Avec Charles Marinakis, Président Century 21 France & François-Emmanuel Borrel, Président d’André Griffaton
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00:00Avec modération.
00:01Basile, votre application de recherche immobilière présente
00:05Sud Radio, parlons IMO, Sylvain Lévy-Valency.
00:09Toutes les questions que vous vous posez sur votre logement, celui d'aujourd'hui ou celui peut-être de demain,
00:14avec le fondateur de Radio IMO et toute son équipe, bonjour Sylvain Lévy-Valency.
00:18Bonjour Jean-Marie et bonjour à tous.
00:19Au programme aujourd'hui ?
00:21Au programme, on va faire un focus, si vous voulez bien Jean-Marie, sur le reprise du marché.
00:26On va recevoir d'ailleurs un expert en la matière.
00:28Vous avez fait l'honneur, vous vous rappelez, de lancer la première saison de Parle IMO l'an dernier.
00:32Il nous avait baptisé ?
00:33Tout à fait.
00:34Absolument, le président de 101 et 21, un grand monsieur de l'immobilier.
00:37Exactement, on va parler aussi des questions que vous vous posez
00:40et que vous nous posez sur le répondeur de Sud Radio 0800 26 300 300.
00:44Oui absolument, comme chaque semaine avec nos experts,
00:47répondre à vos questions notamment sur les prix, sur le parcours résidentiel
00:51et croyez-moi, c'est pas piqué des hannetons.
00:53C'est pas piqué des hannetons, c'est ce qu'on verra.
00:55Puis on visite la France, on achète.
00:56Toujours.
00:57Vous nous emmenez où aujourd'hui ?
00:58Je vous emmène à Bourges, une ville emblématique en France.
01:03C'est quasiment les plus beaux vitraux de France à Bourges.
01:06Et direction la ville où est né Michel Barnier.
01:08Ah oui ?
01:09A la Tronche.
01:10On sera en Savoie je pense, c'est ça ?
01:12A Grenoble.
01:13Pas loin, dans l'Isère.
01:15Merci à vous.
01:16Tout de suite, les infos de l'immobilier, les infos de la semaine à retenir avec vous.
01:19Grégoire Darrico, bonjour à vous mon cher Grégoire.
01:22Bonjour Jean-Marie, comment ça va ?
01:23Ça va très bien.
01:25Bonjour Grégoire.
01:26On va commencer cette semaine par la politique, on ne peut pas faire autrement bien évidemment,
01:30puisqu'il n'a échappé à personne que Michel Barnier dans son discours de politique générale,
01:34il a enfin parlé d'immobilier.
01:36Et oui Sylvain, signe peut-être que cette problématique du logement,
01:39elle est prise à bras le corps par ce nouveau gouvernement,
01:42c'est en tout cas ce que l'on va espérer.
01:44C'était mardi 1er octobre, Michel Barnier a effectivement parlé de logement
01:48pendant quelques minutes et plusieurs points ont été évoqués.
01:51Alors, on est impatients, quels sont-ils ?
01:53Alors d'abord, Michel Barnier l'a reconnu, le logement est devenu cette année
01:56le premier poste de dépense des Français.
01:58Une situation inédite et lourde à supporter pour les ménages.
02:01Le Premier ministre l'a reconnu, même si la baisse des taux est une bonne nouvelle,
02:05c'est à l'Etat et aux collectivités de se mobiliser pour amplifier ce phénomène
02:09et redonner du pouvoir d'achat immobilier aux Français.
02:12Le Premier ministre l'a également dit, pour construire et développer du logement,
02:15il faut du foncier.
02:17Et pour cela, le gouvernement est prêt à faire évoluer la ZAN,
02:19c'est la Zéro Artificialisation Net,
02:22pour répondre aux besoins essentiels de l'industrie et du logement.
02:25Pour le chef du gouvernement, il faut aussi des mesures rapides
02:28pour relancer l'investissement locatif d'une part,
02:30mais aussi pour favoriser enfin l'accession à la propriété.
02:33Pour cela, le Premier ministre propose par exemple l'extension du PTZ,
02:37donc le fameux prêt à taux zéro, pour les primo-accédants sur tout le territoire.
02:41Une mesure que vous avez détaillée hier matin, mon cher Sylvain,
02:43au micro de Jean-Jacques Bourdin.
02:45Et le nouveau gouvernement, il entend aussi simplifier les normes pour le logement neuf
02:49et donner plus de pouvoir au maire dans l'attribution des logements sociaux sur leur territoire.
02:53Enfin, côté rénovation énergétique, le Premier ministre a proposé
02:57de revoir le calendrier d'interdiction de location des passoires énergétiques.
03:01Sans doute qu'il a constaté l'ampleur des travaux à réaliser, c'est le cas de le dire,
03:05et le nombre de logements concernés.
03:07Le calendrier, vous savez, il est lié au fameux DPE,
03:09le Diagnostic de Performance Énergétique,
03:11et celui-là, il risque d'être revu.
03:13Un discours bien sûr salué par les professionnels.
03:15Je précise simplement que l'extension, c'est revenir au DPE qu'il y avait en 2023.
03:19Je referme la parenthèse.
03:21Les professionnels de l'immédiat ont salué justement ce discours
03:25avec finalement de bonnes initiatives pour les Français et le logement.
03:29Oui, Sylvain. Déjà parce que le logement était le deuxième des sept axes d'urgence
03:33qui ont été détaillés par le Premier ministre.
03:35Donc ça, c'est un signal fort qui a été envoyé.
