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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi d'octobre 2024, Morandini Live, numéro 1508 sur CNews, première chaîne info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une. Dans un instant, je vais revenir sur cet homme armé d'un couteau à Paris qui a été grièvement blessé par la police alors qu'il menaçait des passants.
00:00:21Ça s'est passé dans le 20e arrondissement de Paris. On va vous donner tous les détails dans un instant.
00:00:26Je vous donnerai également des informations sur ceux qui ont attaqué et tué Kylian dont on vous parlait hier, ce jeune champion de boxe tué à coup de couteau devant une discothèque du Calvados.
00:00:37L'un des deux suspects est un OQTF. On l'a appris cette nuit. Nous allons là encore y revenir.
00:00:43Mais tout d'abord, Israël, bien sûr. Vous le savez, près de 200 missiles ont été tirés par l'Iran contre Israël et tout le pays a entendu les sirènes retentir.
00:00:52C'est une des attaques les plus dures et les plus violentes de l'Iran. Mais en réalité, cette attaque a été précédée par un attentat à côté de Tel Aviv où deux hommes ont attaqué un tram en pleine ville.
00:01:04Zapping hier soir sur les chaînes françaises. Zapping qui commence donc par cette attaque meurtrière à Jaffa dans le quartier de Jaffa.
00:01:12D'abord, une attaque terroriste à un arrêt de tramway. Deux hommes armés d'un fusil automatique ouvrent le feu et abattent huit passants avant d'être neutralisés.
00:01:22L'Iran attaque Israël avec 200 missiles balistiques de longue portée. Tout le monde se met à l'abri dans la rue, les chambres fortes des appartements, les bunkers.
00:01:52Les Israéliens courent se mettre à l'abri. Ils ressortent près d'une heure plus tard.
00:01:58Nous avons vu les missiles dans le ciel et nous nous sommes couchés au sol. C'était stressant au début, mais en quelques minutes, c'est comme si rien ne s'était passé. Notre état est fort.
00:02:08Je pense que l'armée sait comment réagir et nous sommes avec elle, nous croyons en elle et tout ira bien. Elle sait ce qu'il faut faire et je suis sûre qu'elle répondra très clairement à l'Iran cette fois-ci.
00:02:23Et puis regardez cette autre image hier soir en direct sur la chaîne israélienne i24news. Un des journalistes est à l'extérieur. Soudain, l'alerte retentit. Il ne veut pas rendre l'antenne comme lui propose le présentateur et il va poursuivre son direct en se mettant au sol.
00:02:38Il y a eu également aujourd'hui des opérations de l'armée israélienne encore en territoire libanais. Effectivement. Effectivement. Effectivement. Attendez. Il y a des Israéliens qui sont autour de nous. On va vous laisser vous mettre à l'abri.
00:02:55Je vais m'asseoir. Voilà. Non, non, mais ça va aller. Je vais faire ça comme ça par terre. Écoutez, il y a eu énormément d'incursions et il y a eu énormément de frappes de TSAL sur le territoire libanais en direct sur la chaîne i24.
00:03:08Autre chaîne de télé, la télé iranienne cette fois où bien sûr, le présentateur officiel se félicite de cette attaque et la justifie comme une réponse au comportement d'Israël.
00:03:18Au nom de Dieu, le plus miséricordieux, le plus grand. La vengeance a été infligée à ceux qui ont commis des crimes. Voilà, on attend maintenant, bien sûr, la réponse d'Israël.
00:03:31Mais écoutez ce que disait ce matin sur CNews le porte-parole de l'armée israélienne qui affirmait que le Hamas était en train de préparer un nouveau 7 octobre avec la volonté d'envahir une partie d'Israël.
00:03:43Savoir que le Hezbollah voulait en fait préparer un autre 7 octobre à sa manière à lui, l'équivalent de 7 octobre perpétré par le Hamas et envahir, je dis bien envahir le nord d'Israël, ce qu'il appelle la Galilée.
00:03:58Et d'ailleurs il y a à peu près une quinzaine de jours, un peu moins d'ailleurs, vous vous souvenez peut-être qu'on a éliminé le terroriste Ibrahim Akhil qui était un des responsables de l'attentat du Drakkar où des barachétistes français avaient été tués.
00:04:13Et durant la frappe ciblée contre Ibrahim Akhil à l'époque, il y a à peu près 12 jours je crois, on a également éliminé 15 membres des unités radouanes et ces 16 personnes ensemble étaient en train de discuter, de préparer l'invasion de la Galilée par le Hezbollah.
00:04:32Sur place en Israël, bien évidemment l'attaque d'hier soir de l'Iran a provoqué non pas la panique mais la colère contre le gouvernement iranien. Il faut que cela cesse, expliquait un habitant de Tel Aviv.
00:04:44L'atmosphère est celle qu'on nous a montré en une nouvelle phase. Depuis l'agression, évidemment ça fait un an que nous sommes en guerre, mais là c'est la deuxième fois que l'Iran a décidé d'attaquer d'une façon incroyable Israël.
00:04:58Il est temps qu'Israël, avec ses alliés, riposte et mette une fin à ce régime comme vous l'avez bien dit. Ce n'est pas le peuple iranien qui appelle à la destruction d'Israël mais le régime iranien.
00:05:10Et il faut que ça s'arrête une fois pour toutes. Il y a un consensus en Israël que l'Iran veut sa destruction et il faut absolument que cela cesse d'être une menace vers l'état d'Israël.
00:05:23Autre témoignage d'un habitant en Israël car il faut y penser. Il y a des familles bien évidemment qui sont obligées de se réfugier dans les abris avec leurs enfants.
00:05:31Et on imagine le traumatisme pour ces enfants qui entendent les explosions au-dessus de leur tête. Écoutez Tony, habitant de Netanya.
00:05:39On s'est réfugié avec les enfants. On a la chance d'habiter dans des appartements récents avec des chambres fortes au sein même de l'appartement.
00:05:49On s'est réfugié dedans. Ça a été assez long. Habituellement, ça dure à peu près quelques minutes. Et là, on est resté enfermé près d'une heure avec des gros boums au-dessus de la tête.
00:06:02Ça tapait vraiment de partout.
00:06:06Alors ça, c'est la réaction des habitants. Mais celle du Premier ministre israélien est bien sûr plus ferme, plus menaçante.
00:06:12Et quand on l'écoute, cela ne fait aucun doute. Israël va réagir dans les prochaines heures.
00:06:17Je vous demande deux choses. Premièrement, obéissez strictement aux directives du commandement du front intérieur. Cela sauve des vies.
00:06:24Et deuxièmement, soyez unis. Nous resterons fermes ensemble dans les jours difficiles à venir. Ensemble, nous resterons debout. Ensemble, nous nous battrons. Et ensemble, nous gagnerons.
00:06:35Justement, écoutez maintenant les explications de cet ancien officier du renseignement israélien qui a révélé que la riposte d'Israël contre l'Iran est prête depuis plusieurs années.
