EVENT_011024_Graines2Boss

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00:00Investeur.TV participait il y a quelques jours à la cérémonie de remise des prix du concours
00:13« Graines de Boss » à Bercy au ministère de l'Economie. Nous y avons retrouvé des
00:18start-up qui ont bien réussi depuis leur passage dans notre émission Levé de Fonds
00:23et puis nous en avons découvert de nouvelles tout aussi prometteuses qui viendront elles
00:28prochainement dans Levé de Fonds car elles sont en recherche de financement à leur tour.
00:33Je vous propose de commencer le reportage avec l'organisateur de ce concours « Graines
00:38de Boss », Fabrice Delon.
00:39Fabrice Delon, bonjour. Nous sommes réunis ici à Bercy au ministère de l'Economie
00:44à l'occasion de la remise des prix du concours « Graines de Boss ». C'est la
00:4920e édition, édition 2024. A la base, c'est un concours pour les jeunes créateurs d'entreprises.
00:55Aujourd'hui, c'est un vaste réseau, un écosystème pour les soutenir et les
00:58aider. Comment ça fonctionne et qu'est-ce que ça leur apporte ?
01:00Effectivement, « Graines de Boss » a commencé il y a 20 ans. C'était un concours historiquement
01:05mais depuis, le réseau de corporate, notamment de mentors impliqués dans la sélection et
01:11l'évaluation des start-up s'est développé. Il y en a un peu plus de 1500.
01:13En résumé, qu'est-ce qu'on apporte aux lauréats ? On leur apporte l'accès à
01:18un réseau, un réseau de corporate pour signer des deals commerciaux, un réseau d'investisseurs
01:22pour les financer et tout un tas de personnes qui vont pouvoir challenger, évaluer les
01:28candidats et les faire progresser. Depuis le début, les lauréats de « Graines
01:32de Boss » ont levé environ 850 millions d'euros. Il y a eu une dizaine d'exits,
01:36des beaux exits. Certains se sont introduits en bourse. Pouvez-vous nous citer quelques
01:39noms figurants à votre tableau d'honneur ?
01:41On a eu 10 lauréats qui ont été rachetés par 10 corporate pour un peu plus de 250 millions.
01:45Le dernier, c'est Anjaro qui a été racheté par Silei. Sinon, on a eu WeDoGive qui a été
01:50racheté par Sodexo. On a eu Kappa dans l'intérim digital qui a été racheté par Adeko. Global
01:56Map Solution qui a été racheté par La Poste. Sonalto, des prothèses auditives qui ont été
02:00rachetées par les laboratoires Urgo. Beaucoup de rachats.
02:03Aujourd'hui, nous sommes réunis pour la cérémonie annuelle à Bercy. Mais une des
02:09forces de « Graines de Boss », c'est les événements que vous organisez régulièrement,
02:12notamment au BDF. Pouvez-vous nous en parler ?
02:14Oui, tout à fait. Il y a 15 ou 18 ans, il y avait, pour ceux qui se rappellent,
02:21les « First Tuesday ». Ça venait des Etats-Unis, je crois. Tous les premiers mardis du mois,
02:24il y avait des réunions informelles entre des entrepreneurs et investisseurs avec des
02:27badges de couleurs différentes. L'ancien président du BDF, Geoffroy Rudebezieux,
02:32qui avait participé il y a 20 ans à « Graines de Boss », m'a dit « Pourquoi tu ne relances pas
02:36les « First Tuesday » ? » On ne le fait pas une fois par mois, on le fait une fois tous les deux
02:40mois. Effectivement, ce sont des réunions informelles avec des badges de couleurs
02:44différentes, possibilité de prendre un stand. L'objectif, c'est de favoriser les rencontres
02:48entre des startups qui cherchent du financement et des clients. Et ça fonctionne assez bien.
