Le meilleur d'ORLT avec Patrick Sabatier et Bob Sinclar !
Sa complicité avec Alain Delon, sa nouvelle vie sans la télé, son bref passage sur C8, ses années noires ou encore ses projets, Patrick Sabatier refait sa télé ce samedi 12 octobre 2024 avec Eric Dussart et Jade. Ils sont rejoints en fin d'émission par Bob Sinclar, qui présente son livre avec dj yellow : "Nos 30 ans de french touch" et évoque le générique de la Star Académy dont il est à l'origine !
Category
🗞
NewsTranscription
00:00C'est quand même, je veux dire, c'est quand même fabuleux d'être Alain Delon, je veux dire, je le dis et je ne vais pas me plaindre.
00:05Aucun doute, c'était bien le vrai Alain Delon.
00:07Il avait tout de suite accepté de prendre le risque finalement de tester ce concept.
00:11Je lui ai proposé l'émission en mai 1984, il m'a dit après 24 heures de réflexion, oui.
00:17Avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, je n'ai pas de nouvelles, donc je l'appelle au mois de novembre à l'occasion de son anniversaire
00:25parce que je commence à me dire qu'il ne va peut-être pas venir, et donc je l'appelle pour l'anniversaire, il me dit oui.
00:30Alors lui me tutoyait, moi je le vouvoyais, et il me dit...
00:33Bah lui-même se vouvoyait déjà.
00:35C'est pour ça que tu m'appelles, et je dis, bah, il ne faut pas m'emmener pas large, on est toujours d'accord pour le mois de janvier.
00:40Et là, Alain Delon fait Alain Delon, car il me dit, quand Alain Delon dit, au téléphone, mais je l'aime tellement.
00:47C'est génial.
00:48Quand Alain Delon dit oui, Alain Delon viendra.
00:51C'est vrai, j'ai tellement d'affection, il m'a tellement marqué dans ma vie, et donc il était là, il m'a demandé de venir le chercher le 10 janvier à l'aéroport de Roissy,
00:59il venait d'étranger, à 19h, je suis allé le chercher, on a passé la soirée ensemble, et le 11 janvier, il était sur l'antenne de TF1.
01:06Vous avez bossé avec lui la veille de l'émission ?
01:08On n'a même pas bossé, il ne voulait rien savoir.
01:10Et la chose qui se passait, je le raconte parce que c'est toujours émouvant, avant l'émission, à partir de 8h15, 8h20, j'étais seul,
01:18avec l'invité, dans les coulisses, à l'époque les émissions commençaient à 20h40, et donc on était seul, il n'y avait pas de maquilleur, pas de coiffure, on était seul,
01:26et donc seul, face à face, dans les coulisses, à attendre, on se parlait, on ne se parlait pas,
01:30et avec, parce que c'est quand même Alain Delon, j'ai quand même à côté de moi Alain Delon, les animateurs, c'est pas les stars, c'est les autres les stars,
01:37et tout d'un coup il me prend comme ça, par le cou, il se rapproche de moi, je suis à 2 mm de son front, et il me dit, on va réussir, on ne peut pas rater.
01:48Et tout d'un coup j'entends le générique, et on me fait 10 secondes, et là, au contraire, ça ne m'a pas donné le trac, je me suis dit, on va réussir.
01:56Il vous a transmis ça.
01:57Oui, parce que je savais que nous étions deux, qu'il allait m'aider, et il m'a aidé, il m'a aidé d'ailleurs toute la vie, et jusqu'au bout, nous sommes restés extrêmement liés.
02:06Première question, bonsoir madame, c'est à vous.
02:09Bonsoir Coluche.
02:10Stop, Joker.
02:13Deuxième question.
02:15Stop, Joker.
02:17Voilà.
02:18Là, vous vous dites quoi Patrick Sabatier, il va me torpiller l'émission Coluche ? Il ne va pas jouer le jeu justement ?
02:23Je vous parlais tout à l'heure, les 20 minutes avant l'émission, nous étions en coulisses, et il n'y avait plus personne, non.
02:30Coluche, il y avait toujours des tas de personnes autour de lui, un aéroport, deux copains.
02:35Là, on était seuls, et j'ai vu un Coluche différent.
02:38J'ai vu un Coluche, je pourrais écrire un livre sur ces 20 minutes qui ont précédé le jeu de la vérité.
02:43Plutôt pâle, plutôt inquiet, en même temps me vannant pour se décontracter, etc.
02:50Il ne faisait pas encore son numéro là ?
02:52Non, non, il ne m'avait demandé pas du tout, il m'avait demandé simplement le siège bébé.
02:55Je ne savais ni les questions, ni qu'il allait faire les deux Jokers, etc.
02:59Mais, il prenait vraiment conscience au fur et à mesure qu'on s'approchait des 20h30, 31h, 32h, après la pub qu'on allait passer, etc.
03:07Et que pour lui, c'est lui qui avait demandé à le faire, d'ailleurs c'est le seul qui en a fait deux.
03:11Mais il savait que c'était extrêmement important, parce qu'il était très clivant le Coluche, contrairement à ce que l'on peut penser.