03:37Ensuite, parce que cela démontre une certaine volonté d'agir.
03:39Et franchement, il était temps.
03:41Petit bémol tout de même.
03:43Toutes ces mesures ne sont pour le moment que des propositions,
03:45parce qu'il faudra évidemment qu'elles passent les futures discussions
03:48liées au projet de loi de finances.
03:50Et ça non plus, ce n'est pas gagné.
03:52Alors Grégoire, on va continuer avec une information intéressante.
03:54Il devient de plus en plus intéressant d'acheter plutôt que de louer.
03:58Ça y est, Sylvain. Avec la baisse des taux et la baisse des prix,
04:00il devient effectivement de plus en plus intéressant d'acheter un bien
04:02plutôt que de le louer.
04:04Ce n'était pas le cas jusque-là.
04:06Mais avec toutes ces baisses, les acheteurs bénéficient désormais
04:08d'une conjoncture un peu plus favorable.
04:10Et selon le dernier baromètre de prix,
04:12se loger, meilleurs agents, la durée à partir de laquelle
04:14il était plus intéressant d'acheter que de louer
04:16a été quasiment divisée par deux.
04:18Si on rentre dans le détail,
04:20il faut 6 ans et 1 mois pour un primo-accédant
04:22pour rentabiliser son achat en moyenne.
04:24À titre de comparaison,
04:26il fallait 11 ans et 8 mois pour le même profil
04:28il y a un an.
04:30Alors ce profil, justement, on a pris un primo-accédant
04:32avec un apport personnel de 60 000 euros
04:34qui contracte un prêt sur 25 ans
04:36à un taux de 3,80.
04:38Cette personne achète un bien de 50 mètres carrés
04:40au prix moyen du moment toute commune confondue
04:42donc à peu près 3 065 euros du mètre carré
04:44mis en rapport avec tout un tas
04:46de données économiques comme l'inflation,
04:48l'évolution des loyers, etc.
04:50Ça donne 5 ans d'amortissement à Montpellier,
04:526 ans et 2 mois à Lille, 6 ans et 4 mois à Marseille
04:54et surtout moins de 8 ans
04:56dans 8 des 11
04:58plus grandes villes de France.
05:00Il y a de la marge quoi.
05:02Et on termine toujours avec une news
05:04insolite.
05:06On va parler de déménagement parce que j'ai bien vu
05:08que ça vous avait plu la semaine dernière.
05:10Alors à l'occasion de la journée mondiale des animaux
05:12qui s'est tenue hier vendredi 4 octobre,
05:14une étude a dévoilé à quel point vivre avec un chien
05:16influence la recherche immobilière.
05:18En fait on assiste à un phénomène de société
05:20appelée pet-parentalité
05:22où les animaux sont désormais traités comme des membres
05:24à part entière de la famille au même niveau que les enfants
05:26et cette tendance se reflète jusque dans l'immobilier
05:28où les dogs parents sont prêts
05:30à de nombreuses concessions pour assurer le bien-être
05:32des animaux. Allez juste un chiffre,
05:34les parents des interrogés pourraient déménager à la campagne
05:36pour offrir un meilleur cadre de vie à son chien.
05:38Tiens ceci, c'est une vraie question qu'on pourrait poser à notre invité
05:40le patron de Century 21, Charles-Marie Nakis.
05:42C'est un frein ou pas si je veux louer ?
05:44Je réponds à une annonce de location
05:46sur Century 21, je veux louer, j'ai un animal.
05:48Non pas vraiment.
05:50Non, ça c'est neutre.
05:52D'abord bonjour à tous, c'est neutre.
05:54C'est une question qui n'est pas posée.
05:56Mais c'est déjà ça, en tout cas on aime tous nos animaux.
05:58J'entends que c'est
06:00un choix décisionnel important
06:02pour l'immobilier, on va le rajouter dans nos
06:04cases à cocher en fait.
06:06Est-ce que vous avez un animal de compagnie ou pas ?
06:08Pourquoi pas, on fait avancer les choses sur Sud Radio.
06:10Justement c'est votre invité que nous entendions
06:12à l'instant, Sylvain Lévy-Valency.
06:14Le patron de Century 21, on va parler de ?
06:16On va parler des prix de l'immobilier, de la
06:18reprise enfin du marché
06:20pour le logement des Français.
06:22À tout de suite sur Sud Radio.
06:24Basile, votre application de recherche immobilière présente
06:26Sud Radio, parlons
06:28immo, Sylvain Lévy-Valency.
06:30On parle de votre logement jusqu'à 10h
06:32comme chaque samedi avec Sylvain Lévy-Valency.
06:34Toute l'équipe de parlons immo
06:36et votre invité, mon cher Sylvain.
06:38Merci Jean-Marie. Bonjour Charles-Marie Nakis.
06:40Bonjour Sylvain, bonjour à tous.
06:42Vous êtes président de Century 21 France.
06:44Merci d'être venu sur le plateau
06:46et de répondre à nos questions.
06:48C'est vrai que c'est un moment symbolique puisque vous avez
06:50été le premier invité de notre
06:52émission pour la première saison de parlons immo.
06:54Alors, on va enchaîner tout de suite.
06:56Des taux à 3,50
06:58sur 20 ans. Après avoir atteint
07:00et culminé quasiment à 4,35
07:02voire 4,50.
07:04En fin d'année dernière, une inflation qui est passée de
07:066,14% en février
07:082023 à 1,9%
07:10en septembre 2024. Est-ce que
07:12le pire est passé ?
