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00:00Il y a deux textes qui vont être votés, c'est-à-dire que l'OMS avance sur deux voies parallèles pour obtenir ce qu'elle veut.
00:23Donc ici, on a parlé du traité pandémie dans la petite vidéo, mais en fait, il n'y a pas que le traité pandémie, il y a aussi la révision, il y a le règlement sanitaire international.
00:34Et à la limite, c'est presque plus important. Pourquoi ? Parce que le règlement sanitaire international est un instrument qui existe déjà depuis 2005.
00:44Et donc là, il suffira simplement de l'adapter, d'adopter des amendements, donc c'est plus facile que de mettre ensemble toute une série, évidemment, de gouvernements et de commencer à négocier sur toute une série de choses.
00:56Ces deux instruments représentent tous les deux, comme on l'a vu, véritablement un abandon de pouvoir généralisé des États envers l'OMS, qui espère, vise à instaurer une sorte de gouvernance mondiale par la santé, on va dire.
01:11Et ça paraît un peu fort comme expression, mais en réalité, même dans certains textes de l'Union européenne, dans les stratégies de l'Union européenne, on retrouve ces termes.
01:24Gouvernance mondiale, de plus en plus, Macron a parlé de gouvernance mondiale, il appelle à la gouvernance mondiale, etc.
01:31Et donc la santé, c'est évidemment le truc, on l'a vu, pour passer outre, on va dire, toutes les garanties constitutionnelles, les droits individuels, etc.
01:41Pour que ce soit bien clair, au mois de mai, en principe, seront soumis au vote d'une part, éventuellement, un nouveau traité entre guillemets pandémie et la modification du règlement sanitaire international.
02:05C'est-à-dire que ces deux instruments devraient se refléter, voire, éventuellement, se compléter.
02:17Evidemment, le traité pandémie va beaucoup plus loin encore que ce qu'il y a dans le règlement sanitaire international.
02:25Alors, aujourd'hui, on ne parle plus de traité pour le traité pandémie, on parle de WHO, c'est OMS, CA+, Convention Agreement plus Protocol, un accord cadre avec des protocoles.
02:40Là, on aurait un accord cadre, ça veut dire qu'on va transférer de l'argent et des compétences à certaines personnes,
02:45dont les délégués pourraient, éventuellement, chaque année, préciser les modalités, s'arranger, au fond, un peu à leur gré.
02:55Ce qu'il y a, c'est qu'en fait, pour le moment, ce processus a été commencé, je l'avais mis sur les diapositives précédentes,
03:04la révision du règlement sanitaire international, l'idée a été lancée en 2018.
03:10Donc, maintenant, ils en parlent chaque fois, depuis, ils espèrent, ils veulent avoir le vote en 2024.
03:16Bien sûr, ils ont voulu accélérer le processus, en 2022, notamment, je ne sais pas si vous vous souvenez qu'il y a eu la variole du singe.
03:27Vous vous souvenez de la variole du singe ?
03:29C'est tombé juste pendant la semaine de l'Assemblée mondiale de la santé.
03:34Et c'est Ted Ross, le directeur de l'OMS, qui a décidé, de son propre chef, qu'il y avait une pandémie, un risque de pandémie de variole du singe,
03:43malgré l'avis négatif du reste du comité, qu'il est obligé de consulter pour ça.
03:50Mais, évidemment, ça les arrangeait, pourquoi ? Parce qu'ils voulaient faire passer, en accéléré, on va dire, une adoption des nouveaux amendements pour le règlement sanitaire international.
04:00Donc, moi, je vais vous parler plus des grandes lignes, des grandes idées, de ce qui se trouve dans ces deux instruments.
04:07Donc, un des objectifs, clairement, vous l'avez compris, c'est de tout rendre contraignant.
04:12Un deuxième, c'est d'obliger vraiment les États à mettre les recommandations, ou plutôt les directives, en œuvre, c'est-à-dire, voire, éventuellement, à imposer des sanctions.
04:26Ce n'est pas encore très clair lesquelles, mais c'est discuté.
04:30Renforcer le rôle, très clairement, à la fois du directeur de l'OMS, mais avec la création d'une sorte de petit organe de gouvernance.
