#Navalny.

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00:00Bonsoir à toutes et à tous. Nous sommes ce soir le 18 février 2024. Et je voudrais revenir avec vous sur cet événement international
00:15de grande ampleur que représente l'annonce de la mort d'Alexei Navalny, cet opposant russe qui a été rendu très célèbre en 2020
00:26à l'occasion d'une tentative mystérieuse d'empoisonnement qui aurait été perpétrée, d'après la version officielle des médias occidentaux,
00:34à la demande de Vladimir Poutine dans un aéroport, lorsque ce Navalny faisait un trajet à l'intérieur, sur des lignes aériennes russes,
00:42à l'intérieur du pays. Il y aurait eu une tentative d'empoisonnement au Novichok. Bon, ça avait été... En fait, il a été exfiltré.
00:51Les Allemands ont dit « On va venir le chercher ». Et les autorités russes avaient donné leur accord, d'ailleurs, pour qu'il vienne le chercher,
00:58ce qui montre d'ailleurs au passage que l'objectif des autorités russes était quand même de lui sauver la vie, puisque – semble-t-il –
01:04donc il était parti. Il a été en tout cas soigné et remis sur pied. Alors on avait dit à l'époque que c'était effectivement Vladimir Poutine
01:13et la Russie qui étaient... L'État russe qui était derrière. En fait, on reprenait un narratif qui avait déjà été utilisé
01:19quelques années auparavant avec une affaire non moins mystérieuse, l'affaire du couple Skripal. Quand on dit « couple », d'ailleurs,
01:27c'est pas mari et femme, mais c'est le père et la fille Skripal, Skripal ayant été un agent russe qui avait été retourné
01:33travaillant pour l'Angleterre et qui, finalement, était allé se réfugier en Angleterre. Et puis 10 ou 15 ans après qu'il était à la retraite,
01:41d'un seul coup, Vladimir Poutine, le poursuivant d'une vindicte particulière, aurait voulu le faire assassiner, là aussi avec du Novichok.
01:49Je vous renvoie à cette affaire très mystérieuse, très nébuleuse. Ça s'est passé dans la banlieue de Salisbury. Salisbury, c'est
01:55une des villes militaires, avec beaucoup de militaires au sud-ouest de l'Angleterre. On n'a jamais très bien tiré le fin mot de cette histoire,
02:04puisque là aussi, le Novichok n'avait pas fait effet. Et les Skripals sont restés en vie, comme d'ailleurs était restée en vie Navalny en 2020.
02:15L'affaire Skripal est d'ailleurs assez étonnante, puisqu'on sait que le père et la fille sont en vie. Et depuis cette affaire,
02:22c'est-à-dire depuis des années maintenant, il semble qu'aucun journaliste au monde n'ait eu l'idée de se dire
02:28« Tiens, je vais aller les interviewer pour leur demander quel était leur point de vue ». Bref. Pour en revenir à Navalny,
02:34j'ai fait à l'occasion de la tentative d'empoisonnement mystérieuse dont il aurait été l'objet au mois d'août 2020...
02:42J'avais fait une vidéo que j'avais enregistrée le 21 août 2020, que vous retrouverez très facilement. Je vais pas en parler.
02:49J'avais montré qu'en fait, ce M. Navalny qu'on nous présentait comme l'opposant n°1 à Vladimir Poutine était quelque chose
02:56de très différent de la présentation qui nous a été faite. D'abord, factuellement, ça n'était pas l'opposant n°1 de Vladimir Poutine.
03:04Il y avait des opposants beaucoup plus importants. Il y a Zhirinovsky, qui est décédé depuis lors, qui était un parti d'extrême-droite.
03:11J'ai vu que le journal Le Monde dit que c'est un opposant factice de Poutine. Alors ça me fait rire, d'ailleurs, d'une certaine façon,
03:19parce que lorsque nous, nous disons qu'il y a des faux opposants en France, comme par exemple le RN, qui sont des faux opposants de Macron,
03:28on se fait traiter par les journaux de complotistes. Mais lorsqu'il s'agit de la Russie, le journal Le Monde explique bien
03:36que Zhirinovsky était un opposant factice de Poutine, c'est-à-dire en fait quelqu'un qui était d'accord sur à peu près tout.
03:44Mais il fallait bien avoir donné le change à l'opinion. C'est vraisemblable. Mais il y a une autre opposition en Russie,
03:51qui est représentée par les représentants du Parti communiste russe, donc le grand parti communiste qui a été au pouvoir
03:59entre 1917 et 1991. Ça représente encore un fort courant d'opinion. Et il y a donc à l'époque... Par exemple, Zhirinov,
04:08à l'élection présidentielle de 2000, Zhirinov avait fait quand même 29% des suffrages. Et Vladimir Poutine avait été élu
04:16avec 53% des voix, ce qui ne donne pas l'impression d'un pays où les élections étaient à l'époque particulièrement verrouillées.
04:23Je rappelle que Zhirinov s'est représenté ultérieurement. Je crois que c'était en 2020, il me semble, où il a eu quelque chose
04:32comme 17% des suffrages. Et puis quand c'est pas Zhirinov, c'en est un autre qui s'appelle Kharitonov, qui est le secrétaire général
04:41du Parti communiste, qui a fait des suffrages aux alentours de 14% des voix et qui va être candidat contre Vladimir Poutine
04:51à l'élection présidentielle de 2024. Bon, voilà. Donc tout ça pour dire que dans ce schéma-là, Navalny, qui en fait a été empêché
04:59de se présenter à la dernière élection présidentielle, comme d'ailleurs chez moi-même était empêché de me présenter
05:08à l'élection présidentielle française. Navalny était quelqu'un qui avait un peu de succès à Moscou. Il avait participé à une élection municipale
05:16où il avait dépassé 20% des suffrages. Mais sur l'ensemble de la Fédération de Russie, c'est un homme qui était quand même très peu connu.
05:23Et il était crédité même par des instituts de sondage occidentaux de l'ordre de 1% à 2% des suffrages. Autant dire que c'est faux
05:33de dire que c'était un responsable, un opposant n°1. Là où c'est peut-être vrai, c'est que c'était sans doute l'opposant
05:41choyé par les Occidentaux, puisque j'avais montré dans cette vidéo toute une série d'éléments qui me cadrent mal
05:49avec la présentation qu'on en fait aujourd'hui. D'abord, c'était un néo-nazi. Je vous renvoie à ma vidéo. Il a organisé des marches
05:56dans Moscou, où justement, avec des néo-nazis, avec le salut hitlérien. C'était également quelqu'un qui proposait,
06:04qui expliquait dans une vidéo comment il fallait exterminer les populations musulmanes du Caucase, notamment les Tchétchènes.
06:11Je vous renvoie aussi à cette vidéo.
06:26Nous savons tous que la bouche aide parfaitement à la pétition, et à la taracane, à l'ennemi. Mais qu'est-ce faire si la taracane est trop grande,
06:34et que la bouche est légèrement agressive ?
06:44Dans ce cas, je vous recommande la pistolette.
06:48Il s'était également quelqu'un qui s'était fait connaître pour de nombreuses escroqueries, dont l'entreprise française Yves Rocher.