07:14J'ai l'impression que oui. En tout cas, en ce qui
07:16concerne les taux d'intérêt, j'ai l'impression que oui.
07:18Parce que, Sylvain, vous l'avez
07:20rappelé, l'indicateur qu'il faut suivre
07:22paradoxalement, ce n'est pas tellement les taux d'intérêt
07:24puisqu'il n'est que la conséquence
07:26justement de l'inflation. Et souvenons-nous
07:28qu'au premier trimestre 2022,
07:30c'est la montée brutale de l'inflation
07:32qui a embarqué avec elle une croissance
07:34inattendue des taux d'intérêt.
07:36Donc, l'indicateur de référence, c'est
07:38toujours l'inflation. 1,9% en septembre.
07:40Des taux qui vont baisser deux fois
07:42quasiment en six mois. Donc, ça, c'est une vraie bonne
07:44nouvelle. Et puis, je me suis surpris
07:46à écouter une interview de
07:48Christine Lagarde sur Fox TV aux Etats-Unis
07:50où elle a annoncé que
07:52la tendance était plutôt encore à la
07:54baisse des taux en allant jusqu'à vers les 2%
07:56comme taux directeur. Dans ce point de vue-là,
07:58je pense que le pire est derrière nous
08:00et comme ça s'est conjugué avec
08:02une baisse des prix assez significative
08:04sur les 26-30 derniers mois,
08:06la conjonction des deux, si vous voulez,
08:08a redonné de l'oxygène
08:10et du dynamisme à ce marché.
08:11Est-ce que vous diriez finalement que le marché s'est auto-régulé ou pas ?
08:14Moi, je dis depuis la nuit des temps que le marché
08:16de la transaction dans l'ancien, il a
08:18cette faculté à s'auto-réguler.
08:20C'est une équation à trois inconnues
08:22dont le HCSF en a
08:24résolu une, puisqu'en fait, il dit à tout le monde
08:26le montant que vous pouvez emprunter
08:28tous les mois. Et à partir de là,
08:30il ne reste plus que deux inconnues, que sont les prix
08:32et le taux d'intérêt. Voilà, donc
08:34c'est mécanique, il a cette faculté.
08:36Alors, il le fait plus ou moins vite, plus ou moins
08:38brutalement, plus ou moins avec des
08:40diversités dans les régions, mais
08:42in fine, il finit toujours par s'auto-réguler
08:44et c'est la caractéristique
08:46principale de ce marché des transactions
08:48dans l'ancien.
08:49Alors justement, ce qui va intéresser nos auditeurs,
08:51je vous rappelle que vous pouvez réagir au 0826
08:53300 300,
08:55la baisse des prix. On va parler de la baisse
08:57des prix. Alors, on a regardé,
08:59ça n'a pas été évident pour que ça baisse,
09:01il a fallu encore un peu de temps,
09:03mais est-ce que ça baisse vraiment ? Est-ce que cette baisse de prix
09:05de façon significative
09:07a bien eu lieu ? Et est-ce que c'est
09:09un phénomène général ?
09:11Alors, la réponse est oui, ça a
09:13vraiment bien eu lieu, parce qu'on a fait ce calcul
09:15précisément sur les deux dernières
09:17années, et donc les prix ont vraiment baissé
09:19de 12%, et je rappelle
09:21que j'avais dû
09:23d'ailleurs même, à l'occasion de la première
09:25de cette émission, appeler de mes vœux
09:27un ajustement des prix significatifs
09:29entre 10 et 15%. Je crois même
09:31avoir dit entre 12 et 15%, donc on est
09:33à 12%, mais c'était une
09:35absolue nécessité, parce qu'avec
09:37des taux, vous l'avez rappelé, à 4,5,
09:39il n'y a pas de potion magique, il n'y a pas de recette
09:41miracle. Ce que vous donnez à la banque, vous ne pouvez pas
09:43le donner au vendeur, et inversement.
09:45C'est aussi simple que ça, voilà. Donc,
09:47la montée brutale, ce qui a surpris
09:49tout le monde, c'est la brutalité et la rapidité
09:51avec lesquelles ça s'est dérégulé.
09:53Mais oui,
09:55la baisse a vraiment eu lieu, parce que j'appelle
09:57baisse quelque chose à une diminution
09:59significative à deux chiffres, et c'est le cas.
10:01Il va nous rester quelques, justement,
10:03encore à faire d'ici la fin de l'année, région par région.
10:05Et d'ailleurs, vous avez toujours eu une position très
10:07intéressante sur la spéculation de la résidence principale,
10:09vous avez dit, la résidence principale
10:11a vocation de loger les personnes et pas uniquement
10:13de faire un coup. Vous vous rappelez, vous aviez cette théorie
10:15extrêmement intéressante, et les chiffres
10:17étant têtus, finalement,
10:19la réalité vous a donné raison.
10:21Oui, parce que d'abord, on oublie que le tissu
10:23du logement en France, c'est 82%
10:25de résidence principale, donc il ne faut pas non plus
10:27se tromper. Les résidences secondaires, c'est un peu
10:29moins de 10%. Le scandale,
10:31mais on en reparlera, c'est des 8%
10:33de logements vacants, c'est-à-dire un peu plus de 3 millions
10:35de logements vacants. Mais c'est une autre question. Mais dans l'absolu,
10:37la vocation originelle de l'investissement
10:39immobilier, vous l'avez rappelé, c'est pas de la
10:41spéculation, sinon il faut faire du CAC 40
10:43ou il faut aller au second marché.