04:39Et, bien sûr, renforcer les pouvoirs, les domaines de compétences et les ressources.
04:46Et puis, il y a l'adoption des passes sanitaires, ça, c'est un leitmotiv dans les deux.
04:51C'est vraiment le truc auquel ils tiennent mordicus.
04:54Et, à mon avis, même si les deux échouent, ils vont quand même essayer de pousser les passes sanitaires.
05:01Donc, voilà, pour l'instant, dans le règlement sanitaire international, l'article 3 précise que, voilà, toutes les recommandations, etc.,
05:11qui sont faites, doivent être faites dans le respect de la liberté humaine, des limites...
05:15— C'est ça qu'il voulait dire. — Ça aussi, ça, on a... Oui. Ça, il voulait supprimer.
05:19...
05:28Ce que l'OMS veut faire aussi, c'est créer et diriger et contrôler un réseau de laboratoires,
05:36c'est-à-dire un réseau de laboratoires mondial qui va partout surveiller, détecter...
05:42Mon Dieu, il y a un virus là-bas et une bactérie là-bas.
05:46Donc une sorte de surveillance sur toute la planète et de pouvoir à tout moment, justement, entre guillemets,
05:54tirer les manettes et en tirer les conséquences, pouvoir éventuellement, travaillant avec Big Pharma,
06:01tout de suite développer des vaccins ou d'autres produits au cas où le dit nouveau virus, par exemple, inquiète.
06:09Et alors ça, c'est vraiment extraordinaire, la possibilité de déclarer un fake.
06:14C'est quand même comme ça qu'ils l'appellent. Enfin, je veux dire, je trouve ça extraordinaire.
06:19En anglais, P-H-E-I-C, ça se prononce fake.
06:23Donc c'est Public Health Emergency of International Consort.
06:27Ça, c'est le nom officiel d'une pandémie. Donc ils peuvent éventuellement déclarer des fakes potentiels.
06:33Le principe d'une seule santé.
06:43Ça, il faut comprendre que le principe d'une seule santé, c'est le principe clé aujourd'hui des politiques de santé globale,
06:51à la fois de l'OMS, mais aussi du Forum économique mondial qui vient de démarrer.
06:57Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en fait, la santé concerne tous les domaines d'existence, on va dire,
07:06toutes les activités humaines sur la planète et tout ce qui vit sur la planète.
07:10Donc, vous avez entendu parler des liens entre le climat et la santé.
07:14Maintenant, c'est la santé liée au climat.
07:19Là, je viens de publier un article sur le fait qu'on a fait des recherches pour voir que dans les nuages,
07:30il y a des bactéries qui contiennent des gènes résistants aux antibiotiques.
07:36C'est comme par hasard.
07:38Voilà. Donc, mon Dieu, vous allez voir qu'une des grandes nouvelles thématiques, ça va être la résistance aux antimicrobiens.
07:46Donc, entre guillemets, catastrophe, les antibiotiques ne marchent plus ou on n'en a pas assez.
07:51Il va donc falloir vacciner et changer le climat, par exemple.
07:58Bon, après, il y a peut-être rechercher d'autres moyens de lutter contre les microbes.
08:03Ça pourrait être intéressant.
08:04On n'en parle pas trop.
08:05Les personnes en situation de vulnérabilité, on en parle beaucoup aussi.
08:09Pourquoi ? Parce que ça va permettre de développer toute l'idée de scanner, faire les profils des gens
08:15et mettre la main sur les données individuelles des personnes et déterminer que,
08:23ah, monsieur, vous êtes, par exemple, peut-être diabétique, vous faites partie d'un groupe à risque, etc.,
08:30pour qui on va décider des mesures ou d'un certain âge,
08:34pour qui on va peut-être imposer des mesures et pas pour d'autres.
08:39Et la couverture universelle, là, on se disait, tiens, ça, c'est une bonne mesure que tout le monde,
08:44en particulier dans un pays en voie de développement, puisse enfin avoir l'accès à des soins médicaux.
08:50Mais c'est surtout aussi une question d'assurance.
08:53Donc, c'est que tout le monde va pouvoir devoir payer une assurance.