07:00Je vous renvoie au dossier. Je signale quand même que lorsqu'il a été incarcéré, mis sous les verrouilles,
07:06il a été condamné justement pour escroquerie à 9 ans de prison. Et c'est ensuite parce qu'il a refusé les contraintes
07:15qu'il avait de se montrer à la police régulièrement qu'ensuite, sa peine a été systématiquement aggravée.
07:21Je ne dis pas forcément que c'est bien. Je sais que l'entreprise française Yves Rocher dit que peut-être,
07:27elle a été manipulée dans cette affaire pour essayer de le faire condamner, qu'en fait, ce serait une condamnation
07:32pour des motifs politiques. Bon, voilà. Je n'ai jamais dit personnellement que la Russie était forcément
07:40la plus grande des démocraties du monde. Ce que je sais en tout cas, c'est qu'il y a un certain nombre de pays du monde
07:48qui sont bien pires et sur lesquels on ne dit jamais rien, parce qu'ils sont les alliés de l'oncle Sam.
07:54Alors en attendant, la chose qui ressortait de tout ça, surtout, c'est qu'Alexei Navalny était un agent américain.
08:01Et on le sait. On a vu circuler... Je vous renvoie à Wikileaks, où on a vu l'allusion au contrat qui le liait
08:10à la National Endowment for Democracy, qui est un fauné de la CIA. On a même les montants. On sait exactement
08:16qu'il était payé par les Américains. On a même une vidéo où on le voit en train de négocier le bout de gras
08:24avec les services allemands et du MI6 anglais.
08:29Si quelqu'un dépensait, je ne sais pas, 10 ou 20 millions d'euros par an pour soutenir ça, on verrait une image assez différente.
08:43Et ce n'est pas une grande quantité d'argent pour des gens qui ont des milliards de dollars qui restent dans ce jeu.
08:49Donc, c'est le message que j'essaie de protéger dans mes efforts de fondation et en parlant à des gens
08:58qui ont des milliards d'euros qui restent dans ce jeu, qui ont des milliards d'euros qui restent dans ce jeu.
09:04Donc c'est le message que j'essaie de protéger dans mes efforts de fondation et en parlant à des gens qui ont des milliards d'euros qui restent dans ce jeu.
09:09Bref. C'était un agent de l'étranger. Comme c'est une étiquette qui est apposée en Russie, étiquette qui est jugée
09:18tout à fait infamante en France et en Occident, on considère que c'est absolument scandaleux que certains soient étiquetés
09:26« agents de l'étranger ». Mais de fait, c'était quand même un agent de l'étranger, puisque rémunéré par des fonds des services
09:33de renseignements occidentaux, et en particulier américains. En attendant, eh bien le problème qui se pose,
09:41c'est que d'un seul coup, cet homme dont finalement on ne parlait plus... Eh bien on apprend qu'il est mort.
09:48On apprend qu'il est mort par l'administration pénitentiaire. Il avait été envoyé dans l'Arctique, dans des zones particulièrement froides.
09:57Sans doute une prison qui était certainement peu confortable, c'est le moins que l'on puisse dire. Et on apprend soudain qu'il est mort,
10:05sans d'ailleurs avoir vu le cadavre. Personne n'a vu le cadavre. Et alors à partir du moment où l'information a été divulguée
10:15comme quoi Navalny était mort, on a vu se succéder dans l'ensemble des médias occidentaux des déclarations de tous les responsables
10:24politiques occidentaux, et que de eux d'ailleurs, qui dans les 2 heures qui ont suivi l'annonce du décès ont tous immédiatement
10:33comme un seul homme condamné Vladimir Poutine. Alors il y a le communiqué... Le ministère russe des Affaires étrangères
10:40a d'ailleurs pondu un communiqué qui est assez extraordinaire à lire, parce qu'il montre quand même un souci des Russes
10:46de tenir compte très précisément de la chronologie des événements, ce qui donne quand même à penser qu'ils ont des arguments
10:54à faire valoir quand ils évoquent l'idée d'une machination. Je rappelle en tout cas... Ici, vous voyez ce document.
11:02Le 16 février, donc à 14 h 19, le message sur la mort du condamné Alexei Navalny dans la colonie pénitentiaire n°3
11:10a été publié sur le site des services pénitentiaires. Le 16 février à 14 h 19, et 15 minutes plus tard, à 14 h 35,
11:19le ministère suédois des Affaires étrangères explique terrible nouvelle concernant Navalny.
11:24Si l'information sur sa mort dans une prison russe est confirmée, ce serait un autre crime monstrueux du régime de Poutine.
11:30Alors c'est quand même assez extraordinaire en effet de voir que le ministère suédois des Affaires étrangères a réagi 15 minutes
11:37après la publication à 14 h 19 de l'information émanant de la colonie pénitentiaire n°3 dans l'Arctique du décès de Navalny.
11:46C'est quand même peu, d'autant plus qu'à 14 h 35, exactement à la même minute, c'était le ministre norvégien des Affaires étrangères
11:54qui réagissait en accusant le gouvernement russe. À 14 h 41, le ministre letton des Affaires étrangères.
12:02À 14 h 50, le ministre tchèque des Affaires étrangères. À 14 h 51, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné,
12:10qui disait sa mort en colonie pénitentiaire à mort de Navalny, nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine.
12:17À 15 h 2, c'est le président du Conseil européen. À 15 h 10, c'est Vladimir Zelensky, le président Kiev, qui dit
12:26– il est évident – qu'il a été tué par Poutine. À 15 h 16, c'est le secrétaire général de l'OTAN Stoltenberg.
12:33À 15 h 20, le Premier ministre des Pays-Bas Marc Routeux. À 15 h 30, la présidente de Moldavie. À 15 h 35,
12:40la ministre allemande des Affaires étrangères. À 15 h 43, la présidente de la Commission européenne von der Leyen.
12:46À 15 h 49, le Premier ministre suédois. À 16 h 14, le chancelier allemand Olaf Scholz. À 16 h 25, le secrétaire d'État américain Blinken.
12:55À 17 h 28, le président français Emmanuel Macron. Alors comme le fait remarquer le ministère des Affaires étrangères russe,
13:05en l'espace de 2 heures de temps, on a eu une avalanche en fait de tous les responsables... La plupart des responsables
13:14politiques du monde occidental, qui se sont précipités sans même avoir la prudence, comme le dit le ministère russe
13:21des Affaires étrangères, de dire qu'il faudrait quand même déjà vérifier quelles sont les conditions de la mort,
13:25comment ça s'est passé, etc. Il est assez notable d'ailleurs de constater que les Américains ont réagi parmi les derniers
13:32un petit peu comme si on envoyait d'abord tous les États satellites pour faire porter le message de l'Empire.
13:41En fait, ça rappelle énormément le mode de fonctionnement du camp socialiste de la grande époque, où il y avait Moscou.
13:48Et puis toutes les 5 minutes, vous aviez la diplomatie de tel ou tel pays satellite qui approuvait par exemple
13:55l'invasion de l'Union soviétique en Afghanistan ou bien qui condamnait telle ou telle décision prise par les États-Unis.
14:03Voilà. Nous en sommes là. Alors le moins que l'on puisse dire dans toute cette affaire, c'est que la situation
14:10est tellement grave qu'avant d'incriminer un chef d'État étranger à un régime, il faut bien mesurer les conséquences.
14:20Les conséquences, c'est que c'est certainement très malheureux que M. Navalny soit décédé. Ça, c'est une chose est certaine.
