
19:58 Donc, voilà, ça a apporté ses fruits sur la deuxième partie de saison.
20:02 Donc, c'est très gratifiant pour ce groupe.
20:04 - Et tout, tout est possible.
20:06 Et ça, vous en savez quelque chose.
20:08 Vous étiez vice-capitaine, déjà, de cette équipe championne du monde U20.
20:12 Donc, dès moins de 20 ans.
20:14 En 2018, un exploit magnifique avec votre amie Kylian Jiracy,
20:18 qui joue aujourd'hui au Loup.
20:19 Il y avait d'autres aussi, Romain Ntamak.
20:21 Qui y avait dans cette équipe aussi ?
20:23 - Voilà, il y avait beaucoup de joueurs qui, maintenant, jouent aussi en équipe de France.
20:27 Là, Louis Carbonel.
20:28 Là, Adrien Seguri, avec qui j'ai eu la chance de partager le maillot grenoblois.
20:31 Donc, là, c'était une équipe qui était pleine de talents.
20:35 Et puis, voilà, c'était la première fois que l'équipe de France était championne junior.
20:42 Donc, voilà, ça a lancé aussi tous ces jeunes-là dans le sport de haut niveau et dans le top 14.
20:51 Et maintenant, je pense que les équipes de top 14 et de pro D2 font de plus en plus confiance aux jeunes.
20:56 Grâce, notamment, à ce titre-là.
20:58 C'est un titre qui a eu en 2019 en Argentine et après l'année dernière en Afrique du Sud.
21:04 Donc, voilà, sur les trois dernières compétitions, c'est l'équipe de France en junior qui est championne du monde.
21:09 Donc, c'est très, très agréable de pouvoir voir ça.
21:12 - Vous aviez allumé la mèche. - C'est ça.
21:14 - C'est ça. Sauf que ça a fait un pétard mouillé.
21:16 C'était pas préparé. Ça a fait presque un pétard mouillé pour vous.
21:19 C'est un titre qui reste et qui restera toujours.
21:21 Mais quelques mois, quelques semaines après même.
21:23 - Quelques mois, oui.
21:24 - Quelques mois après, vous avez été victime d'un AVC très jeune.
21:27 - À 20 ans. - À 20 ans.
21:30 - Juste après ce titre-là.
21:32 Donc, en plus, juste avant d'aller à la Coupe du Monde, on a la promotion avec Grenoble.
21:37 Donc, on monte en top 14.
21:38 - Vous étiez capitaine avec Grenoble et en top 14 avec lui.
21:41 - Voilà. Et en fait, sur le début de saison, je commence à...
21:44 Je fais mon premier capitaine avec Grenoble en top 14.
21:46 Donc, à 20 ans, c'était tout roulé.
21:48 J'étais sur une très bonne phase.
21:50 Et en mars 2019, voilà, un AVC qui me frappe.
21:55 Et du coup, ça a mis ma carrière entre parenthèses pendant deux ans et demi.
22:00 Donc, ça a été un petit peu difficile, cette période-là.
22:03 - Vous avez entendu ? Deux ans et demi.
22:05 Deux ans et demi à devoir ranger son frein aux côtés des copains.
22:09 - C'est ça.
22:10 - En fait, le lien n'a jamais vraiment été fait avec la pratique du rugby.
22:14 Vous n'aviez pas subi de chaos ou pas trop.
22:16 - Rien du tout. Non, non, non.
22:17 Voilà, ça a été multifactoriel. - Comme tout le monde.
22:19 - Voilà, c'est comme ça peut arriver à tout le monde.
22:21 Et du coup, pendant les premières semaines, je me suis reposé, j'ai pris soin de moi.
22:28 Et après, je suis retourné à l'entraînement.
22:30 Et donc, pendant à peu près deux ans, j'ai dû ranger mon frein à l'entraînement
22:34 en étant un petit peu mis sur le côté.
22:37 J'avais pas mal de restrictions dues au traitement et tout ce que j'ai dû prendre suite à cet AVC-là.
22:43 Mais voilà, ça m'a construit dans ma vie d'homme.
22:46 Et ça m'a aussi permis de relativiser pas mal de choses.