02:51Comment les investisseurs qui nous regardent peuvent investir dans les startups sélectionnées,
02:57soutenues par « Graines de Boss » ? C'est très simple. Ils peuvent investir
03:01ce qu'on appelle du « Deal by Deal ». Ils choisissent leur opportunité d'investissement
03:06qu'ils ont pu rencontrer dans une de nos soirées. Nous, on qualifie le « Deal Flow ». On fait
03:10pitcher sur scène les plus belles startups qui ont été évaluées pour notre communauté. Ils
03:14peuvent investir à partir de 5 000 euros dans ces startups. On arrive à faire des
03:17closings assez rapidement. On entend qu'il va falloir qu'on aille
03:20écouter la cérémonie. Pour conclure et terminer, comment les entrepreneurs qui veulent participer
03:27à la prochaine édition doivent-ils faire ? C'est ongoing. Ils peuvent s'inscrire sur
03:31« Graines de Boss ». Dès que leur deck est déposé, on revient vers eux. Il y a un premier
03:35screening. S'il est validé, ils rejoignent notre accélérateur. Ils viennent à l'ensemble de nos
03:40événements, que ce soit des porteurs de projets pour se faire évaluer ou ceux qui sont un peu
03:44plus mûrs pour signer des deals ou trouver du financement.
03:47Fabrice, merci et bravo. Merci beaucoup Stéphane, merci.
03:50Alain Bras, bonjour. Vous êtes le fondateur de Quantique, qu'on connaît bien sur InstaTV
03:53puisque vous étiez venu dans notre émission « Levé de fond », une levée de fond qui a très
03:57bien réussi. Pour ceux qui n'ont pas vu la première interview et qui ne vous connaissent
04:01pas, est-ce que vous pouvez nous présenter Quantique ?
04:04Oui, bien sûr. Quantique, c'est très simple. Avec le téléphone que vous avez déjà dans la poche,
04:07vous regardez pendant 30 secondes. On va analyser votre visage et on va en déduire certaines
04:12constantes vitales. On va mesurer par exemple votre rythme cardiaque, votre fréquence respiratoire,
04:16votre variabilité cardiaque, votre cohérence cardiaque et votre stress et d'autres à venir.
04:20Alors, on se retrouve ce soir ici, au ministère de l'Économie à Bercy,
04:24car vous êtes le lauréat du concours « Graines de bosse », 20e édition, édition 2024.
04:31À quel stade d'avancement êtes-vous depuis qu'on s'est vu sur InstaTV ?
04:36On a amélioré nos précisions, on a ajouté des constantes et surtout,
04:40d'un point de vue réglementaire, on est très avancé. C'est-à-dire qu'incessamment sous peu,
04:44je vais pouvoir dire qu'on est certifié médical, donc on peut être utilisé par les professionnels de santé.
04:49D'accord. En Europe, aux Etats-Unis ?
04:51En Europe. Et on a déposé le dossier pour être FDA aux Etats-Unis. Là aussi,
04:56ça va arriver l'année prochaine.
04:58D'accord. Vous êtes dans la certification et puis après, vous aurez accès au marché, j'imagine ?
05:03C'est l'objectif. C'est d'avoir un accès au marché de la santé.
05:06D'accord. Vous avez plutôt confiance sur la certification ?
05:08On est très confiant. On n'a aucune non-conformité, ni mineur, ni majeur.
05:12D'accord. Dès que vous avez le tampon, vous en mettrez parce qu'il va falloir accélérer.
05:16J'imagine qu'il y a des concurrents qui cherchent aussi la certification.
05:21Donc, vous rechercherez un financement et vous viendrez nous en reparler plus en détail.
05:25Toujours pareil, dans Le Mets de Fonds sur InstaTV.
05:27Avec plaisir.
05:28Merci Alain.
05:29Merci.
05:30Luc Nadier, bonjour. Vous êtes le fondateur de Safi.
05:32Nous nous retrouvons aujourd'hui au ministère de l'Economie à Bercy,
05:36à l'occasion de la cérémonie de remise de prix du Grain de Bosse 2024.
05:41Alors, on vous connaît sur InstaTV.
05:42Vous étiez venu en mars 2023, je crois, pour votre première levée de fonds,
05:47qui a particulièrement réussi.
05:49Exact.
05:50Safi a bien évolué depuis notre première rencontre.
05:54Safi, c'est toujours un peu le garde du corps dans la poche.
05:58Alors, expliquez-nous où vous en êtes.
06:00Oui, bien sûr.
06:00Alors aujourd'hui, par rapport à avant, on est du coup un boîtier MagSafe
06:05qui peut se coller derrière n'importe quel téléphone,
06:07qui est du coup totalement universel
06:09et qui va vous permettre toujours de vous sentir en sécurité,
06:11que vous soyez à la maison, dans la rue ou encore au travail, tout simplement.
06:15Avec toujours cette fonctionnalité d'alarme 105 décibels
06:18qui va permettre de dissuader l'agression et de prévenir toutes les personnes environnantes.
