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Spécialiste des dispositifs d’épargne collective, Amundi accompagne les entreprises de toutes tailles dans la gestion de l’épargne salariale et retraite. Forte de 50 ans d’expérience et d’une approche innovante, elle s’engage à répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise et salarié.

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Transcription
00:00Le grand entretien avec Catherine Leroy qui est directrice épargne salariale et retraite chez Amundi Asset Management. Bonjour Catherine Leroy. Bonjour Michel.
00:15Quelle est votre activité ? Alors chez Amundi épargne salariale et retraite, nous accompagnons les entreprises dans la mise en place de leur dispositif de partage de la valeur,
00:24d'épargne salariale, d'épargne retraite et les salariés dans l'utilisation de ces dispositifs pour constituer une épargne collective à destination de leur projet, de la retraite, de l'acquisition immobilière etc.
00:37Vous allez me dire comment ça marche évidemment. Oui avec plaisir. Quelle est l'histoire de l'entreprise ? De l'entreprise épargne salariale ? Oui.
00:44Alors moi je pense que nous sommes nés à peu près au moment où la participation et l'intéresse m'ont envoyé le jour, c'est-à-dire dans les années 60, fin des années 60, on a commencé à travailler sur l'épargne collective.
00:56Le partage de la valeur a été poussé, initié par le général de Gaulle. C'était l'idée de vouloir associer les salariés au fruit de la croissance de l'entreprise.
01:06Donc on s'est très vite lancé dans la construction de cette expertise qui consistait à accompagner les entreprises et puis on a renforcé progressivement notre savoir-faire.
01:14L'épargne salariale, puis venu le temps de l'actionnariat salarié, le temps d'épargne retraite. Quelle est votre mission principale ?
01:21Accompagner les entreprises d'une part, savoir choisir le meilleur dispositif en fonction de la structure de l'entreprise, de la composition du personnel, de la taille de l'entreprise.
01:32Accompagner les salariés également pour qu'ils comprennent au mieux, qu'ils puissent s'approprier les dispositifs de façon à les exploiter au mieux de ce que les dispositifs peuvent proposer.
01:42Et qu'ils en fassent un véritable outil de constitution d'une épargne dans le temps.
01:46Alors comment ça marche ?
01:48Alors l'épargne salariale, comment ça marche ? L'épargne salariale, c'est le principe, je le disais, d'associer les salariés au fruit de la croissance de l'entreprise.
01:57Donc l'entreprise cherche avec ses dispositifs à le faire participer ou à l'intéresser, soit aux résultats financiers, soit aux objectifs commerciaux, financiers, extra-financiers de l'entreprise.
02:08Donc en fonction de ces objectifs qui ont été validés, négociés dans des accords collectifs, l'entreprise va verser des primes de participation, d'intéressement.
02:18Verser de l'abondement qui va venir compléter les versements du salarié, de la prime de partage de la valeur.
02:24Va les verser donc à ses salariés, à peu près une fois par an.
02:27Le salarié va choisir de les investir en contrepartie d'un avantage fiscal ou de les percevoir en contrepartie d'une imposition.
02:35Il va les investir dans un plan, un plan d'épargne d'entreprise ou un plan d'épargne retraite, au sein desquels sont logés des supports financiers, actions, obligations, actionnaires et salariés.
02:45Et il va se constituer comme ça dans le temps, une épargne.
02:47Alors votre rôle là-dedans, c'est de mettre en musique tout ça, de mettre en place tout ça, de faire du conseil autour de ça ?
02:53De faire du conseil auprès des entreprises pour qu'elles choisissent le bon dispositif.
02:56Pour leur offrir les fonds d'investissement qui sont le plus en ligne avec les valeurs RSE, par exemple, de l'entreprise.
03:03Les tenir au courant et les accompagner dans tous les changements réglementaires qui peuvent avoir lieu.
03:08Parce que c'est une activité qui a beaucoup évolué, qui a connu de profondes transformations, notamment réglementaires.
03:14Donc il faut constamment être dans l'adaptation des dispositifs à l'actualité législative.
