A quelques jours de la 2e édition d’IBT Côte d’Azur, le salon dédié aux secteurs de l’industrie, du bâtiment et de la technologie qui se tiendra le 15 octobre à l’Allianz Riviera à Nice, Patrick Moulard, président de la Fédération de Bâtiment et Travaux Publics des Alpes-Maritimes, est l’invité de La Grande Interview de Territoire Eco, l’émission mensuelle dédiée à l’économie azuréenne. Construction dans le neuf, rénovation, travaux publics..., il fait le point sur la conjoncture compliquée de ce dernier trimestre 2024 et sur les différentes actions menées par la fédération pour accompagner ses adhérents.
Après Le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité marquante de la rentrée, la séquence En Coulisse vous emmène à La Verrerie de Biot qui, depuis quelques semaines, a mis en place une visite augmentée de ses ateliers.
L’émission se termine avec le Pitch de Thomas Côte, dirigeant de la toute nouvelle startup niçoise Pics & Care qui a un double objectif: faire monter en compétences les aides-soignants faisant fonction et améliorer la qualité des soins en Ehpad.
Après Le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité marquante de la rentrée, la séquence En Coulisse vous emmène à La Verrerie de Biot qui, depuis quelques semaines, a mis en place une visite augmentée de ses ateliers.
L’émission se termine avec le Pitch de Thomas Côte, dirigeant de la toute nouvelle startup niçoise Pics & Care qui a un double objectif: faire monter en compétences les aides-soignants faisant fonction et améliorer la qualité des soins en Ehpad.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans notre studio vidéo du groupe Dismatin pour ce 17e numéro de
00:17Territoire Éco, l'émission dédiée à l'économie azuréenne réalisée en partenariat avec l'UPE06 et
00:23le journal La Tribune Côte d'Azur. Et pour présenter cette émission j'ai le plaisir d'accueillir à mes
00:28côtés Karine Wenger, chef du service économie du groupe Dismatin. Bonjour Karine. Bonjour Christian.
00:32Et Isabelle Ozias, notre incontournable rédactrice en chef de La Tribune Côte d'Azur. Bonjour Isabelle.
00:37Et bonjour à tous. Et on débute ce numéro 17 de Territoire Éco avec la grande interview.
00:42A quelques jours de la deuxième édition du Salon IBT Côte d'Azur qui est l'événement annuel dédié
00:55au secteur de l'industrie du bâtiment et de la technologie. Nous avons le plaisir d'accueillir
00:59aujourd'hui Patrick Moulard, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics
01:03des Alpes-Maritimes. Bonjour monsieur Moulard. Vous avez été réélu en mars dernier pour un
01:07second mandat de trois ans. Bienvenue sur notre plateau. Première question, comment se porte
01:12aujourd'hui votre beau secteur d'activité ? Est-ce qu'on peut faire un petit point conjoncturel sur ce
01:18dernier trimestre ? Oui bonjour à tous. Donc l'activité économique, en tout cas la construction,
01:23on a des inquiétudes notamment sur le logement neuf. Donc le logement neuf est en réel recul.
01:33Donc on parle aujourd'hui des chiffres du département, c'est moins de 37% de mise en
01:40chantier. Donc ça présage en tout cas une activité qui va être malheureusement en mer.
01:47Quant aux rénovations énergétiques, heureusement on a quand même un point d'ordre où on peut
01:52imaginer qu'on va avoir une deuxième relance. C'est plutôt en étal, donc on a une activité qui est
02:04relativement bonne en rénovation énergétique. On a subi quand même au début d'année des décisions
02:14gouvernementales qui ont en tout cas retardé un certain nombre de mises en chantier, notamment
02:20sur les cinq premiers mois de l'année. Donc là ça s'est un peu détendu mais il ne faut pas...
02:26Rien n'est acquis pour autant. Exactement. Alors on va rentrer dans le détail de toute
02:32cette activité. Karine Isabelle à vous. Alors justement quelles sont les actions mises en place
02:37par la fédération du bâtiment et des travaux publics des Alpes-Maritimes pour aider ces adhérents ?
