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00:00Et c'est vrai que tout le monde a parlé de ce France-Israël, retour sur un match sous haute tension.
00:04Il y avait un dispositif de sécurité hors normes et inédit pour le match.
00:07Environ 4000 policiers et gendarmes étaient présents.
00:091600 agents de sécurité ont été engagés par la Fédération française du football.
00:13La BRI était également mobilisée pour soutenir le Red.
00:19Il y avait le Red et la BRI, c'est un truc de fou.
00:21Regardez ces images des forces de l'ordre autour du Stade de France.
00:24On pourrait éviter des scènes semblables à celles d'Amsterdam la semaine dernière aussi.
00:29Les joueurs israéliens ont été escortés par la police à leur arrivée au stade, tout comme les supporters.
00:34Regardez.
00:35Incroyable pour un match de foot.
00:37Bruno Retaillou, le ministre de l'Intérieur, a été aperçu aux côtés de Laurent Lugnès, le préfet de police de Paris, dans les locaux du PC.
00:44C'est incroyable.
00:45C'est fou.
00:46Pour un match de foot, on a l'impression que c'est une guerre.
00:48Il y avait même des policiers en civil dans les tribunes qui craignaient qu'une fois les supporters assis,
00:53une fois que vous êtes assis, il pouvait y avoir des attaques entre supporters rivaux ou entre militants pro-israéliens, pro-palestiniens.
01:00Il y a eu des œufs chauds fourrés, mais ça a été bien maîtrisé.
01:03Il n'y a que 50 personnes, si je puis dire, impliquées.
01:05Et honnêtement, le dispositif de sécurité a permis que ce soit jugulé même en tribunes.
01:11Regardez, il y a une vidéo aussi des manifestants pro-palestiniens avant le début du match.
01:14Regardez.
01:33Alors ça, c'était aux abords du stade.
01:35Oui, c'était à Saint-Denis.
01:36Je crois qu'il y avait Éric Coquerel, élève-fille de Saint-Denis, qui était à la manifestation.
01:42Il y avait quelques centaines de personnes.
01:44Stop génocide, etc.
01:46Là aussi, évidemment, il y avait un dispositif de sécurité.
01:49Alors, il y avait beaucoup de politiques au stade hier soir, comme le Premier ministre Michel Barnier,
01:52le ministre de l'Intérieur, comme je vous l'ai montré, Bruno Retaillou.
01:54Il y avait la présidente de l'Assemblée nationale, Yahed Bournepivé.
01:56Il y avait Xavier Bertrand également.
01:58Mais il y avait surtout les trois présidents de la République, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron.
02:03Et François Hollande et Nicolas Sarkozy, ils étaient assis à côté.
02:05Ils se sont beaucoup parlé.
02:08Là, à mon avis, vous avez vu, il y a l'air d'avoir une bonne ambiance entre les trois.
02:19L'hymne national israélien a été hué et sifflé dans le Stade de France avant le coup d'envoi.
02:23Triste record pour le Stade de France.
02:25Seize mille personnes seulement au match.
02:27Regardez les conditions pour les joueurs.
02:29Il y a eu 0-0 et pour les deux équipes, ça doit être très compliqué de jouer dans ces conditions.
02:34Tout ce que ça a fait, tout ce qui s'est passé avant.
02:36Et je comprends vraiment que le match n'ait pas été un grand match.
02:38Et on comprend tout à fait les joueurs des deux équipes.
02:41Une bagarre a éclaté après le début du match, impliquant une cinquantaine de personnes.
02:45Le calme est vite revenu avec l'intervention des stadiers.
02:47Un cordon de sécurité a également été mis en place.
02:49Regardez.
02:51La compagnie de CRS prête à intervenir sur cette bagarre.
02:54Mais ils voulaient une riposte proportionnée.
02:56Et comme les stadiers ont réussi à juguler la bagarre, les CRS sont restés en position à côté.