00:06:45Et n'attend qu'une seule chose. C'est que le feu vert soit donné par l'autorité politique.
00:06:51La riposte israélienne est prête à la seconde même. C'est-à-dire que si le niveau politique israélien en donne le feu vert, dans la minute qui suit, la riposte israélienne peut être effectuée.
00:07:04Pourquoi ? Parce qu'elle est prête déjà depuis longtemps. Et elle est prête à être effectuée 24 heures sur 24, le cas échéant, si on est attaqué par l'Iran.
00:07:15Donc tout est prêt. Tout est prêt du fait aussi que cette réponse, cette riposte, qui est d'ailleurs variée, modulable évidemment selon les contextes, a été préparée depuis 4 ans par le commandement du 3e siècle.
00:07:29L'armée de Sahal est divisée en commandements territoriaux, le nord, le centre, le sud et le front intérieur.
00:07:36Mais il y a un autre commandement qui a été créé à peu près il y a 4 ans qui s'appelle le commandement du 3e siècle, dirigé par un général, de même que les commandements régionaux.
00:07:48Voilà. Et ce matin, Israël a de nouveau bombardé le Liban. On part tout de suite en direct sur place avec ces images qui nous arrivent, images de Beyrouth.
00:07:58Puisque je vous le disais, Israël a de nouveau bombardé le Liban. Ce sont des positions du Hamas qui sont visées, comme c'est le cas, depuis plusieurs jours.
00:08:09Et vous voyez ces panaches de fumée qui s'élèvent depuis certaines villes de Beyrouth, depuis certains quartiers de Beyrouth.
00:08:17Hier, la rumeur avait circulé de l'entrée des troupes israéliennes au sol au Liban.
00:08:23Sur ces images diffusées par l'armée israélienne, une division de Tzahal se prépare pour des raids terrestres dans des villages du sud du Liban.
00:08:32Une incursion au sol d'Israël sur le territoire libanais supposé et pourtant rapidement démenti par l'ONU et l'ESBOLA.
00:08:41Dans un communiqué, l'armée fait également état de violents combats dans le sud du pays, accusant l'ESBOLA d'utiliser la population comme bouclier humain.
00:08:51Mais les habitants des villes, touchés par les frappes depuis des jours, ne veulent pas céder aux menaces venant de l'autre côté de la frontière.
00:08:59Ce n'est pas seulement l'ESBOLA, c'est tout le Liban qui se battra cette fois-ci.
00:09:04Tout le Liban est déterminé à combattre Israël pour les massacres qu'il a commis à Gaza et au Liban.
00:09:09Si Dieu le veut, il n'y aura pas une personne qui ne se battra pas.
00:09:14Voilà donc ce que l'on pouvait dire à cette heure sur la situation en Israël.
00:09:21On y reviendra plus longuement tout à l'heure.
00:09:23Ils nous seront en direct d'Israël pour faire le point sur la situation.
00:09:26Tout de suite, comme tous les jours, les tops et les flops d'audience d'hier soir.
00:09:29C'est avec Mister Audience, alias Kevin Battre.
00:09:34Hier soir en Access, n'oubliez pas les paroles de Nagui sur France 2.
00:09:37A récupéré sa place de leader à plus de 2,5 millions.
00:09:40Petit coup de mou pour le feuilleton de TF1 Demain nous appartient,
00:09:43qui se retrouve battu par le 19-20 de France 3.
00:09:46Sur France 5, c'est à vous, va bien, et attire 1,2 millions.
00:09:51A 20h, Anne-Sophie Lapix atteint tout juste la barre des 4 millions sur France 2.
00:09:55Mais son journal reste une déception en étant très largement battu par celui de Gilles Boulot sur TF1,
00:10:01qui est toujours large leader à 5,3 millions.
00:10:03La quatrième place est pour Quotidien sur TMC, dont la deuxième partie est stable à 1,3 millions.
00:10:10A 21h, c'est un jeu égal. Entre-touches par mon poste sur C8.
00:10:13Et Quotidien sur TMC, qui sont dans leur moyenne haute à 2,1 millions.
00:10:20En prime, c'est une belle soirée pour France 3,
00:10:22qui arrive en tête en frôlant les 4 millions avec la série Tom et Lola.
00:10:25Petite forme en revanche pour Koh Lanta sur TF1, dont l'audience affiche une baisse à 2,7 millions.
00:10:30France 2 et M6 sont quant à elles à la traîne.
00:10:32Le docu-fiction Insoupçonnable, l'Affaire du Grélet et le magazine Appel à Témoins,
00:10:36présenté par Julien Courbet, sont faibles.
00:10:38Mister Audience vous dit à demain.
00:10:40Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:43Mathieu Vallée, bonjour.
00:10:44Merci d'être en direct avec nous, député européen et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:49Franck Tapierro, bonjour.
00:10:50Bonjour Jean-Marc.
00:10:51Publicitaire, merci également d'être là.
00:10:52Jérôme Dubusse, horizon, bonjour et également.
00:10:56Et Mathias Leboeuf, bonjour.
00:10:57Bonjour Jean-Marc.
00:10:58Journaliste et docteur en philosophie.
00:11:00Avant de développer l'actualité en France, on va partir tout de suite en direct à Beyrouth
00:11:05avec ces images que vous découvrez.
00:11:07Ce sont des images de Beyrouth avec des bombardements qui ont lieu depuis ce matin
00:11:14et l'armée israélienne qui vise des positions du Hezbollah,
00:11:18comme elle le fait d'ailleurs depuis plusieurs jours.
00:11:22Ces bombardements qui continuent et on va avoir l'occasion d'y revenir un peu plus tard dans cette émission
00:11:27pour suivre bien évidemment ce qui se passe et pour suivre également la préparation de la riposte israélienne
00:11:33après les bombardements d'hier puisqu'il fait assez peu de doute qu'Israël va réagir
00:11:38dans les heures qui viennent à ce qui s'est passé hier
00:11:41et avec ces près de 200 missiles qui ont visé Israël hier
00:11:45et fort heureusement quasiment sans faire de victimes
00:11:48ce qui est quasiment un miracle quand on imagine que ce sont 200 missiles qui ont été tirés
00:11:52et le dôme de fer a fonctionné parfaitement
00:11:56donc on va avoir l'occasion d'y revenir tout à l'heure.
00:11:59Mais tout d'abord je voulais qu'on commence avec l'actualité en France
00:12:03et je voulais qu'on commence avec quelque chose qui est passé assez inaperçu
00:12:07parce qu'il y a une forme de banalisation de ces événements, ça s'est passé à Paris hier
00:12:11un homme avec un couteau a été neutralisé par balles à Belleville
00:12:16alors c'est pas neutre du tout puisque l'homme armé d'un couteau menaçait des passants boulevard Belleville
00:12:22alors dans un premier temps c'est la police municipale qui est arrivée
00:12:25elle a été obligée d'appeler au secours, si je puis dire, la police nationale qui est la seule qui est armée
00:12:30ça fait partie des questions qu'on va se poser ce matin
00:12:33et je demandais si la police municipale des armées c'est en fait une forme d'impuissance
00:12:37on est en direct avec Bruno Bartossetti, bonjour
00:12:40merci beaucoup d'être en direct avec nous, vous êtes secrétaire national unité
00:12:44est-ce qu'on peut savoir précisément ce qui s'est passé tout d'abord ?