02:41Alors plusieurs actions qu'on a menées notamment sur la difficulté du logement neuf aujourd'hui
02:48qui est pour nous le focus en tout cas de la crise, la crise qu'on est en train de vivre. Donc on a
02:55créé une cellule de crise avec la DGFIP, avec la direction du travail, avec les organismes URSAF
03:04également pour BTP, Caisse de congé payée, mais également l'ensemble des chambres consulaires
03:09pour essayer d'identifier, en tout cas aider aux prémices des difficultés que peuvent rencontrer
03:15nos entreprises et de faire le lien avec les services pour que la situation de blocage,
03:21en tout cas de difficulté, elle soit essayée de contrôler au maximum. Nous avons aussi avec
03:28nos partenaires, donc les partenaires de l'union patronale, l'UPE06, la chambre de commerce,
03:34des actions pour le logement, des tasques forces pour le logement. On s'est regroupé bien évidemment
03:39avec l'AFNAIM, avec l'AFPI, avec les architectes pour essayer de construire en tout cas une réflexion,
03:44une action un peu commune. Puisque le logement pour actifs pour nous c'est quelque chose de
03:50fondamental dans ce territoire, donc pour la réindustrialisation de cet appartement,
03:56mais pas que. Donc il faut que ça passe par un grand élan, en tout cas une vraie mobilisation
04:03des acteurs que nous sommes tous. Et vous suivez les chefs d'entreprise qui vous en font la demande,
04:09vous écoutez leurs besoins et vous accompagnez. Oui, on a même donc partenaire avec notre cellule
04:16de crise aussi les associations d'aide aux chefs d'entreprise qui sont importantes en tout cas,
04:21et aussi nos architectes, nos conseils des sages, puisqu'on peut résoudre des problématiques de
04:30dossier de financement, de règlement de clients, peut-être juste en rentrant avec une procédure
04:40amiable entre une tièze personne qui va être un peu le référent auprès d'un client en disant,
04:47on ne va pas forcément mettre la tête sous l'eau d'une entreprise. Donc on l'a ouvert en octobre
04:532023, donc ça fait un an, on n'a pas non plus des centaines de dossiers. C'est quelque chose,
05:04vous savez, je pense que nos chefs d'entreprise ont très peu, n'ont pas l'envie toujours d'aller
05:16s'ouvrir, en tout cas dès qu'il y a un problème, ils essayent plutôt de le contenir, d'essayer de
05:21garder en eux, malheureusement. Mais bon, c'est une procédure en tout cas qui a porté, qui porte
05:29ses fruits. Alors à cette situation déjà très compliquée, s'ajoutent des directives de l'État
05:35sur la gestion des ressources en eau qui viennent aussi impacter l'acte de bâtir. Quelles sont
05:42ces directives et qu'est-ce que ça implique pour la filière ? Alors quand on a eu l'indication
05:48dans l'été, ça s'est tombé en fin juillet, un dire de l'État qui nous a paru un peu difficile
05:57à digérer, en crise je vous rappelle, en difficulté. Contraintes supplémentaires en fait. C'est ça,
06:05et donc après avoir bien sûr analysé le document, ça a fait un vrai buzz puisque c'est jusqu'à la
06:15Fédération Nationale, la FFB, on nous a demandé une explication au dire. Alors on a rencontré le
06:27préfet, c'était début septembre, le signataire du document. Il nous a quand même quelque peu
06:39rassuré sur le document, puisqu'en fait on est sur des documents d'urbanisme. Donc on est
06:47réellement sur une couche qui va toucher des modifications de PLU, de SCOT dans les prochains
06:55mois voire prochaines années. Donc quand on a dit ça, on se dit bon c'est pas les permis qui sont
07:04déposés et qui sont aujourd'hui dans le tuyau, dans le pipe des projets qui sont concernés. Mais
07:12d'un autre côté, il nous avoue quand même, qu'il n'y a pas réellement de problème. Il n'y a pas
07:20de territoire qui serait impacté. Donc on se demande réellement, entre nous soit dit, pourquoi
07:30avoir mis autant de temps, enfin en tout cas d'avoir appuyé sur ce bouton, c'est bien, ok, on peut
07:35comprendre qu'il faille... parce qu'en fait c'est conditionner la ressource en eau des
07:43territoires pour pouvoir continuer à avoir des constructions potentielles sur ces zones
07:50géographiques. Donc on se demande réellement le bien fonder maintenant. Nous on a dit de porter,
08:00en tout cas de mettre une barrière de plus auprès des acteurs économiques que sont nos futurs
08:06clients, en tout cas les collectivités. C'est les premières concernées, les collectivités. Il va
08:09falloir qu'ils s'organisent, qu'ils fassent des études d'impact. Une étude d'impact, c'est des
08:13bureaux d'études qui vont missionner, qui vont être missionnés pour faire. Est-ce que ces bureaux
08:20d'études, on en a suffisamment sur le territoire où en France on peut se poser la question ? Tout
08:26le monde va à un moment donné les solliciter au même moment. On crée quand même, voilà, et nous
08:33on a quand même regardé auprès de nos canalisateurs. On est une fédération de bâtiments et de travaux
08:39publics. Canalisateurs, c'est donc les ressources en eau. Et les rendements aujourd'hui de nos réseaux,
08:45les rendements de nos réseaux sur les 180 millions de mètres cubes d'eau qui sont aujourd'hui
08:51consommés pour ce territoire, parce que c'est ce qu'a annoncé le préfet, on a sur certains
08:55territoires 70% de rendement, entre 70 et 80% de rendement. Donc on a entre 30 et 20% de fuite
09:05d'eau sur les réseaux. Donc ok, on dit qu'il faut faire, mais à un moment donné peut-être qu'il
09:10aurait fallu travailler sur les fuites. Il faudra sûrement travailler. Donc ça va être une
09:18opportunité complémentaire de business, en tout cas pour nos entreprises de même. Et vous justement,
09:23qu'est-ce que vous préconisez à la fédération ? Est-ce que construire en hauteur sur l'existant
09:28est une solution ? Ou c'est la marge ? C'est une solution. J'étais avec Anthony Borey, c'était
09:38la semaine dernière, où il présentait les investissements de Côte d'Azur Habitat sur les
09:43dix prochaines années. C'est quand même un projet qui lui tient fortement à cœur. Sur Côte d'Azur
09:52Habitat, on parle de 13 logements. Aujourd'hui, on a identifié 7000 logements sur Nice-Côte d'Azur.