06:22Et en parallèle, toute cette retransmission live, caméra, microphone et géolocalisation
06:26vers tous les contacts d'urgence.
06:27Et la petite nouveauté, c'est qu'aujourd'hui, on est en train d'implémenter un PC sécurité
06:31qui, 24-24, 7 sur 7, va pouvoir intervenir sur les caméras
06:34et voir exactement ce qui est en train de se passer.
06:37Alors, j'ai l'impression que c'est un produit qui a trouvé son marché
06:40puisqu'on m'avait dit qu'il arrivait à le vendre dans pas mal de distributeurs.
06:45Exactement. Aujourd'hui, on est en finalisation de négociations et contractualisation
06:49avec près de 4 à 5 grands comptes français.
06:51Certains pour la sécurité de leurs employés,
06:54d'autres pour la distribution tout simple au grand public.
06:58Et on est également présent au Canada, aux USA et au Brésil dès l'année prochaine
07:02avec une possible ouverture de marché indienne également.
07:05Et vous voulez amplifier ce succès avec une nouvelle levée de fonds.
07:09Combien et à quel usage cette nouvelle levée de fonds va vous servir ?
07:13Bien sûr. Aujourd'hui, on fait une levée de fonds de 1 million en equity, 1 million en non dilutif.
07:17Le but ici, ça va être justement d'aller chercher du marketing.
07:20Donc 30% à peu près sera alloué directement au marketing.
07:2420% sera directement alloué à la commercialisation et au développement aussi de l'équipe en interne
07:29pour internaliser le développement software.
07:32Et derrière, les 50% restants seront alloués directement à la production
07:35pour nous permettre de répondre aujourd'hui à la demande mondiale de nos distributeurs.
07:40Pour avoir plus de détails, du renseignement,
07:42comment font les investisseurs qui nous regardent, qui nous écoutent, qui veulent vous contacter ?
07:46C'est très simple. On peut me contacter directement sur LinkedIn au nom de Luc Nadier.
07:50Et sinon, directement sur le site web saifi.fr pour nous envoyer un message et rentrer en contact avec nous.
07:56Et s'ils ne trouvent pas, ils contactent la chaîne et on transmettra donc les coordonnées.
07:59Avec plaisir.
08:00Merci et bravo Luc.
08:01Merci.
08:02Victor Boinet, bonjour. Vous êtes le fondateur de UpClaim.
08:04Vous allez pitcher dans quelques instants ici au ministère de l'Économie à Bercy
08:07devant la communauté graines de bosse pour la cérémonie des remises de prix des graines de bosse 2024.
08:14Alors UpClaim, c'est quoi exactement ?
08:16UpClaim, c'est une legal tech qui permet de rendre le droit accessible, mais pas seulement.
08:20Nous agissons pour les passagers aériens notamment et les entreprises.
08:24On permet aux passagers d'obtenir une indemnisation en cas de retard et d'annulation de vol, entre 250 et 600 euros.
08:29On permet surtout à l'entreprise de couvrir tous les frais que cette annulation a pu engendrer pour le passager.
08:35Donc hôtel supplémentaire, frais de bouche, perte de salaire.
08:38On va tout récupérer pour le salarié et pour l'entreprise.
08:41Est-ce que le marché de l'indemnisation, c'est énorme ? On ne le sait pas, c'est combien ?
08:45C'est à peu près 6 milliards d'euros en Europe par an.
08:49C'est 700 millions d'indemnités non versées forfaitaires en France chaque année,
08:53sans compter les frais supplémentaires, annexes, pertes de salaire, hôtels et autres.
08:57D'accord. Alors je vois que vous êtes plusieurs, donc vous lancez votre créneau.
08:59En quoi vous distinguez les concurrents qui ont flairé le bon filon et qui veulent investir ce secteur ?
09:06Nous, on a une approche vraiment B2B.
09:08On va se connecter avec les agences de voyage, à leur flux, donc c'est un gros travail.
09:11On peut suivre les vols en direct grâce à différentes technologies.
09:15Dès qu'un salarié ou un passager a un retard ou un vol annulé, on contacte directement.
09:20Comment vous avez-vous eu l'idée ? Vous travaillez dans l'aérien ?
09:22Je n'ai pas travaillé dans l'aérien, mais je suis juriste en droit du numérique.
09:26Je travaillais en cabine d'avocat et j'ai vu le potentiel passé.