03:16Certains adoraient Coluche, mais d'autres le trouvaient vulgaire, etc.
03:21Et il voulait se servir de cette émission pour rassembler, mais il a été extraordinaire à l'époque.
03:26On est en 1985, je parlais tout à l'heure d'homosexualité avec Thierry Le Leron,
03:30mais à un moment donné, on pose la question à Coluche, est-ce que vous avez eu des relations homosexuelles ?
03:34Et moi, je ne connais pas la question, je ne connais rien, je suis à côté, je suis le premier spectateur.
03:39Et puis je le vois, il fait, il lève la main, il fait un, deux, trois, ouais, quelques-unes.
03:45Personne n'imaginait que Coluche avait eu des relations homosexuelles.
03:48Oui, il avait dit, j'ai essayé, bon, ça m'a pas plu.
03:50Le fait d'avoir dit ça était très libérateur aussi, pour beaucoup qui se sentaient mal à l'aise.
03:55Et moi, je trouvais ça, alors là, je trouvais qu'on avait un vrai rôle.
03:59Coluche, il aurait eu 80 ans dans quelques jours, le 28 octobre.
04:02Vous penseriez qu'il serait devenu quoi s'il était encore avec nous aujourd'hui ?
04:06Un grand acteur.
04:08C'était comment d'être Patrick Sabatier dans les années 80 ?
04:10La grande star de la télévision, reconnue par tous.
04:13Vous ne pouviez pas faire un pas dans la rue à l'époque sans qu'on vous demande des autographes.
04:16Alors, à la fois, je faisais des pas dans la rue, et j'ai toujours vécu normalement.
04:19Vous savez, quand vous êtes regardé entre 15 et 18 millions de téléspectateurs,
04:23que vous êtes à RTL, on était écouté par 6 millions de personnes tous les matins.
04:26A la fois, on en profite, mais à la fois, on se dit, oh, ça va s'arrêter, il y a un moment donné, ça va s'arrêter.
04:32On se le dit vraiment, ça, ou c'est de la coquetterie ?
04:34Non, non, non, ce n'est pas de la coquetterie.
04:35Vous me connaissez.
04:36Moi, je me le suis toujours dit.
04:38D'ailleurs, ce qui me paraît tellement bien, c'est que quand il a fallu s'arrêter à un moment donné,
04:43bon, ben voilà, on laisse sa place.
04:45On se dit, ben voilà, on y arrive.
04:47La vie que j'ai vécue avant, j'ai adoré.
04:50Après, la vie que je mène aujourd'hui avec ma famille, avec les enfants, avec les petits-enfants,
04:55avec les randonnées qu'on fait avec les copains, avec les voyages, avec la liberté que j'ai.
04:59C'est ça, une liberté que vous n'aviez pas à l'époque.
05:00Mais moi, j'adore.
05:01Moi, j'adore.
05:02Vous savez, je le dis, c'est un secret pour personne, on n'a pas fait des tonnes.
05:07On m'a fait quand même quelques propositions encore, et notamment des émissions de radio, etc.
05:11Et à la fois, on est content parce qu'on se dit, ah bon, tiens, c'est sympa quand même, j'existe encore.
05:16Et puis après avoir marché un petit peu, on se dit, non, je ne peux pas faire une émission quotidienne.
05:21Non, non, ça va me prendre trop de temps.
05:23Non, je ne serai plus dans l'équilibre.
05:25J'ai réussi, avec Isabelle, à créer un équilibre qui est tellement important pour moi, mais qui est tellement fragile.
05:34Quand on est septuagénaire, on se dit, à qui je vais consacrer le temps qui reste, même si je l'espère long ?
05:42Est-ce que je dois le consacrer encore à la radio ? Mais j'en ai fait pendant 25 ans.
05:45Est-ce que je dois le consacrer à la télévision ? Mais mon vieux, tu as fait des émissions, tu ne pourras plus les faire.
05:51Est-ce que je dois consacrer ça au spectacle ou est-ce que je dois consacrer cette vie à mes enfants, à mes petits-enfants, à mes amis,
05:57aux randonnées, aux voyages, à l'avenir, à l'imprévu ?
06:01Moi, j'ai choisi.
06:02Le jeu de la vérité, tout comme ma vie de recherche, vous les aviez relancés en 2019 sur C8.
06:06Patrick Sabatier, ce fut très bref. Vous avez tout de suite senti que ça ne prenait pas ?
06:10On en a beaucoup parlé avec Cyril Ladouna.
06:13La programmation, elle n'était pas stable.
06:15Et moi, je pense qu'une émission de télévision ne peut s'inscrire que dans une programmation stable.
06:20Ça ne peut pas être un jour le jeudi, puis trois semaines après, un vendredi.
06:23Ce n'est pas possible.
06:24Donc, j'ai dit à la direction de C8, non seulement je n'avais pas beaucoup de moyens pour faire l'émission,
06:28parce que les moyens de la chaîne ne sont pas évidemment très importants.
06:31Et les moyens de la télé d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec ceux d'hier.
06:33Voilà.