10:00C'est une solution, mais ce n'est pas la solution à nos problèmes. Il faut peut-être plus agir sur
10:08ce qui est législatif, le cadre législatif ? Oui, il faut effectivement. Alors on avait,
10:14avant la dissolution, beaucoup d'espoir sur une nouvelle loi sur le logement,
10:21avec le fameux SRU, qui aurait pu être un peu plus assoupli, où on aurait mis les logements
10:28intermédiaires, parce qu'il y a beaucoup aujourd'hui de personnes en logement à port
10:36actif, qui rentrent dans ces critères. Malheureusement, la décision a été ainsi
10:43faite. On espère, avec la nouvelle ministre du logement, d'avoir à nouveau ces éléments sur la
10:51table. C'est un point de blocage. Le dire sur l'eau, ça sera, on l'espère, un deuxième point
10:57de blocage qui s'additionnera à la loi SRU, pour éviter que certains de nos élus meilleurs
11:03signataires de permis se cachent derrière des arguments qui feraient mal à la profession.
11:09Du coup, on voit que c'est quand même sur la construction neuve que vous avez de grosses
11:14difficultés, et c'est une difficulté aussi pour les actifs. Est-ce que la situation pourrait
11:20revenir à la normale ? Quand et comment ? Vous savez, on compresse l'outil de production. L'outil
11:29de production, aujourd'hui, il est ce qu'il est. L'effectif de nos entreprises, on a quelques
11:38licenciements, mais à la marge. Donc l'outil de production est conservé quand même dans nos
11:43entreprises. Combien de temps ? On ne sait pas trop le dire. Maintenant, de remettre une machine
11:49en route, si on l'arrête, parce qu'on est en train de l'arrêter, remettre une machine en route,
11:52ça sera entre 3 et 4 ans. C'est le temps aujourd'hui qu'il faut pour déposer un permis et
11:57couper un ruban avec une livraison de projet. Vos entreprises ont les capacités à résister
12:04pendant ces trois ans de latence ? Non. Je l'ai parlé tout à l'heure de la rénovation énergétique,
12:12d'essayer de flécher d'autres activités connexes, mais les entreprises qui font aujourd'hui du
12:21logement neuf de construction d'immobilier, ils n'ont pas la formation. Mais c'est à nous,
12:28donc du coup on est là pour les aider à passer le cap avec des formations, avec une envie de faire.
12:35Heureusement quand même qu'on a des échéances électorales et que la commande publique,
12:42bien qu'on ne pourra dire... Vous y croyez malgré la situation économique et l'endettement ? Alors,
12:48il y a des gens qui font, il y a des territoires qui font, il y a des territoires qui font un peu
12:52moins, qui promettent mais qui ne font pas. On a un peu de tout sur ce territoire. La difficulté
12:59qu'on rencontre par contre, c'est le délai de règlement de nos entreprises. Certaines commencent
13:04à souffrir, donc je ne cache pas qu'on essaie en tout cas d'apporter... C'est cadré pourtant ? Oui,
13:14mais vous savez, vous avez toujours la petite phrase, le petit virgule qui n'est pas bien
13:21positionné, qui permet de rejeter une facture. Donc là, il faut avoir un peu de conscience
13:27aujourd'hui professionnelle de nos différentes collectivités. Mais heureusement que nous avons
13:32quand même en visibilité la commande publique qui maintient une activité pour nos TP et qui
13:38maintient une activité bien sûr pour la construction de 2026 et demain. Je vous dis
13:45trois à quatre années de construction neuve, donc oui d'entre les deux. Ils risquent d'avoir quand
13:50même un peu de difficulté. Alors parlons des choses qui fonctionnent bien et notamment le
13:54salon IBT qui se profile. Ce profil se tiendra le 15 octobre à l'Alliance Riviera à Nice. La
14:00première édition avait été un challenge notamment pour regrouper tous les acteurs de l'industrie,
14:06du bâtiment, des parfums et de la tech. Comment se présente cette édition ? Alors très bien. Pour
14:13le moment, bien évidemment, toujours avec l'ensemble des partenaires, donc l'industrie
14:17au sens large azuréenne. On est relativement très confiant sur ce salon IBT 2024. On a
14:30beaucoup de lycées qui viendront nous rendre visite, plus que l'année dernière, donc pour
14:38l'instant ça se passe plutôt bien. On attendra bien sûr le 14 mai. C'est une bonne édition en tout
14:44cas on l'espère. Vous avez une belle thématique qui est innover ensemble pour mieux bâtir. C'est
14:49ça tout à fait. On va essayer un peu d'intelligence artificielle, comment on peut apporter certaines
14:58solutions en tout cas au monde de la construction. C'est aussi le moyen j'imagine de valoriser la
15:05filière et de la rendre attractive. Vous parlez des jeunes, des lycées qui viennent vous voir,
15:08ce genre de salon sert à ça ? Oui, donc avec l'UMM on aura deux démonstrateurs qui seront des
15:16démonstrateurs de l'industrie bien sûr pour l'UMM et nos BTP avec cinq thématiques pour le BTP,
15:22donc c'est 1800 m² quand même, c'est relativement important. Donc on va avoir les travaux publics
15:28et routiers, le gros œuvre, le second œuvre, le patrimoine, puisqu'il faut aussi avoir les mains
15:34pour demain rénover nos bâtiments, et tous les établissements scolaires qui vont présenter en
