Tourcoing : des professeurs prennent la défense de l'élève voilée qui a giflé sa professeure

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Transcription
00:00On va revenir sur l'affaire de Tourcoing, Gilles Verdez, des professeurs prennent la défense de l'élève voilé qui a giflé sa professeure.
00:06Absolument, il y a une dissension au sein du corps professoral, au sein des élèves aussi, puisqu'il y a des professeurs qui prennent le parti de cette jeune adulte.
00:15Donc elle a 18 ans, une élève qui a giflé et donné des coups très violents à sa professeure et qui sera jugée pour cela, qui a été placée sous contrôle judiciaire.
00:25Mais certains élèves disent, au nom de la liberté d'expression, c'est de la discrimination ce qu'on lui a fait.
00:31– C'est très grave, il y a des règles dans le lycée.
00:33– Absolument.
00:34– Je vais vous dire un petit truc, moi je l'avais dit.
00:37Je suis allé dans un magasin, il y a deux semaines, un magasin de sport et il y a une jeune femme voilée qui ne me servait pas en plus au début.
00:45Et je vais vous dire, tous les vendeurs étaient à l'ouest et la jeune fille voilée est arrivée et elle a été incroyable, elle s'est occupée de tout, etc.
00:54Et à ce moment-là, je me suis dit, franchement, pourquoi ça dérangerait dans des magasins, etc. ?
01:00– Non, ça ne dérange pas de ce travail.
01:02– Ça ne dérange personne.
01:03Mais à l'école, le problème c'est qu'il y a des règles.
01:04Et à l'école, le problème c'est que l'école c'est laïque, on ne peut pas le faire.
01:08Et quand une professeure fait son travail et que derrière elle se fait rouer de coups et que tu as des autres professeurs qui sont quand même insupportables
01:17et qui se mettent contre elle, pour moi c'est inadmissible.
01:20Et je vais vous dire, cette jeune fille-là qui a frappé sa professeure, pour moi, c'est simple,
01:25elle doit être interdite de lycée public jusqu'à la fin de sa scolarité, c'est terminé.
01:30Dans le public, elle est radiée à vie.
01:31Pour moi, c'est terminé.
01:32Si elle veut continuer ses études, elle va payer, elle va aller dans une école privée, ça va la calmer.
01:36Vous allez voir.
01:37– Ce serait un exemple.
01:38– Oui, je vous le dis.
01:39– Oui, et elle risque gros pénalement puisqu'elle risque 3 ans de prison, 45 000 euros d'amende,
01:42alors comme elle n'a pas de casier, elle ne fera peut-être pas de ferme.
01:45– C'est mieux ce qu'il a dit lui que la prison.
01:48– C'est mieux ce qu'il vient de dire que la prison.
01:50Moi, je préfère 100 fois qu'elle soit radiée de ce delà,
01:52et maintenant tu vas dans des écoles qui te conviennent, parce que celle-là, elle ne te va pas.
01:56– C'est ça.
01:57– Non, pas du tout, on n'en veut plus, on n'en veut plus, on n'en veut plus dans l'école publique.
02:00– Je ne veux pas qu'elle aille en prison, moi.
02:01– Elle n'ira pas en prison.
02:02– Voilà, elle n'ira pas en prison, donc il faut la radier de toutes les écoles publiques, c'est simple.
02:05Voilà, il n'y a même pas de débat.
02:07Michel Marie, ils se sont vus mourir.
02:10– Oui, alors, c'est cette nuit à Cavaillon.
02:14Là, on a franchi encore un nouveau cap au niveau de la violence.
02:204h53 du matin, 4 véhicules de police, 3 sérigraphiés, donc où il y a écrit police dessus,
02:27et un banalisé, sont enflammés.
02:32Il y a une telle quantité de produits que le feu prend sur la façade du commissariat,
02:39les véhicules sont garés devant le commissariat, les vitres éclatent,
02:44les volets qui sont en plastique fondent.
02:47À l'intérieur du commissariat, il y a 3 policiers, 5 gardes à vue en cours,
02:513 policiers, les vitres brisées, donc ont inhalé la fumée.
02:55Bien évidemment, les pompiers sont arrivés in extremis,
02:59les policiers ont eu d'abord très peur, ils n'étaient que 3, avec 5 gardes à vue,
03:05et le bâtiment était en flammes.
03:09– C'est un truc de fou, alors on peut dire pourquoi ?
03:13C'est ça qui est grave ?
03:15– Ce qui est complètement fou, j'ai eu pas mal d'infos par des sources de Cavaillon.
03:23La BAC a été créée en septembre dernier, c'est la brigade anticriminalité.
03:30Le commissariat souffre, comme beaucoup de commissariats, d'un manque d'effectifs.
03:36En réalité, la BAC est venue mettre un peu d'ordre,
03:40et surtout, il y a une cité qui est la cité du docteur M,
03:45qui est une cité qui pose un véritable problème à Cavaillon.
03:50On a vu récemment que les préfets avaient donné des instructions
03:55pour ce qu'on appelle les places nettes,
03:58et donc il y a eu un gros travail de fait sur la lutte anti-narco-trafiquants,
04:04et le directeur régional, le directeur interdépartemental de la police nationale du Vaucluse,
04:10Emmanuel Desjardins de Quai-Renroué, a dit qu'on leur a fait très mal.
04:16En fait, ils ont complètement déstabilisé le trafic de stups,
04:19il y avait deux tours, deux points de deal qui rapportaient énormément d'argent,
04:23et le travail de la police a complètement fait voler en éclat
04:27le commerce juteux de vengeance.
04:30– Ce sont des représailles, c'est ça qui est fou, la vengeance.
04:33Mais mec, vous vous rendez compte, ça n'arrivait jamais,
04:36c'est un truc de fou, ça veut dire que vous ne nous faites plus chier,
04:39sinon ça va aller plus loin, c'est ça ?
04:41– Bien sûr, et il y avait à l'intérieur huit personnes,
04:44trois policiers, cinq gardiens-adultes, ils se sont vus mourir,
04:47parce que le feu était juste devant, c'est destiné à tuer, il faut le dire.
04:52– C'est fou, c'est fou, c'est fou, c'est incroyable.
04:55– Si j'ai encore trois secondes pour rajouter qu'il y a eu un plan de rénovation urbaine
05:01qui a coûté une véritable fortune, je crois 150 millions d'euros à la commune,
05:07il avait été envisagé de faire des travaux importants dans cette cité
05:12pour essayer d'arranger un petit peu tout ça, et ça a été une catastrophe,
05:17le chantier a été attaqué, ils avaient mis un vigile qui a été attaqué,
05:21il y a quatre camions Ben qui ont pris feu,
05:24et quand ils ont voulu reprendre le chantier,
05:26les ouvriers ont accepté à condition d'être sous protection policière,
05:29et les policiers surveillaient les ouvriers pendant qu'ils faisaient le boulot sur le chantier,
05:33et sur le trottoir d'en face, les mecs étaient en train de dealer de la cam.
05:36– Sous-titrage Société Radio-Canada

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