10:45C'est la résidence principale, c'est-à-dire
10:47c'est un choix de vie, c'est un environnement
10:49personnel et familial.
10:51C'est ça,
10:53c'est un investissement bon père de famille
10:55qui se rembourse sur le temps.
10:57Parce que ce que vous voulez dire, c'est que les gens achetaient à l'époque, dans l'espoir de faire finalement une plus-value,
10:59et oubliaient l'idée que c'était d'abord une résidence principale.
11:01Moi je dis qu'en fait, aujourd'hui, les gens vivent mal le fait
11:03d'avoir acheté 100 et de ne pas pouvoir revendre 150.
11:05Mais ça n'a jamais été écrit nulle part
11:07que c'était la vocation de l'achat d'une
11:09résidence principale. L'achat d'une résidence principale,
11:11c'est d'acheter 100, et 20 ans
11:13après, d'avoir un patrimoine au minimum
11:15équivalent à 100, et peut-être
11:17amorti, et peut-être effectivement
11:19valant 120, 130, 140,
11:21150. Si il y a
11:23une plus-value, ben c'est génial,
11:25prenez-la, d'accord ?
11:27Mais s'il n'y a pas de plus-value, c'est pas l'objectif
11:29initial de l'investissement de la résidence principale.
11:31Alors on va continuer également.
11:33Les délais de vente, eux, continuent d'augmenter.
11:35Alors la question est très simple, et ça c'est une question
11:37qui nous est posée par toutes celles et ceux
11:39qui nous écoutent, est-ce que c'est le bon moment pour
11:41vendre son logement, ou est-ce qu'il vaut mieux
11:43attendre un peu pour acheter ?
11:45Qu'est-ce que vous me donnez comme conseil là,
11:47tout de suite ?
11:48Deux choses. D'abord, quelque chose que je répète souvent,
11:50c'est...
11:52c'est le choix de vie
11:54qui doit déterminer l'action d'acheter ou de vendre.
11:56Et on a fait une étude assez récemment,
11:58vous vous souvenez, j'avais dit, il y a trois types aujourd'hui
12:00de vendeurs, les contraints, les incertains
12:02et les opportuns, voilà.
12:03Alors les contraints, c'est qui ?
12:05C'est ceux pour lesquels
12:07il y a une échéance connue dans le temps,
12:09parce qu'ils veulent changer de vie, changer de région,
12:11parfois changer d'organisation de couple,
12:13changer d'organisation de famille, ou changer
12:15d'orientation professionnelle,
12:17ou simplement parce que financièrement
12:19ils avaient peut-être eu
12:21une ambition trop importante, qu'ils ne sont pas
12:23en mesure aujourd'hui de faire face, parce qu'on ne parle pas
12:25du reste à vivre et de l'inflation de manière générale.
12:27Donc il y a une contrainte, quelle qu'elle soit,
12:29financière, humaine, sociale, etc.,
12:31qui fait qu'ils ont
12:33un projet de vente à court terme
12:35avec une date qui est connue, et c'est quand même
12:3746% des vendeurs aujourd'hui,
12:39et puis il y a les incertains, c'est la question que vous me posez,
12:41est-ce que c'est le moment d'acheter ou de vendre ?
12:43C'est le moment quand vous avez décidé que ce soit
12:45le moment, personne ne s'est levé un matin en disant
12:47super, je vais changer de vie parce que
12:49le taux est à 1%, vous changez de vie
12:51parce qu'à un moment donné vous avez soit une prise
12:53de conscience personnelle ou familiale
12:55ou parce que vous allez avoir des jumeaux
12:57ou des triplés, ou au contraire vous allez changer de région
12:59et vous allez changer de cadre de vie, voilà.
13:01Après aujourd'hui, la tendance
13:03est plutôt favorable puisque les prix
13:05ont bien baissé, et vous
13:07parliez des délais de vente, si vous avez ajusté
13:09votre prix et s'il est à un prix
13:11de marché, vous allez pouvoir le vendre dans des
13:13délais normaux. Si en revanche
13:15vous avez un prix de vente qui est encore trop élevé...
13:17C'est quoi un délai normal ? Aujourd'hui c'est 96 jours.
13:1996 jours, moyenne nationale.
13:21Moyenne nationale, oui. Ah oui, quand même.
13:23Ah oui, il faut pratiquement 100 jours. On a pris
13:25combien par rapport à avant ?
13:27On prend entre 7 et 10 jours par an. De plus ?
13:29De plus, oui.
13:31Mais le temps d'immobilier, c'est un temps long.
13:33Je comprends que les vendeurs
13:35quand tout d'un coup, brutalement, on leur a expliqué
13:37qu'il fallait ajuster leur prix au premier trimestre
13:392022... Surtout pour ceux qui ont acheté
13:41à 15 et quand on leur dit
13:43qu'aujourd'hui ça vaut 6...
13:45Oui, alors ça, malheureusement
13:47j'en suis navré pour eux, mais ceux
13:49qui ont été confinés rapidement, oui, bien sûr, ça arrive.
13:51C'est pas une majorité quand même. Je rappelle
13:53que toutes celles et ceux qui ont fait des investissements
13:55immobiliers sur les 20-25 dernières
13:57années, globalement,
13:59ne sont pas trop à plaindre sur la vente.
14:01On vend au bout de combien de temps, Charles-Marie Nakis ?
14:03Non, on ne vend pas avant 7 ans,
14:05quand c'est d'un cycle normal.
14:07Et puis même, il y a un cycle de détention qui est plus proche
14:09des 13 à 15 ans.