15:41tout cas l'ensemble des métiers et panels aux jeunes. C'est quand même plus facile que les
15:46jeunes parlent aux jeunes. C'est un peu l'esprit de nos salons, que ce soit la journée de la
15:52construction, le salon de la construction et les BTP, ça a toujours été pour nous très important
15:58de focaliser sur cet événement. Vous privilégiez une cible jeune, ce n'est pas commun sur un salon
16:06professionnel. Qu'est-ce qu'il y a de nouveau cette année proposé justement à ces étudiants lycéens
16:11qui viennent ? Nouvelle techno, notamment on va avoir des drones, il va y avoir des drones sur le
16:20stade. Vous faites beaucoup de démos. Oui, ça sera de la démo, ça sera des entreprises qui s'impliquent,
16:23c'est quand même nos adhérents qui mobilisent quand même des moyens, des moyens matériels,
16:28des moyens humains pour être une journée à plusieurs salariés d'une entreprise. Il faut
16:33avoir une conviction, et ça c'est forte dans la conviction du BTP, parce qu'on est à la vraie
16:37ascension sociale en tout cas dans la construction, on peut démarrer tout petit, à un petit niveau,
16:41et finir chef d'entreprise, ce n'est pas du tout exceptionnel. Si vous
16:49accédez autant sur les jeunes, c'est peut-être que vous avez des problèmes de recrutement dans
16:52la filière ? Alors il est vrai que la filière a du mal, on a plusieurs entreprises qui sont
17:01en difficulté pour recruter. Aujourd'hui, même si l'activité économique est quand même
17:08relativement pas forcément très très engageante, mais il y a des recrutements qui sont faits,
17:13donc on a beaucoup de difficultés. On ouvre nos chantiers traditionnellement bien sûr,
17:18aux coulisses du bâtiment, donc on va l'avoir aussi l'année prochaine, au mois d'avril. Pour
17:25nous, c'est quelque chose de très fort de pouvoir sourcer auprès des jeunes, on ouvre au collège,
17:30donc certains peuvent dire mais les collèges, qu'est-ce qu'ils viennent faire sur les chantiers ?
17:34Ben non, c'est là qu'on commence déjà à essayer de faire sensibiliser l'envie de travailler dans
17:43la construction du bâtiment et bien sûr on ouvre aussi à ses dames. Alors pour donner envie,
17:49vous parlez aussi d'innovation, on parle beaucoup d'intelligence artificielle et ce quelles que
17:54soient les filières. Dans le BTP, l'intelligence artificielle, ça sert à quoi ? Alors on est
18:01réellement sur les process d'administration et de gestion, notamment les logiciels de gestion,
18:09chiffrage, qui vont pouvoir communiquer entre eux et on gagne énormément de temps sur cette
18:16partie-là, c'est important. Sur les grands groupes, ils l'avaient compris depuis longue date, sur les
18:22PME, c'est déjà un peu plus difficile puisqu'il n'y a pas les mêmes moyens. Mais après, on a
18:28effectivement aussi la conception avec, on va pas en commencer, mais sur la thématique du BIM,
18:34c'est un BIM depuis le temps. Bâtiment intelligent, BIM, je me rappelle plus.
18:41Building Intelligence Modeling. Oui, mais c'est exactement ça et je préfère parler de la
18:48maquette numérique, c'est beaucoup plus facile. Oui, c'est plus compréhensible, c'est certain.
18:52La Fédération française du bâtiment a 130 ans cette année, je pense que vous allez profiter de
18:59cette occasion pour faire une grande fête, je crois savoir qu'elle se tiendra au mois de juin.
19:03Quelles évolutions notables avez-vous remarqué dans le secteur ? Alors effectivement, la Fédération
19:13nationale a fait 120 ans. Pardon, 130. Non, non, mais la Fédération départementale, vous avez
19:21raison, fait 130 ans. Donc, on a été précurseur. Donc, le syndicat niçois de Groseuil, c'est
19:29parti, je vais vous faire très très rapidement l'histoire, c'est parti en 1895. Et donc, c'est un
19:36syndicat de Groseuil, niçois, qui a constitué cette fédération et qui s'est constitué au
19:45fur et à mesure, au fil du temps, pour construire ce département. Parce que sans construction,
19:51sans bâtiment, sans entreprise, on n'aurait pas d'aéroport, on n'aurait pas d'A8, on n'aurait
19:55pas de stade, on n'aurait pas... Et c'est ce qu'on veut montrer, c'est toutes ces 130 ans de
20:03construction, de nos collaborateurs qui ont accompagné tous ces grands
20:09ouvrages, qui sont tellement évidents pour tous. C'est vrai qu'on passe, on utilise une
20:17autoroute, on utilise une autoroute, mais il y a eu quand même, c'est grâce aux entreprises de
20:20construction et travaux publics qu'on a tous ces ouvrages aujourd'hui. Et qui font que la Côte d'Azur
20:24et la Côte d'Azur aujourd'hui ? L'attractivité de la Côte d'Azur, voilà. Donc c'est ce qu'on voudra
20:27focaliser et mettre en focus, c'est le 20 juin, ça sera juste la veille de la Fête de la
20:33Musique, et on espère un très grand moment, en tout cas convivial. Pour rebondir sur la
20:38question de Karine, vous avez parlé des dames qui sont les bienvenues dans vos métiers. Est-ce
20:42que la féminisation de votre filière est en bonne voie et est-ce que ça fait partie des
20:47évolutions positives que vous avez notées ces dernières années ? Oui, mais pas assez. Pas
20:51assez. Dans certains groupes, on fixe jusqu'à 14%. On est très loin de 14% de féminisation.