03:01Et il y a Emmanuel Ouarou, un journaliste étudiant,
03:03qui a réussi à introduire un drapeau palestinien dans le stade de France
03:06alors que Bruno Retailleau l'avait interdit.
03:08L'étudiant a tweeté « Pas une seule mesure de restriction de la liberté d'expression ne peut faire oublier le massacre de civils en cours à Gaza. »
03:13Même au stade de France, regardez cette vidéo du drapeau palestinien déployé dans le stade.
03:20Voilà. Qu'est-ce que vous en pensez de ça ?
03:22On peut faire tout ce qu'on veut.
03:23Il y a forcément d'abord des gens qui peuvent mettre des drapeaux dans les stades.
03:25Moi, je ne suis pas choqué.
03:26C'est une expression, un drapeau, expression dans un stade de football.
03:29Honnêtement, ça ne me choque pas.
03:31Jean-Michel ?
03:32Les drapeaux, c'est dans tout le match de suite.
03:34Il y a des drapeaux de deux équipes qui s'affrontent.
03:36Il n'y a aucun problème avec ça.
03:37Au contraire, je ne crois pas que ça ait été interdit.
03:39Ce n'est pas les équipes qui s'affrontent.
03:41C'est l'Israël.
03:42Ah oui, d'accord.
03:43Vous comprenez un peu le...
03:44Oui, oui.
03:45C'était interdit de dire le drapeau palestinien.
03:47La raison, des fois, il y a le drapeau de l'Algérie.
03:49Oui, c'est vrai.
03:50Le drapeau corse qu'on voit partout.
03:51Le drapeau d'Algérie et de la Corse, c'est partout.
03:53Il y a Suède, Danemark.
03:54Je ne sais pas pourquoi il y a des drapeaux d'Algérie.
03:56Le Premier ministre de l'Intérieur va autoriser seulement le drapeau français et le drapeau israélien.
03:59C'est pour ça que ça a fait polémique.
04:00Bien sûr, je sais.
04:01On a vu ça.
04:03Alors, juste avant de quitter le Stade de France,
04:05des supporters israéliens ont entonné la marseillaise dans les couloirs du stade.
04:07Regarde.
04:10C'était un match à haut risque.
04:12Il a été organisé en France.
04:13En Belgique, Belgique-Israël, les Belges n'en ont pas voulu.
04:16Ça a été délocalisé.
04:17À Amsterdam, le match entre l'Ajax et Maccabi, ça a fait un drame.
04:21Je trouve qu'il faut se féliciter qu'en France, le match ait eu lieu.
04:23Que les incidents soient très limités.
04:25Moi, je dis encore une fois bravo à Laurent Nunez, le préfet Paris.
04:30Et encore une fois, bravo à Bruno Rotailleau.
04:32Je suis désolé.
04:33C'est qu'il y a un chiffre historique, Cyril.
04:35Bruno Rotailleau, il est sur la balle.
04:36Il a tenu bon.
04:37C'est vrai.
04:38Il y a un chiffre historique, Cyril.
04:39Hier, figurez-vous qu'il y avait un policier pour quatre spectateurs présents dans les tribunes.
04:42C'est inédit.
04:43Ce n'est jamais arrivé dans l'histoire d'une rencontre de football au Stade de France.
04:45C'est fou.
04:46C'est incroyable.
04:47Il faut comprendre les Français.
04:48Parce qu'il y a une histoire avec le Stade de France, avec les attentats du 3 novembre.
04:51Où il y avait déjà eu un attentat où les gens avaient été tétanisés.
04:54Ça avait marqué l'histoire de la France.
04:56Là, on leur a dit que potentiellement, ça allait recommencer.
04:59Donc, les gens ont appelé au boycott pour ne pas que le match ait lieu.
05:01Moi, je me félicite comme Gilles que le match ait eu lieu à Paris.
05:04Parce que le sport, c'est le sport.
05:06Et ça n'a rien à voir.
05:07Après, on peut défendre ses opinions.
05:08On peut défendre et on peut condamner tout ce qui se passe.
05:10Ça, il n'y a pas de problème.