08:57Donc, voilà, vous voyez bien, ici, c'est l'interface au niveau de la nature, homme, animal, environnement.
09:03Donc, tout ce qui est vétérinaire, les oiseaux, les migrations, etc.,
09:09on l'a vu avec les soi-disant pangolins, les chauves-souris, etc.,
09:13mais aussi le changement climatique, le changement d'affectation des terres, très intéressant,
09:18la résistance aux antimicrobiens, la désertification.
09:23Donc, on voit que c'est vraiment très, très large.
09:26Je pense que, dedans aussi, on verra les flux migratoires, non seulement des animaux, mais aussi des hommes.
09:33Développement de réseaux de laboratoire, tout ça, on a déjà parlé.
09:37Par contre, analyse comportementale.
09:41Donc, là, il y a aussi les comportements.
09:44Ils financent pas mal des études, y compris l'Union européenne.
09:47Financent des études pour voir la réaction des gens par rapport aux mesures, aux vaccins, aux passes sanitaires, etc.
09:55et comment pouvoir influencer leur comportement de manière à ce qu'ils adhèrent aux mesures.
10:03Promotion, éducation, formation permanente.
10:06Donc, l'OMS veut vraiment, on va dire, s'ingérer dans tout, c'est-à-dire dans les politiques de santé
10:12jusqu'à la formation médicale, la formation des aides-soignants,
10:19entre guillemets, l'éducation à la santé dans les écoles, etc.
10:23Ça peut aller très très loin. En tout cas, c'est ce qu'ils visent.
10:35Il y a vraiment un objectif de gouvernance mondiale par la santé à travers toutes les agences onusiennes
10:41et qui va se faire notamment via l'Union européenne en essayant d'absorber, on va dire, les compétences nationales
10:51qui finalement vont devenir des exécutants des politiques, des politiques qui sont votées,
10:56qui sont décédées plutôt, qui ne sont pas votées justement au Forum à Davos et autre part.
11:02Voilà. Et alors le rôle, étonnamment, le rôle du directeur dans tout ça, du directeur de l'OMS
11:11est vraiment renforcé de manière assez étonnante.
11:15C'est un monsieur qui s'appelle Tedros Adhanom Ghebreyesus. J'ai écrit un article intéressant
11:21qui s'appelle « Le directeur de l'OMS est-il un terroriste ? ». C'est un Éthiopien, c'est son deuxième mandat.
11:29C'est un Éthiopien qui a commencé sa carrière d'ailleurs dans un groupe terroriste
11:35qui s'appelait le Front de Libération du Peuple Tigré. C'est étonnant mais voilà.
11:42Il a eu un diplôme, je ne sais pas en médecine vétérinaire, qu'on peut peut-être questionner.
11:50Il a été ministre de la Santé en Éthiopie. D'ailleurs pendant ses mandats, il a négligé, omis de déclarer
12:04des épidémies de malaria, qui là pour le coup c'est quand même grave.
12:09Il y a en ce moment depuis un certain temps des accusations au tribunal pénal international de génocide
12:18parce que vous savez qu'en Éthiopie il y a différentes ethnies.
12:23Et notamment dans la manière dont il a promu certaines médecines, tout ce qui était pour le contrôle
12:33de la fertilité, tout ce qui pouvait stériliser à certaines ethnies.
12:37Mais par contre l'axéalose, autres médicaments, rien du tout.
12:40Et donc il y en a qui ont calculé que ça faisait quelques millions de différences au niveau de la natalité.
12:45C'est un gros dossier. Il a été ministère des Affaires étrangères aussi.
12:50Là je pense qu'il y a eu beaucoup de plaintes au niveau des violations des droits de l'homme.
12:57Mais il a fait sa carrière aux États-Unis avec, je pense, ONU-CIDA.
13:03Et puis auprès de la fondation Bill et Melinda Gates.
13:07Si vous allez sur le site du Forum de Davos, Forum économique mondial, vous verrez que c'est très intéressant.
13:14En fait ils ont des programmes pour tout.
13:17Pour tout ce qu'on peut gérer, tout ce que les êtres humains peuvent avoir envie de gérer sur la planète.