14:28Mais ça n'est pas la même chose s'il est mort de mort naturelle, s'il a été en effet assassiné à la demande du Kremlin,
14:38ou encore pourquoi ne pas évoquer cette hypothèse s'il a pu être aussi liquidé par un de ses amis.
14:46Alors je vois qu'il y a des gens qui vont me dire « Oh là là, ça y est, le complotisme ». Non, non. Je sais de quoi je parle.
14:51On connaît très bien que dans les services de renseignement... Et on sait très bien que les Américains ou les Britanniques
14:58ne font pas dans la dentelle. Et si nécessaire, ils peuvent liquider leurs propres agents si ça les sert.
15:02Il faut là-dedans avoir tout simplement l'approche classique des Romains, qui prodait, à qui profite le crime.
15:11Si on regarde objectivement la situation, on peut se dire que le décès de Navalny est vraiment la chose la pire
15:20qui pouvait arriver à Vladimir Poutine en ce moment. Vraiment. Pourquoi ? D'abord parce que plus personne ne parlait de ce prisonnier.
15:27On avait de temps en temps très épisodiquement un vague article dans la presse. En fait, on n'en entendait pas parler du tout.
15:34Bon. Donc pourquoi d'un seul coup s'en prendre à quelqu'un ? C'est comme l'affaire Skripal à des gens qui sont des non-sujets.
15:42Deuxièmement, il va y avoir l'élection présidentielle le 17 mars prochain en Russie. Il est évident que la mort de Navalny
15:52avec le commentaire qui est fait par les Occidentaux, évidemment, jette une ombre supplémentaire sur Poutine,
15:59confirme, conforte le narratif de Poutine qui serait en fait un assassin, qui serait la monstruosité du régime de Poutine.
16:08Disons que ça ne tombe pas bien juste avant les élections. S'il avait vraiment voulu se débarrasser de Navalny,
16:15il aurait dû attendre que l'élection soit passée. Troisièmement, et surtout – ça, c'est un point important quand même
16:22dans la réflexion que l'on doit mener –, c'est que Poutine venait de réussir un très grand coup médiatique,
16:29qui était l'entretien avec Tucker Carlson, ce présentateur américain qui est allé interroger Vladimir Poutine.
16:37Sur son seul compte, il a dépassé 200 millions de vues. Et j'ai vu que selon certaines analyses,
16:43on estime qu'il y a 1 milliard de terriens qui ont entendu parler, vu ou vu des morceaux de cet entretien
16:51entre Tucker Carlson et Vladimir Poutine, ce qui fait de cet entretien probablement l'entrevue la plus vue dans le monde
17:00de toute l'histoire de l'humanité. Pratiquement 1 milliard de personnes auraient vu un morceau de cet entretien.
17:07Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était un très grand coup intelligemment porté par Poutine au narratif occidental.
17:14Poutine était apparu comme un homme qui était en pleine maîtrise de ses moyens, d'ailleurs, d'une part.
17:19Donc ça montrait toute la fausseté de tout le discours qu'on a entendu depuis 1 an et demi sur le fait qu'il avait
17:26des cancers à répétition, les pieds plats, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, qu'il était Asperger,
17:32qu'il avait le complexe de supériorité, le complexe d'infériorité... Enfin j'en parle, c'est des meilleurs.
17:37On a vu quelqu'un qui est tout à fait en pleine forme intellectuelle, même assez espiègle, d'ailleurs.
17:43Et moi, je le garde, de cet entretien que j'ai regardé, avec beaucoup beaucoup beaucoup d'intérêt.
17:48Je garde notamment tout l'épisode sur l'histoire, qui montre que comme les grands chefs d'État,
17:53Poutine, c'est quand même quelqu'un qui a fait référence à une histoire qui fait d'ailleurs remonter à la dynastie des Rourik,
17:59avant les Romanov, ce qui montre qu'il en a sous le pied, comme on dit. C'est pas comme nos dirigeants à nous,
18:05qui – semble-t-il – ne connaissent pas un traître mot de l'histoire de France, de l'histoire de l'Ukraine et de la Russie.
18:10J'en parle même pas. Et puis également Vladimir Poutine, qui a répondu de façon assez ironique.
18:18Lorsqu'à un moment, Tucker Carlson lui dit « Non mais alors qui a détruit Nord Stream 2 ? », Vladimir Poutine...
18:25Vous l'aviez vu, sans doute, ce passage. Il dit « C'est vous », en répondant. C'est-à-dire « Vous, les Américains ».
18:31Et à ce moment-là, Tucker Carlson dit « Non non, je sais pas, j'avais pissé, j'en fais quelque chose comme ça, j'ai un alibi ».
18:36Et Poutine répond « Oui mais la CIA, elle, n'a pas d'alibi ». Alors ce très grand coup politique et médiatique,
18:44qui a ruiné d'une certaine façon des années, des mois et des mois d'efforts de la CIA et de tous les services d'information américains
18:52et de leurs subordonnés européens pour bâtir une image de Poutine, tout ça a été ruiné par cet entretien.
19:00Or, voilà que la mort, une semaine après, de Navalny ruine à son tour le bénéfice de cet entretien.
19:08Donc objectivement, objectivement, Vladimir Poutine n'avait absolument pas besoin de ça. Au contraire,
19:14puisque ça réembraye le narratif anti-poutinien. D'ailleurs, puisque je parlais tout à l'heure de l'affaire Skripal,
19:21il y a quelque chose qui est un peu troublant, si l'on y réfléchit. C'est que l'affaire de l'empoisonnement du couple Skripal
19:28avait eu lieu deux semaines avant les élections présidentielles de 2018. Et l'affaire de la mort de Navalny a eu lieu un mois
19:38avant l'élection présidentielle de 2024. En revanche, qui avait intérêt à la mort de Navalny ? Eh bien l'État profond américain,
19:50ce que l'on appelle l'État profond américain, ce sont ceux qui outrepassent les décisions de Biden.
19:55De toute façon, Biden sucre les fraises. Donc on a en fait Mme Victoria Nuland, son mari Kagan,
20:01qui sont au sein du département d'État américain, qui ont organisé le Maïdan et qui sont au cœur d'un certain nombre d'opérations,
20:08plus toute une série de milliardaires, d'oligarques que l'on va trouver dans le Council of Foreign Relations,
20:14dans la trilatérale, ou qu'on retrouvera d'ailleurs aussi au Bilderberg ou autre. Bon. C'est ça. C'est de ça qu'il s'agit.
20:21Et de ce point de vue, la mort de Navalny est pain béni. Pourquoi ? D'abord parce que premièrement, comme je l'ai dit à l'instant,
20:29ça permet d'oublier tout de suite l'interview avec Tucker Carlson, qui avait donné de Poutine l'image d'un homme raisonnable
20:39avec qui on pouvait discuter, notamment pour pouvoir bâtir un plan de paix. D'un seul coup, on le rediabolise à la vitesse grand V.
20:48Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que ça fait une pression considérable sur les Républicains,
20:54si on notamment à la Chambre des représentants où les Républicains américains traînent des pieds – c'est le moins qu'on puisse dire –
21:01qui en fait bloquent pour qu'il y ait une nouvelle vague de 96 milliards de dollars versés à l'Ukraine pour favoriser la guerre contre la Russie,
21:14la poursuite du conflit. Et donc actuellement, vous savez que tout ça est bloqué, que les Américains ne versent plus d'argent à l'Ukraine
21:23ni d'armement, que Biden demande... Il lui passe un petit coup de fil, là. Et puis il demande à ses larbins, Scholz, Macron, etc.,
21:31de donner des milliards. Nous, Macron vient encore lâcher 3 milliards d'euros à Zelensky, à l'insu des Français.