06:34Donc, moi, j'avais besoin de plus de moyens pour faire des choses un peu plus festives, spectaculaires.
06:39Et en plus, j'avais besoin, parce que eux, sur C8, ils réagissent vraiment au coup par coup.
06:43Ils changent leur grille.
06:45Moi, je disais, écoutez, moi, ça ne va pas le faire.
06:48J'ai vraiment besoin d'installer quelque chose, et sur la durée.
06:51Parce que je crois qu'en radio, en télévision, si on veut installer un rendez-vous, il faut du temps.
06:57Et puis, il faut être opiniâtre, c'est-à-dire à s'améliorer.
07:00Donc, là, ce n'était pas possible dans l'économie de la chaîne, dans la programmation de la chaîne.
07:05Et donc, on s'est dit, on se reverra peut-être un peu plus tard.
07:07Vous, vous avez connu toutes ces étapes, Patrick Sabatier, des très hauts, mais aussi des très bas.
07:1292, 93, on peut dire que ce sont les années noires.
07:14Oui.
07:15L'une pour la lutte en justice, pour fraude fiscale dont vous serez finalement relaxé.
07:18Blanchi.
07:19Blanchi.
07:20Blanchi.
07:21L'autre pour le passage d'un prétendu guérisseur dans l'une de vos émissions.
07:24Blanchi.
07:25Et là, tout s'arrête pour vous, à ce moment-là, Patrick Sabatier.
07:29Télé, radio, vous êtes viré de partout.
07:31Comment vous le vivez ?
07:32Je ne suis pas viré de RTL parce que j'étais en fin de contrat.
07:34Je suis suspendu pendant quelques mois de TF1.
07:37Ça a duré beaucoup plus longtemps que prévu, mais au départ, c'était suspendu.
07:40D'ailleurs, j'ai assez bien compris.
07:42Je pense que j'aurais été à la place de mes patrons.
07:44J'aurais fait la même chose.
07:45Bon, c'était un peu sulfureux.
07:46On ne savait pas exactement.
07:47Comment vous le vivez, vous, à qui tout avait réussi jusqu'ici ?
07:50Vous êtes combattif ? Vous êtes chaos ?
07:53Non, pas du tout.
07:54Merci, papa.
07:55Merci, maman.
07:56J'ai une éducation très solide.
07:59J'ai les pieds sur terre.
08:00Donc, très honnêtement, je n'attendais pas à ça, mais j'ai toujours pensé que
08:09quand on monte très haut, à un moment donné, il y a des turbulences.
08:12Je l'ai toujours pensé.
08:13Je le pense encore aujourd'hui, d'ailleurs.
08:15Donc, je me dis, quand je vois des animateurs qui vont très haut, dont on parle beaucoup,
08:19etc., je dis, attention, il va y avoir un coup de vent, etc.
08:23Donc, je n'étais pas préparé à ça, mais psychologiquement prêt à l'affronter.
08:28Ça veut dire que ça ne vous assomme pas au moment où ça vous tombe dessus ?
08:30Non, jamais.
08:31Et grâce à un équilibre familial, et notamment à Isabelle, mes enfants, à l'époque,
08:37étaient petits, ma famille, mes parents, au cercle très rapproché.
08:42On est quand même très solide.
08:44Ce creux de la vague, vous êtes persuadé, à l'époque, que vous allez en sortir ?
08:47Mais j'en suis sorti.
08:49Mais à l'époque, vous le dites tout de suite.
08:51Je pense surtout à protéger ma famille, parce qu'eux n'ont pas choisi d'être public.
08:55Et puis alors, j'ai eu des tas de témoignages extraordinaires de gens auxquels je ne m'attendais pas.
09:00C'est ça que je voulais vous demander.
09:01Les gens étaient toujours à vos côtés, à ce moment-là ?
09:03Dans la rue, c'était formidable.
09:04Et les gens du métier, ils vous ont lâché ou pas ?
09:05Ah oui, Delon était génial, Aznavour, génial.
09:08A l'idée, formidable.
09:10Puis je pourrais en citer des tas d'autres.
09:12Et puis ceux qui n'étaient pas là, je n'en veux pas.
09:15Chacun vit avec sa vie.
09:17Vous savez, c'est très ancré en moi.
09:19On naît, et on a été, seul.
09:21Et on meurt, seul.
09:23Et on a intérêt à être en accord avec soi-même.
09:25Comment ça se passait dans votre oreillette, pendant le jeu de la vérité ?
09:28Est-ce que vous aviez, par exemple, là, on vient d'entendre Gainsbourg,
09:30une direction un peu fébrile, en cas régie, en train de vous dire, non, non, ça va trop loin ?
09:33Alors, je vais vous rassurer, je travaillais sans oreillette.
09:36Pour avoir la paix, justement ?
09:37Non, j'ai jamais mis une oreillette de ma vie.
09:39Je serais bien incapable.
09:40D'ailleurs, mes oreilles ne sont pas faites pour ça.
09:42Je n'ai jamais vu un prompteur de ma vie.
09:44Jamais, jamais, jamais.
09:46C'était une liberté pour vous supplémentaire ?