13:24Ils ont des propositions, donc ils ont réfléchi à tout.
13:27Que ce soit l'éducation, l'immigration, l'eau, les transports, la santé.
13:33Tout, tout, tout. Absolument tout.
13:35Et donc c'est intéressant.
13:37Ici on ne le voit pas, mais ce sont des menus interactifs.
13:42Et donc voilà, ici on peut voir à quoi est liée la santé globale, à ses principaux.
13:48Donc ok, data collection et communication, une gouvernance.
13:52Le premier truc dans toutes les politiques de santé, la toute première mesure importante, c'est la gouvernance.
13:59C'est le leadership et la gouvernance.
14:01Ce n'est pas la santé déjà.
14:03Donc en fait ce qu'il se passe, c'est qu'à Davos, Davos a été démarré, comme tout le monde le sait, par Klaus Schwab.
14:10Depuis qu'il a parlé du grand reset, maintenant tout le monde s'intéresse à lui.
14:13C'est devenu le vilain James Bond.
14:16Il manque juste le chat.
14:19Mais en fait ça a été démarré sous l'impulsion des Américains.
14:23On fait semblant que c'est, moi c'est ce que je pense en tout cas, on dit que c'est l'idée de Klaus Schwab.
14:30Mais Klaus Schwab a été formé aux Etats-Unis, à Harvard.
14:34Et il y avait le séminaire d'Harvard qui était déjà dirigé par Henry Kissinger.
14:41Et l'objectif du séminaire d'Harvard, parce qu'on sait aujourd'hui que c'était quand même pas mal financé par la CIA, le FBI, les frères musulmans, enfin beaucoup de choses étonnantes.
14:53Et un des objectifs, en fait pour eux, ça entre un peu dans cette politique des Américains qui est la Pax Americana.
15:05C'est-à-dire, dans la suite du club de Rome avec l'idée, les idées Malthusier, il n'y a pas assez de ressources, on est trop sur la terre.
15:12Les Américains ont pris peur, ils se sont dit on n'a pas assez de ressources pour nous.
15:15Donc il faut qu'on puisse mettre la main à une politique expansionniste sur les autres pays.
15:20Et la meilleure façon de le faire, c'est évidemment de créer des conflits à droite et à gauche.
15:24On finance les uns, on finance les autres, on finance des musulmans, des partis extrêmes, etc.
15:31Et puis, une fois que c'est la guerre, on vend des armes dans les deux camps.
15:36Une fois que la guerre est terminée, c'est là où il faut installer quelqu'un.
15:40Ils vont installer quelqu'un au pouvoir qui, bien entendu, va être favorable au régime américain et qui va permettre qu'on signe des gros contrats avec les pétroliers.
15:48Mais je vous en fais de vous, vous savez tout ça, excusez-moi.
15:51Enfin, voilà, avec les pétroliers et mettre la main sur les minerais, etc.
15:55Mais c'est dans cette idée-là que, on va dire, le séminaire d'Harvard était déjà une première formation pour futurs dictateurs ou présidents des nouvelles démocraties.
16:11Et puis, ils se sont dit, on va faire la même chose en Europe.
16:14Et là, ils ont contacté Claude Schwab qui était allé faire ses classes chez Kissinger.
16:19Kissinger, il a dit, était son mentor.
16:22Eh bien, ils ont fait la même chose à Davos.
16:25Et il a commencé le...
16:27Après, au début, ça s'appelait le Symposium Européen, je crois.
16:30Mais bon, avant que ça s'appelle le Forum Économique Mondial.
16:35Et donc, voilà.
16:36Et puis, petit à petit, ils ont lancé cette formation, les Young Global Leaders,
16:41où là, effectivement, il y a 4-5 ans, on va dire, d'endoctrinement, je ne sais pas, ou d'enseignement.
16:51À toutes les politiques de Davos.
16:53Et il y a aussi, dans 4 ou 500 villes du monde, des...
17:00J'ai oublié le nom maintenant, ça ne me vient plus.
17:02Mais c'est les Pépinières.
17:03C'est le stade en dessous.
17:04Donc, il y en a à Paris, à Bruxelles, etc.