22:50 C'est pour ça que maintenant, ma philosophie, c'est voilà, il y a pire.
22:53 Et ce qui m'arrive, là, par exemple, une blessure au genou, c'est rien.
22:57 J'ai pu traverser. Donc, je traverse ça assez facilement.
23:00 - Vous n'aviez pas eu cette appréhension aussi.
23:02 Si vous vous dites, je pratique un sport de contact, qui est parfois un sport de combat, vraiment.
23:08 Vous êtes en plus dans le pack. Vous êtes troisième ligne.
23:11 Vous n'avez pas eu cette appréhension.
23:14 En fait, la passion et le besoin de vous dépasser a été plus fort.
23:18 - Oui, voilà. Je suis un adepte de sport, de tous les sports.
23:23 Et je fais du rugby depuis que j'ai 5 ans.
23:26 Et à partir du moment où tous les professionnels de santé ont pesé le pour et le contre et surtout ont validé,
23:34 il y a eu une réunion avec beaucoup de spécialistes et tout le monde a été unanime.
23:38 Il fallait la majorité pour que je puisse reprendre le rugby.
23:40 Et à partir de ce moment-là, je fais confiance aux professionnels de santé.
23:46 Et puis je suis suivi aussi régulièrement pour faire un point.
23:49 - Pas plus de risque qu'un autre, en fait, finalement.
23:51 - Non, pas plus de risque qu'un autre.
23:53 Donc voilà, j'ai essayé de reprendre le cours de ma vie assez facilement.
24:00 Ça, c'était pendant ma période d'arrêt.
24:02 - C'est ça, où il fallait juste rester à côté un tout petit peu.
24:05 Ça a d'abord été timide avant, finalement, le grand retour.
24:09 Une sacrée force mentale, un soutien des coéquipiers, un soutien de la famille aussi.
24:14 Personne ne vous a lâché. C'était important.
24:15 - Oui, c'était important.
24:17 Ma famille et ma copine ont été très présents pendant ces moments-là.
24:20 Et puis, j'ai eu la chance de faire partie de groupes qui ont été extrêmement bienveillants avec moi.
24:26 Et puis aussi des staffs qui ont essayé de me donner quelques prérogatives
24:31 pour m'intégrer et donner un petit peu, apporter ma pierre à l'édifice.
24:35 Donc voilà, je remercie ma famille, ma copine, mes coéquipiers
24:42 avec qui j'ai pu partager ces moments-là.
24:45 Et puis les staffs qui ont fait partie de cette aventure.
24:48 - Oui, parce qu'à aucun moment, vous vous êtes dit c'est mort, on ne peut plus attendre.
24:52 Vous n'avez rien perdu. Vous êtes revenu plus fort qu'avant.
24:55 - Oui, en fait, il y a forcément des moments où ça a été compliqué,
24:58 où je me suis posé des questions. Je me suis dit voilà, est-ce que je vais pouvoir reprendre ?
25:02 Et puis, à partir d'un moment, j'ai laissé les choses faire.
25:07 Et puis, les dernières semaines avant le résultat ont été quand même compliquées.
25:11 Parce que ce n'était pas le plus facile à vivre.
25:15 Mais au final, ça s'est bien fini. J'ai pu reprendre avec mes coéquipiers.
25:20 Donc, c'était un moment de joie. C'est passé au riacle. C'était magnifique.
25:25 - Le meilleur est à vivre aux côtés de votre équipe de toute façon.
25:29 Vous avez l'habitude. Vous savez qu'il y a une belle fête qui vous attend,
25:31 même si vous n'êtes pas sur le terrain. Vous avez déjà bien bossé aussi cette saison.
25:35 Donc, c'est tout le bonheur qu'on vous souhaite vraiment.
25:38 On espère, on est convaincus. On ne va pas mettre la pression à personne de toute façon.
25:42 Maintenant, vous savez la gérer, cette pression.
25:44 On peut dire tout ce qu'on veut. Rien ne vous affecte, vous, le FCG.
25:48 Vous êtes très, très solide et on vous souhaite tellement ce titre.
25:52 Et puis, d'aller le plus loin possible, vous aurez fait vraiment une saison exceptionnelle,
25:55 quoi qu'il arrive. Voilà, ça s'est fait.