21:39Contrairement à toutes les procédures constitutionnelles normales, la consultation et le vote des parlementaires français,
21:48on est dans une situation en France qui n'est plus celle d'une démocratie ni même d'une République. Mais nous sommes dans une situation
21:54de pure autocratie, de dictature d'un homme qui décide d'absolument tout. Il est évident que la mort de Navalny va mettre maintenant
22:04une pression considérable sur les Républicains américains pour qu'ils acquiescent aux 96 milliards de dollars.
22:13Accessoirement aussi, la mort de Navalny permet d'occuper l'espace médiatique et donc de cacher quelque chose qui s'est produit
22:21au même moment, mais dont les opinions publiques occidentales n'ont pas été bien informées. C'est la chute ou la libération
22:33– ça dépend de quel point de vue on se place – de la ville d'Adviska, qui était un verrou tout à fait symbolique et stratégique
22:42que les Russes ont fini par prendre en en chassant les forces ukrainiennes. Donc c'est un revers majeur, d'abord parce que c'était
22:50quand même une place forte assez stratégique, même si bien entendu, maintenant que la Russie a mis la main dessus...
22:55Je vois les journaux qui, il y a encore 2 mois, expliquaient – comment dirais-je – que l'Ukraine se battait ardemment
23:03pour garder cette position absolument fondamentale et stratégique. Maintenant que c'est tombé aux mains des Russes,
23:09il n'est plus question que c'est presque devenu une bricole. Mais ce qui est quand même un fait, c'est que c'est quand même
23:16un nouveau revers pour l'armée ukrainienne, dont on dit que le front pourrait à tout instant d'ailleurs s'effondrer,
23:25faute d'armes et faute de munitions. Donc la mort de Navalny permet là aussi de cacher de ça et en revanche de mobiliser les financements.
23:38Alors on en est là. Et alors c'est là où je veux en venir. C'est qu'il se cache derrière tout ça une orchestration médiatique intense
23:48qui a été faite, dont vous avez été les témoins, dont nous sommes les témoins, et où l'on a vu d'un seul coup...
23:54Je parle ici de la France, mais c'est la même chose dans les pays européens, de l'UE. Mais on a vu en France une espèce de...
24:02Un peu comme les dirigeants occidentaux qui ont tous montré patte blanche face à Washington en montrant du doigt Poutine,
24:11eh bien on a eu la réplique au niveau de la scène politique française, avec donc les responsables politiques
24:17d'à peu près tous les partis politiques qui ont tous renchéri sur cette histoire en faisant de Navalny quasiment un saint et un martyr
24:27de la démocratie et des libertés fondamentales, alors que je voulais quand même rappeler au début c'était quand même un néo-nazi,
24:33un criminel, un génocidaire, un escroc et un agent des États-Unis d'Amérique. Ça fait quand même beaucoup.
24:40Bon. Et là, vous avez un florinège que je me suis amusé à collecter. Je me suis limité à quelques ténors de la vie politique française.
24:48Vous avez par exemple Marine Le Pen qui a dit « J'apprends le décès d'Alexis Navalny, militant politique engagé dans la défense de la démocratie ».
24:57Elle aurait tout aussi bien pu dire que c'était un militant néo-nazi d'extrême-droite et génocidaire.
25:03Elle a été suivie par Jordan Bardella. C'est une nouvelle tragique pour tous les défenseurs des droits humains et des libertés fondamentales.
25:12C'est un peu fort de café quand on voit les photos des manifestations qu'il organisait. On a eu Éric Zemmour qui nous a expliqué
25:20qu'Anexine Navalny vient de mourir en prison pour avoir usé d'un droit fondamental la liberté d'expression.
25:25Il n'est ni le premier ni le dernier à tomber sur le champ de bataille de la liberté politique. Tous ceux qui l'ont mené à la tête haute
25:31entrent dans l'histoire. Donc c'est quand même très très grandiloquent et un soutien total de Zemmour à ce néo-nazi.
25:38On a eu M. Bellamy, qui lui, s'est voulu littéraire en citant Solzhenitsyn, qui disait « Nous sommes beaucoup à qui les camps
25:46ont fait comprendre que la trahison, le sacrifice d'êtres bons et démunis était un prix trop élevé ».
25:51Donc comparant par cette métaphore Navalny à un être bon et démuni, alors que c'était quand même quelqu'un d'extrêmement corrompu.
25:59On a eu également Raphaël Glucksmann, de place publique, le candidat d'une partie du PS aux européennes, qui a dit de Navalny
26:08« C'était le courage fait homme ». Oui, en effet, quand on voit comment il proposait d'éradiquer les musulmans avec un grand coup de pistolet,
26:16il s'était fait filmer de cette façon. Mais on a aussi la gauche. On a Mme Manon Aubry, qui a dit qu'elle soutient l'opposition démocratique.
26:26Et elle a dit « Poutine est responsable de cette condamnation à la peine de mort d'un opposant. Il devra répondre de ses crimes ».
26:33Et Jean-Luc Mélenchon a acciés en disant qu'il apporte son soutien. Il fait honneur à la mémoire de Navalny, honneur à sa résistance,
26:42honneur à la résistance des démocrates russes. Alors ce qui est important de comprendre, c'est que la population française,
26:53face à ce déferlement médiatique en faveur de Navalny et à ce déferlement de toute la scène politique française, ne peut que se dire
27:03« Voilà, c'était Navalny, saint et martyr, saint et laïc ». Mais il faut bien comprendre qu'il s'agit en fait d'une opération de préparation à la guerre.
27:14C'est de ça qu'il s'agit, parce qu'on est en train de faire de Navalny une espèce de saint qu'il va falloir venger.
27:20C'est d'ailleurs la thématique exacte de ce qu'a dit Manon Aubry elle-même. « Poutine devra répondre de ses crimes ».
27:28Alors moi, j'aimerais savoir comment est-ce que Poutine pourra répondre de ses crimes, sachant que tout le monde sait...
27:35Même si ça ne fait pas plaisir, c'est la vérité. Tout le monde sait que Vladimir Poutine est soutenu par à peu près
27:4175% à 80% de la population russe. Je n'ai pas dit 100%. Il y a 20, 25% des Russes qui sont en faveur soit du PCR,
27:54soit en faveur d'autres partis, soit des partis libéraux. Ça existe, bien sûr. Mais on peut dire que Vladimir Poutine
28:01a un appui dans la population russe qui est supérieur à celui que de Gaulle avait dans les années 60 auprès de la population française.
28:10C'est un appui massif pour toute une série de raisons. Donc lorsque Mme Manon Aubry, qui ne fait que résumer ce que l'on entend partout,
28:20dit qu'il va falloir que Poutine réponde de ses crimes, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il va falloir entrer en guerre ?
