Comme tous les jours de la semaine, BFMTV répond à vos questions.
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00:00Une dernière question justement sur le risque de guerre et comment maintenir la paix.
00:03C'est Thierry qui dit qu'il y a quelques années, dans les zones de guerre, on envoyait les casques bleus de l'ONU.
00:07Aujourd'hui, est-ce qu'ils existent toujours ?
00:09Oui, c'est la finule.
00:10Voilà, c'est la force d'interposition des Nations Unies qui est là depuis des années.
00:14C'est 11 000 hommes, dont 700 Français.
00:16En cas de véritable opération terrestre d'invasion, on peut le dire comme cela,
00:21d'Israël au Liban, au sud Liban, eh bien ces casques bleus seraient en première ligne.
00:25Sauf qu'ils ne peuvent pas intervenir.
00:27Ils n'ont pas le droit, ils sont là pour être des boucliers, je dirais, avec les fameux casques bleus,
00:32pour empêcher que la guerre ne dégénère.
00:34Alors, qu'est-ce qui se passerait ?
00:35Eh bien là aussi, c'est très compliqué parce que d'abord, il faut les mettre en sécurité.
00:39Ces 11 000 hommes, c'est beaucoup.
00:41Et c'est l'un des dangers, effectivement, de cette confrontation à laquelle on assiste,
00:44c'est qu'elles prennent une dimension telle que ça mette en péril les casques bleus.
00:48Évidemment, on pourrait se dire que les casques bleus seraient là pour empêcher la guerre et s'interposer.
00:52Sauf que ce n'est pas leur mission.
00:53Voilà, et donc on est inquiet pour le sort des 700 Français.
00:56Que décidera le Président de la République en cas de guerre généralisée ?
01:00Est-ce qu'on évacuerait ces casques bleus ?
01:02Écoutez, on verra.
01:03Pour l'instant, rien n'est décidé.
01:05La France ne veut pas donner un signal d'évacuation pour ne pas dire, par exemple,
01:08qu'elle donne un blanc-seing à une offensive israélienne.
01:11La France a de nouveau demandé l'arrêt des combats et un cessez-le-feu,
01:14si c'était possible, au Sud-Liban et à Gaza.