25:58 Merci beaucoup. À bientôt au Stade des Alpes. Là, on fonce à la Bastille. Tout de suite.
26:03 [Musique]
26:11 Comme on aime bien le défi, comme on aime bien les chrissons, on va vous présenter notre invité.
26:16 Donc, Aurélien Fontenoy. En fait, certains font, je ne sais pas ce que vous faites, à part la cuisine,
26:22 oui, du ski, on l'a dit, du kite. Petite passion à part ça ?
26:27 Du vélo. Je suis tous les sports. C'est vrai que le VTT de descente, ça m'intéresserait,
26:32 mais je n'ai pas vraiment le droit. Donc, je ne m'y suis pas mis. Peut-être après ma carrière.
26:38 D'accord. Bon, il y en a d'autres qui chantent, qui dansent, qui apprennent la flûte, le diabolo, la pâtisserie.
26:42 Aurélien Fontenoy, lui, fait ça. Alors, un petit pont. Le pont, il s'appelle ?
26:48 C'est le pont de Brignou.
26:50 Oui, c'est ça. Donc, dans le Grésiveau-Dent. Tout va bien ?
26:54 C'est à côté de Krol. Pour moi, tout va bien. Écoute, là, je suis sur ma piste cyclable.
26:57 Bien sûr.
26:58 Voilà, tout va bien. Un petit samedi après-midi. Oui, c'est bien. Ça évite les bouchons.
27:03 Oui. Qu'on voit nombreux, d'ailleurs, juste à côté de vous. Non, mais c'est hallucinant, Aurélien, ce qu'on vous fait.
27:09 Et ça, en plus, ce n'était pas hier, puisqu'on voit que vous en êtes sorti. Parce que quand je vois ça, j'ai encore peur pour vous.
27:15 Vous vous étiez entraîné. C'est facile pour vous ?
27:21 Alors, il y a toujours une petite marge de sécurité. Je ne me lance pas dans des prouesses comme ça sans entraînement.
27:29 Après, on va toujours faire des repérages à pied. On essaye. Après, il y a forcément un petit risque, un gros risque même.
27:37 Oui, il y a des voitures juste à côté. Il y a de l'eau.
27:39 Il y a de l'eau. Au pire, je me dis si je tombe, il y a de l'eau.
27:42 Oui, c'est amorti. Vous êtes un fou. Mais c'est ça aussi qui fait toute votre richesse.
27:48 Toujours une idée, toujours un défi. Vous allez toujours au bout.
27:52 Et vous nous surprenez toujours. Et vous en faites profiter, les grenoblois.
27:55 Donc, non content d'être vice-champion du monde de trial et champion du monde junior aussi.
28:00 Et bien, désormais, vous faites profiter tout le monde de votre passion.
28:05 Et le 25 mai, c'est un samedi. Habituellement, c'est un dimanche, la DH. Cette fois-ci, c'est un samedi.
28:10 La DH urbaine de Grenoble. DH, Downhill, ça veut dire descente. Descente à VTT.
28:17 Ça se passe à la Bastille qui prend tout son relief avec les meilleurs concurrents du monde.
28:21 Et bien, ça viendra du monde entier. On sélectionne 20 pilotes. C'est ouvert uniquement sur invitation.
28:26 Donc, on va choisir des gens qui viennent du Chili, d'Argentine, beaucoup d'Amérique du Sud,
28:30 puisque cette discipline-là, en fait, elle est partie de compétition en Amérique du Sud,
28:35 avec notamment Red Bull et tout ça, dans les favelas. J'en reviens.
28:39 D'ailleurs, j'étais il y a trois semaines au Mexique pour une compétition de ce genre
28:42 où on saute carrément à travers les maisons des gens. On se faufile entre les chiens, les barrières et tout ça.
28:48 Et là, le but, c'est d'importer un peu ce format qui n'existe pas, qui n'est pas fédéral.
28:53 Il n'y a pas de titre de champion du monde. C'est des compétitions très souvent privées.
28:57 Mais voilà, le but, c'est d'apporter le VTT directement dans la ville aux spectateurs.