28:27Alors tout ça prend une tournure extrêmement grave, parce que par enchantement, ce décès si opportun tombe précisément
28:38au moment, quasiment le jour même, où Macron reçoit à l'Élysée Zelensky et signe avec Zelensky un accord de renforcement
28:51de notre coopération en matière militaire, annonce que la France va lui donner 3 milliards d'euros en plus, c'est-à-dire
28:5920 fois ce que Macron a promis à nos agriculteurs qui sont en pleine détresse, avec un argent dont on ne sait pas d'où il sort.
29:08D'ailleurs, d'argent magique qui paraît-il nous empêche de garder la retraite à 63 ans. Il faut la porter à 64, bientôt 65.
29:17Rappelez-vous tout ce qu'on nous a dit. On n'a plus d'argent nulle part, ni pour les services publics, ni pour l'école, ni pour les hôpitaux.
29:23Il y a des gens qui meurent quasiment toutes les semaines. Il y a des personnes qui meurent parce qu'ils ont attendu 10h, 11h, 12h
29:29en salle d'attente dans les hôpitaux. On n'a plus rien pour la justice, pour la police, pour la gendarmerie, pour la sécurité.
29:38On n'a plus rien, en fait. On a une dette abyssale. Et pourtant, et pourtant, et pourtant, M. Macron sort et sort et sort
29:46constamment des milliards d'euros à donner au régime de Zelensky. C'est pas tout. C'est que l'on apprend que dans le matériel
29:55qu'on va livrer, il est question quand même de livrer de plus en plus d'armes qui sont de longue portée et qui peuvent viser
30:04directement maintenant le territoire russe. Et ce qui fait que la France, comme d'ailleurs l'Allemagne, comme d'ailleurs l'Angleterre,
30:14eh bien sont sur le chemin d'une entrée en guerre frontale contre la Russie. D'ailleurs, ces bruits de bottes ne sortent pas
30:24de mon imagination. L'ancien président américain Donald Trump, dans une interview récente, a dit – je crois que c'était sur Fox News –
30:34qu'il y avait un risque de Troisième Guerre mondiale dans les 9 mois qui viennent.
30:40« You know, 9 months is a long time. You have a very good chance in that period of time of having World War III,
30:45because we have somebody that is not doing his job properly. He's not respected. He's laughed at all over the world. »
30:52Et Trump a dit que lui, s'il était élu, la première chose qu'il ferait, c'est d'arrêter le conflit en Ukraine en 48 heures.
31:00On a vu que Richie Sounak, le Premier ministre britannique, annonce qu'il va falloir remettre une espèce de service national
31:08et que les Britanniques doivent pouvoir maintenant retrouver le chemin des casernes, quasiment.
31:14On voit les mêmes propos guerriers en Allemagne, où l'on se fait fort désormais de relancer à toute allure la fabrication de munitions,
31:23fabrication de munitions qui sont d'ailleurs réalisées aussi... Enfin coordonnées par M. Thierry Breton,
31:30commissaire européen chargé du marché intérieur, ce qui n'entre absolument pas dans les compétences des traités européens.
31:38C'est un coup de force. C'est un coup d'État. On a d'ailleurs vu Mme von der Leyen, qui a expliqué que si elle était réélue
31:45présidente de la Commission européenne, eh bien il faudrait créer un poste de commissaire européen chargé de la défense,
31:51ce qui est incroyable, parce que ça n'est pas du tout prévu de faire de l'UE un État ayant sa propre armée.
32:00Il y a une politique étrangère de sécurité de défense, de coordination, mais pas sa propre armée avec un commissaire européen
32:06chargé de la défense. Ça veut donc dire qu'on voit bien qu'il y a des forces derrière qui activent, qui activent,
32:13qui poussent à une entrée en guerre de tous les pays de l'UE, et au premier rang desquels la France,
32:19puisque même Macron a trouvé le moyen d'aller expliquer que finalement, la dissuasion nucléaire française
32:26devait devenir une dissuasion européenne, ce qui est complètement déraisonnable. Et tout ceci se passe
32:32sans que les Français ne soient interrogés, ne soient prévenus, informés, consultés, mais sans même que ce soit le cas
32:41des parlementaires. Les députés et les sénateurs sont devenus des serpillères sur lesquelles on s'essuie.
32:47Et je ne vois aucun média français, je ne vois aucun intellectuel français, je ne vois aucun dirigeant français,
32:55y compris de la pseudo-opposition, dire que tout ça ne va pas. C'est quand même incroyable de voir...
33:02Et c'est pour ça que je signale toutes ces déclarations de Manon Bry, Mélenchon, Bardella, Zemmour, Le Pen, Glucksmann, Bellamy.
33:12Ils approuvent tous le narratif qui nous mène vers la guerre, en fait. Personne n'a trouvé le moyen, lors de ces nécrologies
33:21de Navalny, de faire autre chose qu'une espèce d'agiographie. C'est une histoire des saints, comme on dit.
33:28Une espèce de panégyrique extatique devant Navalny, sans avoir la prudence d'une part d'expliquer que c'était quand même
33:37un individu très peu fréquentable, deuxièmement que c'était un agent américain, et troisièmement qu'il faudrait
33:43quand même en savoir un petit peu davantage sur les raisons de sa mort. C'est quand même incomble de voir que
33:52ce sont les mêmes responsables politiques qui gardent le silence total sur le sabotage de Nord Stream 2.
33:59Au bout d'un an et demi, on ne saurait toujours pas qui a détruit Nord Stream 2, alors que tout le monde sait, en fait,
34:04que c'est Washington. Mais en revanche, dans les minutes, en quart d'heure qui a suivi l'annonce de la mort de Navalny,
34:12tous ces gens, les mêmes qui ne savent pas au bout d'un an et demi qui a détruit Nord Stream 2, au bout de 15 minutes,
34:17tout le monde savait que c'était Poutine qui était le responsable de la mort de Navalny. Alors en résumé,
34:24en résumé, nous avons donc affaire à quelque chose d'extrêmement grave, qui est un unanimisme de tous les médias
34:36et de tous les responsables politiques ayant accès aux médias, depuis l'extrême-droite jusqu'à l'extrême-gauche,
34:45depuis Mme Le Pen, Bardella, Zemmour jusqu'à Manon Brie, Mélenchon, etc., en passant par tout l'arc politique.
34:54J'aurais pu citer... J'ai vu que Sandrine Rousseau y était allée. Alors évidemment, j'ai même pas parlé de Macron,
35:00de Stéphane Séjourné, enfin donc de Yael Braun-Pivet, enfin tout ça. Et tout le monde a versé une larme
35:10et a présenté Navalny comme un petit saint. Et tout le monde a pointé du doigt sur le fait que Poutine était un assassin.
35:18Et donc qu'il va falloir lui faire rendre gorge. Et tout ceci s'inscrit dans le contexte que je rappelais à l'instant,
35:25qui est la montée en puissance de l'agressivité vis-à-vis de la Russie. J'ai vu d'ailleurs que le ministre de la Défense,
35:34le ministre des Armées, comme on dit maintenant, M. Lecornu, a dit que Poutine devenait de plus en plus agressif.
35:43J'ai vu aussi que c'était un argument qui avait été utilisé par Macron, comme si la mort de Navalny était considérée
35:52comme un acte agressif à l'égard de la France. Il est vrai que Navalny avait apporté son soutien à l'élection de Macron,
36:01puisque ce M. Navalny, qui était en prison, était quand même quelqu'un qui avait table ouverte dans tous les médias occidentaux.