09:48Il y avait un téléphone.
09:49Et on faisait quoi ?
09:5220h40, 22h10 ou 22h15, à l'époque.
09:55Et c'est moi qui décidais de passer 19 ou 20 questions.
09:58C'est moi qui décidais, éventuellement,
10:00ça m'est arrivé rarement,
10:02mais de traper, comme on dit, une variété.
10:06Tout d'un coup, je m'apercevais que la personne
10:08avait des choses à dire plus importantes.
10:10Vous étiez sans filet à l'antenne, en fait ?
10:12Totalement sans filet.
10:13C'est très différent.
10:14Aujourd'hui, les animateurs sont équipés,
10:15les oreillettes, 14 000 voix qui leur parlent des prompteurs.
10:17Moi, je ne peux pas le faire.
10:18On a commencé à me mettre une oreillette
10:19quand j'ai fait mot de passe, récemment.
10:21Et je n'arrivais pas à parler
10:24et à entendre ce qu'ils me disaient.
10:25Alors, j'arrêtais et je me disais,
10:26tu veux me dire quoi ?
10:27Vous répondiez à l'oreillette, c'est par principe.
10:29Donc, on me disait, coupez !
10:31Je me disais, il me parle, je ne comprends pas.
10:33Alors, je lui disais, écoute, t'es gentil.
10:35Moi, c'est mon métier.
10:36Si vraiment, tu trouves que je le fais mal,
10:38tu choisis quelqu'un d'autre,
10:40mais tu me laisses travailler.
10:41Et donc, la fille de l'oreillette,
10:43elle a fait autre chose.
10:44C'est un vrai kidnapping devant RTL.
10:46Non, non, pas devant RTL.
10:47Ça, c'est un triste souvenir.
10:49On était venus chez moi.
10:51Je ne pensais pas du tout que c'était une caméra cachée.
10:54Et il y a quelqu'un qui m'a dit,
10:58tu montes dans la voiture.
10:59Il savait où j'allais, RTL.
11:01Et il m'avait demandé, sous la menace,
11:05de prendre contre tel chanteur dans telle émission.
11:06Sinon, il faisait brûler mon appartement.
11:09C'était pour vous mettre un coup de pression,
11:10pour vous receviez des artistes.
11:11Exactement.
11:12On en revient à ça.
11:14On vous enlève.
11:15Il y a trop longtemps.
11:16Mais attendez, c'était une période
11:18où j'étais sous protection, rapproché.
11:20Enfin, il y a eu tout un tas de trucs.
11:22Et d'ailleurs, RTL a été formidable
11:24puisqu'à l'époque, le directeur,
11:26je voudrais lui rendre hommage en passant,
11:28Roger Créchet.
11:29Même s'il est parti il y a quelques temps,
11:30à 97 ans, il a tellement été important
11:33dans cette maison, et pour moi,
11:34et pour la maison.
11:35On a été solidaires.
11:37Je n'ai pas été le seul.
11:38D'autres avaient été également menacés.
11:41Le kidnapper, c'était quelqu'un
11:42du monde du spectacle, en fait ?
11:43Non, même pas.
11:44Non ?
11:45Même pas, c'était quelqu'un
11:46qui voulait faire passer quelqu'un.
11:47Engagé pour.
11:48Et donc, on avait été,
11:49mais je n'avais pas été le seul.
11:50Et ça s'était étalé sur plusieurs mois.
11:52Après moi, il y a eu d'autres personnes.
11:53Je vais dire ça par discrétion.
11:55Avant moi, il y en a eu d'autres.
11:56Et c'était sous la menace.
11:57Et moi, j'étais très impressionné.
11:59Quand je suis arrivé à RTL,
12:01sous la menace, dans ma voiture,
12:02avec quelqu'un à côté qui a un flingue,
12:06je ne pensais pas quand même
12:07que ça allait mal se passer.
12:09Je me suis dit, il va avoir pitié.
12:18Alors, Bob Sinclair, content
12:19du retour de l'Astarak ?
12:20Ça va de nouveau être le jackpot
12:21en droit d'auteur.
12:22Mais, à chaque fois,
12:23tu sais que c'est une arnaque absolue.
12:26C'est une arnaque absolue
12:27parce que le titre ne passe
12:28que quelques secondes.
12:29C'est-à-dire qu'il est fractionné.
12:31Il est fractionné,
12:32il ne passe pas dans son intégralité.
12:33Il faut dépasser un certain nombre
12:34de secondes pour être payé ?
12:35Non, non, non, c'est au pro-rata.
12:36Et donc, c'est quoi ?
12:37C'est gratos pour eux ?
12:38Ce n'est pas gratos,
12:39mais c'est vraiment un petit montant.
12:40Et ensuite, au bout de 300 passages,
12:41c'est dégressif.
12:42Enfin, les gens s'imaginent
12:43que je suis milliardaire
12:44à chaque fois qu'on passe ça.
12:45Mais je suis très content
12:46parce que ça remet
12:47du streaming en marche.
12:48En termes de notoriété,
12:50indéniablement.