29:01 Dans la ville, au pied de la Bastille, qui en plus s'anime. C'est un site qui devient encore plus beau, aussi, avec cet événement.
29:09 Ce n'est pas la première édition. Il y avait eu beaucoup de succès quand même pour les précédentes.
29:13 Ça sera la troisième édition. Et c'est vrai que la première édition s'est faite très rapidement sur un coup de tête comme ça
29:19 qu'on a eu avec le musée de Dauphinois et le département de l'Isère.
29:22 Qui joue le jeu à fond.
29:23 Qui joue le jeu, puisque on passe carrément dans le jardin et on profite au maximum.
29:28 Là, on passait directement dans leur jardin.
29:30 On passait le parcours. Combien de mètres à peu près cette descente ?
29:33 Alors, c'est une piste qui fait un peu moins d'une minute. Beaucoup d'escaliers, beaucoup d'obstacles.
29:41 C'est ça le but, c'est que ce soit condensé en une minute. Ça ne s'arrête jamais.
29:44 On n'a presque pas le temps de pédaler. Ça enchaîne des sauts dans tous les sens.
29:48 Et oui, très médiatique, surtout ce format-là. L'an dernier, on fait plus de 70 millions de vues sur les réseaux sociaux.
29:55 Donc, ça fait parler et même ça rayonne au-delà de Grenoble.
29:59 On fait connaître Grenoble partout dans le monde.
30:02 Oui, c'est sûr. Comme Christophe, on dit on a besoin d'ambassadeurs ici.
30:06 Et ça, c'est un événement magnifique.
30:09 Et beaucoup de monde, ce n'est pas trop risqué pour le public de se rapprocher de cette piste ?
30:14 Peut-être moins que les pilotes. Mais voilà, c'est aussi ça qu'on voulait.
30:18 C'est cette proximité-là. Donc, la première année, on avait un parcours qui était 100% hermétique, interdit au public.
30:24 Et là, on a changé le parcours depuis deux ans pour justement être moitié rider, moitié public.
30:29 Et vraiment, il y a juste une barrière qui sépare les deux.
30:32 Donc, sensation garantie pour les deux parce que autant les riders sentent vraiment le soutien du public,
30:38 ils les encouragent, ils crient, ils ont des sifflets, ils ont plein d'objets pour faire du bruit.
30:42 Et les spectateurs, je me souviens d'une image où on a les téléphones qui se retirent comme ça en fonction du pilote.
30:50 C'est incroyable à vivre des deux côtés.
30:53 Alors celui-là, on n'a peut-être pas le temps, il ne vaut mieux pas mettre son téléphone.
30:56 C'est celui qui a gagné, c'est ça ? C'était un Brésilien ?
30:58 Lucas Borba, qui venait du Brésil et qui a été incroyable. Deux Brésiliens qui gagnent l'an dernier.
31:05 Ils nous ont vraiment montré qu'en Amérique du Sud, ils sont préparés pour ça. Ils ont des terrains d'entraînement.
31:13 Ils pédalent. En fait, ils pédalent. Nous, on essaye de freiner, lui, il pédale.
31:16 C'est-à-dire dans la descente, il essaie d'aller toujours encore plus vite.
31:21 On voit le public qui est vraiment sur le reculoir et qui met tout le monde loin derrière.
31:29 Là, on voit les téléphones sortis et ils se retirent au dernier moment.
31:33 Ces escaliers-là, ils sont vraiment très impressionnants parce qu'ils sont irréguliers.
31:37 Ce n'est pas juste une pente d'escalier.
31:39 Ça fait trois escaliers, puis quatre, puis cinq, puis des trous.
31:42 On est sur des pavés un petit peu très lisses, usés par les piétons.
31:47 Du coup, ça rend le parcours encore plus glissant.
31:50 Il y a quelques aménagements en bois quand même parce qu'il faut quand même sécuriser.
31:54 Juste des escaliers, ce n'était pas assez marrant.
31:57 On rajoute encore des obstacles dans les escaliers.
32:00 C'est ça qu'on veut. C'est une course qui est ultra élitiste.
32:02 Je l'ai dit, seulement 20 pilotes du monde entier, on les sélectionne pour leur niveau.
