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Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Justement, on va voir la réponse de Dominique Trincon.
00:02Je retiens tout à fait ce qui vient d'être exposé, et en particulier les frictions.
00:07Si vous voulez, on est dans un monde extrêmement dangereux,
00:11dans lequel il y a de plus en plus de frictions, de combats,
00:15on parle Ukraine-Russie, on parle ici Iran-Israël,
00:19et les frictions peuvent provoquer une étincelle
00:24qui met le feu aux poudres, pour prendre l'expression.
00:27On a quand même des sauvegardes, deux types de sauvegarde.
00:31La première, on n'est pas comme en 1914, les communications fonctionnent bien.
00:36Vous savez qu'en 1914, le Kaiser était sur son yacht,
00:40n'avait pas de communication, et du coup, son cabinet a poussé à la guerre.
00:44Là, globalement, les communications fonctionnent bien.
00:48Deuxièmement, je voudrais revenir sur l'interlocuteur précédent
00:51qui parlait de la SDN et de l'ONU, pour avoir beaucoup travaillé à l'ONU,
00:55il y a une réunion du Conseil de sécurité qui se tient depuis une heure et demie maintenant,
00:59et on peut se parler, et on peut communiquer.
01:03Alors ça n'empêche pas des frictions, ça n'empêche pas un certain nombre de choses,
01:07mais tant qu'on se parle, on peut éviter l'escalade.
01:11Et je peux vous dire que derrière les couloirs de l'ONU,
01:16quand on n'est pas devant les caméras, il se dit beaucoup de choses.
01:19Et là, c'est quelque chose, et l'ONU aujourd'hui,
01:23devant le blocage du Conseil de sécurité, qu'il faut reconnaître,
01:26c'est l'avantage de l'ONU, c'est que les gens peuvent se parler.

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