12:51Pourtant, au départ,
12:52vous ne vouliez pas entendre parler
12:53de la Star Academy.
12:54Pascal Nègre,
12:55quand il vous présente ça…
12:56Non, non, c'est Pascal Nègre
12:57à l'époque de patron d'Universal
12:58qui m'a dit
12:59écoute, on a l'occasion
13:00d'associer ce titre
13:01à la Star Academy.
13:02Et moi, j'ai créé un label.
13:03J'avais créé un label 10 ans avant
13:04où je faisais des titres
13:05très underground pour les DJ.
13:06Donc, je n'avais pas envie
13:07d'être forcément associé
13:08à ce genre d'émission.
13:09Et j'ai dit non, d'entrer.
13:11Et au bout de 3-4 semaines,
13:12il m'a dit quand même réfléchis,
13:13ça fait 10 ans
13:19donc il m'a dit
13:20ne refuse pas la porte.
13:21Il a eu les mots,
13:22j'ai essayé
13:23et du coup, je suis passé
13:24en live à la Starac
13:25et tous les DJ ont suivi.
13:26Et au fait, vous regardez
13:27la Starac de temps en temps,
13:28vous ou pas ?
13:29Je ne la regarde plus là.
13:30Non, je ne regarde très peu la télé.
13:31Ça pourrait vous tenter
13:32de faire un featuring
13:33avec un candidat de la Starac ?
13:34Non, mais tu sais,
13:35moi je suis juste DJ,
13:36je fais de la musique de studio.
13:37Mais parfois,
13:38il y a des voix qui se posent.
13:39Mais pourquoi pas,
13:40faire des choses en français,
13:41bien sûr, intéressant.
13:42Cet été, vous avez passé
13:43un coup de gueule
13:44après une soirée à Mykonos
13:45à vous filmer
13:46plutôt que de s'éclater
13:47sur vos mixtes.
13:48Ça, ça vous a déprimé ?
13:49Alors, ce n'est pas d'aujourd'hui,
13:50bien sûr.
13:51L'après-Covid,
13:52je pensais que les gens,
13:53moi, tu sais,
13:54je suis toujours pissin de l'oeuvre
13:55en disant
13:56les gens ont écouté les oiseaux
13:57donc ça, ils vont ressortir
13:58moins de téléphones,
13:59moins de ceci, moins de cela.
14:00Et en fait, pas du tout,
14:01des animaux.
14:02Des animaux partout dans le monde.
14:03Donc évidemment,
14:04ils veulent...
14:05Alors, ce qui est fou,
14:06c'est qu'ils veulent filmer le moment
14:07sans vraiment y participer.
14:08Donc...
14:09Donc vous, vous avez
14:11une armée de téléphones
14:12en fait devant vous
14:13et pas des gens
14:14qui sont en train de danser, quoi.
14:15Je ne sais pas ce qu'ils filment
14:16parce qu'évidemment,
14:17je suis vraiment très agréable
14:18à regarder
14:19mais pas au point
14:20de me voir me filmer
14:21pendant deux heures.
14:22Non, c'est assez fabuleux.
14:24Les gens veulent être validés
14:25dans leur vie.
14:26Ça, vous en riez aujourd'hui
14:27mais lorsque vous faites
14:28cette story,
14:29ça vous avait vraiment miné
14:30pour rire la soirée.
14:31Je suis dans un club
14:32où les gens payent 85 euros
14:33l'entrée, 2500 personnes
14:34qui sont là
14:35à regarder quelque chose.
14:36J'essaye d'y apporter
14:37une créativité artistique.
14:38Alors, moi, je suis prêt
14:39à aller partout.
14:40J'ai fait des mariages,
14:41j'ai fait des bar mitzvah,
14:42j'ai tout fait.
14:43Donc, je suis assez habile
14:44pour faire danser les gens
14:45et quand les gens sont là
14:46qui sont complètement amorphes,
14:47qui regardent
14:48et qui filment
14:49en plus avec le téléphone,
14:50je suis assez furieux.
14:51Je dis pourquoi ?
14:52Que tu sois avec tes potes
14:53et que tu filmes
14:54à un moment comme ça
14:55sur mon gros tube.
14:56Ah, Bob Sinclair
14:57est là, c'était génial.
14:58Ça me fait de la promo.
14:59Ils sont là,
15:00ils partagent un moment,
15:01c'est super.
15:02Mais là, je ne comprends pas
15:03cette addiction.
15:04Qu'est-ce qu'il faudrait faire
15:05d'après vous
15:07pour certains concerts ?
15:08Il faut masquer,
15:09il faut mettre des petites vignettes
15:10sur les téléphones
15:11pour les empêcher de filmer.
15:12Est-ce que vous pensez
15:13que le public va accepter ça ?
15:14Oui, il va accepter ça
15:15parce qu'il faut qu'il retourne
15:16à la danse,
15:17il faut vraiment qu'il vive
15:19le moment présent.
15:20C'est l'essence même
15:21en plus de la musique
15:22que vous faites,
15:23le partage.
15:24Exactement.
15:2511h30, 12h30,
15:26on refait la télé sur RTL.