14:11Il faut qu'il y ait un incident de la vie.
14:13Ce cycle de détention, est-ce qu'il augmente dans le temps ?
14:15On n'a pas noté ça, pour le coup.
14:17Je trouve que dans le comportement
14:19des propriétaires immobiliers,
14:21il y a une faculté à se
14:23mouvoir et à se déplacer qui est plus importante
14:25que les anciennes générations.
14:27On était très sédentarisé à l'époque.
14:29La société moderne a changé, a dérégulé ça.
14:31N'empêche que, encore une fois,
14:33ce n'est pas un produit spéculation.
14:35Une action, vous pouvez l'acheter le 1er janvier
14:37et la vendre le 30 septembre. Quand vous achetez
14:39une résidence principale, c'est pour y vivre.
14:41Ce n'est pas pour la revendre.
14:43Qu'est-ce que vous prévoyez en
14:45atterrissage 2024 ? Est-ce que ça va être un bon cru ?
14:47A la faveur d'une reprise
14:49à la fois des indicateurs
14:51avec la baisse de l'inflation, vous l'avez dit,
14:53et la baisse des taux d'intérêt ?
14:55Conjonction favorable. On a tous fait un bon été
14:572024.
14:59Je le dirais un petit peu contre toute attente
15:01parce que Grégoire rappelait le contexte
15:03politique. On a tous imaginé
15:05que la dissolution et l'opacité
15:07qui régnaient, l'incertitude qui régnaient
15:09sur la situation et le gouvernement en France
15:11auraient réfréné les ardeurs des acquéreurs.
15:13En fait, il s'est passé un peu le contraire.
15:15Je pense que les gens se sont dit
15:17qu'on sait ce qu'on a aujourd'hui. Les taux ont déjà baissé une fois.
15:19Les prix ont baissé. On ne sait pas trop
15:21quelle sauce on va être mangé fin septembre
15:23quand il va y avoir un discours de politique générale.
15:25Est-ce que le contexte fiscal, etc.
15:27ne va pas changer ? Et du coup, je crois que ça
15:29a projeté, ça a accéléré
15:31un certain nombre de projets.
15:33Mais oui, les conditions sont réunies.
15:35Aujourd'hui, je vous l'ai dit, deux baisses simultanées
15:37des taux, baisse des prix significative.
15:39Il y aura encore un petit régulage,
15:41un petit atterrissage. Pas confondre
15:43baisse et atterrissage. L'atterrissage, c'est entre
15:451 et 3 %. La baisse, c'est au-dessus de 2 chiffres.
15:47Il y aura un petit atterrissage et on
15:49arrivera, vous verrez, en fin d'année, à une
15:51baisse qui sera consommée de l'ordre de 15 %.
15:53Encore une fois, c'est une moyenne nationale.
15:55Vous savez, il y a des impacts régionaux
15:57qui sont aujourd'hui très différents d'une région
15:59à une autre, mais ce sera ça l'atterrissage
16:01et on sera dans une bonne configuration
16:03pour attaquer l'année 2025
16:05si de surcroît, quelques-uns
16:07des dispositifs qui ont été prévus
16:09par le gouvernement sont mis en place.
16:11– Je voulais vous faire réagir sur les annonces de Michel Barnier.
16:13Rapidement, est-ce que vous l'avez bien
16:15perçu, vous trouvez ça positif ? Est-ce que ça
16:17a infléchi finalement ce qui avait été proposé
16:19par les politiques publiques depuis ces dernières années ?
16:21– Alors d'abord, il faut
16:23souligner deux choses. Un, Grégoire
16:25l'a rappelé, c'est l'attention qui est portée
16:27au logement, ce qui est assez nouveau parce qu'il avait
16:29disparu du langage politique
16:31depuis 2017 quasiment.
16:33Donc là, il y a une prise de conscience et c'est tout à fait normal.
16:35– Pour vous, c'est le premier Premier ministre qui parle
16:37de logement depuis 2017 ?
16:39– Non, alors Gabriel Attal s'était un peu
16:41épanché pendant la campagne électorale
16:43– Pendant la campagne, oui.
16:45Tout le monde a l'impression que tout le monde
16:47a découvert, et d'ailleurs c'est ce qu'a rappelé
16:49le Premier ministre, que le logement c'est la première dépense des Français.
16:51Tout le monde s'est préoccupé
16:53de l'inflation alimentaire,
16:55de l'inflation énergétique, etc.
16:57– De l'essence. – De l'essence, voilà. Et puis on a laissé
16:59de côté le logement en oubliant que c'est
17:01à peu près 30% des dépenses
17:03des ménages français, ce qui est colossal si vous voulez.
17:05– Donc vous dites bravo Michel Barnier ?
17:07– Non, je dis à Michel Barnier bravo d'avoir pris conscience
17:09que le logement est déterminant et que d'ailleurs
17:11c'est un facteur social aussi d'intégration,
17:13c'est un facteur qui est rassurant
17:15d'un point de vue de l'organisation...
17:17– C'est le lieu protecteur.
17:19– C'est le lieu protecteur.
17:21Mais ça rejoint la philosophie que nous avons
17:23chez 121 de la résidence principale et de l'habitat
17:25tel qu'on le conçoit, voilà.
17:27Un, prise de conscience effective, deux,
17:29on a quand même une ministre de plein exercice
17:31que j'ai entendue au congrès de l'habitat social
17:33et qui a, disons-le,
17:35été très bien accueilli par la branche...
17:37– C'est le moins compétitif.
17:39– Par l'organisation de l'industrie de ses métiers, ce qui est quand même...