09:29Je me suis dit que je pouvais faire beaucoup mieux.
09:31J'avais l'intime conviction qu'on pouvait faire beaucoup mieux.
09:33A quel stade d'avancement êtes-vous sur le produit, sur l'accès au marché ?
09:36Aujourd'hui, on est live. On a deux réseaux d'agences partenaires.
09:39Bientôt, il y aura à peu près 25 agences en plus qui vont rentrer.
09:44On a à peu près 600.000 euros de chiffre d'affaires cette année.
09:46On vise 4 millions l'année prochaine.
09:48Le produit est live. Maintenant, on attend nos clients et on va les démarcher un pas.
09:51D'accord. Les bases sont posées. Maintenant, il faut accélérer.
09:54Pour cela, vous n'avez pas besoin d'un peu de carburant, de kérosène si on peut dire, des fonds.
09:58Combien et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
10:00Là, on cherche à lever 1 million en equity pour structurer l'équipe,
10:04notamment TEC avec mon associé, mais aussi pour pouvoir engager un maximum de procès
10:07pour être solide géologiquement et aussi sur le produit en règle générale
10:11et pour se déployer en Europe.
10:12D'accord. On est sur une valo de quel ordre ?
10:15D'accord. Alors, il y a une partie, bien sûr, dont les investisseurs intéressés peuvent souscrire
10:20avec ses graines de Bosch Capital, je crois, une autre partie libre.
10:25Pour vous contacter, on fait comment ?
10:26Solendin, Victor Boinet, avec plaisir.
10:29OK. Pour conclure, Victor, quel message voulez-vous adresser à tous les investisseurs ?
10:35Je suis sûr que beaucoup sont intéressés par Upclem.
10:38Qu'est-ce que vous souhaitez leur dire ?
10:39Je souhaite leur dire que le droit, c'est quelque chose de primordial,
10:42comme la médecine, comme tout ce qui touche au régalien,
10:44et que les gens ont le droit d'en saisir et que Upclem est là pour les aider et les accompagner.
10:48Victor, bravo et merci.
10:49Merci.
10:49Raphaël Pouces, bonjour. Vous êtes le fondateur de Delicity.
10:52Vous êtes l'heureux lauréat des graines de Bosch du concours 2024.
10:58Alors, vous attaquez à des mastodontes, en fait, avec Delicity.
11:01Bonjour Stéphane, merci.
11:03Effectivement, Delicity, on a lancé ça il y a quatre ans maintenant.
11:08L'idée, c'est de permettre aux restaurateurs de livrer leurs clients en direct.
11:12En réalité, ce sont les restaurateurs qui vont utiliser notre solution pour livrer leurs clients
11:17et récupérer des millions d'euros en commission
11:21puisqu'aujourd'hui, c'est un service qui coûte jusqu'à 45% de l'addition pour le consommateur.
11:26Je parlais de mastodonte.
11:27Comment vous arrivez à convaincre ces restaurateurs de venir chez vous
11:29plutôt que chez les autres qu'on ne va pas nommer ?
11:31C'est très simple.
11:34Le restaurateur fait jusqu'à 25% d'économie sur chacune des commandes.
11:39Et donc, aujourd'hui, c'est une marge dont il a besoin pour se développer en tant que professionnel.
11:46Et donc, c'est lui qui est satisfait de trouver notre solution,
11:49qui la recommande à ses partenaires et qui va la pousser à ses clients.
11:54À quel stade en ce moment êtes-vous et quelles sont les prochaines étapes, les prochaines challenges ?
11:59Aujourd'hui, on est dans une phase d'industrialisation.
12:02On a à peu près 100 restaurants qui rejoignent chaque mois Daily City.
12:07Donc, on est en très forte accélération, notamment sur Paris.
12:10Le challenge aujourd'hui, ça va être de conquérir une part de marché très importante sur Paris
12:16puisque dans les autres villes et notamment sur Nice,
12:18on a réussi à atteindre 73% des restaurants qui font de la livraison,
12:23qui sont équipés du système Daily City.
12:25Sur Paris, on a un marché colossal de plus de 10 000 restaurateurs qui font de la livraison.
12:29On en est à 200. Donc, on a encore un boulevard devant nous.
12:33Et ensuite, développer le modèle un peu partout en France.
12:35Alors, vous êtes l'éolien Greine de Boss.
12:38On est un partenaire de Fabrice Delon, l'organisateur.