36:08On se demande par quelle alchimie, d'ailleurs. Il y avait en permanence des gens qui – semble-t-il – pouvaient aller le voir.
36:13Et donc Navalny était un des grands suppôts de Macron. En d'autres termes, un agent occidental.
36:20Et alors là où ça devient vraiment grave, c'est que malheureusement, tout est en train de se mettre en place pour nous entraîner
36:28vers une guerre imminente. Et j'en veux pour preuve un entretien hallucinant que j'ai vu, qui est passé donc hier,
36:4017 février 2024, sur Europe 1, d'un certain Nicolas Tenzer, qui a eu droit à être interrogé pendant 33 minutes, s'il vous plaît.
36:5333... Moi, évidemment, je n'ai jamais été interrogé sur Europe 1 depuis des années. Mais lui, 33 minutes.
37:00Et il est présenté comme un spécialiste des questions stratégiques.
37:04Mais aujourd'hui, par exemple, nous ne sommes pas aujourd'hui au point où nous devrions être. Par exemple, envoyons des troupes des pays européens,
37:11y compris des troupes françaises, dans les zones libérées d'Ukraine, non pas pour combattre, mais pour garantir, en quelque sorte, la sécurité de ces zones.
37:20Évitez qu'il y ait des missiles russes qui tombent dans ces zones. Que la Russie essaye de reconquérir ces territoires.
37:25Je pense qu'il y a des choses très concrètes à faire pour dissuader beaucoup plus la Russie. Et puis surtout, et ça dépend de nous, des alliés,
37:33des États-Unis, des pays européens, donnant à l'Ukraine l'ensemble des moyens nécessaires.
37:38Moi, j'espère beaucoup qu'à la suite de la rencontre entre les deux présidents, Macron et Zelensky, par exemple, il y aura une décision ferme d'envoyer des Mirage 2000D à l'Ukraine.
37:51C'est ce que demande M. Boudanov, le chef des services de renseignement ukrainien, encore aujourd'hui.
37:57Et je pense qu'il faut aller dans cette voie. Il faudra aussi avoir plus de F-16.
38:02Ce M. Nikolai Tenzer est venu expliquer au micro d'Europe 1 qu'il fallait maintenant aller de l'avant.
38:10Il fallait envoyer des troupes, des troupes des pays européens, et il a bien précisé des troupes françaises en Ukraine.
38:20Et il a dit dans les partis libérés de l'Ukraine. Alors comme les partis libérés de l'Ukraine, je ne sais pas très bien ce qu'il veut dire par là.
38:27Est-ce qu'il veut dire par là les partis qui avaient été conquises brièvement par l'armée russe avant qu'elles ne se retirent ?
38:32Je rappelle quand même qu'il y a 20% du territoire de l'Ukraine dans sa définition antérieure qui sont actuellement occupés par les Russes,
38:40dont une partie, la Crimée et le Donbass, ont été juridiquement rattachés en tout cas par la Fédération de Russie,
38:46même si ça n'est pas reconnu internationalement, rattachés à la Fédération de Russie. Donc ce monsieur, ce prétendu expert en stratégie,
38:54eh bien nous dit qu'il faut envoyer des troupes françaises, avec pour mission notamment d'empêcher les Russes d'envoyer des missiles.
39:05Alors je sais pas comment on en fait pour empêcher les Russes d'envoyer des missiles, d'autant plus que les Russes viennent de mettre en service
39:11leur nouveau missile Zircon qui fait du 9 900 km heure, qui est un missile hypersonique, hyperveloce,
39:19que les radars n'ont même pas le temps de voir arriver, les radars occidentaux, et qui est beaucoup plus puissant et beaucoup plus rapide
39:26que ce que font les Américains. Donc on est face à une Russie surarmée, une Russie qui est en train d'augmenter en 2024 de 68%
39:35le budget de ses armées. Désormais, le budget de la défense en Russie va atteindre 6% du PIB, alors qu'il est de 1,9% du PIB en France.
39:48Et on a une économie de guerre qui s'est mise en place en Russie, avec des usines qui tournent 24 heures sur 24 pour fabriquer des munitions.
39:56D'ailleurs, tout ça à la stupéfaction générale des responsables, des prétendus experts occidentaux, puisque je rappelle qu'on nous a expliqué
40:06il y a encore quelques mois que les Russes, ils avaient plus rien, ils étaient quasiment à poil. Et on nous expliquait que
40:12pour qu'ils fassent fonctionner encore leurs armes, ils étaient obligés d'aller prendre des puces sur des machines à laver ou sur des réfrigérateurs,
40:19parce qu'il manquait de puces électroniques. Enfin que c'était... En gros, c'était la débandade. Et puis maintenant, les mêmes qui nous expliquaient ça
40:26nous expliquent en fait que les Russes ont développé une arme antisatellitaire dans l'espace qui fait trembler les États-Unis,
40:35au point que le secrétaire d'État Blinken vient de se rendre en Chine pour essayer d'avoir le soutien de la Chine.
40:40Et puis il va après aller en Inde pour dire « Regardez, regardez, les Russes, ils ont une avance absolument considérable ».
40:46C'est vers ça que ce M. Nikola Tenzer est en train de nous envoyer, c'est-à-dire au casse-pipe. Alors je voudrais ici attirer votre attention sur...
40:57C'est un scandale énorme, ce qui est en train de se passer, parce qu'on présente comme d'habitude aux Français quelqu'un sorti d'un chapeau,
41:05comme un lapin sorti d'un chapeau, sans dire qui il est. Alors moi, je suis allé regarder qui est ce M. Nikola Tenzer,
41:14qui a fait l'École normale supérieure, l'École nationale d'administration. Il a travaillé au cabinet – je crois – d'Édouard Balladur.
41:24Il a été ensuite plus ou moins à la cour des comptes. Mais surtout, surtout, surtout, il est passé par les fourches-coudines
41:32des États-Unis d'Amérique. Et en particulier, il a été pendant 5 ans, de 2010 à 2015, membre du directoire de l'Institut Aspen France.
41:43Alors c'est quoi, l'Institut Aspen ? Allez vous renseigner. Vous découvrirez que c'est un de ces nombreux think tanks ultralibéraux
41:52et plus ou moins dans la main des néoconservateurs américains. Vous verrez notamment que l'Institut Aspen France est financé
41:59par la Carnegie Corporation de New York, par le fonds des frères Rockefeller, Rockefeller Brothers Fund,
42:07par – tiens, coucou les revoilous – la fondation Bill et Melinda Gates, et puis également la Lumina Foundation et la fondation Ford.
42:18Alors la fondation Ford, ce sont des fondations soit émanant de richessimes milliardaires... Bon, je vais pas vous présenter
42:26la fondation Bill et Melinda Gates, qui est un des principaux bailleurs de fonds de l'OMS, et qui contribue d'ailleurs
42:35à avoir transformé la santé mondiale, d'avoir mis aux mains des grands laboratoires pharmaceutiques et de big pharma.
42:43Mais quant à la fondation Ford, il s'est beaucoup dit... On a beaucoup dit que c'était un fauné, un fauné des financements CIA.
42:54C'est ça, l'Institut Aspen France. Alors ça, c'était de 2010 à 2015. Mais maintenant, M. Nikola Tenzer a changé de crèmerie,
43:03tout en restant dans le même genre d'établissement, puisqu'il se trouve désormais membre du CEPA,
43:09c'est-à-dire du Centre for European Policy Analysis, depuis maintenant 12 ans. Alors qu'est-ce que c'est que ce CEPA ?