00:12:49Oui bonjour, bien écoutez on a un individu bien évidemment très dangereux
00:12:54armé d'un couteau qui menaçait des passants, les policiers sont intervenus
00:12:57et comme vous le dites très justement il a été neutralisé
00:13:02mais vous savez ce qui est à retenir c'est que lorsqu'on utilise notre arme
00:13:05c'est vraiment au tout dernier moment, vous avez des policiers malheureusement qui ont perdu la vie
00:13:10parce qu'ils ont hésité parfois dans le cadre d'une légitime défense de neutraliser des individus
00:13:15donc c'est toujours très difficile pour un policier de tirer et de neutraliser ainsi un individu
00:13:21mais vous avez également souligné que ça pouvait être banal malheureusement
00:13:25et bien oui c'est passé aussi inaperçu à Narbonne, on a eu la même chose ce week-end
00:13:28les policiers n'ont pas tiré mais ont neutralisé un individu armé d'un couteau
00:13:33qui menaçait dans un hôpital des infirmiers et des patients
00:13:38voilà notre quotidien, voilà ce qui est aujourd'hui très difficile à gérer
00:13:42et lorsque vous signifiez effectivement que vous avez aujourd'hui des policiers municipaux qui ne sont pas armés
00:13:48je pense que c'est une grosse erreur, on a des policiers municipaux qui sont très très bien formés
00:13:53la formation est sérieuse, elle est sérieuse aujourd'hui dans les polices municipales
00:13:57et je crois qu'on ne doit pas demander un permis de tuer ou de chasser
00:14:01mais on doit permettre à ces policiers dans des cas d'urgence, c'est-à-dire difficiles
00:14:05de neutraliser des individus capables de tout avec la volonté de tuer
00:14:10et de tuer n'importe qui, des enseignants, des infirmiers, des policiers, des patients
00:14:15voilà aujourd'hui comment on doit travailler en France
00:14:17je crois avec la possibilité de stopper l'évolution de ces dangereux criminels
00:14:22c'est intéressant justement parce que ça ouvre aussi le débat sur la police municipale armée ou pas
00:14:28par exemple dans un cas comme celui-là, dans ce qui s'est passé
00:14:31qu'est-ce qu'auraient pu faire les policiers municipaux
00:14:34parce qu'à un moment donné, si j'ai bien compris, l'homme armé d'un couteau s'est précipité vers les policiers
00:14:38comment ils peuvent se défendre de la police municipale ? Ils peuvent fuir, c'est tout ?
00:14:43Écoutez, il y a bien sûr l'utilisation du taser éventuellement qui peut aider
00:14:48ça ne marche pas tout le temps
00:14:50après vous avez derrière une tenue, vous avez un homme qui n'a pas envie de mourir bien évidemment
00:14:56et il n'a pas envie pour autant de tuer
00:14:58mais il a juste envie de pouvoir se défendre et de défendre la population
00:15:01s'il n'est pas en capacité, il va être bien souvent la première cible par ses voyous
00:15:07et s'il n'a pas la possibilité de se défendre, moi je parle de défense
00:15:11on n'est pas là pour attaquer, nous policiers, il reste la fuite
00:15:14voilà où on en est aujourd'hui, en tout cas, il doit faire preuve de courage
00:15:17et bien souvent, je vous l'ai dit, c'est avéré, vous avez le policier municipal qui a une responsabilité
00:15:22et à ce moment-là, il prend ses responsabilités, parfois sans être armé
00:15:26jusqu'à perdre la vie et c'est déjà arrivé
00:15:28c'est-à-dire qu'en réalité, le fait de ne pas armer la police municipale
00:15:31c'est leur faire courir encore plus de risques, en tout cas à mon avis
00:15:34puisqu'ils ont l'uniforme, donc je ne pense pas que quelqu'un qui a envie d'attaquer un policier
00:15:37fasse vraiment la différence entre police municipale et police nationale
00:15:41il voit un policier, il a envie de l'attaquer, il n'a pas les moyens aujourd'hui de se défendre
00:15:45et c'est assez significatif de ce qui s'est passé à Paris
00:15:48c'est-à-dire que la police municipale, et ce n'est pas injurieux ce que je dis
00:15:51mais elle est obligée d'appeler au secours la police nationale
00:15:55absolument, vous savez, vous m'auriez posé la question il y a 20 ou 25 ans
00:15:59je ne sais pas ce que j'aurais répondu autrement, j'aurais réfléchi autrement
00:16:03on avait une réflexion différente, aujourd'hui on ne peut pas raisonner ainsi
00:16:07aujourd'hui on est dans une société où les attaques au couteau sont fréquentes
00:16:13vous avez des individus qui ont la volonté de toucher le mécréant
00:16:19de toucher un passant, de toucher un commerçant
00:16:22ça a été multiplié, alors je ne sais pas, les chiffres je ne les ai pas
00:16:26mais ça a peut-être été multiplié par 10 ou par 15 les attaques au couteau
00:16:29et aujourd'hui on ne peut pas laisser une police sans la possibilité de neutraliser ces individus dangereux
00:16:34je souligne également, vous savez que les policiers nationaux
00:16:37ont des entraînements réguliers dans les stands de tir
00:16:40à mon sens on devrait aller beaucoup plus loin
00:16:42et parallèlement vous avez des policiers municipaux qui vont dans des stands de tir
00:16:46beaucoup plus souvent encore que les policiers nationaux
00:16:49donc on doit leur faire confiance à partir du moment où le recrutement est bien fait
00:16:53et à partir du moment où la formation est sérieuse
00:16:55donc on doit bien évidemment protéger la population
00:16:59et la protection passe aussi par l'armement, il ne faut pas que ce soit un sujet tabou
00:17:02alors on ne va pas armer n'importe qui, on est bien d'accord
00:17:06on ne demande pas des milices, on ne demande pas des policiers à bas prix
00:17:10on demande des policiers municipaux réellement formés, encadrés
00:17:14qui peuvent travailler à l'instar de la police nationale avec moins de pouvoir juridique
00:17:19et j'insiste là-dessus, c'est parce qu'on demande en tout cas
00:17:22qu'on laisse bien sûr la police et la sécurité à la police nationale
00:17:27c'est régalien, mais la police municipale si elle porte une tenue, elle doit porter à mon sens une arme
00:17:32Merci beaucoup Bruno Bartosetti, secrétaire national de l'unité
00:17:34donc je vous rappelle hier cet homme à Belleville dans le 20ème arrondissement de Paris
00:17:38qui était armé d'un couteau qui menaçait de s'en prendre aux patients
00:17:43aux passants pardon, puis ensuite à la police municipale
00:17:48et c'est la police nationale qui est arrivée, qui est intervenue, qui a ouvert le feu pour le neutraliser
00:17:53le suspect a été grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital
00:17:57son pronostic vital n'est pas engagé selon les informations
00:18:00et puis je voulais vous montrer d'autres images également sur la situation quand même dans ces villes
00:18:04où la police municipale n'est pas armée, c'est Bordeaux avec des hommes cagoulés
00:18:08qui ont semé la panique, vous les voyez, ça s'est passé dimanche aux alentours de 19h30
00:18:12une quinzaine d'individus cagoulés ont fait irruption sur les terrasses des bars et des restaurants
00:18:16de la place Ménard, ce sont nos confrères de Sud-Ouest qui révèlent l'information
00:18:21les membres de cette bande ont menacé les clients, les commerçants
00:18:25a priori sans raison apparente dans la vague de panique suscitée par cette descente
00:18:29plusieurs tables ont valsé, les clients sont allés se réfugier dans les magasins
00:18:33voilà ce qu'il se passe et voilà ce dont on ne parle pas non plus
00:18:36parce qu'on n'en entend pas parler, je donne la parole à Mathieu Vallée parce que vous êtes un ancien policier
00:18:40aujourd'hui quand on voit ce qu'il se passe et qu'il passe inaperçu
00:18:44parce qu'il y a une banalisation de tout ça qui moi me rend dingue
00:18:48il faut armer la police municipale ?