12:41Qu'est-ce qui vous a apporté Greine de Boss ?
12:44Alors, Greine de Boss nous a apporté un soutien à la fois sur le plan financier,
12:50bien évidemment avec Greine de Boss Capital et la participation de Side Angel,
12:54mais aussi la mise en relation avec un groupe de mentors et d'industriels
12:59qui peut être extrêmement puissant et valorisant pour le développement de Daily City,
13:04notamment avec des franchisés.
13:06Alors, je précise pour les investisseurs qui s'intéressent à Daily City,
13:09pour l'instant, vous n'avez pas besoin d'argent,
13:11mais comme on dit, on ne sait pas de quoi demain est fait.
13:14Vous êtes ouvert à toutes vos positions.
13:16Donc, je suis sûr qu'ils vont continuer comme nous à vous suivre avec intérêt.
13:19Merci et bravo Raphaël.
13:20Merci Stéphane.
13:21François Thirard, bonjour.
13:23Vous êtes le fondateur de MyEasyFarm.
13:25Vous êtes venu faire la promotion de votre société aujourd'hui devant la communauté Greine de Boss
13:31à l'occasion de la cérémonie annuelle des remises de prix à Bercy, au ministère de l'Économie.
13:37Alors, MyEasyFarm, ça s'adresse à qui et qu'est-ce que ça leur apporte ?
13:40Alors, MyEasyFarm, ça s'adresse à l'ensemble de la supply chain agricole,
13:45depuis les agriculteurs en passant par les coopératives agricoles,
13:48mais surtout les agro-industriels.
13:51Ça permet de suivre, de mesurer, de monitorer, de rapporter les changements de pratiques des agriculteurs.
13:59Parce que les agriculteurs aujourd'hui, on ne le sait pas forcément toujours,
14:01mais l'agriculture c'est 20% des émissions de gaz à effet de serre.
14:05Mais par contre, si les agriculteurs changeaient leur pratique,
14:08la manière de cultiver le blé, les betteraves, etc.,
14:11ça leur permettrait de réduire, de stocker du carbone dans le sol
14:14ou de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre
14:16et donc être tout à fait dans la trajectoire de l'agriculture plus durable.
14:21Et comment votre solution leur permet de progresser en ce sens ?
14:23Alors, nous, on apporte une plateforme dans laquelle les agriculteurs peuvent saisir leurs informations.
14:29Combien de temps ils ont passé dans les champs,
14:31combien ils ont consommé de carburant, d'engrais, de produits phytosanitaires, etc.
14:35Ces informations-là sont collectées au niveau de l'agriculteur.
14:39Ensuite, on a des calculateurs qui permettent de calculer la quantité de crédit carbone généré,
14:44des primes filières qui leur sont payées par, par exemple, les agro-industriels.
14:48Alors, contrairement à ce qu'on va penser, c'est un secteur qui est très digitalisé,
14:51vous devez avoir des concurrents.
14:52Quoi vous innovez, à quoi vous démarquez des autres solutions que les agriculteurs peuvent se procurer ?
14:58Alors, nous, notre différence, c'est qu'on utilise des données numériques
15:02parce qu'il y a beaucoup de solutions sur le marché qui utilisent uniquement des données déclaratives,
15:05c'est-à-dire l'agriculteur saisit des données et elles ne sont pas toujours complètement fiables, je l'avoue.
15:10Donc, nous, on utilise des données comme les données du satellite,
15:13les données des matériels agricoles, des données des analyses de sol
15:17pour générer des indicateurs qui soient fiables et surtout vérifiables.
15:22C'est une société que vous avez créée il y a combien de temps et à quel stade d'avancement êtes-vous ?
15:25Alors, c'est une société que j'ai créée il y a 8 ans maintenant, qui est basée à Reims.
15:30On a déjà levé des fonds, on fait un chiffre d'affaires de 800 000 euros en 2023,
15:35on va augmenter de manière notable encore en 2024.
15:39On est 25 personnes, on fait déjà plus de 50% de notre chiffre d'affaires à l'international.
15:46On a déjà levé des fonds auprès de Business Angel à hauteur de 1,5 million.
15:50On cherche à lever d'ici à la fin de l'année 500 000 euros,
15:53à nouveau auprès de Business Angel ou en tout cas d'investisseurs privés,
15:57avant de lancer une levée de fonds série A en 2025.