43:19Parce que ce européen nous présente un expert sans nous dire qui il est. Le CEPA, le Centre for European Policy Analysis,
43:31a été créé en 2005 à Washington et se consacre à l'étude de l'Europe centrale et orientale. Alors je vous invite à faire ce que j'ai fait.
43:39Vous pouvez aller sur son site internet. Et vous allez découvrir le poteau rose, c'est-à-dire notamment qui finance ce CEPA.
43:49Alors parmi les financiers de ce brave établissement, de ce brave think tank, vous avez Larry Hirsch.
43:57Alors Larry Hirsch, eh bien c'est un milliardaire américain qui est d'ailleurs le président et qui a servi comme président et PDG
44:10de Syntex Corporation. C'est une entreprise de BTP. C'est en fait une entreprise de BTP qui est notamment basée à Houston,
44:20et dont on comprend qu'en fait, elle lorgne sur les marchés qu'il va y avoir de reconstruction de l'Ukraine.
44:28Vous avez ensuite Leonardo US Corporation. Alors Leonardo US Corporation, eh bien il s'agit de ce qu'on appelait autrefois
44:36Fine Mechanica, second groupe industriel italien dans lequel l'État italien a une trentaine de % au capital.
44:45C'est surtout un grand groupe d'armement. C'est un des premiers constructeurs au monde d'hélicoptères civils,
44:50un des principaux groupes internationaux du secteur aéronautique et spatial spécialisé dans l'armement, les hélicoptères,
44:56l'aéronautique, l'industrie spatiale et l'énergie. Voilà. Donc on a affaire parmi les financiers, les bailleurs de fonds
45:04de ce centre de recherche, on a affaire à l'un des principaux fabricants d'armes et d'armements européens.
45:11Le suivant, Lockheed Martin Corporation. Bah Lockheed Martin, on ne le présente plus. C'est une entreprise qui a été
45:17la fusion de l'entreprise Lockheed, qui fabriquait des avions civils et militaires, avec un motoriste qui s'appelait Martin Marietta.
45:24Cette fusion a eu lieu en 1995. Et c'est l'un des grandes entreprises du complexe militaro-industriel américain.
45:32Il fabrique notamment une vingtaine d'avions militaires. Ça va du F-16, donc des avions de chasse, jusqu'à des avions Orion,
45:39des avions de transport, des avions... Enfin en gros, c'est un des grands fournisseurs de l'armée, notamment de l'armée américaine,
45:46mais aussi d'un certain nombre d'armées dans le monde. Donc on a un des très grands acteurs du complexe militaro-industriel américain,
45:52qui fabrique notamment beaucoup d'avions de chasse, etc., des moteurs, qui finance ce Centre for European Policy Analysis,
46:01ce Centre pour l'analyse des politiques européennes, à égalité avec Leonardo, l'ancienne fin meccanica.
46:07C'est-à-dire en fait c'est le complexe militaro-industriel américain ou international qui est derrière, plus le BTP.
46:15On l'a vu avec M. Larry Hirsch. Mais on continue parmi cette liste de donateurs. J'ai pas pris tous les donateurs.
46:21Je ne veux pas vous fatiguer. Mais ça vaut le coup de jeter un œil sur d'autres. Regardez parmi les autres qu'il y a.
46:26Vous avez National Endowment for Democracy, c'est-à-dire ce fauné de la CIA qui avait déjà passé un contrat avec qui ?
46:36Avec Navalny. Coucou, que le monde est petit. Donc c'est en fait un fauné de la CIA pour rétribuer toutes les actions des services
46:45d'action et de renseignement à l'étranger des États-Unis d'Amérique, et en particulier puisque ce centre s'y focalisait
46:52justement sur les pays de l'Est. Vous avez toujours dans cette liste la New Generation Europe Foundation.
46:59Alors j'ai regardé ce que c'est. Ça a parti lié avec Chatham House, c'est-à-dire en fait les fonds du gouvernement britannique.
47:07Vous avez également Robert Gelbart. Alors ça, ça vaut 3 étoiles dans le Michelin. J'ai regardé. Et c'est un ambassadeur.
47:15C'est quelqu'un de très riche, qui a été proche de Ronald Reagan et qui a été notamment ambassadeur en Indonésie.
47:23Mais surtout, ce M. Robert Gelbart a été dans l'administration Clinton, l'envoyé spécial des Clintons aux Balkans.
47:30Et au printemps 1998, il est allé voir le président serbe Slobodan Milosevic et l'a informé que l'OTAN allait bombarder la Serbie
47:41si il ne se pliait pas aux désidératats de la Maison-Blanche. Il avait d'ailleurs... Dès mai 1998... Je cite tout ça.
47:49Je trouvais ça dans Wikipédia version anglaise. Il avait proposé à la Maison-Blanche de bombarder la Serbie en mai 1998.
47:58C'est un homme qui est donc largement responsable de la destruction de la Serbie à cette époque, qui maintenant joue
48:05les financiers de ce centre. Il est donc... Ça fait partie de ce que l'on appellerait des faucons, c'est-à-dire des gens qui sont
48:13des adeptes de la manière forte. Alors vous avez également la Sarah Skaife Foundation. C'est une fondation qui finance
48:21des actions humanitaires de réflexion de ci et de ça. Mais la Skaife Foundation, elle travaille... Elle a parti lié avec tout ce qu'est
48:31le complexe notamment néolibéral. Elle a financé notamment le George Marshall Institute. C'était des fonds Marshall.
48:41Le Project for the New American Century. Alors le Project for the New American Century, eh bien c'est le projet justement
48:48des néoconservateurs américains. Et puis encore un dernier mot, mais qui peut-être équivaut aussi son pesant de cacahuètes
48:57dans tout ce que je vous dis là. Eh bien c'est qu'on voit que parmi les financiers de ce centre, vous avez MetaPlatforms.
49:07Alors MetaPlatforms, eh bien vous le savez sans doute. C'est en fait le nouveau nom de Facebook. C'est l'entreprise de Mark Zuckerberg
49:15qui finance ce centre. Et Mark Zuckerberg, non seulement finance ce centre, mais en ce moment, il est en train de se faire construire
49:23un ranch absolument gigantesque pour plus de 220 millions de dollars dans la principale des îles de l'archipel des îles Hawaï,
49:31dans l'île Hawaï justement. Ça s'appelle le Kuala'u Ranch. Et il a défrayé la chronique au cours des dernières semaines,
49:38parce qu'on a appris qu'à l'intérieur même de ce gigantesque ranch, avec deux manoirs, etc., une trentaine de chambres,
49:45une trentaine de salles de bain, enfin un truc à l'américaine... Mais surtout, il est en train de se faire construire
49:51un bunker anti-atomique – s'il vous plaît – de 424 m² enterrés sous terre, sur lequel on ne sait rien,
49:59puisqu'il a demandé aux gens qui travaillent sous peine de licenciement immédiat de garder le silence.
50:04Mais enfin, il est connu dans la presse que Mark Zuckerberg est en train de prévoir une apocalypse nucléaire.