21:01Aujourd'hui, les postes techniques, certains métiers, des lots techniques notamment,
21:07avec un peu plus de... moins usant pour la personne physique, on trouve un peu plus
21:14facilement de femmes. Mais c'est l'objectif, en tout cas, moi je le prône fortement. Dans
21:20l'entreprise, mais également dans la fédération. La fédération que vous présidez actuellement a
21:28eu une femme à la tête, lors qu'à la douce, il y a quelques années. C'était la première
21:33présidente de notre fédération départementale. Donc la féminisation va aller avec l'innovation,
21:42changement de process, et donc plus de femmes pour rentrer dans vos métiers. Tout à fait,
21:48exactement. Donc c'est pour ça qu'il faut vraiment qu'on ouvre. Alors après, c'est chaque
21:54entreprise, il faut qu'elle ait un changement de vision du chef d'entreprise. Mais on y travaille,
22:01et réellement, aujourd'hui, il n'y a plus de débats sur ce sujet. Dernière question un petit
22:08peu plus touchy et politique, j'ai envie de dire. Avec le nouveau gouvernement, on voit qu'il y a
22:12des prises de position assez fermes sur la maîtrise de l'immigration. On sait que dans
22:16vos métiers, vous êtes parfois obligés de faire appel à des personnes issues de l'immigration,
22:21est-ce que ça vous inquiète ? Non, parce qu'à un moment donné, on a essayé de nous faire porter
22:28une responsabilité. Non, vous savez, quand il fallait que les restaurateurs valident... Donc
22:44nous, on n'a pas du tout... On n'est pas rentré dans... Pour nous, une personne qui doit travailler,
22:49elle doit être en règle. On ne peut pas avoir des candestins. Voilà, c'était ce que je cherchais.
22:54Les candestins, ce n'est pas possible. Les candestins ne peuvent pas être dans l'entreprise.
22:57Les personnels n'ont pas déclaré, notamment. Non, mais à un moment donné, ils nous avaient
23:01demandé est-ce que vous êtes en mesure d'accompagner comme les restaurateurs. Notre président,
23:06le président Saleron, a dit non, c'était pas possible. Un salarié qui est en entreprise,
23:13c'est un salarié qui est déclaré. Donc on ne peut pas aller au-delà. Maintenant, demain,
23:17demain, l'immigration, il faut qu'elle soit contenue. C'est une évidence. Aujourd'hui,
23:23on en a besoin, bien évidemment, pour travailler. Mais il ne faut pas s'arrêter à ça. Il faut que
23:28les règles soient respectées par l'ensemble de l'État. Et on en a réellement besoin parce que
23:37c'est pour nous aussi une capacité de production, en tout cas de collaborateurs qui viennent de nos
23:45entreprises. Patrick Moullard, merci beaucoup d'être venu sur notre plateau. On rappelle la
23:50date du salon IBT, le 15 octobre à l'Alliance Riviera. On vous y convie nombreux. Nos journaux,
23:55n'est-ce pas Isabelle, Karine, y seront évidemment représentés. Patrick, je vous propose de rester
24:00avec nous pour notre rubrique suivante, le journal de l'économie.
24:07Alors Karine, Isabelle, comme nous le faisons chaque mois, nous allons passer au crible l'actualité
24:14économique azuréenne. Il s'est passé pas mal de choses le mois dernier. Comme d'habitude. Et de
24:19six pour le groupe Hippolyto qui, avec le rachat de l'agence d'intérim ISSEM et de celle d'institution
24:24sociale T+, ajoute une filière RH à son offre de solutions outre l'intérim. Éthique Solutions
24:30RH, c'est le nom de la branche, proposera du recrutement et de la formation. La Varap,
24:35basée à Aubagne, et le groupe azuréen Interima ont investi aux côtés d'Hippolyto dans cette
24:39opération de croissance externe. Et il y a de la concurrence croissance externe aussi pour le
24:44Grassois Advance Group, déjà fort d'une douzaine d'agences qui sont orientées ressources humaines
24:50emploi et intérim. Lui poursuit son développement donc avec de la croissance externe avec le rachat
24:54de Phil RH qui lui ouvre après le Grand Sud les portes de l'ISER. Et ça bouge du côté de Nicox,
25:01après 30 ans de service, le cofondateur et ex-PDG Mickaël Hégaroufi raccroche les gants. La
25:08spécialiste des technos ophtalmologiques basée à Sophia Antipolis est désormais pilotée par
25:12Christine Plassé. Et septembre, on change du tout au tout, septembre c'est aussi le mois du DDA.
25:19DDA, qu'est-ce que c'est que ça ? Détendez-vous, déconnectez-vous, pas de téléphone, amusez-vous.