17:41La ministre applaudit, ça n'était pas arrivé depuis un moment quand même
17:43donc c'était plutôt sympa, en tout cas
17:45elle a reçu un bon accueil, tout le monde
17:47lui prête une vraie compétence en la matière
17:49donc moi je suis tout à fait disposé
17:51à collaborer et à entendre ce qu'il y a.
17:53Après, très égoïstement,
17:55vous savez que les transactions résidentielles
17:57dans l'ancien, c'est les trois
17:59segments du logement, vous avez le neuf,
18:01le locatif et les transactions dans l'ancien,
18:03nous on est historiquement le marché
18:05le moins accompagné par le gouvernement, voilà.
18:07Donc on restera le marché
18:09le moins accompagné par le gouvernement.
18:11– Ça ne changera pas, ça. – Ça ne changera pas, si peut-être
18:13bénéficierons-nous
18:15de l'extension
18:17du préato zéro pour toutes les formes de logement
18:19et les primo-accédants, et sous
18:21conditions de ressources, et s'il fait
18:2317 degrés le vendredi, et
18:25s'il ne pleut pas le mardi, voilà.
18:27– On verra ça justement, on verra quelle
18:29température il fera, a priori, on attend
18:3127 degrés aujourd'hui. – Non mais il y a un bout d'ironie
18:33parce que les conditions d'accès sont toujours...
18:35Voilà, c'est très compliqué.
18:37– C'est vrai, c'est toujours compliqué, en tout cas
18:39on notera aussi votre satisfaction
18:41pour ces premiers signes gouvernementaux, en tout cas.
18:43Merci à vous, restez avec nous
18:45Sylvain-Dévide Valancier, on remercie notre invitée.
18:47– Absolument. – Vous allez rester avec nous ? – Oui.
18:49– Je vais écouter, j'ai tout mon temps, je reste volontiers.
18:51– Merci Charles-Marie Nakis, je rappelle que
18:53vous êtes le président de Sanctuary 21 France.
18:55– Et ça tombe bien, on fait visiter les maisons à vendre
18:57dans quelques minutes sur Sud Radio, il y en aura
18:59peut-être une de chez vous, pourquoi pas. Allez rester avec nous.
19:01– Ça serait chouette, pour le coup.
19:03– 0 826 300 300, vous avez posé beaucoup de questions
19:05chers amis qui nous écoutez sur Sud Radio
19:07sous le répondeur de Sud Radio, ça tombe bien
19:09on y répond dans un instant.
19:11– Basile, votre application de recherche immobilière
19:13présente…
19:15– Sud Radio, parlons IMO
19:17Sylvain-Dévide Valancier.
19:19– On parle de votre logement avec celui que vous entendiez à l'instant
19:21Sylvain-Dévide Valancier, le patron de Radio IMO
19:230 826 300 300, vous avez laissé
19:25pas mal de messages
19:27sur le répondeur de Sud Radio cette semaine.
19:29En effet, parce que…
19:31– Avec la Massif, économiser en changeant
19:33l'assurance de prêt immobilier, condition sur Massif.fr
19:35La Massif présente…
19:37– Sud Radio, parlons IMO
19:39Ça vous concerne.
19:41– Parce que le logement, ça vous concerne
19:43évidemment que vous en ayez un
19:45ou que vous en cherchiez un, Sylvain.
19:47– Absolument, et comme vous le savez
19:49mon cher Jean-Marie, tous les samedis
19:51nous répondons aux questions
19:53qui ont été postées
19:55ou déposées sur le répondeur de Sud Radio
19:570 826 300 300, et cette semaine
19:59Grégoire, on a eu un message sur le répondeur
20:01ça concerne la copropriété.
20:03– Oui, Sylvain, c'est Christian qui nous a écrit.
20:05Christian, il habite à Marseille, il est propriétaire
20:07de son logement dans un immeuble du 4ème
20:09arrondissement de Marseille.
20:11Et en fait, Christian vient de recevoir un appel de fond
20:13de 4000 euros pour des travaux dans la copropriété.
20:15– Ça arrive.
20:17– Christian n'a pas les moyens
20:19de payer cet appel de fond, et en fait
20:21il se demande quels sont ses recours possibles.
20:23Et pour répondre à sa question, on a appelé
20:25notre expert du jour qui est François-Emmanuel Borel.
20:27François-Emmanuel, vous êtes président
20:29de la société Gris Faton, une société familiale
20:31et vous êtes entre autres syndic.
20:33Bonjour François-Emmanuel.
20:35– Bonjour à tous. – Merci beaucoup de répondre
20:37à nos questions. Alors pour commencer, est-ce que vous pouvez
20:39nous rappeler comment se passe le vote des travaux
20:41dans un immeuble avec plusieurs
20:43copropriétaires ?
20:45– En fait, les copropriétaires se réunissent en assemble
20:47générale pour décider de l'exécution de travaux.
20:49Donc Christian a dû recevoir préalablement
20:51à celle-ci une convocation
20:53nécessairement 21 jours
20:55précédant cette assemblée.
20:57Une fois l'assemblée générale tenue,
20:59son procès-verbal a été diffusé, donc là encore
21:01Christian pouvait trouver la décision
21:03par laquelle ses travaux ont été votés.
21:05Il avait la possibilité d'assister à cette
21:07assemblée générale, soit en étant présent
21:09physiquement lors de l'assemblée, soit
21:11en vote par correspondance ou en donnant
21:13son pouvoir à un de ses voisins.