00:18:50d'abord il ne faut pas que le port d'un couteau ça devienne une contravention comme M.Dupond-Moretti voulait le faire
00:18:54parce que c'est banaliser le couteau comme si on faisait un feu rouge pour le même montant d'amende
00:18:58ensuite vous savez quand j'étais policier on avait fait des entraînements de tir de réaction
00:19:02il y avait le formateur qui simulait une attaque au couteau et le temps que vous sortiez votre arme
00:19:06et que vous essayiez de neutraliser l'individu soit vous êtes déjà touché
00:19:09donc ne pas se protéger et ne pas faire usage malheureusement de l'arme
00:19:13lorsque l'on est face à un attaque au couteau c'est un risque de blessure grave voire de mort quasiment assuré
00:19:19ensuite les policiers municipaux c'est 27 000 agents en France
00:19:22ils doivent être armés il n'y a pas des policiers nationaux et des sous-policiers municipaux
00:19:25quand on porte l'uniforme de la république on doit être armé
00:19:27à Nice les primo-intervenants sur une attaque terroriste dans une église
00:19:31ça a été les policiers municipaux qui ont évité des victimes supplémentaires
00:19:33parce qu'ils étaient armés
00:19:35donc c'est important qu'on puisse avoir des policiers municipaux qui soient formés, qui soient considérés
00:19:39et vous voyez bien vous l'avez dit le drame c'est qu'on a des policiers municipaux qui sont primo-intervenants dans l'affaire de Paris d'hier
00:19:44mais qui ne peuvent ni protéger leur vie ni celle des autres parce qu'ils ne sont pas armés
00:19:48et rien de pire que de voir des policiers municipaux en tenue arrivée pour sauver des gens
00:19:51qui finalement seront obligés de fuir ou en tout cas d'être blessés ou tués
00:19:54parce qu'ils ne sont pas armés et parce qu'ils ne pourraient pas protéger la population
00:19:57mais surtout quand on voit la situation d'envir les images qu'on est en train de voir de Bordeaux par exemple
00:20:00où vous voyez ces hommes cagoulés qui arrivent, qui font des descentes
00:20:04à un moment donné on a envie de dire il faut prendre des mesures
00:20:07il faut que ça s'arrête, il ne s'agit pas de leur tirer dessus à ces gens-là
00:20:10en tout cas il s'agit de leur faire peur et d'avoir une présence policière qui fasse qu'on a peur d'eux
00:20:14J'ajoute, rappelez-vous le 14 octobre 2011, Anne Pavageau, la policière nationale de la préfecture de Beauge
00:20:21a pris un coup de sabre, elle est décédée, elle n'a pas utilisé son arme
00:20:24il y a eu un autre agent de préfecture qui a été blessé et on voit bien que ce n'est pas une vue de l'esprit
00:20:28il peut y avoir des morts liées à ces attaques au couteau ou au sabre ou en tout cas à l'arme blanche
00:20:31Jérôme Dubus
00:20:32Oui moi j'ai été comme vous le savez élu de Paris pendant des années
00:20:35donc on a eu ce débat au conseil de Paris lorsque madame Hidalgo a créé la police municipale à Paris
00:20:39parce que c'est elle qui l'a créé, il faut lui reconnaître au moins ce point positif
00:20:44on a eu ce débat sur l'armement ou pas de la police municipale à Paris
00:20:47elle a choisi, sa majorité municipale, et je voudrais dire à nos téléspectateurs
00:20:52que ça relève, l'armement ou pas d'une police municipale, du choix du maire
00:20:56et uniquement du choix du maire, l'état n'a absolument pas à intervenir
00:20:59donc là c'est le choix du maire de ne pas avoir armé
00:21:02Jérôme Dubus lui a dit à ce moment là, un vous faites une profonde erreur
00:21:05parce que les choses ont changé, c'est ce qui a été dit par le policier que vous avez interviewé tout à l'heure
00:21:10les choses ont changé, les attaques au couteau, les attaques à l'arme blanche
00:21:13se multiplient y compris dans les grandes métropoles et surtout dans les grandes métropoles
00:21:17donc vous faites une première erreur parce que les policiers municipaux n'auront pas les moyens de lutter contre ces agressions
00:21:23et deuxièmement vous allez faire une police municipale qui est une police municipale croupion
00:21:28Pourquoi ? Un, parce que vous n'arriverez pas à recruter et c'est ce qui se passe
00:21:32on a moitié moins de policiers prévus à la police municipale de Paris qu'il en faudrait
00:21:38pourquoi n'arrive-t-il pas à recruter ?