15:27C'est l'heure de refaire
15:28l'actu télé
15:29avec Eva Cruyffert.
15:30Bonjour Eva.
15:31Bonjour tout le monde.
15:32Bonjour Eva.
15:33Bonjour Eva.
15:34Patrick Sabotier,
15:35vous avez présenté
15:36une émission
15:37qui s'appelait
15:38« Et si on se disait tout ? »
15:39Eva va tout nous dire,
15:40elle de l'actu télé de la semaine.
15:41Attention,
15:42elle va vous faire bosser.
15:43C'est un quiz.
15:44Il suffit de nous dire
15:45si vous croyez ou pas
15:46aux infos ou intox
15:47que Jade va vous donner.
15:48Alors,
15:49Laurent Boyer
15:50va relancer l'émission
15:51« Graines de star »
15:52sur M6.
15:53Vous y croyez ou pas ?
15:54Non.
15:55Vous avez raison,
15:56c'est faux.
15:57Même si la mode
15:58est au revival
15:59d'émissions cultes
16:00puisque l'on a appris
16:01le retour sous peu
16:02de secrets d'actualité
16:03sur M6
16:04qui sera désormais
16:05incarné par Dominique Tenza.
16:06Mais concernant
16:07« Graines de star »,
16:08il ne s'agira pas
16:09d'une salve de nouvelles émissions
16:10mais d'un documentaire
16:11pour les 20 ans
16:12du télé-crochet.
16:13Il sera diffusé
16:14le vendredi 25 octobre
16:15sur la chaîne Gulli
16:16et reviendra sur
16:17tous les talents
16:18révélés par ce programme
16:19Jérôme Commandeur,
16:20Jean Dujardin,
16:21Jennifer ou encore Alizé.
16:22Ils seront d'ailleurs
16:23nombreux à commenter
16:24leurs propres archives
16:25et on y retrouvera
16:26aussi bien sûr
16:27Laurent Boyer
16:28et Thierry Ardisson,
16:29le producteur de l'émission.
16:30Dans « Graines de star »,
16:31il y avait une catégorie
16:32« Graines d'animateurs »
16:33pour les futurs animateurs,
16:34ceux qui souhaitent le devenir.
16:35Vous, vous n'avez pas
16:36commencé comme ça,
16:37Patrick Sabatier,
16:38ce n'était pas un concours,
16:39c'était un casting,
16:401976,
16:41pour « Les visiteurs du mercredi »,
16:42c'est ça ?
16:43Oui, absolument.
16:44Ça vous ferait plaisir
16:45de le réécouter ?
16:46Je veux bien, oui.
16:47Allons-y.
16:48Les visiteurs du mercredi,
16:49Patrick Sabatier.
16:50Les visiteurs du mercredi,
16:51c'est le mercredi,
16:52c'est Patrick Sabatier
16:53et puis le mercredi après-midi,
16:54vous savez,
16:55c'est un petit peu
16:56le jour des vacances
16:57des enfants.
16:58Enfin, pas tout à fait
16:59des enfants,
17:00parce que vous allez voir
17:01qu'autour de moi,
17:02j'ai des invités
17:03qui sont quand même
17:04déjà un petit peu adultes.
17:05Vous étiez tout jeune,
17:06vous aviez 25 ans,
17:07c'est ça ?
17:08Moi, j'avais 24 ans,
17:09oui, c'est ça.
17:10Quelques mois plus tard,
17:11ça vous fait marrer,
17:12en tout cas.
17:13Vous êtes à l'aise,
17:14je trouve.
17:15Tranquille.
17:16Vous savez,
17:17on me dit souvent,
17:18est-ce que tu as le trac
17:19à la télé ?
17:20Moi, je n'ai jamais eu le trac.
17:21Parce que vous préparez
17:22à l'extrême vos émissions.
17:23Je travaille beaucoup.
17:25dérouler par cœur
17:26avant d'entrer en plateau.
17:27Je travaillais
17:28le dimanche après-midi
17:29chez moi
17:30pour l'émission du vendredi.
17:31Je m'enfermais
17:32dans mon bureau
17:33entre 14h
17:34après le déjeuner
17:35jusqu'à 19h.
17:36Je travaillais,
17:37je travaillais,
17:38je travaillais beaucoup.
17:39Enfin, beaucoup.
17:40À 19h,
17:41j'avais une méthode
17:42que je gardais encore récemment.
17:43Je prenais tout mon travail,
17:44je le mettais dans la poubelle.
17:45Il n'y avait plus rien.
17:46Et le lundi,
17:47je réécrivais
17:48le conducteur et l'essentiel.
17:49Ce qui devait être
17:50essentiel pour moi.
17:51Vous aviez épuré.
17:53Voilà, j'ai épuré.
17:54Et quand j'arrivais sur le plateau,
17:55je connaissais l'émission par cœur.
17:57Donc, je suis arrivé
17:58pour faire des 20h30,
18:00les mains dans les poches.
18:01C'est-à-dire que je n'avais
18:02ni conducteur,
18:03ni fiche,
18:04ni rien,
18:05ni oreillette,
18:06ni prompteur
18:07parce que je ne voulais pas
18:08le vivre comme ça.