21:15Donc il aurait dû être
21:17informé en fait de cette décision
21:19de commander les travaux. – A priori,
21:21il y a déjà eu un défaut d'information effectivement
21:23et qu'est-ce que lui peut faire
21:25s'il n'a pas les moyens de payer ces 4 000 euros
21:27d'appel de fonds ?
21:29– Alors tout simplement, moi je l'invite vivement
21:31à aller rechercher ce document
21:33parce qu'il a reçu un premier appel de fonds,
21:35peut-être il y en a-t-il d'autres.
21:37Donc il faut au moins qu'il ait l'ampleur
21:39de la masse de financement qu'il a à dégager.
21:41Donc soit
21:43il fait appel à sa banque parce que
21:45les banques prêtent assez facilement sur les dépenses d'investissement.
21:47Éventuellement même l'assemblée générale
21:49a pu décider d'un emploi collectif
21:51mais s'il a reçu
21:53l'appel de fonds, je pense qu'il est déjà trop tard
21:55parce que souvent ces appels de fonds sont émis
21:57deux mois après l'assemblée générale.
21:59Ensuite, il a tout à fait la possibilité aussi
22:01de recourir à différentes aides qui sont fournies
22:03par la commune, par le département.
22:05À ce titre, il peut se rapprocher de la Lille
22:07les Bouches-de-Rhôme, il lui répondra
22:09très efficacement, ça peut être
22:11les prêts à taux zéro, ça peut être différents
22:13prêts d'action logement. Donc il a
22:15cette possibilité de ressources et surtout
22:17il doit se rapprocher de son syndic
22:19parce que potentiellement ces travaux ont pu être décidés
22:21en préfinancement, avec une exécution
22:23qui soit retardée et auquel cas
22:25lui-même pourrait échelonner ses paiements
22:27et l'entreprise qui réalise les travaux
22:29pour quelques cas exceptionnels
22:31peut aussi prévoir d'échelonner
22:33ses demandes de paiements
22:35et auquel cas avoir une trésorerie suffisante
22:37par la suite.
22:39Oui, on peut comprendre effectivement
22:41que c'est difficile pour les co-propriétaires
22:43mais...
22:45A vos souhaits, Sylvain, parce qu'il voit tout le monde.
22:47Merci.
22:49Voilà, la question c'est
22:51in fine, imaginons qu'ils ne peuvent vraiment pas
22:53en fait, la question c'est
22:55s'ils ne peuvent réellement pas payer, qu'est-ce qu'on fait ?
22:57Et deuxième question, est-ce que ça arrive qu'on ait des co-propriétaires
22:59incapables, finalement, de payer
23:01les travaux de la collectivité
23:03de la co-propriété
23:05et qu'est-ce qu'on fait ensuite ?
23:07Est-ce qu'il y a un contentieux ? Est-ce qu'on peut saisir le bien ? Comment ça se passe ?
23:09Oui, tout à fait.
23:11On peut arriver à cette extrémité-là mais elle est
23:13extrêmement rare. Donc il y a toujours des solutions
23:15en fait. La commune, comme je le disais
23:17elle pouvait aider. Il y a quand même 27%
23:19des co-propriétaires en France qui sont en difficulté
23:21donc ce n'est pas un cas rare.
23:23Il faut absolument
23:25déjà anticiper les choses
23:27je pense que c'est le maître mot, que ce soit
23:29vis-à-vis des fournisseurs, c'est-à-dire l'entrepreneur qui fera
23:31les travaux, que ce soit au sein de la co-propriété
23:33peut-être même qu'il peut y avoir une certaine
23:35aide, ou en tout cas une planification
23:37qui soit raisonnable dans l'exécution des travaux.
23:39Ne pas laisser sur le bord,
23:41sur le côté de la route, mais ceux qui ont
23:43des difficultés de financement. En toute
23:45les banques aident
23:47et je pense que
23:49ensuite, en effet, quand la personne
23:51ne peut pas payer, on
23:53exécute ce qu'on appelle les voies d'exécution
23:55c'est-à-dire qu'on peut aller jusqu'à
23:57s'exercer le bien.
23:59C'est très important. Et quand bien même
24:01il serait condamné à payer ces sommes-là
24:03si elles étaient tout à fait légitimes,
24:05le juge peut accorder également des délais.
24:07Jusqu'à deux ans de délai pour payer
24:09une dette qui soit importante. 4 000 euros
24:11à titre d'un appel
24:13particulier, c'est une somme extrêmement importante.
24:15Donc c'est nécessairement
24:17de l'investissement sur la copropriété
24:19ce qu'il faut mettre en avant
24:21vis-à-vis de ceux qui sont susceptibles de le financer.
24:23Oui, mais il y a des copropriétaires qui sont
24:25aujourd'hui
24:27en situation délicate financièrement
24:29à qui il peut arriver ce genre de choses.
24:31Donc ce qu'on vous dit finalement, c'est qu'il y a des coussins,
24:33il y a des amortisseurs sociaux,
24:35avec le local, avec
24:37effectivement la possibilité que les
24:39banques prêtent. Mais est-ce que la copropriété
24:41peut aussi consentir
24:43pour un de ses copropriétaires
24:45à une aide
24:47ou un accompagnement de cette nature,
24:49ou pas ?
24:51On a été confronté à des périodes un petit peu
24:53tourmentées ces dernières années.