00:21:40parce que quand vous avez un recrutement d'embauche et qu'on vous dit, ben non, vous n'êtes pas armé, ben vous ne venez plus
00:21:44et on les met en danger, c'est ce qu'il veut dire, on en fait des cibles en fait
00:21:48les gens ne veulent pas être recrutés à la police municipale de Paris, c'est assez simple à comprendre
00:21:53En termes d'image c'est terrible parce qu'on oublie que le policier, la police, c'est le représentant des citoyens
00:21:59dans l'espace public, c'est le représentant de l'autorité, le représentant aussi de l'ordre
00:22:04et de cette force légitime utilisée pour protéger les citoyens
00:22:09donc moi je dis quand on est dans une société où il y a des policiers qui appellent d'autres policiers
00:22:14pour venir à leur response, je me dis on est vraiment limite dans un film tragi-comique
00:22:20c'est-à-dire qu'aujourd'hui on a des policiers qui sont là, prêts à intervenir, mais comme ils n'ont pas les armes
00:22:24et on connait par cœur les temps de réaction, vous avez totalement raison de l'avoir rappelé
00:22:28comme ils ne peuvent pas le faire, donc ils vont téléphoner, perdre un temps incroyable, faire venir une équipe
00:22:32vous savez le temps, c'est la vie, dans ces moments-là
00:22:36quand il y a un problème grave, et on sait ce qu'il s'est passé au Bataclan
00:22:40le temps qu'il y a eu entre le coup de fil du commissaire et l'arrivée des équipes
00:22:44on en reparlera un jour quand ce sera peut-être un peu plus apaisé
00:22:47il faudra qu'on nous explique pourquoi il y a eu une heure et demie entre les deux
00:22:50là c'est pareil, 5 minutes avec un fou qui a un couteau
00:22:53et le couteau n'est pas une arme de défense, c'est une arme d'attaque
00:22:57aujourd'hui regardez les centaines d'attaques qu'il y a en France tous les jours
00:23:02mais quelle banalisation, encore une fois Belleville, honnêtement si j'en parle pas
00:23:06là aucune chaîne de télé n'en parle, aucune chaîne
00:23:10mais tout ça c'est le même procédé, j'en parle depuis malheureusement trop d'années
00:23:15je me suis rendu compte qu'il y avait le mal profond de la politique, c'est le manque de courage
00:23:18et comme il y a un manque de courage généralisé en politique
00:23:22la peur devient le moteur, mais quand la peur devient le moteur on est dans un frein moteur
00:23:26c'est ouh, pas de vague, ouh, pas d'armes, ouh, ouh là là, on va reporter au calendrier
00:23:31donc in fine, si on ne remet pas du courage, il n'y aura pas d'autorité
00:23:35si on ne met ni courage ni autorité, on trouvera encore ces absurdités
00:23:38avec des policiers municipaux excellents dans l'incapacité de nous défendre, nous citoyens
00:23:43c'est d'ailleurs qu'on a en fait des citoyens qui font appel à la police municipale
00:23:48et la police municipale qui fait appel à la police nationale
00:23:50ça s'explique, il faut rappeler que la police municipale a des missions qui sont bien circonscrites
00:23:58et la police municipale n'a pas les mêmes missions que la police nationale
00:24:02mais quand vous avez un homme armé avec un couteau, c'est ce qu'elle fait, elle dit c'est pas ma mission, elle s'en va ?
00:24:05elle essaie de stabiliser la situation
00:24:09à Belleville, le mec avec un couteau à foncer sur les policiers
00:24:14je vous dis que ça ne s'explique pas
00:24:16non ça ne s'explique pas, vous êtes dans la théorie, excusez-moi
00:24:18je ne suis pas dans la théorie
00:24:20je vous donne l'exemple de ce qui s'est passé à Belleville
00:24:22juste Mathias, écoutez-moi
00:24:24je vous donne un exemple précis, l'exemple de ce qui s'est passé à Belleville
00:24:28vous avez les policiers municipaux qui sont là, vous avez cet homme avec un couteau qui menace les passants
00:24:32qui ensuite menace les policiers, elle fait quoi la police municipale ?
00:24:35je suis en train de vous dire que si la police municipale n'a pas été armée immédiatement
00:24:38ça s'explique par les missions qu'elle avait
00:24:41premièrement, c'est l'histoire
00:24:43donc aujourd'hui on l'a ou pas ?
00:24:45non justement
00:24:47attendez, on écoute parce qu'on doit faire le signe aux enfants
00:24:49il faut s'adapter
00:24:51il y a les mêmes missions de la police
00:24:53moi je n'interromps personne
00:24:55allez-y Mathias, c'est tout
00:24:57justement Jérôme, 60% des policiers municipaux sont armés
00:25:00je ne dis pas
00:25:02qu'est-ce qu'il faut les armer pour vous ?
00:25:05vous êtes en train de me prêter des propos que je n'ai pas
00:25:08il faut s'adapter à la menace
00:25:12et après
00:25:14je pense une chose
00:25:16c'est qu'on peut armer la police municipale
00:25:18forcément d'armes létales
00:25:20il y a des tas d'armes qui ne sont pas des armes létales
00:25:22à commencer effectivement par le taser, par des types de flashball
00:25:24ou des armes incapacitantes
00:25:26le taser ça ne marche pas toujours
00:25:28c'est le bactérialité des policiers
00:25:30vous avez plein d'armes aujourd'hui qui ne sont pas des armes létales
00:25:32par exemple sur Belleville
00:25:34les policiers ont d'abord
00:25:36écoutez-moi, sur Belleville les policiers ont d'abord
00:25:38utilisé le taser, ça n'a pas marché
00:25:40il a refusé
00:25:42les forces de l'ordre ont utilisé leur pistolet à impulsion
00:25:44électronique à deux reprises
00:25:46pour tenter de le maîtriser, ils n'ont pas réussi
00:25:48donc ils ont sorti leurs armes
00:25:50ils sont donc armés ?
00:25:52ça c'est la police nationale
00:25:54écoutez-moi, vous ne m'écoutez pas
00:25:56la police nationale quand elle est arrivée
00:25:58elle a utilisé le taser, ils l'ont utilisé à deux reprises
00:26:00ça n'a pas suffi, donc ils ont sorti leurs armes
00:26:02la police municipale là-dessus elle n'aurait rien fait
00:26:04il y a une arme létale en face
00:26:06pourquoi il n'y aurait pas une arme létale chez les policiers ?