25:24Oula, mais moi j'achète ! C'est la devise de la French Tech Kanoa, c'est un pilier de l'événementiel
25:31qui se déroule tous les ans sur l'île Sainte-Marguerite. Au menu de cette journée pour
25:35les startups, conviés des ateliers du sport, des experts et un hackathon qui est récompensé,
25:42ciblé tech et tourisme. En 2024, c'est le projet Tracker qui remporte ce hackathon,
25:49une appli développée et qui va aider à gérer le trafic des poids lourds en centre-ville.
25:55Rassurez-moi Isabelle, vous êtes allée au DDA cette année ?
25:57Je ne suis pas allée au DDA cette année.
25:59Donc vous n'avez pas fait de sport, ça m'aurait surpris quand même.
26:01Merci pour cette intervention.
26:03Carine, on continue.
26:05Nice n'est pas en reste et a aussi eu son event économique avec la deuxième rentrée des
26:10entrepreneurs au hub de l'innovation. Le hub d'innovation c'est l'ex C2EI. 60 exposants
26:16répartis sur quatre pôles, innovation, accompagnement, financement et formalité,
26:20ont accueilli 430 jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets. L'objectif, faciliter les démarches,
26:26avoir les bons contacts pour mener à bien leur aventure professionnelle.
26:29Vous aimez Cannes ?
26:30J'adore Cannes et on reste dans l'accompagnement aussi avec les 10 ans de la pépinière Bastideau
26:38Rouge. 36 entreprises y sont actuellement hébergées. Deux trophées ont été remis pour l'occasion.
26:43Celui du projet à Mahé, c'est une plateforme d'aide aux démarches administratives et celui
26:49de la start-up à Tétis. Tétis c'est génial, c'est un gilet de travail, peut-être que pour
26:53le BTP aussi. C'est une piste, un gilet de travail qui s'adapte à toutes les températures,
26:58qu'elles soient chaudes ou froides, pour le confort des collaborateurs.
27:01Alors là aussi c'est de l'intelligence. Implantation à Nice du premier campus d'Evencity.
27:09Evencity c'est l'école de l'intelligence artificielle parisienne qui met l'accent sur
27:13l'éthique avec une mission citoyenne de six mois imposée à chaque étudiant. Evencity est
27:19hébergée pour l'heure dans les locaux de l'IPAC Business School.
27:21Et un petit chiffre, un bon chiffre, un été plus que satisfaisant pour l'aéroport. Nice-Côte
27:28d'Azur qui retrouve son trafic de 2019 l'année référence, hausse de 3,7% des passagers sur
27:34juillet et août par rapport à l'été 2023. C'est pas mal pour seulement, et ça c'est important,
27:392% de rotation, de mouvements aériens supplémentaires. Ça c'est un très bon signe,
27:45ça veut dire qu'en fait on adapte mieux l'optimisation des vols. Ça fonctionne et c'est
27:51un petit plus pour l'environnement. Et on le voit d'ailleurs avec des avions plus des gros
27:54porteurs sur des destinations internationales qui sont comme la 380 d'Emirates par exemple,
27:59qui du coup évite d'avoir deux avions. Il n'y en a plus qu'un, car il en continue.
28:03Oui, les chiffres sont à flot pour la filière du nautisme. On l'a vu lors de la 47e édition du
28:08Cagnes Yachting Festival. Alors verdict, si les ventes de bateaux neufs décrochent à 23,1% en
28:14moins pour le marché français, les indicateurs restent mieux positionnés pour l'occasion et les
28:19nouveaux usages du type bateau partagé. Et on repasse à une autre industrie,
28:24une industrie plus générale, une industrie qui attendait son école de production depuis
28:30perpète. Elle s'appelle Je fabrique mon avenir et en partenariat avec le groupe RANI, elle a accueilli
28:35ses premiers élèves, 15 jeunes qui visent un CAP électricité. Ça va vous parler Patrick Moulard,
28:42ça tombe bien des électriciens, on en manque un petit peu. Oui c'est vrai, donc très belle
28:47initiative. Industrie encore, et bonne nouvelle pour la métropole Nice, Côte d'Azur,
28:52là où Filiaterre, une entreprise spécialisée dans les matériaux biosourcés à destination du
28:58PTP, elle fait partie de la première salve des lauréats à l'appel d'offres à Projet National,
29:03première usine du plan France 2030. Le site s'appellera Firmaterre, il produira des matériaux
29:09de construction issus de la valorisation des déchets des chantiers. Un petit tour à
29:13l'international. Ça fait partie de l'innovation, oui, l'international de proximité, avec la
29:18signature sur le dernier salon Monaco Business d'un accord de coopération économique entre la
29:23CCI régionale qui était représentée par son président Philippe Renaudy et Michel Dotta.
29:27Il est président du Monaco Economic Board, en jeu des efforts communs apportés sur la mobilité et
29:33sur les transitions énergétiques, digitales et écologiques. On reparlera sans doute de ce
29:40fameux tramway qu'on attend depuis longtemps entre Nice et Monaco, un métro même, plus qu'un
29:45tramway. Il est réclamé de côté de la frontière à Coriacri depuis des décennies.
29:50Espérons le voir un jour. On va terminer ce journal de l'écho avec nos traditionnels,
29:55vos traditionnels, coups de cœur. Karine, c'est quoi le coup de cœur du mois ?