24:55Il est arrivé qu'on remette en question
24:57des travaux déjà votés. Donc il faut absolument
24:59que Christian se rapproche du conseil syndical pour voir
25:01la nécessité ou pas de réaliser
25:03ces travaux. Peut-être qu'il n'est pas le seul dans la
25:05copropriété à avoir un peu négligé
25:07et passé à côté
25:09et remobiliser peut-être les
25:11copropriétaires autour de ce sujet-là pour voir
25:13véritablement s'il n'y a pas une remise en question
25:15de ce vote-là qui peut être fait.
25:17Sachant que c'est déjà tellement difficile de faire
25:19voter des travaux dans une copropriété que si
25:21en plus on commence à les remettre en question,
25:23on ne va plus jamais rien changer.
25:25Ça peut être remettre en question un calendrier
25:27de paiement, tout simplement.
25:29Réchelonner les choses.
25:31Peut-être retarder d'une année.
25:33Après, l'ultime solution
25:35bien évidemment, quand on n'a pas
25:37moyen de pouvoir rester là où nous sommes,
25:39on est obligé de vendre et c'est des cas qui arrivent
25:41et qui sont extrêmes.
25:43Mais on ne peut pas le négliger.
25:45En tout cas, à cause, il ne faut pas
25:47partir sur des dépenses improductives, sur des
25:49procédures dans lesquelles il perdrait
25:51de l'argent inutilement. Donc contester
25:53une assemblée générale alors que tous les copropriétaires
25:55sont favorables aux travaux, ça serait
25:57complètement vain.
25:59Et puis ça fatigue tout le monde en plus.
26:01On va le dire comme ça.
26:03On est sur Sud Radio, parlons vrai. Merci
26:05François-Emmanuel Borel.
26:07Merci beaucoup François-Emmanuel Borel. Je rappelle que vous êtes président
26:09d'André Griffathon, société familiale
26:11et entre autres syndic. Merci pour vos éclaircissements.
26:13Il est 9h53 sur Sud Radio.
26:15De suite, le Tour de France.
26:17Sud Radio, parlons immo, ça vous concerne.
26:19Avec la Massif,
26:21changez votre assurance de prêt
26:23immobilier et économisez.
26:25Conditions sur massif.fr.
26:27Un Tour de France à toute allure. Puisqu'on arrive à la fin,
26:29vous n'allez pas y aller très vite mon cher.
26:31La ville des Rois de France,
26:33on mène à Bourges. On a un bon plan
26:35à Bourges, n'est-ce pas Grégoire ?
26:37Je vais très vite Jean-Marie.
26:39140m2, un appartement
26:41pensé par un architecte.
26:43Très belle luminosité,
26:45qui bénéficie d'un ascenseur
26:47privatif pour aller dans l'appartement.
26:49Il est au troisième et dernier étage.
26:51Il s'ouvre sur un beau séjour, un salon de 35m2,
26:53une cuisine indépendante, 4 chambres
26:55avec rangement. L'immeuble est
26:57très bien situé dans la ville. Il comprend
26:59aussi deux salles de bain avec une baignoire.
27:01Il est doté d'un parking
27:03collectif dont l'accès se fait
27:05par une barrière automatique et une cave
27:07de 13m2. Il est proposé
27:09au tarif de 350.000 euros
27:11par costes immobiliers.
27:13Et on le finance avec 20% et ça coûte
27:15à 3,5% de taux d'intérêt sur 25 ans.
27:1770.000 euros pour l'apport,
27:193,5% pour le taux, 1.402 euros
27:21pour les mensualités.
27:23Merci pour ce calcul rondement mené. Autre bien, on va à
27:25La Tronche, la ville de naissance de Michel Barnier.
27:27Oui, tout à fait. Dans l'Isère.
27:29Il est formidable, Sylvain.
27:31Quand il est content du Premier ministre,
27:33il décide de renforcer le marché de l'immobilier
27:35de sa ville de naissance. Moi, je trouve qu'il a une bonne tête.
27:37Oui, exactement. Alors là, on est sur
27:39un appartement aussi très sympa
27:41qui coûte
27:43325.000 euros
27:45avec un apport de 20%, 65.000 euros
27:47emprunt à 3,5%,
27:491.302 euros de mensualité.
27:51Et c'était un appartement de 116m2.
27:53A découvrir.
27:55A découvrir, pardon, sur Guillauquet.
27:57Ecoutez, merci beaucoup. On rappelle aussi
27:59que notre invité Charles-Marie Nakis a pas mal de
28:01biens à nous faire découvrir dans toute la
28:03France sur Century 21. J'ai même pas besoin
28:05de vous donner l'URL, vous le retrouverez facilement sur
28:07Google. Merci à vous, Charles-Marie Nakis.
28:09Merci beaucoup de votre invitation. Merci à
28:11Grégoire Darico, notre Jean-Claude Dussanou.
28:13A très bientôt. C'est un honneur, Jean-Marie.
28:15Merci à Sylvain Lévy Valenci.
28:17Cette émission sera diffusée en direct sur
28:19Radio Imo. Le site de Radio Imo,
28:21on rappelle ? Voilà, www.radioimo
28:23tiré imo.fr. Vous avez
28:25la possibilité de récupérer l'ensemble des flux,
28:27y compris sur l'Apple Store, et c'est diffusé.
28:29On rediffuse mardi à midi.
28:31Et en podcast sur sudradio.fr. D'ici là,
28:33tout de suite sur Sud Radio, ou plutôt
28:35dans quelques instants, on va trouver quelqu'un qui
28:37est en colère.
28:39Sud Radio. Parlons Imo.
28:41Sylvain Lévy Valenci.
28:43Avec Basile, votre application de recherche
28:45immobilière.