00:26:08c'est ce qu'ils appellent l'équilibre d'abord
00:26:10l'utilisation de la force
00:26:12parce que c'est les bonnes âmes de gauche
00:26:14qui sont là
00:26:16c'est tout à fait ça
00:26:22l'armée israélienne a lancé un nouvel appel
00:26:24aux civils, TSAHAL demande aux civils
00:26:26d'évacuer immédiatement plus de
00:26:2820 localités dans le sud du Liban
00:26:30dont des camps de réfugiés palestiniens
00:26:32l'armée israélienne a lancé une offensive au sol
00:26:34contre le Hezbollah
00:26:36et retour en France, Antoine Armand annonce
00:26:38ce matin qu'il ne touchera pas au barème
00:26:40de l'impôt sur le revenu
00:26:42le nouveau ministre de l'économie a précisé
00:26:44que l'impôt sur les plus gros fortunés
00:26:46sera exceptionnel et temporel
00:26:48et qu'il ne durera donc pas plusieurs années
00:26:50enfin, 5 personnes
00:26:52qui ont consommé du pesto à l'ail des ours
00:26:54sont toujours hospitalisées
00:26:56un pesto dans lequel la présence de la bactérie
00:26:58du botulisme a été confirmé
00:27:00une information judiciaire a été ouverte
00:27:02l'état des 5 personnes reste préoccupant
00:27:26le premier suspect du meurtre de Kilian
00:27:28est un Algérien de 24 ans
00:27:30intérimaire dans le bâtiment
00:27:32il est en situation régulière
00:27:34son titre de séjour venait d'être renouvelé
00:27:36cependant, la force de l'armée
00:27:38n'a pas eu l'occasion
00:27:40d'intervenir
00:27:42le premier suspect
00:27:44est un Algérien
00:27:46de 24 ans
00:27:48intérimaire dans le bâtiment
00:27:50il est en situation régulière
00:27:52son titre de séjour venait d'être renouvelé
00:27:54cependant, la France lui a retiré
00:27:56son titre de séjour après le meurtre de Kilian
00:27:58d'après nos confrères du Figaro
00:28:00il a été placé en garde à vue
00:28:02où il a nié toute implication
00:28:04puis il a avoué avoir pris le couteau
00:28:06sans attention de tuer selon ses dires
00:28:08d'après le procureur de la République de Caen
00:28:10le jeune homme a été placé en détention provisoire
00:28:12à l'issue de sa garde à vue
00:28:14le suspect avait un complice présumé
00:28:16il s'est présenté à la gendarmerie
00:28:18en qualité de témoin
00:28:20il est sous le coup d'une OQTF depuis janvier 2023
00:28:22il est également inscrit au fichier
00:28:24des personnes recherchées
00:28:26il est également connu pour rébellion, refus d'obtempérer
00:28:28et conduite sans permis
00:28:30il devrait être placé prochainement dans un centre de rétention
00:28:32administrative selon Europe 1
00:28:34qu'est-ce que vous voulez que je vous dise
00:28:36c'est toujours pareil
00:28:38c'est désespérant
00:28:40ce qui est le plus désespérant
00:28:42c'est que j'ai visité lundi le centre de rétention
00:28:44on en parlera tout à l'heure
00:28:46c'était très intéressant, je suis policier
00:28:48j'ai pu rester deux heures avec les policiers
00:28:50quand on est étranger
00:28:52on doit se tenir plus à carreau que les autres
00:28:54quand vous arrivez dans un pays qui vous accueille
00:28:56qui vous offre le logement, l'école, la santé gratuite
00:28:58il faut respecter la terre
00:29:00et le système politique qui vous accueille
00:29:02et les OQTF c'est la loi
00:29:04pourquoi on fait un focus sur les gens qui ont une OQTF
00:29:06que ceux qui ne l'ont pas
00:29:08une OQTF c'est la loi votée par le peuple français
00:29:10et là vous avez Kylian 17 ans
00:29:12qui est mort pour avoir profité de sa jeunesse
00:29:14et avoir été en boîte de nuit
00:29:16on annonce à des parents qu'il s'est fait massacrer
00:29:18parce qu'il a eu le malheur
00:29:20entre guillemets
00:29:22d'aller vivre sa jeunesse
00:29:24et aujourd'hui ce que les gens ne supportent plus
00:29:26c'est qu'on n'excluse pas assez les personnes qui font l'objet d'une OQTF
00:29:28c'est 10% alors que monsieur Macron avait promis
00:29:30à valeur actuelle 100%
00:29:32et j'en termine là aussi
00:29:34effectivement nous on est pour
00:29:36disons que
00:29:38quel résultat, on le voit tous les jours
00:29:40on a l'impression que les choses ont changé
00:29:42c'était pareil pour le profil de ce Marocain
00:29:44qui est suspecté d'avoir violé
00:29:46le titre de séjour
00:29:48là on me dit qu'il a été enlevé après le meurtre
00:29:50tant mieux parce que c'est pas tout le temps le cas
00:29:52moi c'est très clair
00:29:54tu viens en France, on te donne des papiers
00:29:56si tu commets une infraction c'est dehors
00:29:58voilà c'est tout
00:30:00Juste on va s'arrêter un moment sur cet homme
00:30:02qui serait le complice, en tout cas c'est comme ça qu'il est présenté
00:30:04donc il est sous le coup d'une OQTF
00:30:06il est inscrit au fichier
00:30:08des personnes recherchées
00:30:10vous voyez son profil là
00:30:12il est connu pour rébellion
00:30:14refus d'obtempérer, conduite sans permis
00:30:16rien que ça
00:30:18et il va être placé on nous dit dans un centre de rétention
00:30:20administratif à condition qu'il y ait assez d'encre
00:30:22pour imprimer le papier puisqu'hier on a expliqué
00:30:24que des gens étaient libérés parce qu'il n'y avait pas assez d'encre
00:30:26ou parce que le document était illisible
00:30:28ou qu'on ne leur donnait pas assez à manger
00:30:30je crois que vous avez vu l'émission
00:30:32ou qu'on ne leur donnait pas assez à manger
00:30:34Franck Tapiro là-dessus
00:30:36Encore une fois le message par rapport aux citoyens qui
00:30:38écoutent ça toute la journée, on a l'impression que c'est un disque rayé
00:30:40pas seulement chez vous, sur tous les plateaux
00:30:42il y a des années et des années que les OQTF
00:30:44qui sont pris dans des histoires
00:30:46épouvantables comme celle-ci
00:30:48on a l'impression que c'est un feuilleton
00:30:50un très mauvais feuilleton
00:30:52et en fait encore une fois à la place des citoyens je me dis
00:30:54mais en fait que se passe-t-il ?
00:30:56parce que l'arsenal juridique il est là
00:30:58il manque encore une fois le courage politique
00:31:00parce que pour un OQTF
00:31:02l'arsenal juridique n'est pas suffisant
00:31:04il faut le courage diplomatique
00:31:06c'est d'aller demander à tous ces pays
00:31:08des lettres consulaires comme d'habitude
00:31:10il y a des décalages administratifs comme pour le Marocain
00:31:12qui a tué, violé et enterré
00:31:14probablement Philippine
00:31:16c'est pareil, il y a un décalage sauf que ce décalage
00:31:18comme je le disais tout à l'heure, le facteur temps est important
00:31:20comme la police municipale qui se retrouve
00:31:22à devoir attendre 10 minutes que la police nationale arrive
00:31:24comme un OQTF qui met
00:31:26des mois avant d'être expulsé
00:31:28le temps, c'est malheureusement du temps
00:31:30qui est toujours retourné vers les citoyens
00:31:32qui accueillent ces personnes
00:31:34donc encore une fois ça joue contre nous
00:31:36c'est une politique suicidaire
00:31:38française depuis des années
00:31:40je demande jusqu'à quand
00:31:42c'est tout
00:31:44est-ce que vous comprenez la colère
00:31:46des gens quand on voit le profil de ce complice
00:31:48sous OQTF
00:31:50inscrofiché des personnes recherchées
00:31:52connu pour obéissance, connu pour refus d'obtempérer
00:31:54conduite sans permis
00:31:56qui était libre, qui se baladait librement
00:31:58jusque là, enfin c'est surréaliste
00:32:00il y en a assez
00:32:02vous savez moi je suis une bonne âme de gauche
00:32:04donc je trouve ça...