05:11Mais j'en veux moi aussi.
05:13Quand les gens disent oui, c'est bon.
05:15J'ai vu plein de gens se réjouir.
05:17Oui, c'est bon.
05:18On a réussi le boycott.
05:19On a réussi à regarder.
05:20Juste les audiences télé, il n'y a pas eu de boycott du tout.
05:23C'est la meilleure audience.
05:25Les deux dernières rencontres ont fait 5 millions.
05:27C'est plus que la Belgique.
05:28Et c'est plus que les deux matchs d'avant.
05:30Il y a 24% de téléspectateurs qui ont regardé le match.
05:32Les gens ont juste eu peur d'aller au Stade de France.
05:34C'est normal que quand tu as ta famille et que tu as ton enfant,
05:37tu ne vas pas aller dans un tracneur.
05:38On te dit avec les images qu'il y a eu à Amsterdam.
05:40Les gens qui se réjouissent d'un boycott,
05:43les Français font la part des choses.
05:45Ils condamnent.
05:46Ils savent très bien que ce n'était que du foot.
05:47Il n'y a pas que le boycott, Raymond.
05:48J'ai été hier soir.
05:49Je voulais inviter des proches avec moi.
05:51Je n'ai pas pu parce que la billetterie était fermée.
05:53Il y a aussi la FFF qui a limité, qui a jaugé le nombre de spectateurs.
05:57Il n'y a pas que du boycott.
05:58Je lis ça beaucoup.
06:00Il y a aussi pour des raisons de sécurité.
06:02Ils ont limité à 15 000.
06:03Moi, j'ai des amis qui m'ont dit
06:04« Je m'en fous de ce qui se passe du conflit.
06:06J'ai une sensibilité, mais je n'irai pas au Stade par peur. »
06:10Ce n'est pas une question de boycott.
06:11C'est la peur.
06:12J'ai été fouillé six fois.
06:14Raymond a raison.
06:15Il y a une classe politique, pardonnez-moi,
06:17qui a instrumentalisé le fait que la jauge était très basse
06:20en disant « Oui, vous voyez, ils sont d'accord avec nous.
06:23On boycotte. »
06:24Il faut voir que ceux qui voulaient aller au Stade
06:26étaient, comme tu l'as dit Raymond, terrifiés, pétrifiés.
06:29Globalement, les Français de confession juive
06:31qui voulaient soutenir éventuellement l'équipe d'Israël
06:35sont paniqués aujourd'hui en France.
06:38Il y a mon ami Bruno Pommard qui me dit
06:40« C'est la première fois que la police CRS en civil
06:44est présente dans le Stade de France. »
06:46C'est un truc de fou.
06:47Les CRS et civils dans le Stade de France,
06:49c'est la première fois que ça arrive.
06:51C'était jamais arrivé.
06:52C'était la grande crainte.
06:53Il y avait deux craintes.
06:54C'était dans les transports publics pour aller au Stade
06:56et à l'intérieur, effectivement, que des éléments
06:59et puis les interdictions dont parlait Sacha,
07:01la clôture de la billetterie, pour s'agresser.
07:04Il y avait la crainte d'un attentat à l'intérieur des tribunaux.
07:06Il y avait plein de gens en civil.
07:08Après, on a dit aux supporters de se cacher.
07:10Cacher vos maillots, cacher tout.
07:12Est-ce que c'est normal aujourd'hui,
07:13dans une rencontre de football qui reste du sport,
07:15et comme disait Fabrice Divisio la dernière fois,
07:16le sport, ce n'est pas le problème, c'est la solution,
07:18qu'on soit obligés d'être protégés par le raide et la bérie ?
07:21C'est ce qui est interdit quand il y a des attentats.
07:23C'est quand même grave.
07:24Sacha, mieux vaut être protégé.
07:26Bien sûr, mieux vaut prévenir que guérir.
07:27Il n'y a aucun problème.
07:28Mais c'est quand même grave d'en arriver là
07:30pour une rencontre de foot.

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