18:09Ce qui m'intéressait,
18:10c'était de le vivre
18:11d'une façon spontanée
18:12et que je trouve dommage
18:13encore aujourd'hui
18:14quand je vois
18:15les interviewers,
18:16quelle que soit la chaîne,
18:17quelle que soit la télé
18:18ou la radio,
18:19qui regardent leurs fiches
18:20et qui n'écoutent pas
18:21de la personne qu'ils ont
18:22en face d'eux
18:23et donc,
18:24ils s'occupent
18:25d'avoir un temps d'oeil.
18:26J'ai une autre question.
18:27Mais écoute d'abord.
18:28Laissez vivre la parole.
18:29Écoute ce que l'autre va te dire.
18:30C'est peut-être intéressant
18:31ou moi, peut-être aussi intéressant
18:32ta question.
18:33Vous ne vidiez pas la poubelle,
18:34je suis sûr,
18:35comme le dimanche soir.
18:36Vous la gardiez quand même
18:37par là, non ?
18:38Non, non, non.
18:39Si vous saviez
18:40le nombre de poubelles
18:41et le nombre
18:42de très bonnes idées
18:43que j'ai mises à la poubelle
18:44parce que je les ai trouvées
18:45minables
18:46et elles étaient minables.
18:47Le sort de l'émission
18:48Secret Story
18:49n'est pas encore tranché.
18:51Patrick Sabatier
18:52croit-il ou pas
18:53à cette info ?
18:54Alors, je vais vous dire
18:55oui, j'y crois.
18:56Oui.
18:57Oui, c'est vrai.
18:58Ara Abrikian,
18:59le directeur des contenus
19:00du groupe TF1,
19:01avoue qu'ils ont très envie
19:02mais que des interrogations
19:03subsistent sur le plan économique.
19:05C'est un programme
19:06Ça, c'est de l'info.
19:07C'est un programme
19:08qui coûte très cher,
19:09qui prend beaucoup de place
19:10sur les antennes.
19:11La solution serait donc
19:12peut-être de laisser passer
19:13une saison
19:14pour trouver un meilleur
19:15modèle de production
19:16et les fans
19:17de La Maison des Secrets
19:18vont donc sans doute
19:19devoir patienter.
19:20Patrick Sabatier,
19:21vous lames des concepts
19:22révolutionnaires à la télé.
19:23Est-ce que vous continuez
19:24aujourd'hui
19:25à avoir
19:26des idées d'émissions
19:27qui vous viennent à l'esprit
19:28comme ça ?
19:29Ça a été votre gymnastique
19:30pendant toute votre carrière ?
19:31J'aime bien.
19:32Oui, oui, oui.
19:33Là, je crois,
19:34je crois,
19:35je crois
19:36que j'ai deux idées
19:37qui sont pas mal
19:38et je sais même
19:39qui pourrait les animer.
19:40Parce que ce serait pas vous
19:41en l'occurrence ?
19:42Non, non.
19:43Non, non, non.
19:44Vous pensez à quel animateur
19:45pour les concepts
19:46que vous êtes en train
19:47de développer ?
19:48Bah, en tout cas,
19:49c'est dans ma tête là
19:50et ça va être difficile
19:51de vous répondre immédiatement.
19:52Il est sur TF1 ?
19:53Nous, on a tout le temps.
19:54Allo ?
19:55Allo ?
19:56Je suis dans un tunnel.
19:57Vous n'appelez pas
19:58la sécurité
19:59ou ils vous libéreront pas.
20:00On se rappelle plus tard.
20:01En tout cas, voilà.
20:02L'info, c'est qu'on reverra
20:03sans doute du Patrick Sabatier
20:04à la télévision
20:05avec quelqu'un d'autre.
20:06Non, non, attendez,
20:07attendez, pas sûr
20:08parce qu'il faut convaincre.
20:09Enfin, vous le savez,
20:10c'est votre métier.
20:11C'est votre métier.
20:12Il faut convaincre la chaîne.
20:13Il faut convaincre la chaîne
20:14parce que ce n'est pas
20:15toujours évident.
20:16Ils sont venus vous voir.
20:17Je suis sur les dirigeants de TF1
20:18dans la matinale de TF1.
20:19Il faut avoir le créneau.
20:20Non ?
20:21Pas autre chose ?
20:22Affaire à suivre.
20:23Ce qui est fou,
20:24c'est de voir
20:25que bon nombre d'émissions
20:26se sont inspirées
20:27de programmes
20:28que vous avez présentés,
20:29Patrick Sabatier,
20:30dans les années 70-80.
20:31Oui, à tout cœur
20:32était l'Ancêtre des amours.
20:33Il faut le rappeler.
20:34La nuit des héros
20:35sur France 2
20:36ressemblait furieusement
20:37à votre Tous à la Une.
20:38Rêve d'un soir d'Arthur
20:39était en fait
20:40un remake de Porte Bonheur.
20:41Et alors,
20:42le meilleur pour la fin.