16:01Vous êtes au bon endroit sur Investisseurs TV
16:03et vous reviendrez du reste prochainement sur notre émission Levée de Fonds pour nous en dire davantage.
16:07Avec plaisir.
16:08À bientôt François.
16:09Merci beaucoup.
16:10À l'instant, bonjour, vous êtes le fondateur de Artifil,
16:13nous nous retrouvons ici au ministère de l'économie à Bercy
16:16parce que vous êtes lauréat de la 21e édition du concours Graines de Bosses.
16:22Alors Artifil, c'est quoi exactement ?
16:24Artifil, c'est la première technologie qui disrupte le monde de la sécurité,
16:29c'est-à-dire que vous n'avez plus de clavier pour activer un système d'alarme.
16:32Il marche tout le temps.
16:34Alors expliquez-nous un peu à qui ça s'adresse et à quoi ça sert concrètement.
16:37On aime bien le concrètement.
16:39Ça s'adresse à tout le monde.
16:40Alors après on y va au gré des attentes du marché,
16:43mais ça s'adresse à vous, si vous avez un appartement,
16:45vous n'avez qu'une seule porte à protéger, c'est Artifil qui va le faire.
16:48Et ça s'adresse aussi à tous les opérateurs d'infrastructures
16:52qui ont plein d'endroits répartis partout en France et ailleurs d'ailleurs,
16:55qu'ils n'arrivent pas à protéger.
16:56Tour Télécom, éolienne, chambre optique, chambre Télécom,
17:01point d'apport de gaz, etc.
17:03Et enfin, ça s'adresse aux bailleurs sociaux
17:07qui ont beaucoup de locaux vacants, squattés.
17:11Et on fait de l'antisquatte.
17:13Alors techniquement, comment vous y prenez pour protéger tout ça ?
17:15Techniquement, on a utilisé une petite centrale inertielle, tout le bête.
17:19Mais au lieu de faire ce que fait la Terre entière,
17:21c'est-à-dire mesurer un niveau et gueuler quand c'est trop fort,
17:24on analyse dans le temps tout ce que font les signatures.
17:27Tout ce qu'il arrive à cet objet.
17:29Cet objet est en n'importe quoi appartenant à une infrastructure.
17:32Un pont, une tour, une porte, n'importe quoi.
17:35Et on entraîne des modèles pour, à chacune des infrastructures visées,
17:40faire la différence entre ce qui est normal qu'il arrive à cette infrastructure
17:43et ce qui est anormal, voire ce qui est dangereux.
17:46Le niveau de graines de bosse des candidats s'élève chaque année.
17:51Qu'est-ce que vous avez dit aux jurys pour les convaincre de vous élire cette année ?
17:55À la fin du siècle, on ne sera plus que 4 milliards d'humains.
18:00Et sans Artifil, l'humanité ne s'en sortira pas.
18:03À quel stade d'avancement êtes-vous avec Artifil ?
18:05Et quelles sont les prochaines étapes, les prochains challenges ?
18:08Aujourd'hui, on vend notre première gamme.
18:10En à peine 3 ans et demi, on a une gamme de 3 produits
18:12qui marche très bien sur les 3 segments de marché que je vous ai indiqués.
18:15Le grand public, les infrastructures et les locaux vacants.
18:18Notre objectif, c'est d'ajouter les accessoires demandés par nos clients l'année prochaine.
18:23Et enfin, d'intégrer ça sur chip pour nous disrupter nous-mêmes
18:27et passer de l'objet vendu aux clients à la puce vendue aux fournisseurs de nos clients.
18:32Alain, bravo et merci.
18:33Merci.
18:35Nourdif, bonjour. Vous êtes la fondatrice d'Ogiz.
18:38Vous êtes venue faire la promotion de votre entreprise, Ogiz, ce soir à Bercy, au ministère de l'économie,
18:45à l'occasion de la cérémonie des graines de bosse,
18:48le grand concours des créateurs d'entreprises.
18:52Alors, Ogiz, c'est quoi exactement ?
18:53Ogiz, c'est une solution qui se vaut 360 pour tous DOC par an aujourd'hui en France.
18:59On souhaite vraiment accompagner les DOC par an à partir du moment où ils adoptent ou ils assessent un chien
19:04jusqu'au moment où ils souhaitent parfois aller en week-end
19:07ou quand ils ont de très longues journées au travail,
19:09où là on propose d'aller chercher le chien et puis de s'en occuper toute la journée
19:13avec bien entendu des caméras connectées parce qu'on sait à quel point c'est important
19:16d'avoir des photos de son chien pendant la journée.