03:20C'est leur proposer des fonds d'investissement performants et responsables.
03:24Et c'est accompagner les salariés dans la constitution de cette épargne.
03:28Donc ça a démarré, vous l'avez dit, dans les années 60 avec le général de Gaulle.
03:31Donc moi je m'en souviens, mais vous n'étiez pas né.
03:33Et ça a beaucoup évolué depuis. Comment ça évolue au fur et à mesure ?
03:37Alors ça a pour vocation d'évoluer bien.
03:39Oui, c'est le principe.
03:42Et ça a pour vocation d'évoluer pour que de plus en plus d'entreprises et de plus en plus de salariés puissent bénéficier de cet outil qui est précieux.
03:50Et qui est quand même un des principaux avantages de la politique sociale en France.
03:54C'est-à-dire que nulle part ailleurs on va retrouver ce type d'outil de partage de la valeur.
03:58Donc c'est très précieux.
04:00C'est une particularité française ?
04:02C'est une particularité française, oui.
04:06Donc à quels enjeux répondez-vous ?
04:09Alors aujourd'hui on peut dire qu'on a à peu près schématiquement, on va dire qu'on a un salarié sur deux en France qui en bénéficie.
04:15Et ça va vouloir dire 80% des salariés des grandes entreprises peut-être et 20% des plus petites.
04:20Donc le premier enjeu c'est d'arriver à assurer un développement équilibré entre toutes les tailles d'entreprises.
04:27Les plus grosses entreprises ont été touchées le plus rapidement par la législation.
04:31Aujourd'hui nous accompagnons les plus petites à mettre en place ces dispositifs.
04:34Ça c'est un premier enjeu.
04:36Le second ça va être de continuer à développer ce qui est important pour nous,
04:40qui est un des leviers les plus aboutis du partage de la valeur, c'est l'actionnariat salarié.
04:44Il y a un avantage extrêmement fort aussi, mais une ambition de développer cet actionnariat salarié dans la loi Pacte par exemple,
04:53qui prévoyait qu'à horizon moyen terme 10% du capital des entreprises puissent être aux mains de leurs salariés.
05:00On en est encore loin pour suivre ce développement-là.
05:03Et puis c'est aider, je le disais, les plus petites entreprises et tous les salariés à exploiter le mieux possible ces dispositifs.
05:10Est-ce que ça se développe plus dans les grosses sociétés que dans les grosses boîtes, que dans les boîtes moyennes ?
05:14Historiquement ça s'est développé d'abord dans les grandes entreprises.
05:17Aujourd'hui le rythme d'ouverture et d'équipement est plus élevé dans les petites entreprises,
05:21parce que les grosses entreprises sont déjà beaucoup plus équipées et donc déjà bien parées sur ce plan-là.
05:30Alors on va voir les chiffres de votre société de Amundi Asset Management avec Virginie Masse et on se retrouve juste après.
05:36Forte de 50 ans d'expérience dans les métiers d'épargne salariale et retraite, Amundi travaille aujourd'hui avec 300 collaborateurs spécialisés
05:45et compte 115 000 entreprises clientes.
05:48La société enregistre 4 millions d'épargnants en compte sur 12 millions de salariés équipés en France.
05:55Près de 94% des salariés sont prêts à recommander leur service et près de 98% des entreprises clientes sont satisfaites des prestations épargne salariale et retraite.
06:06Donc c'est assez spectaculaire les chiffres, 4 millions d'épargnants, c'est colossal.
06:12C'est en progrès tout le temps ?
06:16C'est en progrès tout le temps pour deux raisons.
06:19La première c'est que l'épargne salariale se développe tout le temps.
06:22Si je peux citer un chiffre, c'est en juin 2024, quand on parle d'épargne salariale aujourd'hui, on parle d'à peu près 200 milliards d'euros d'actifs investis par les salariés dans leur plan d'épargne d'entreprise ou dans leur PVR.
06:36Donc c'est colossal et en à peu près 10 ans, ces encours se sont multipliés par plus de 2.