32:06 Juste descendre des escaliers, déjà, je défie des gens.
32:11 Mais en plus, avec des modules, ça devient encore plus compliqué.
32:13 Mettez des clous aussi tant qu'on y est.
32:15 Ça peut être un concept.
32:17 On peut mettre de l'eau, de la glu.
32:20 Et vous ? Parce que là, vous avez votre casque.
32:22 Vous la refaites aussi cette année ?
32:24 Mon but, pendant deux ans, j'étais vraiment consacré à essayer d'organiser et en même temps la faire.
32:29 Ce qui était assez compliqué cette année.
32:31 On a la chance d'avoir une équipe maintenant qui gère tout ça.
32:34 Donc mon but, c'est de la faire et pourquoi pas même faire un podium.
32:38 Ah, magnifique !
32:39 J'ai la chance de pouvoir pratiquer un petit peu.
32:41 Avec un micro en plus, en direct.
32:43 Il faut dire.
32:44 Ça, ce sera l'étape d'après.
32:46 Ça vous demande beaucoup, là.
32:47 Pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
32:49 En tout cas, c'est vrai que c'est...
32:50 Alors, il a eu de la chance, le Brésilien.
32:52 Vous aussi, vous avez de la chance.
32:53 Pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué.
32:55 C'est pour ça que public, faites quand même un petit peu attention.
32:58 Là, on a peur pour lui.
32:59 Il glisse, il glisse.
33:00 Je crois que le casque a même raclé un mur.
33:03 On y croit, on y croit.
33:04 Et non.
33:05 Oui.
33:06 Ça peut se faire mal, là, non ?
33:08 C'est ça, le gros risque de la descente urbaine.
33:13 C'est qu'on ne tombe pas dans la terre ou dans l'herbe.
33:15 Là, on tombe directement sur des coins d'escalier, des murs, des barrières.
33:19 Donc, c'est une discipline qui est très dangereuse.
33:22 Mais il finit.
33:23 En plus, il a embarqué le câble de la production.
33:25 Exactement.
33:26 C'est peut-être ça qui l'a fait chuter.
33:28 Ah, c'est ça.
33:29 Vraiment, on passe aussi à quelques centimètres des caméramans,
33:32 puisque l'événement est en live sur mes réseaux sociaux
33:34 et rediffusé sur Télé Grenoble.
33:37 Et donc, là, il s'était accroché.
33:39 C'était l'anecdote de l'an dernier, accroché au câble de la caméra.
33:42 C'est le câble de Favoris Productions, je crois, qui vous suit encore cette année.
33:46 Voilà, il a accepté malgré ce petit incident.
33:49 D'accord.
33:50 Donc, tout le monde, toute votre équipe repart,
33:53 toutes vos équipes repartent pour cette année.
33:56 Et c'est rediffusé sur Télé Grenoble, alors, le vendredi.
33:59 Ça, c'est le samedi 25 mai.
34:01 Et c'est rediffusé le vendredi suivant sur Télé Grenoble à 21h45.
34:07 C'est ça.
34:08 On refera de la pub suivie sur nos réseaux sociaux,
34:10 parce que c'est vraiment un événement qu'on est ravis, absolument ravis d'accompagner.
34:14 Et vous ne vous contentez pas de ça.
34:16 Donc, il faut que le public vive.
34:18 Il faut que c'était un vrai événement.
34:19 L'an dernier, vous étiez sur le jardin de ville pour un village d'animation.
34:24 Cette année, vous vous concentrez sur la Bastille.
34:26 Oui, le nom change en Urbane d'Onil Pro Tour.
34:29 Donc, notre objectif, c'est vraiment de recentrer sur cet événement le côté compétition.
34:34 On est sur Grenoble cette année.
34:36 Le but, c'est qu'on ait plusieurs manches en France et proche France.
34:39 Pour avoir une vraie tournée, comme ils peuvent avoir en Amérique du Sud.
34:42 Est-ce que ça se produit aussi ailleurs ?
34:44 C'est notre but, oui.
34:45 On est en contact avec différentes villes.
34:47 Donc, on s'est dit que peut-être que ça va se développer dans ce sens-là.
34:50 Eh bien, super.