29:58Alors c'est une fausse bonne nouvelle, je suis désolée. Bonne nouvelle, parce que lors de la
30:02cérémonie des trophées de l'entrepreneur de l'année de EY dans la région sud-est,
30:06le prix de la scale-up a été remis à Players. Players, c'est un acteur majeur des loisirs
30:12sportifs indoor. Il a une antenne à Sofiantepolis, mais son siège social est quand même en région
30:17parisienne. Là où la nouvelle est plutôt mauvaise, c'est que peu d'entreprises azuréennes
30:22figurent dans la sélection des nommés et le palmarès a été trusté par des bucos rhodaniennes.
30:27Et puis cette fois-ci, une vraie mauvaise nouvelle.
30:29Une vraie mauvaise nouvelle, mais un vrai coup de cœur aussi, en tout cas pour la start-up,
30:32coup dur pour la Medtech niçoise Exact-Cure, qui depuis six ans développe un jumeau numérique
30:38qui permet d'adapter la prise de médicaments à chaque profil de patient. C'est très important,
30:44c'est l'avatar qui tombe malade ou qui va pas bien à cause des médicaments et pas le patient.
30:50C'est quand même intéressant d'un point de vue médical. Elle avait été rachetée par Quantum
30:54Genomics. C'est une biotech parisienne qui s'est déclarée en cessation de paiement au mois de
30:59septembre. Résultat, la filiale à 100% Exact-Cure se retrouve en situation délicate. On croise les
31:06doigts pour que des propositions de rachat se profilent, pourquoi pas en proximité.
31:10Les rangs des repreneurs qui assistent à notre émission se portent à qu'erreur.
31:14Karine, un autre coup dur.
31:16Oui, côté grande distribution cette fois. Le printemps a annoncé son intention de quitter
31:20Polygon Riviera à Cannes-sur-Mer. L'enseigne y était installée depuis l'ouverture en 2015,
31:25sur 60 000 mètres carrés. C'est surtout un sacré produit d'appel pour le site qui,
31:30d'un positionnement haut de gamme, a visiblement changé sa stratégie d'épaule vers le mass market.
31:36Merci mesdames pour ce journal de l'économie dense mais passionnant. Patrick Moulard,
31:41merci beaucoup encore une fois d'avoir été présent avec nous. Nous vous libérons et
31:45nous passons à notre rubrique en coulisses.
31:55Vous savez, chaque mois, nous visitons les coulisses d'une entreprise et nous vous
31:59faisons découvrir l'envers du décor. Karine, le mois dernier, vous nous aviez parlé dans
32:03le journal de l'Eco de la visite augmentée que propose la vairie de Biote. Tout ça,
32:07ça nous a interpellés. Vous avez demandé à nos équipes de s'y rendre, n'est-ce pas ?
32:11Oui, nous étions intriguées, donc nous avons voulu en savoir plus. C'est Agnès Ferruggia,
32:15journaliste au service d'économie de Nice-Patin, qui est allée sur place à Biote.
32:18Accompagnée de Franck Fernandez, on regarde le reportage.
32:21Notre ADN, c'est effectivement la bulle, mais c'est aussi le tourisme de savoir-faire. On a
32:28toujours cette constante, quand on est un vieux métier comme notre métier d'art,
32:31ce dilemme entre évoluer dans un monde qui évolue très, très vite et où on doit absolument
32:37préserver les gestes que l'on fait depuis des milliers d'années.
32:40La vairie de Biote a été créée en 1956. Ma famille l'a rachetée en 1973. C'est vrai que
32:52tout de suite, nous sommes ouvertes à la table du sud. On a mis de la céramique,
32:58on a mis du linge de table pour vraiment avoir un concept complet. L'entreprise a évolué. On est
33:05passé de 4 couleurs à 13 couleurs. On est passé d'une trentaine de modèles à plus de 200 modèles
33:11aujourd'hui. La vairie de Biote, c'est, avec le tourisme industriel, 450 000 à peu près visites
33:17à l'année, entre 15 et 20 employés personnels selon la saison et un chiffre d'affaires du
33:23groupe consolidé de 2,8 millions d'euros. C'est vrai que notre ADN de notre entreprise,
33:32c'est la bulle. La bulle au départ, c'est la bulle d'air qui est dans la fusion du verre.