06:43Alors il y a la valorisation boursière certes, mais il y a aussi de plus en plus d'entreprises qui versent de plus en plus à de plus en plus de salariés.
06:50Donc déjà ça se développe beaucoup et nous-mêmes à Mundi Épargne Salariale et Retraite investissons énormément pour pouvoir aller chercher de plus en plus d'entreprises et nous développer sur ce marché sur lequel certes nous sommes leaders mais sur lequel nous avons encore beaucoup d'ambition de développement.
07:04Qui sont vos clients ?
07:06Nos clients, alors j'ai envie de vous dire, nous on est un peu comme notre groupe d'appartenance le Crédit Agricole, on est un groupe, on est un acteur universel, donc nos clients ils sont multiples.
07:15Ils vont de l'entreprise avec un salarié à l'entreprise multinationale cotée au CAC 40.
07:22Donc on a vraiment pour vocation à couvrir tout type d'entreprise, du privé, du public, de 1 à X, à centaines de milliers de salariés.
07:31Donc vous ne pouvez pas donner le nom de client mais vous avez des boîtes énormes qui sont...
07:34On a absolument et on a aujourd'hui à peu près plus de 115 000 entreprises qui travaillent avec nous de toutes tailles et de toutes régions.
07:43Quelle est la part de l'innovation dans votre fonction qui est née bien avant toutes les technologies d'aujourd'hui ?
07:49Elle est indispensable parce que justement comme nous sommes un acteur universel, on doit être agile, faire preuve de flexibilité, pouvoir répondre à des besoins parfois orthogonaux entre nos différents types d'entreprises.
08:02Donc l'innovation elle doit être auprès de l'entreprise pour faciliter ses trottements, auprès des salariés pour l'accompagner dans ses investissements,
08:12dans les services digitaux et humains qui vont permettre à ces deux types de clientèle de progresser et de se sentir à l'aise dans cette activité qui n'est pas toujours simple
08:22parce qu'elle est très réglementée pour les entreprises et parce qu'on sait que sur l'investissement financier les épargnants en France ont encore beaucoup besoin d'accompagnement.
08:31Qu'apportez-vous de plus ou de différent par rapport à vos concurrents ?
08:35On apporte la multitude je crois de nos clients et donc ce côté universel qui a fait qu'on a autant progressé dans notre capacité à gérer de plus en plus de complexités et de surmesures
08:49que de parler de plus en plus simplement et d'avoir des discours très pédagogiques et audibles.
08:55On se différencie par ce vecteur primordial qui est l'actionnariat salarié, on est un acteur de référence.
09:01On a accompagné en 2023 huit entreprises du SBF 120 sur 10 donc on est très très présents sur ce segment.
09:09On investit beaucoup sur la retraite avec notre partenaire Crédit Agricole Assurance parce qu'on sait que la thématique de la préparation de la retraite est un élément social, sociétal extrêmement fort.
09:21Et puis on investit sur le digital et on est en permanence, on cherche en permanence à pouvoir offrir à nos clients une avancée technologique forte.
09:31Si je peux ajouter un dernier point ?
09:33Allez-y bien sûr.
09:34Acteurs engagés comme Liam Windy pour le développement de l'épargne financière en lien avec les enjeux sociétaux, environnementaux de notre planète.
09:45Et puis quand on parle d'engagés on parle aussi de solidaires et donc nous sommes un acteur solidaire engagé pour le financement de cette activité.
09:54Et le fait d'être adossé au Crédit Agricole est un atout ?
09:56Absolument.
09:57Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?
10:01Continuer, continuer à développer l'épargne salariale, accompagner de plus en plus de petites entreprises et fournir le plus possible d'autonomie à ces épargnants qui doivent prendre conscience de l'importance et de ce côté très vertueux et précieux des dispositifs qui sont offerts par les entreprises.
10:20Il faut qu'ils aient envie de se les approprier, de les utiliser.
10:23Merci beaucoup.
10:24Je vous en prie. Merci Michel.
10:30Merci.

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