19:18Il y a beaucoup d'acteurs sur ce secteur ou vous êtes une des seules ?
19:21On est très peu aujourd'hui. On est quelques-uns implantés en Île-de-France.
19:31Dans le 94, c'est là où nous allons nous implanter, il n'y a personne encore.
19:35Le but, c'est vraiment de développer une clientèle qui crée finalement une communauté
19:43et d'être là pour toute personne qui a besoin, que ce soit sur l'éducation ou alors sur la garde
19:48ou le toilettage de leur chien.
19:50Vous ne faites que les chiens, pas les soeurs ?
19:51Alors non, pour l'instant, c'est que les chiens.
19:52Vous ne commencez pas les chiens peut-être, vous y arrivez au soir après.
19:54Comment vous avez eu l'idée de créer cette entreprise ?
19:57Alors moi, j'avais un travail qui me nécessitait beaucoup de déplacement
19:59et on a adopté deux chiens à la SPA, Stormy et Nala.
20:03Je me suis très vite rendue compte que les solutions aujourd'hui qui étaient proposées
20:07pour la garde des chiens n'étaient pas adaptées à moi et mes besoins.
20:10Je voulais vraiment un endroit qui soit adapté déjà à mes chiens,
20:13avec des personnes que je connais, compétentes, formées, qualifiées.
20:16Et puis surtout, sur un coup de fil, je peux les appeler et qu'ils puissent garder mes chiens
20:21pour un week-end ou pour une soirée.
20:22Donc on a développé ça aujourd'hui en France, c'est un concept qui existe beaucoup à l'étranger.
20:26Pour l'instant, pas des masses en France, mais on le sait, les chiens font maintenant partie de la famille.
20:31D'accord, donc il y a un marché, parce que souvent, ça parle d'un besoin effectivement,
20:33mais après, il faut qu'il y ait le marché, apparemment, il existe.
20:35À quel stade vont-on vous mettre et quelles sont les étapes, les challenges suivants ?
20:38Alors aujourd'hui, on a déjà la demande, on est déjà implanté,
20:41on a déjà pris contact avec les mairies, on a déjà également les locaux.
20:44On veut vraiment développer cette partie application
20:47et développer de très bonnes infrastructures pour les chiens.
20:51Donc on est actuellement en levétron et on recherche, du coup, une somme.
20:56Alors on ne va pas en dire plus ce soir,
20:58puisqu'on a donné envie aux investisseurs de continuer à vous suivre.
21:02Et vous viendrez donc très prochainement sur Investertv, dans mon émission Levé de fonds,
21:06justement pour leur en dire l'avantage.
21:08Avec plaisir, merci.
21:08Merci, nous.
21:09Bertrand Merchman, bonjour.
21:11Vous êtes le fondateur de Metaflight.
21:13Vous êtes venu ici à Bercy à la cérémonie des remises de prix Graines de Boss
21:19pour résauter, pour promouvoir votre société Metaflight.
21:24En deux mots, c'est quoi Metaflight ?
21:26Metaflight, Stéphane, c'est une plateforme en ligne de simulation aérienne
21:30où vous pouvez évoluer en tant que pilote, créer votre compagnie aérienne,
21:34voire même gérer des aéroports.
21:36C'est un sims de l'aéronautique où on peut jouer,
21:39maintenir ses compétences ou même s'initier au métier de l'aérien.
21:43D'accord, c'est un mix de flight simulator et de Sim City, à quelque part.
21:45Exactement, c'est exactement ça.
21:47Et c'est compatible flight simulator et voir tous les simulateurs du marché.
21:50Alors comment vous avez eu cette idée de créer Metaflight ?
21:53Parce que j'ai rêvé d'être pilote de ligne
21:55et je me suis retrouvé derrière les écrans de mon PC à jouer à Flight Simulator.
21:59Sauf que ça m'ennuie, ça m'ennuie, je n'ai pas de but.
22:03Et je me dis, je vais justement vivre ce rêve que j'ai rêvé derrière mes écrans
22:08en créant ma vocation, ma passion pour l'aéronautique.
22:10D'accord, alors au niveau de cela d'avancement, vous donnez tout au niveau du produit.
22:15Et puis comment vous allez le commercialiser ?
22:17Vous allez le vendre en direct ou vendre la licence à un distributeur de jeux vidéo,
22:23de plateformes vidéo, etc. ?