17:07Alors, le contrôle de l'information, ça, je pense qu'on va le voir à Davos, d'ailleurs.
17:11Cette année, à Davos, ils ne vont plus trop parler de santé, de climat.
17:14Parce qu'ils voient bien que ça énerve un peu les gens.
17:16Enfin, ce sont mes suppositions, on va dire.
17:20Par contre, ils vont parler surtout du contrôle de l'information, l'infodémie, la censure, la lutte contre, etc.
17:28Et je pense que ça les a...
17:31Et il y aura ça, il y aura, à mon avis, les cyberattaques, entre guillemets.
17:37C'est toujours pour pouvoir contrôler l'information.
17:41Et puis, c'est-à-dire qu'à partir du moment où on va devoir s'identifier,
17:45l'idée, c'est de supprimer l'anonymat sur Internet.
17:48De manière à justement pouvoir...
17:51Si on contrôle, voilà, si une personne comme moi, on va dire, est blacklistée,
17:55que je n'ai plus d'accès à Internet, ça va être facile de me faire taire.
17:59Voilà, il faudra que je vienne chez Katia.
18:01Avec plaisir.
18:03Mais voilà.
18:04Et puis, l'autre thème, là, vous êtes sûrement en courant, à mon avis, ce sera l'intelligence artificielle.
18:09Voilà, on a...
18:20Mais donc, voilà, on le voit ici, ils vont obliger, leur idée, c'est d'obliger les États
18:25à déterminer la prévalence et les profils des informations fausses.
18:31Donc, vraiment à les dire, tiens, c'est un tel...
18:35Voilà, c'est ça.
18:37Donc, il y a vraiment un souhait de forcer les États à le faire, ça se sent dans les textes.
18:42Donc, évidemment, il y a vraiment un objectif de lever pas mal de milliards au niveau de l'OMS.
18:48Et notamment parce que l'OMS veut aussi développer sa propre...
18:52Une sorte d'une propre infrastructure administrative dans différents pays.
18:57Je vais un peu accélérer.
18:59Donc, augmenter les contributions annuelles, évidemment.
19:03Augmenter les contributions privées.
19:05Alors, j'ai vu un truc tout à fait amusant.
19:08Ce serait de proposer...
19:10C'est une option.
19:11Mais ce serait de proposer à certains pays, dont la dette est trop élevée,
19:17en fait, de rembourser, entre guillemets, leur dette ou d'effacer leur dette en finançant ce projet.
19:25Le pass sanitaire, même si...
19:36Et c'est possible.
19:38Aucun des deux...
19:39On va dire, au mois de mai, les deux échouent.
19:42Vous traitez de pandémie, il n'y a pas d'accord ni sur l'un ni sur l'autre.
19:46Ils tiennent quand même à leur pass sanitaire.
19:49C'est la clé, évidemment, du contrôle à la chinoise.
19:53Et donc, ce qui s'est passé, c'est qu'après la fin du pass sanitaire, du certificat européen,
20:01de vaccination européen, il y a eu un accord entre la Commission européenne et l'OMS pour dire
20:11« Ah bah tiens, nous on va reprendre le système européen et on va en faire un pass sanitaire mondial. »
20:16Personne n'a demandé ça à l'OMS.
20:19C'est une initiative spontanée de l'OMS, qui pourtant au départ avait déclaré,
20:25c'est un peu ce qu'on appelle le jeu « Good cop, bad cop ».
20:28De temps en temps, on dira « Non, mon Dieu, non, non, c'est pas bien des passes sanitaires,
20:32c'est contre les droits des gens, des citoyens, ça va à l'encontre des libertés individuelles, etc.
20:39On ne va surtout pas faire des choses comme ça, puis tout le monde ne peut pas être vacciné. »
20:42Puis, au bout d'un moment, finalement, c'était quand même très pratique, les gens le veulent,
20:47on va prendre les devants et on va travailler au développement d'un pass sanitaire international,
20:53ce qu'ils sont en train de faire avec les Allemands, la même firme.
20:56Parce qu'évidemment, l'objectif, c'est d'avoir aussi les données de santé de toute la planète.
21:01C'est un problème parce que ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel ils travaillent de leur côté,
21:06tout seuls, on va dire, une fois que c'est mis en place.