00:32:06de moins en moins
00:32:08une obligation
00:32:10qui n'est pas une obligation c'est absurde
00:32:12donc bien évidemment
00:32:14qu'il faut faire appliquer les OQTF
00:32:16et c'est pas 15%, c'est
00:32:18100% qu'il faut faire
00:32:20évidemment on est tous d'accord
00:32:22mais on est d'accord
00:32:24après effectivement c'est une question
00:32:26de volonté politique, de fermeté
00:32:28administrative aussi parce qu'il n'y a pas
00:32:30que du politique et puis il y a un problème diplomatique
00:32:32et je crois que c'est une des
00:32:34priorités du gouvernement, ça ne sert à rien
00:32:36d'éditer les OQTF si elles ne sont pas
00:32:38si elles ne sont pas comment dire
00:32:40exécutées, donc là dessus
00:32:42pour moi il n'y a pas de discussion
00:32:44le problème c'est qu'il y a discussion
00:32:46et qu'il y a un gamin qui avait
00:32:4817 ans et qui s'est
00:32:50fait poignarder juste parce qu'à un moment donné
00:32:52voilà il y a un complice
00:32:54alors on ne sait pas quel est le rôle de ce complice
00:32:56et l'enquête le dira donc on ne l'accuse de rien
00:32:58simplement il est présenté comme complice
00:33:00il y a un suspect qui a 24 ans
00:33:02et à un moment donné on se dit
00:33:04voilà quoi, stop
00:33:06et où est l'autorité de la France
00:33:08où est l'autorité de la police
00:33:10où est l'autorité de la justice quand vous êtes un OQTF
00:33:12que vous vous trouvez complice
00:33:14dans une affaire comme ça, c'est à dire que vous n'avez peur
00:33:16de rien, de rien vous n'avez peur
00:33:18vous avez déjà eu l'OQTF, vous êtes
00:33:20inscrit au fichier des personnes recherchées
00:33:22vous êtes connu pour rébellion, vous êtes connu pour refus
00:33:24d'obtempérer, vous êtes connu
00:33:26pour conduite sans permis
00:33:28et vous allez faire le con, excusez-moi
00:33:30et ça se termine avec un drame
00:33:32donc stop quoi
00:33:34moi sur cette question là je suis légaliste
00:33:36donc une OQTF doit être exécutée
00:33:38et je répète encore une fois
00:33:40c'est même pas une question de droite et de gauche
00:33:42même si la gauche a pu paraître laxiste sur ces questions
00:33:44la violence elle frappe indifféremment
00:33:46les gens de droite
00:33:48elle frappe indifféremment les gens de droite
00:33:50et sur les OQTF
00:33:52malheureusement la droite aussi l'a été
00:33:54parce que ça fait des années que ça dure
00:33:56qu'on tolère la non-obligation
00:33:58et le non-respect
00:34:00de l'application des OQTF
00:34:02je suis pas d'accord avec Franck sur les aspects
00:34:04juridiques parce qu'on peut faire mieux
00:34:06on peut faire beaucoup mieux je vais essayer de vous l'expliquer rapidement
00:34:08un, dans les centres de rétention
00:34:10tous les 15 jours
00:34:12vous êtes soumis à l'appréciation du juge
00:34:14des libertés pour savoir si vous pouvez être remis
00:34:16en liberté ou pas, pourquoi ?
00:34:18aucune raison, aucune raison
00:34:20il faut que les 90 jours il n'y ait pas
00:34:22de possibilité de recours
00:34:24ça c'est la loi qui peut le modifier
00:34:26quand vous êtes dans un centre de rétention
00:34:28vous y restez 90 jours et au bout de 90 jours
00:34:30vous partez
00:34:32et on ne remet pas en cause
00:34:34systématiquement la décision du juge
00:34:36tous les 15 jours, c'est une erreur
00:34:38deuxième point, il faut confier
00:34:40la suivi de ceux
00:34:42qui sont en centre de rétention
00:34:44au juge administratif
00:34:46alors ça demande de modifier la constitution
00:34:48c'est très compliqué en ce moment avec la situation politique
00:34:50que l'on connait, mais ça on peut le faire
00:34:52et là je vous prie de croire que
00:34:54les centres de rétention vont mieux fonctionner
00:34:56alors justement Mathieu Vallée est allé dans un centre de rétention
00:34:58après le meurtre de Philippine
00:35:00vous avez fait une petite vidéo, on va regarder votre vidéo
00:35:02parce que c'est intéressant, parce que vous nous parliez également
00:35:04dans cette vidéo des avantages médicaux
00:35:06pour les personnes sous-occupées, vous nous dites qu'ils ont même un coiffeur
00:35:08oui, alors ce qui était incroyable
00:35:10c'est que je suis arrivé au centre de rétention administrative
00:35:12de Vincennes, vous avez
00:35:14un couloir et en fait ils peuvent
00:35:16par leurs camarades ou par le service proposé
00:35:18se faire coiffer, parce qu'évidemment
00:35:20ils doivent pouvoir s'entretenir, ils ont évidemment accès aux soins
00:35:22ils ont évidemment accès à des associations
00:35:24pro-migrants qui sont financées
00:35:26par nos impôts et ils ont des
00:35:28explications pour rester en France malgré
00:35:30leur statut illégal de leur présence sur le territoire national
00:35:32je parle même pas, car en plus ils ont fait des victimes
00:35:34et moi, personne n'en parle
00:35:36mais par exemple au centre de rétention administrative de Vincennes, il manque
00:35:3873 policiers et quand vous voyez les conditions
00:35:40indignes dans lesquelles ils travaillent
00:35:42il faut voir les conditions, alors il y en a qui se tiennent à carreau
00:35:44mais il y en a d'autres dont notamment ceux qui sont là
00:35:46pour trouver leur public, c'est à dire qu'on préfère les expulser
00:35:48plutôt que d'entamer une procédure judiciaire
00:35:50là par exemple à Vincennes
00:35:52c'est 191 sur 200 retenus, on voit bien
00:35:54qu'aujourd'hui c'est l'enfer
00:35:56pour ces policiers, ils sont pas armés pour éviter
00:35:58des problèmes de mise en danger de sécurité
00:36:00il y avait une policière qui me disait qu'elle se faisait assauter de tous les noms
00:36:02voir certains agressions physiques et que c'était banalisé
00:36:04parce que si à chaque fois elle déposait plainte
00:36:06il n'arrêterait pas, donc on a 2000 places
00:36:08en France, on veut avoir 3000 places
00:36:10sauf que aujourd'hui, vous l'avez dit,
00:36:12les recours, les droits, le droit à la santé
00:36:14le droit aux soins, le droit à se faire coiffer
00:36:16le droit à télécharger...
