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Transcription
00:00Dans cette ville, les enfants ne peuvent plus aller à la cantine scolaire. Pourquoi ?
00:03Parce que le quartier est gangréné par le trafic de drogue et il est sous le contrôle des dealers.
00:07Donc plus de cantine pour les enfants. Mais ça continue. On ne fait rien.
00:11On n'a plus la main. Les mecs, on n'a plus la main.
00:15Quand je vous dis qu'il faut quelqu'un qui tape du poing sur la table, il faut quelqu'un qui ait de la poigne.
00:18Je suis désolé. Excusez-moi. C'est insupportable.
00:22– C'est là où ils ont vidé un immeuble parce que justement, on ne pouvait pas se débarrasser du deal
00:25lorsqu'ils ont dit aux gens, vous devez partir. C'est quand même un constat d'échec phénoménal.
00:29– Bien sûr que c'est un constat d'échec phénoménal.
00:30C'est toujours les biens, les bons qui doivent partir.
00:32Mais ceux qui causent le désordre, ils ont le droit de rester.
00:35C'est insupportable d'entendre ça. Mais quel laxisme. Mais quel aveu d'échec.
00:41C'est insupportable d'entendre ça en France. Pourquoi ?
00:44Parce qu'on n'a pas de mecs qui tapent du poing sur la table.
00:46Heureusement qu'il y a Bruno Retailleau. Mais Bruno Retailleau, il faut qu'il se saisisse de ça.
00:50D'ailleurs, si les équipes de Bruno Retailleau vont se saisir de ça vite fait, j'espère,
00:55ils vont rétablir l'ordre là-bas. Mais à Grenoble, c'est devenu n'importe quoi.
00:59On est d'accord ? Isabelle, vous êtes de Grenoble ?
01:00– Oui, oui, j'ai vécu 18 ans à Grenoble et j'habitais juste à côté d'Échirol,
01:03là où était Calogéro, là où est mort le jeune.
01:05– Ah oui, bien sûr.
01:07– Et c'est incroyable. Ça a toujours été violent.
01:09Mais là, j'y suis retournée il n'y a pas longtemps, c'est aberrant.
01:12C'est aberrant comme constat d'échec.
01:15– Mais c'est fou. C'est fou, oui, Jean-Michel.
01:16– Thomas Guénonnet n'est pas là, donc je ne peux pas l'attaquer.
01:18– Non, ça c'est Bernard Montiel, il ne se ressemble pas.
01:20– Oui, je sais, voilà.
01:21Et il lui dit, la France, cinquième puissance militaire mondiale,
01:23on peut attaquer n'importe quel pays.
01:25On n'est même pas capable de régler trois points de deal dans une vie de vie.
01:28On n'est même pas capable d'attaquer un pays.
01:30– Mais bien sûr. – Nul.
01:31– Non, mais ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui se passe ?
01:34– C'est à la région de faire le travail aussi.
01:36– Qu'est-ce qu'il y a ?
01:37– C'est à la région aussi de faire le travail.
01:38– Non, là, c'est à la police.
01:39– Non, mais là, c'est à la police.
01:40– Mais là, c'est à la République.
01:42– C'est la région, d'abord, qui va commander la police.
01:44– Bien sûr.
01:45– Avec la police.
01:46– Parfois, t'es du naïf, t'es vraiment…
01:47– La région qui commande la police ?
01:49– La région, mais oui, évidemment, le président de la région, il a des fonctions.
01:53Bien sûr, c'est ministériel, mais en fait, t'es malade ou quoi ?
01:55– Non, mais Gilles, arrêtez de dire pas de bêtises.
01:57Il a raison, Bernard Montiel.
01:58– C'est comme le maire.
01:59– Gilles Verdez, vous voyez bien que la mairie de Grenoble, c'est catastrophique aussi.
02:01– C'est au pouvoir public.
02:02– Oui, c'est au ministre, il va y aller, d'ailleurs.
02:04– Mais c'est d'abord la mairie, c'est d'abord la mairie, il ne dit que des bêtises.
02:10– Monsieur Estrosi, il a une volonté politique.
02:12– Bien sûr, Estrosi, Estrosianis, c'est lui qui a élevé, pas de bêtises.
02:17Très bon exemple.
02:18– Pour venir aussi sur l'exemple, c'est aux gens aussi de voter pas n'importe comment,
02:25juste parce qu'un mec lui a promis ou une dame lui a promis n'importe quoi pour faire plaisir.
02:29C'est les gens qui ont voté, c'est ce qui arrive là.
02:32C'est aussi les gens, ils ont une part de responsabilité aussi.
02:34Mettez pas des maires n'importe comment juste parce que le gars vous a fait plaisir.
02:38Regardez les programmes et arrêtez de penser que juste parce que le maire il a dit
02:41je vais faire ci, je vais faire ça, je vais enlever un sapin de Noël,
02:43je vais mettre une voie de bus, ah bah je vote pour toi.
02:46Je vais te donner un vélo électrique, ah bah je vote pour toi.
02:48Il faut faire attention à qui vous votez.
02:49Il y a une responsabilité dans le vote.
02:51– Ce n'est pas une question de moyens, c'est une question de volonté.
02:53– Il y a une responsabilité dans le vote, je trouve.
02:55Je trouve qu'il y a une responsabilité.
02:57Ce qui se passe à Bordeaux, ce qui se passe à Grenoble,
02:58ce qui se passe à Echiron, dans toutes ces villes-là,
03:00ce qui se passe à Nantes, il y a des responsabilités aussi.
03:04Il faut que les gens se disent attention c'est ma ville, c'est mon école, c'est mes enfants.
03:07Il ne faut pas que je fasse n'importe quoi juste parce que le mec
03:09il m'a sorti une guirlande ou qu'il a mis un coup de pression à l'Assemblée.
03:12Ah bah c'est bien, je vais voter pour lui.
03:14Faites attention quand vous votez, c'est important le vote.

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