21:09Le problème, c'est que l'OMS met l'infrastructure en place.
21:13Ils investissent, ils font les contrats, ils développent les infrastructures, les trucs, les databases.
21:19Après, il n'y aura plus qu'à s'arranger avec d'autres agences onusiennes.
21:25Par exemple, l'OMS travaille avec l'IATA et les organismes de trafic aérien.
21:32Donc, il est possible qu'ils mettent ça ensemble, sans nous demander notre avis.
21:37Le problème, c'est que sur ces passes sanitaires, ce n'est pas juste les vaccins.
21:44C'est les vaccins, les certificats, les passenger locator forms, savoir où vous avez été, où vous allez.
21:51Mais aussi, ils voudraient bien mettre dessus les autres données de santé,
21:57en fait, toutes les données de santé des personnes.
22:00Et après, bien entendu, ça se construit en même temps que l'identité numérique européenne,
22:10la carte d'identité numérique européenne.
22:13Donc, on aura sur la même carte, la carte d'identité, toutes les données de santé.
22:20Et évidemment, qu'est-ce qu'on prépare en ce moment aussi ?
22:23Les CVDC, donc la monnaie numérique, ce n'est pas juste une monnaie électronique.
22:29C'est une monnaie à laquelle on peut aussi lier, qui peut être émise par la Banque centrale européenne,
22:38mais surtout qu'on peut programmer, c'est-à-dire une monnaie de contrôle.
22:44Et donc, à partir de ce moment-là, on a un système comme en Chine, et c'est ce qui est souhaité.
22:50C'est le système de contrôle à la chinoise.
22:52Je ne sais pas si ça va marcher, si on va l'accepter, mais de leur côté, ils testent.
22:58Donc voilà, Bill Gates, parlons-en.
23:01Comme j'ai dit, 1 dollar investi, 20 euros en retour.
23:15Le problème, c'est qu'il est partout.
23:17C'est-à-dire qu'il finance aussi Gavi, l'alliance publique,
23:20qui finance aussi et qui fait la promotion des vaccins, qui développe les vaccins.
23:23Il finance le fonds CEPIC et le fonds de développement des vaccins pour les pandémies.
23:28Il finance la presse qui censure l'affaire.
23:31Donc, par exemple, il y a Trusted News Initiative, c'est un consortium de presse.
23:35Il y a la BBC, il y a l'AFP, il y a les Reuters, etc.
23:38On se demande pourquoi on a tout le temps les mêmes, pratiquement les mêmes communiqués, les mêmes phrases,
23:45à longueur de journée.
23:47On voit bien que l'info est la même partout et qu'ils censurent le reste.
23:53C'est parce qu'il y a un consortium qui se met d'accord pour contrôler l'information.
24:00Ça, c'est l'information qu'on veut bien donner.
24:02Ça, c'est celle qu'on censure.
24:03Donc maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
24:05Maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ?
24:07Tout reste secret jusqu'à l'Assemblée de mai.
24:11Normalement, selon l'article 55 du règlement sanitaire international,
24:17les textes doivent être proposés aux États membres 4 mois avant le vote.
24:23C'est quand même normal qu'on ait le temps d'y réfléchir.
24:26En principe, la Commission a reçu les questions et s'est engagée à répondre.
24:31Normalement, dans les 15 jours, ce qui veut dire le 2 février,
24:33ils peuvent rajouter 15 jours et, bon, seulement le faire le 17 février.
24:37Donc le 17 février, on devrait avoir une réponse à ces questions.
24:41Ou en tout cas, une lettre.
24:51Je vous disais tout à l'heure, on voit, ça, c'est un document
24:55qui est sur le site de l'Union européenne, je pense.
24:59C'est texto, mot pour mot.
25:02Elle parle quand même, dans ses stratégies, d'avoir un nouvel ordre mondial
25:06en matière de santé, voyez, est en train d'émerger.
25:10Une gouvernance mondiale qui devra être centrée sur le système fort,
25:15réactif, multilatéral, avec au centre de la gouvernance mondiale
25:19une organisation mondiale de la santé forte.