22:24Alors il faut savoir qu'aujourd'hui Metaflight est déjà dans un stade un peu plus avancé qu'une MVP.
22:30Elle est dans une première traction commerciale avec 3000 pilotes qui ont rejoint la plateforme.
22:35Déjà quelques pourcentages de clients qui payent des abonnements récurrents mensuels, annuels.
22:40Il y a une traction, il y a une verticale gaming où on s'adresse au marché du B2C.
22:45Il y a une deuxième verticale pour le marché du B2B.
22:47Car la technologie immersive qu'on utilise permet justement de maintenir ses compétences.
22:54Donc on va également adresser le produit aux écoles d'aviation, aux compagnies aériennes, aux aéroclubs.
22:59Bertin, ce soir on ne va pas en dire plus.
23:01On a aiguisé l'appétit des assisteurs qui nous regardent.
23:04Et vous allez revenir très vite sur Investisseur.TV dans notre émission Levé de Fonds pour nous en dire davantage.
23:08Avec un plaisir immense Stéphane de te retrouver dans les studios d'Investisseur.TV.
23:13A très vite Bertin.
23:13A très vite.
23:15Pierre-Adrien Giraudi, bonjour.
23:16Vous êtes le fondateur de Squad.
23:18Nous nous rencontrons ce soir à Bercy, au ministère de l'Economie et des Finances.
23:23A l'occasion des cérémonies de graines de bosse du concours des entrepreneurs, des créateurs d'entreprises.
23:30Alors vous m'avez dit que vous recherchiez des fonds, ça tombe très bien puisque vous êtes sur Investisseur.TV.
23:34Alors déjà Squad, c'est quoi exactement ?
23:36Squad est une solution qui permet aux annonceurs d'activer des centaines de milliers de petits influenceurs locaux
23:42qu'on appelle des nano ou des micro-influenceurs qui sont très ancrés sur le territoire.
23:46Alors il y a pas mal d'acteurs qui investissent dans ce créneau, on l'a même reçu sur la chaîne.
23:51En quoi vous différenciez ? Quels sont vos atouts par rapport à vos concurrents on va dire ?
23:55Alors au-delà d'une plateforme SaaS qui est disponible pour les annonceurs ou pour les professionnels de la publicité
24:01et une application mobile pour les influenceurs,
24:04notre solution est également disponible en marque blanche pour les groupes médias
24:08qui veulent mettre un pied dans cette micro-influence locale de façon immédiate et déjà opérationnelle.
24:14Vous faisiez quoi avant et comment vous avez eu l'idée de créer Squad ?
24:16Alors j'ai travaillé pendant 15 ans dans une société de marketing
24:19et on a dû faire venir des méga-influenceurs
24:21mais le ROI des méga-influenceurs n'était pas aussi efficace que de démultiplier des petits influenceurs.
24:28Il a fallu travailler sur l'algorithme de rétribution des gains pour actionner plusieurs profils en même temps
24:34et c'est ce que Squad aujourd'hui fait.
24:36Un casse-tête d'avancement des bouches, c'est le nombre d'influenceurs, le nombre de clients, comment vous mesurez ?
24:42Alors aujourd'hui en termes de communauté on a déjà 30 000 micro-influenceurs
24:46mais c'est surtout notre avancement technique puisqu'on a avant tout une solution technique
24:50où aujourd'hui depuis août on a cette possibilité de lancer ces marques blanches pour les groupes médias.
24:56C'est un travail de deux ans qui prend 8 développeurs et aujourd'hui on est opérationnel depuis un mois.
25:03Alors justement l'étape suivante, le challenge d'après c'est quoi ?
25:08Aujourd'hui ou maintenant toute l'époque les MVP ont été faites,
25:11c'est d'accélérer de façon opérationnelle et l'exécution de cette micro-influence locale.
25:17Et qui dit accélération, comme je le disais en préambule, ça demande des moyens.
25:22Combien cherchez-vous à lever ?
25:23Aujourd'hui on vise entre 500 et 700 000 euros qu'on va viser au premier quarter 2025.
25:29Parfait, donc là on a aiguisé l'intérêt des investisseurs.
25:32Je vous reviendrai prochainement sur Investisseur TV dans mon édition Levé de fonds pour détailler et nous en dire davantage.
25:38Merci beaucoup.
25:39Merci Pierre-Antoine.
25:39Merci.