34:51 Mais le village d'animation, il est tous les jours à Grenoble.
34:56 C'est la ville de vélo.
34:57 C'est la capitale du vélo.
34:58 La ville la plus plate de France, dans laquelle on peut se déplacer partout à vélo sans trop trop forcer.
35:03 Contrairement à vous, qui vous les forcez.
35:06 Mais votre expérience un peu téméraire, vous la mettez au service du vélo pour tous.
35:10 Vous êtes ambassadeur du vélo à Grenoble ?
35:12 Tout à fait, cette année, oui.
35:13 Je suis l'ambassadeur avec Nathalie sur l'école du vélo à Grenoble.
35:19 Le but, c'est d'apprendre à n'importe qui de savoir faire du vélo.
35:22 Que ce soit dans les écoles, mais aussi des gens qui n'ont pas forcément les moyens d'avoir une voiture.
35:27 Donc, leur apprendre à faire du vélo, se déplacer et les aider à financer un vélo.
35:31 Des fois, la ville va leur prêter des vélos pour justement faciliter leur transport et aller au travail.
35:38 Et vous, qu'est-ce que vous voulez véhiculer ?
35:40 C'est un mauvais jeu de mots non plus, mais qu'est-ce que vous véhiculez ici en l'occurrence ?
35:43 C'est-à-dire, c'est vraiment le vélo pour tous.
35:45 Le trial, ça cartonne encore aussi.
35:46 Le VTT, ça marche.
35:48 Et notamment dans nos pentes, au-dessus, sur nos montagnes.
35:51 Qu'est-ce que vous voulez véhiculer en fait ?
35:52 Le plaisir de pratiquer chacun sa vie.
35:54 Oui, moi, pratiquant, venant du trial, c'est vrai que je me suis élargi aujourd'hui à toutes les disciplines du vélo.
35:59 Que ce soit maintenant le vélo de descente, le vélo de route aussi que j'adore.
36:02 Enfin, n'importe quoi qui pourrait rouler en fait.
36:05 Voilà, mon but, c'est de partager cette passion et de dire, on a de la chance à Grenoble d'avoir un super terrain de jeu.
36:11 Que ce soit pour la pratique sportive, mais aussi pour les trajets quotidiens, avec l'aménagement de beaucoup de kilomètres de pistes cyclables.
36:19 Donc, voilà, prenez votre vélo et puis on peut en faire du matin jusqu'au soir.
36:26 On va au travail en vélo et après on change de vélo et on va s'amuser dans les sentiers.
36:30 Voilà, depuis la petite Dresienne jusqu'au beau vélo électrique, vous testez aussi les vélos électriques.
36:34 Ah, j'ai tout.
36:35 Et voilà, exactement.
36:37 On peut vous suivre aussi sur votre page YouTube parce qu'elle est assez cocasse à suivre.
36:42 Vous aimez beaucoup les défis.
36:43 En tout cas, on rend hommage à vous aussi ici dans cette émission.
36:47 Vous avez toujours une idée, toujours, toujours dans la tête.
36:49 Et tout ça pour la grandeur de cette discipline et de notre territoire.
36:53 Vraiment, bravo, bravo Aurélien pour tout ce que vous faites.
36:56 On a le temps pour un petit coup de cœur.
36:59 Allez, un petit bon plan.
37:00 Mais ce n'est pas la maison à Ribère, Antonin.
37:10 Non, ce n'est pas la maison à Ribère.
37:12 Parce qu'on a compris que c'était le coup de cœur extrême.
37:14 Non, je voulais mettre en lumière un endroit où je vais régulièrement avec ma copine, aussi avec les copains.
37:21 C'est chez Loulou.
37:23 Ce n'est pas loin de Victor Hugo.
37:25 C'est un très bel endroit que j'ai découvert il y a quelques mois.
37:31 Et voilà, partager des bons moments là-bas.
37:34 Et surtout, des bons moments gourmands pour les goûter.
37:38 Et pour les brunchs.
37:39 Là, j'ai mangé là-bas à midi avec deux coéquipiers.
37:42 Et on s'est régalé.
37:43 Bon, on peut garder la ligne alors.
37:45 C'est bien ça.