20:43Les Coréens pensaient
20:44avoir inventé
20:45le concept
20:46de Mad Singer
20:47avec des personnalités
20:48planquées
20:49sous des déguisements
20:50mais pas du tout.
20:51Ça,
20:52vous le faisiez déjà
20:53à la fin des années 70
20:54avec cette émission.
21:01On est d'accord
21:02que c'était Mad Singer
21:03avant l'heure
21:04sauf qu'il ne chantait pas.
21:05Merci.
21:06C'était des gens planqués
21:07sous des déguisements.
21:08Une émission
21:09de Georges Folgoas
21:10que j'ai animée.
21:11Alors là,
21:12j'ai eu de la chance
21:13parce que je faisais
21:14Les Visiteurs de Mercredi
21:15et j'ai animé
21:16L'Access Prime Time
21:17entre 19h45
21:18comme le nom l'indique
21:19et 20h.
21:20Et donc,
21:21il y avait des...
21:22Oui, effectivement.
21:23Il y avait des déguisements
21:24trop bas.
21:25Absolument.
21:26Il était dans des lucarnes
21:27comme ça.
21:28Des centaines
21:29qui étaient déguisés.
21:30Et moi,
21:31j'ai pris un plaisir fou.
21:32Moi, la chance que j'ai eue,
21:33alors franchement,
21:34je m'en aperçois maintenant
21:35c'est que j'ai rencontré
21:36des gens
21:37qui, un,
21:38m'ont fait confiance,
21:39m'ont permis
21:40d'aller dans...
21:41Vous vous rendez compte,
21:42j'ai fait du jeu,
21:43du divertissement,
21:44du prime time,
21:45des grandes cérémonies,
21:46des deuxièmes parties
21:47de soirées.
21:48J'ai touché
21:49à tellement...
21:50De l'interview,
21:51de l'interview serrée,
21:52c'est-à-dire des close-ups,
21:53j'ai touché à tellement de choses.
21:54Je suis super content
21:55de l'avoir fait.
21:56Dernière info télé
21:57ou dernière intox ?
21:58Edouard Philippe
21:59va jouer dans une fiction
22:00sur France 2.
22:01On y croit ou pas ?
22:02Ça, je veux bien le croire.
22:03Et non !
22:05France 2 va diffuser
22:06à partir du mercredi
22:0730 octobre
22:08une fiction adaptée
22:09d'un livre co-écrit
22:10par l'ancien Premier ministre.
22:11Ça parlera d'un sujet
22:12qu'il connaît bien,
22:13la politique,
22:14avec un combat acharné
22:15pour gagner une course
22:16à la présidentielle
22:17où tous les coups
22:18sont permis.
22:19On y retrouvera notamment
22:20Karine Vizard
22:21et Melvin Poupeau.
22:22On pourrait imaginer
22:23une adaptation en fiction
22:24de vos deux romans,
22:25Patrick Sabatier ?
22:26J'adorerais.
22:27Ça, je cherche après ça.
22:28Le premier est à l'étude,
22:29pour l'instant,
22:30dans une grande boîte de prod.
22:31Mais ils mettent beaucoup de temps
22:32parce que c'est vraiment
22:34à analyser,
22:35à réfléchir,
22:36à voir si c'est valable,
22:37etc.
22:38Après, ils vont voir les chaînes.
22:39Les chaînes leur demandent des choses.
22:40Est-ce qu'il y a...
22:41Parce que les chaînes
22:42sont très directrices
22:43dans ce genre.
22:44Mais moi, j'adorerais.
22:45Parce qu'on a l'image.
22:46On voit.
22:47Lorsqu'on lit,
22:48on s'imagine devant une série.
22:49Alors là, on retrace.
22:50C'est pour ça.
22:51Autant le premier livre,
22:52j'ai retracé avec la lettre
22:53l'Italie,
22:54la montée du fascisme
22:55jusqu'à aujourd'hui,
22:56entre 1924 et aujourd'hui.
22:571924,
22:58la date de naissance d'Emma.
23:00Autant là,
23:01ce livre de 1965 à 2024.
23:02Vous avez vu,
23:03j'ai fait une table des souvenirs
23:04à la fin.
23:05Au lieu de faire
23:06une table des matières.
23:07Et je retrace
23:08ce qui s'est passé
23:09à mon petit niveau,
23:10en France,
23:11avec le Sida,
23:12avec l'abolition
23:13de la peine de mort,
23:14avec les événements
23:15de mai 68.
23:16Enfin,
23:17tout ce que nous avons
23:18tous vécu
23:19qui est notre toile de fond.
23:20Donc, ça pourrait être
23:21une fresque aussi
23:22pour la télévision,
23:23votre histoire racontant
23:24celle de cette époque.
23:25Oui, j'adorerais.
23:26Parce qu'en plus...
23:27Ça me ferait plaisir
23:28pour Emma.
23:29Merci beaucoup,
23:30Eva Crevard.
23:31A la semaine prochaine,
23:32au revoir.
23:33Merci Eva.
23:34Patrick Sabatier,
23:35vous allez passer à table
23:36dans tous les sens du terme.
23:37Voici la question
23:38Fromage ou dessert ?