33:38Donc ce n'est pas quelque chose de bien puisque c'est une petite imperfection. Nous, on a absolument
33:45voulu inventer, créer le plus de bulles possible. C'est-à-dire que l'on prend du verre totalement
33:52affiné et on met du bicarbonate de soude entre deux couches de verre chaud pour avoir le plus
33:58de bulles possible. Pour l'instant, il n'y a pas encore les bulles, mais maintenant, je vais
34:03rajouter sur la poche le bicarbonate de soude. C'est de la poudre qui tombe sur la poche. Et
34:13quand je vais reprendre du verre, ça va donner des bulles. C'est un effet chimique, c'est du gaz
34:20carbonique. Les bulles, on les voit à l'intérieur. Ça, c'est quelque chose qui a été une démarche
34:29vraiment voulue depuis le début parce que le verre sans bulle est un peu fade et il y avait
34:36cette envie de mettre de la vie finalement dans le verre. Notre ADN, c'est effectivement la bulle,
34:43mais c'est aussi le tourisme industriel, le tourisme de savoir-faire. On a trouvé un angle
34:51avec le tourisme industriel, c'est-à-dire mettre de la réalité augmentée dans les visites guidées
34:57ici sur place. On a découvert la réalité augmentée avec ce système. Il y a juste à
35:04cliquer sur le QR code et puis ensuite on peut placer la personne à l'endroit où on a envie
35:13qu'elle soit. C'est-à-dire je viens rajouter un avatar virtuel, mais ici avec le bruit des fours,
35:21avec la chaleur des fours, avec le bruit des cannes. Bonjour, je suis Marc, maître verrier
35:27depuis 50 ans à la merverier de Biote. Je vais maintenant vous expliquer les différentes
35:33étapes pour réaliser une pièce. Nous cueillons tout d'abord une première boule de verre appelée
35:39la poste. Notre but dans l'évolution de l'entreprise, c'était de développer la visite ici sur place. On
35:47a toujours cette constante quand on est un vieux métier comme notre métier d'art, ce dilemme entre
35:54évoluer dans un monde qui évolue très très vite et avec des techniques très high tech et notre
36:01vieux métier où on doit absolument préserver les gestes que l'on fait depuis des milliers
36:06d'années. Et ça a été vraiment cette volonté d'essayer d'amener les gens ici, de leur faire
36:11vivre cette expérience unique que l'on ne peut vivre qu'ici dans l'entreprise. Très joli reportage
36:18à la merverier de Biote que tout le monde connaît, mais c'est toujours agréable d'y retourner et de
36:22voir les évolutions de cette belle entreprise. Merci à Franck Fernandez pour les belles images,
36:25à Agnès Farouzia qui assurera ce reportage que vous pourrez lire dans nos colonnes,
36:29dans notre supplément économique de lundi prochain. Place maintenant notre
36:33dernière rubrique de ce 17e numéro de Territoire Éco, le pitch du mois.
36:37PIX & Care, c'est une toute jeune start-up niçoise qui a un double objectif, faire monter
36:49en compétence les aides-soignants faisant fonction et améliorer la qualité des soins en Ehpad.
36:54Thomas Cotte, bonjour. Bonjour.
36:56On vous connaît en tant que dirigeant de Weaver, spécialiste de la mobilité partagée,
37:00mais ce que l'on sait moins, c'est que vous êtes aussi kinésithérapeute de formation et donc
37:04président fondateur de PIX & Care qui vient de remporter un prix Silver Eco sur le festival
37:09éponyme qui s'est tenu à Cannes les 18 et 19 septembre dernier. Bravo déjà pour ce beau prix.
37:14Merci.
37:15Sauf que maintenant, il va falloir vous prouver et nous convaincre que vos produits,
37:18votre produit est le meilleur qui soit. Vous allez avoir 90 secondes pour le faire en regardant le
37:25petit écran qu'il a s'allumé avec le chronomètre et puis nos caméras. Attention, Thomas, top chrono.
37:31Aujourd'hui, dans nos Ehpad, le taux d'occupation est de 97%. L'enjeu de la prise en soin de nos
37:37seniors, elle est majeure. La cheville ouvrière des Ehpad, ce sont les aides-soignants. Et
37:42aujourd'hui, 30 à 70% d'entre eux sont faisant fonction, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de
37:46diplôme et ils manquent souvent de compétences et de connaissances malgré une grande motivation.
37:51Ils sont souvent dans des situations un peu précaires, avec une difficulté avec le français
37:55écrit ou oral, et n'ont pas de tuteur pour les accompagner. Pix&Care, c'est tout simplement un
38:00outil numérique disponible sur smartphone ou tablette dans la chambre ou dans la poche de
38:04l'aide-soignant faisant fonction, qui permet de faire les transmissions. Enjeu fondamental de la
38:09prise en soin, grâce à des images. C'est un imagier pédagogique qui permet, grâce à une
38:15intelligence artificielle française, de rédiger ces transmissions, de les traduire dans la langue
38:20natale de l'aide-soignant faisant fonction, de manière à optimiser les transmissions, apprendre
38:25sur le terrain le français et l'outil, en analysant les compétences et les connaissances issues des
38:30transmissions, va revenir vers l'aide-soignant pour l'aider dans sa formation, l'accompagner,
38:35et l'aider à monter en compétences pour, pourquoi pas, préparer son diplôme, notamment grâce à la
38:41validation des acquis de l'expérience. Aujourd'hui, cette solution est disponible dans un EHPAD pilote,
38:45qui est celui de la Croix-Rouge Russe à Nice. On espère faire à nouveau, de cette start-up
38:50niçoise, un pionnier, une pionnière en la matière. Merci Thomas, le pitch est parfaitement convaincant
38:57et on voit l'utilité de votre start-up pour développer et former les aides-soignants dont
39:02on a éminemment besoin. Un grand, grand merci. Merci à vous. Voici qui marque la fin de notre
39:06numéro de Territoire Éco. Merci mesdames Karine, Isabelle, de nous avoir accompagnés brillamment,
39:12et merci aussi à Philippe Bertigny, à la réalisation de l'émission, et à Chloé
39:16Wargard pour sa conception. Vous pourrez voir et revoir cette émission sur nos sites internet
39:21nicematin.com, mais aussi sur le site de la Tribune Côte d'Azur tribuca.net, ainsi que sur
39:26nos pages Facebook et notre chaîne YouTube. Je vous dis, nous vous disons merci, bonne fin de journée,
39:33et on se revoit le mois prochain.