25:22On voit que c'est vraiment le... c'est revendiqué aujourd'hui, quoi.
25:26Il faut faire attention que maintenant, on est aussi, depuis le 20 novembre,
25:31il y a un projet de révision des traités européens,
25:34puisque effectivement, tout ce dont on a dit, on se dit,
25:37oui, ok, mais enfin, sur base de la répartition des compétences actuelles
25:42entre les États membres et l'Union européenne,
25:44ça passe quand même qu'à moitié, quoi.
25:46Il faut vraiment forcer, quoi.
25:48On a quand même encore une certaine constitution.
25:50Comme on disait tout à l'heure, normalement, la compétence santé
25:53est une compétence nationale des États membres,
25:55sauf quand on est dans ce cadre de l'article 168 des menaces transfrontalières.
26:01Et donc, c'est pour ça que, en ce moment, je pense,
26:05en tout cas, c'est une des raisons pour lesquelles
26:08il y a une volonté de modifier les traités européens.
26:13Et dans les modifications qui ont été proposées,
26:17il y a vraiment un renforcement.
26:19Tout n'est pas mauvais, nécessairement, dans ces propositions.
26:21En tout cas, il y a un renforcement du rôle de l'Union européenne,
26:24et surtout pour la compétence santé.
26:26Mais il faut faire attention, parce qu'à mon avis, grâce à ça,
26:28après, ils pourront dire, de toute façon, la santé, c'est une compétence européenne.
26:31Et maintenant, l'Union européenne aura, entre guillemets,
26:34la légitimité pour négocier ce genre de trucs.
26:44Voilà, réaction au rejet.
26:46Il y en a quelques-unes, mais vraiment pas assez.
26:48Le premier ministre Slovak a dit qu'il refusait la signature des deux traités.
26:51Il a compris.
26:53Il y a des membres du Parlement estonien qui ont écrit,
26:56qui ont dit qu'ils n'en voulaient pas non plus.
26:58Un ou deux pays, l'Iran, la Nouvelle-Zélande,
27:01ont rejeté les amendements qui avaient été adoptés,
27:04ou pas, on n'en sait rien,
27:06entre la poire et le café, en 2022.
27:09Et les Pays-Bas ont émis une réserve d'acceptation, également.
27:14Ils n'ont pas osé dire qu'ils les rejetaient, mais c'est quand même ça.
27:17La Grande-Bretagne, je sais qu'il y a eu des débats, quand même, au Parlement.
27:22Une séance de deux heures sur les questions pertes de souveraineté liées à l'OMS.
27:26Ça ne m'étonne pas des Anglais, c'est normal.
27:28Et lors des premières tentatives de faire passer le RSI,
27:34c'est en fait l'Afrique qui a fait bloc.
27:36Vous savez, quand je vous ai dit le truc avec la variole du singe,
27:39c'est l'Afrique qui a bloqué le processus.
27:41Sinon, on était peut-être cuits.
27:43Voilà.
27:45Aux États-Unis, intéressant,
27:47quand le Congrès américain a dû proposer un vote sur le budget,
27:52tout récemment,
27:54c'était en septembre,
27:57un vote sur le budget,
28:00ils ont proposé de vraiment sortir des organisations internationales,
28:07et notamment de l'OMS.
28:09Donc, entre guillemets, pour ne pas perdre leur souveraineté.
28:13Voilà.
28:14Donc, une chose qu'on pourrait peut-être faire, nous,
28:16c'est de demander, déjà, transparence.
28:20Qu'est-ce qu'il en est ?
28:22Qu'est-ce que la Belgique fait ?
28:24Quels sont ses amendements ?
28:25Est-ce qu'on a un moyen d'action avec ça ?
28:27Et puis faire des interpellations parlementaires,
28:29et puis tout ce qu'on peut faire d'autre.
28:35Je remercie BAM,
28:37et l'enregistrement de cette conférence,
28:40qui sera retransmise sur leurs médias.
28:44Je me permets de vous partager cette courte vidéo qui m'interpelle.
29:00Ce soir, je veux vous parler d'un nouveau péril pour nos libertés.
29:06C'est le futur traité international sur les pandémies,
29:10négocié entre l'OMS et les différents États du monde.