37:46 Exactement, voilà.
37:47 Petite salade de lentilles avec une bonne sauce au mou.
37:50 C'était très bien.
37:51 Il faut se faire plaisir aussi, c'est important.
37:53 Très important.
37:54 Bien sûr.
37:55 Mais pas trop de sucre quand même.
37:56 Un petit peu.
37:57 Et là, on a compris qu'il y avait tout ce qui allait.
37:59 On garde ça pour nos réseaux sociaux ?
38:02 Ou quelqu'un veut se lancer et rouler sous Aurélien ?
38:06 Non ? Oui ? Non ?
38:07 Si tu veux, moi, je peux bien monter sur le vélo.
38:09 Là, vraiment ? Non ? Pas sur le vélo, sous le vélo ?
38:11 Si tu veux, ouais.
38:12 Ouais, allez. On est chaud ?
38:13 C'est pas prévu.
38:14 Attention, on y va, regardez.
38:15 Moi, j'adore.
38:17 Il faut juste sautiller.
38:18 On y arrive ? Est-ce qu'Aurélien...
38:20 Tu m'abîmes pas, c'est tout.
38:21 T'as pas le droit de m'abîmer.
38:22 On peut y arriver là ?
38:23 On peut y arriver ici, à cette place ?
38:25 On va essayer quelque chose.
38:26 On essaye ?
38:27 On y va très, très vite fait.
38:28 Si ça passe pas, on arrête tout.
38:29 D'accord ? C'est promis.
38:30 On a notre plan large.
38:31 Et je rends hommage à notre équipe technique que j'adore
38:34 et qui est toujours capable de miracles.
38:36 C'était absolument pas prévu.
38:38 Christophe, c'est le direct.
38:41 Attention, on y va.
38:43 Allez, c'est parti.
38:45 Attention, Aurélien, préservez notre chef deux étoiles.
38:48 Ça va ? Tout va bien ?
38:50 Christophe Hariber, nickel.
38:52 Non mais cet homme est un fou.
38:54 Ça va ? Tout va bien ?
38:56 Non mais... Magnifique.
38:58 Eh ben voilà, défi...
39:00 On inverse les rôles sur nos réseaux sociaux.
39:02 C'est parti, sur la page Instagram de Télé Grenoble.
39:04 Bravo à notre équipe technique qui a fait le maximum
39:07 pour cette petite improvisation.
39:09 Bravo, Christophe, tout va bien ?
39:11 Bien dans le micro, bien dans le micro, Christophe Hariber.
39:14 Non, non, mais j'ai vraiment confiance.
39:16 Je sens qu'il est pro.
39:18 J'étais très relax.
39:20 Oui, c'est ce qu'on a vu.
39:22 Je suis fan de l'entrepreneur,
39:24 du développement de la région,
39:26 de son événement. Je trouve ça génial.
39:28 Les jeunes qui, aujourd'hui, font vivre leur ville.
39:30 On a besoin d'événements à Grenoble.
39:32 On a besoin d'énergie comme ça.
39:34 Et notre ville ne vit que par d'énergie,
39:36 de gens qui ont envie comme ça
39:38 de faire des événements, de créer des événements.
39:40 Bravo à toi. Félicitations.
39:42 Merci beaucoup.
39:44 Et bien de votre avis.
39:46 Et si on se retrouvait dans votre établissement
39:48 pour aller fêter tout ça,
39:50 tous ensemble, avec toutes ces énergies
39:52 qui font du bien à notre territoire,
39:54 comme vous aussi, toujours fidèles à notre poste.
39:56 Merci encore d'être avec nous.
39:58 On se donne rendez-vous le 25 mai sur La Bastille
40:00 et le vendredi suivant sur Télé Grenoble
40:02 à Maison Hariber, tous les jours.
40:04 Et Antonin Berruyer, on se retrouve à la rentrée.
40:06 Mais d'ici là, on vous souhaite tout le meilleur
40:08 avec le FCG Rugby.
40:10 Merci d'être là et à très vite.
40:12 [Musique]
40:22 Vous avez profité de "Si on parlait"
40:24 avec Gilles Trignan Résidence.
40:26 [Musique]
40:28 ♪ ♪ ♪