50:12Et donc il a prévu de se construire un bunker sous terre au fin fond des îles Hawaï, donc assez loin quand même du théâtre
50:19des opérations de l'Europe et de l'Ukraine. Et il a prévu justement d'avoir tous les biens nécessaires pour vivre
50:27certainement plusieurs mois, sinon plusieurs années, terrés pendant que l'ensemble de la planète, ou en tout cas
50:32que l'Europe occidentale, aurait été vitrifiée par des bombes thermonucléaires. Alors quand on lit la presse américaine
50:38qui a fait rapport de ça, on se dit que c'est une fantaisie d'un milliardaire américain. Oui mais non.
50:48Est-ce qu'on a quand même affaire, comme vous le voyez, parmi les financiers de ce CEPA, Centre for European Policy Analysis,
50:55on a affaire à des gens qui sont là pour la reconstruction, le BTP, déjà des représentants des entreprises
51:03du complexe militaro-industriel, des fonds qui sont main dans la main avec les services de renseignement américains,
51:09avec la CIA, avec également les néoconservateurs américains, et puis des généreux donateurs comme Mark Zuckerberg,
51:16qui a prévu... Lui, il a peut-être eu vent de quelques conversations dans son centre. Et il sait que le centre en question
51:25promeut en fait une guerre à outrance contre la Russie. Et il se prémunit en se construisant – merci pour lui – un bunker sous terre.
51:33Voilà quel est M. Nikola Tenzer, qui a droit à 33 minutes sur les radios françaises, sur Europe 1, pour expliquer aux Français
51:42sous l'intitulé d'un spécialiste de géopolitique, alors qu'en fait, il est le représentant bien précis d'un univers,
51:52de toute une oligarchie euro-atlantiste, à forte connotation américaine d'ailleurs, qui en fait veut la guerre,
52:01veut la guerre contre la Russie, veut qu'il y ait des centaines de milliers de morts – ça ne les dérange absolument pas –
52:09pour continuer à fourguer leur matériel militaire et pour continuer à faire tourner le business, notamment pour la reconstruction.
52:18Tout ça, bien sûr, pour le plus grand avantage des grands fonds de pension du style Vanguard ou du style BlackRock,
52:25qui sont les propriétaires d'un certain nombre de ces entreprises et qui font tourner le business de la même façon...
52:32Vous savez que BlackRock a mis la main sur des milliers d'hectares en Ukraine. Alors tout ceci sent très très très très mauvais.
52:42Je pense que vous vous en rendez compte. Je pense que vous vous rendez compte surtout que la France, il n'y a plus d'opposition dans les médias.
52:50J'espère que vous comprenez que le RN, Mme Le Pen, M. Bardella, c'est exactement ce que Le Monde disait de Girinovski,
53:02en Russie. C'est une opposition fictive. Pareil pour Zemmour. C'est une opposition fictive. Pareil pour Bellamy.
53:11C'est une opposition fictive. Pareil pour LFI. C'est une opposition fictive. D'ailleurs, tous ces partis politiques...
53:20Je parle pas des socialistes, d'Horizon, etc. C'est évident. Mais pour eux, c'est plus facile à comprendre,
53:27parce que les Français savent très bien quand même à quoi s'en tenir sur Édouard Philippe, sur Macron, sur Attal.
53:32Tout le monde a bien compris... Parti socialiste sur Glucksmann. Tout le monde a bien compris que c'était
53:38la sphère des larbins n°1 à l'Empire américain. Mais ce qu'il faut bien comprendre, et ça que les Français doivent comprendre,
53:45c'est que c'est vrai aussi de tous les autres, puisque tous les partis politiques ayant pignon sur Médias ont tous entonné
53:53le chant de la gloire de Navalny. Et d'ailleurs, aucun de ces partis politiques ne proteste contre l'accord à 3 milliards d'euros
54:04entre Macron et Zelensky. Aucun de ces partis ne lance la procédure de destitution contre Macron.
54:12Ça veut dire que dans leur tête, ils sont déjà euthanisés. Ils se sont déjà enrégimentés derrière l'OTAN.
54:21Et ils nous entraînent au désastre national et au casse-pipe. Je terminerai ici. Réfléchissez-y. Faites circuler cette vidéo.
54:28Regardez toutes les informations que je vous donne. En particulier, comment se fait-il qu'Europe 1 donne la parole
54:35à un vatanguerre comme ce monsieur dont j'imagine que s'il a des enfants, eux, seront planqués aux États-Unis
54:40ou peut-être aux îles Hawaii pendant qu'on en verra se faire tuer les enfants des Français, et en particulier,
54:46comme c'est malheureusement souvent le cas, des catégories les plus populaires de la population. Voilà la vérité.
54:53Vous avez un moyen. Je l'ai dit, je le redis, je vais le redire. Il y a un moyen que les Français donnent un grand coup d'arrêt
55:00à toute cette affaire. Ce moyen, il est dans votre main. Il suffit le 9 juin prochain qu'en masse, vous alliez vous rendre
55:08au bureau de vote et que vous glissiez un bulletin de vote « UPR, Asselineau, Frexit ». Voilà. Donnez-nous notre chance.
55:18Ne votez pas pour Le Pen, Bardella, Zemmour, Helley, les filles. Ils sont derrière l'OTAN. Ils ne disent pas un mot
55:25sur la marche vers la guerre qu'il est en train de nous entraîner. Peut-être un désastre historique.
55:30Ils n'ont pas dit ce qu'il fallait dire sur Navalny. Ils n'ont pas dit que c'était un agent américain.
55:36Ils n'ont pas dit qu'il fallait d'abord faire preuve de prudence devant une chose comme ça. Et quand bien même ce serait un acte,
55:42un assassinat fait par Poutine, il y en a d'autres. J'aimerais d'ailleurs que ceux qui versent des larmes sur Navalny
55:50s'inquiètent de savoir ce qui s'est passé avec Epstein dans sa prison. J'aimerais aussi qu'ils disent un mot sur ce qui se passe
55:57avec Julian Assange, qui est contamné à la mort à petit feu. J'aimerais qu'ils parlent aussi de la centaine de journalistes
56:04qui sont morts à Gaza en 2023, sur lesquels personne ne bronche, pour ne pas parler d'ailleurs des dizaines de milliers de morts à Gaza.
56:11Donc en fait, on se focalise, on peut faire pleurer dans les chaumières sur une personnalité. Je ne suis pas là pour défendre Poutine.
56:19Je suis là pour défendre la France. Je n'ai pas de valise de Poutine. Mais je n'ai pas non plus de valise des États-Unis, moi.
56:26Et donc je suis là pour dire aux Français la vérité. C'est que si personne ne réagit, nous allons vers un nouveau 1914.
56:33Un 1914 avec un risque de dérapage vers une guerre thermonucléaire. Vous avez un moyen de bloquer tout ça. Votez en masse le 9 juin pour notre liste,
56:43parce que si le soir, il y avait une percée phénoménale que l'on faisait 20% ou 25% des suffrages... Je l'ai dit et je le répète.
56:51L'ensemble du système de censure qui est actuellement tombé sur la France, il s'effondrera devant vous le soir du 9 juin
57:02si nous dépassons, si nous faisons un score tout à fait considérable. C'est ça, le vrai sens des élections européennes.
57:10Vous n'avez pas d'autre moyen en fait d'agir, puisque tout est verrouillé partout ailleurs. Vive la République, vive la paix du monde, et vive la France.