00:36:18il faut que ce soit soigné
00:36:20sauf si c'est de la chirurgie esthétique pour la recoller les oreilles
00:36:22ça d'accord, mais c'est pas le cas
00:36:24ils sont pas malheureux
00:36:26le fait qu'il soit soigné c'est logique
00:36:28on regarde la petite vidéo que vous avez faite
00:36:30on la commente après
00:36:32bonjour, aujourd'hui j'ai tenu
00:36:34à témoigner de mon soutien au courageux
00:36:36policier du centre de réponse administratif de Vincennes
00:36:38ici, un retenu, un étranger
00:36:40en situation régulière en attente d'expulsion coûte 690 euros
00:36:42par jour, ils ont le droit
00:36:44au coiffeur, ils ont le droit à la santé
00:36:46ils ont le droit à tous les droits que certains français et françaises n'ont pas
00:36:48et donc ici, dans des conditions déplorables
00:36:50avec un manque d'effectifs criants
00:36:52j'ai tenu à témoigner de ces policiers courageux
00:36:54qui soit en sortie d'école arrivent ici
00:36:56soit des plus anciens, notamment des gradés
00:36:58gèrent ces sorties d'école
00:37:00et sont vraiment motivés et déterminés
00:37:02à faire en sorte que la loi soit respectée
00:37:04et à ce qu'on expulse ces délinquants étrangers
00:37:06donc je suis venu ici aujourd'hui pour leur dire l'admiration qu'on a
00:37:08pour ces policiers d'appui qui à l'intérieur
00:37:10sont parfois insultés, frappés par des gens
00:37:12qui ont déjà fait des victimes à l'extérieur
00:37:14et qui s'attendent à être expulsés, je les remercie à nouveau
00:37:16Est-ce qu'il y a trop d'avantages pour les illégaux ?
00:37:18Oui, il y a trop d'avantages
00:37:20et pardon M. Moroni, je veux juste dire quelque chose
00:37:22parce que ça a choqué les policiers
00:37:24dès lundi, vous savez qui s'est présenté au centre d'intervention administrative ?
00:37:26M. Léaument avec le média quotidien
00:37:28pour les pousser à la faute
00:37:30pour chercher l'erreur
00:37:32et pour expliquer que les policiers étaient des bourreaux
00:37:34et étaient des personnes inhumaines
00:37:36et qui mettaient dans une cage comme des animaux
00:37:38ces personnes en attente d'expulsion, c'est une honte
00:37:40on voit très bien le parti pris de ce parti d'extrême-gauche
00:37:42qui est pour les voyous étrangers, pour les personnes en situation régulière
00:37:44plutôt que pour nos anges gardiens
00:37:46et moi, je suis désolé, je suis du côté de nos anges gardiens
00:37:48de nos forces de l'ordre qui, en sous-effectifs
00:37:50en sous-moyens, oui, on ne les entend pas assez
00:37:52on ne les entend pas assez
00:37:54et en tout cas, moi, c'est des preuves d'amour
00:37:56nous, si on est en responsabilité, notre main ne flanchira pas
00:37:58pour les expulser, notamment pour faire affaire à des horribles
00:38:00Jérôme Dubus, un mot quand même
00:38:02sur ce que nous dit Mathieu Vallée, alors moi je ne savais pas
00:38:04qu'il y avait des coiffeurs, par exemple, dans ces centres
00:38:06l'aide médicale d'état
00:38:08où on peut se faire recoller les oreilles
00:38:10depuis neuf mois, enfin
00:38:12je vous le dis, on est chez les dingues
00:38:14est-ce que c'est vrai ou pas ce que je dis ?
00:38:16peut-être, mais en tout cas
00:38:18le fait qu'on puisse soigner
00:38:20non, mais je vous donne l'accès
00:38:22non, le fait que l'on puisse soigner ces gens-là
00:38:24c'est normal, voilà
00:38:26j'ai une question, ça vous fait pas mal au cœur
00:38:28qu'un tiers des françaises et des français ne puissent pas se soigner
00:38:30parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire, parce qu'ils n'ont pas de mutuel
00:38:32mais c'est pas parce que vous empêchez ces gens-là
00:38:34d'avoir accès aux soins que les autres auront accès aux soins
00:38:36c'est pas les vases communicants
00:38:38les soins d'urgence
00:38:40il y a des abus
00:38:42allez au ministère de la santé
00:38:44allez au ministère de la santé
00:38:46regardez comment ça fonctionne
00:38:48vous souhaitez quoi ?
00:38:50mettre les gens dans des cellules à poil
00:38:52et les laisser quatre ans ?
00:38:54je souhaite qu'ils soient
00:38:56le terme d'humanité
00:38:58ça vous dit quelque chose ?
00:39:00vous savez que c'est inhumain monsieur
00:39:02c'est les trafiquants d'êtres humains qui profitent de la misère humaine
00:39:04pour qu'on se forme les océans sanitaires
00:39:06pas du tout monsieur
00:39:08ce qu'on veut c'est aller sauver ces gens
00:39:10et la rémunération d'origine
00:39:12par exemple l'aide médicale d'état
00:39:14excusez-moi d'y revenir
00:39:16parce qu'on parle des coiffeurs et tout ça
00:39:18mais l'aide médicale d'état à un moment
00:39:20on est chez les fous
00:39:22l'aide médicale d'état ça doit être l'aide médicale d'urgence
00:39:24bien évidemment on laisse personne mourir
00:39:26bien évidemment si quelqu'un a une maladie
00:39:28qui est une maladie importante
00:39:30on le soigne
00:39:32on lui refait pas faire les dents
00:39:34mais qu'on ait une attitude humaine
00:39:36c'est tout en notre honneur puisqu'on est la France
00:39:38attention
00:39:40on défend
00:39:42maintenant il y a aussi un plafond de verre
00:39:44qu'il ne faut pas dépasser
00:39:46quand on entend ce genre de choses
00:39:48je suis choqué
00:39:50l'opération des oreilles
00:39:52ou les cheveux ou la barbe
00:39:54pour moi c'est choquant
00:39:56justement pour reprendre votre principe d'humanité
00:39:58d'équité ou d'égalité
00:40:00il y a plein de français qui disent
00:40:02il y a des équilibres
00:40:06en France il y a des gens
00:40:08qui mangent mal
00:40:10il faut ne pas les nourrir
00:40:12on peut prioriser
00:40:14ce qui est vital et ce qui ne l'est pas
00:40:16c'est votre raisonnement Mathias
00:40:18on leur dit tout ce qui est vital
00:40:20on leur donne à manger
00:40:22on les soigne
00:40:24pour les urgences
00:40:26ça c'est vital bien sûr
00:40:28un coiffeur c'est vital
00:40:30excusez moi un coiffeur c'est vital
00:40:32ça ne rentre pas dans les médicales d'état
00:40:34est-ce que c'est normal qu'il y ait un coiffeur
00:40:36le nombre de gens qui ne veulent pas aller chez le coiffeur
00:40:38je crois qu'il n'y en a pas beaucoup
00:40:40que ce soit autorisé c'est dingue
00:40:42c'est à lui c'est le fait que ce soit autorisé
00:40:44qui est dingue
00:40:46j'ai une autre question à poser
00:40:48on dit on est à 10%
00:40:50le 100% on est passé à 15
00:40:52moi je veux comprendre
00:40:54qu'est-ce qui nous empêche d'arriver à 100%
00:40:56on n'a pas assez parlé
00:40:58je redis tout à l'heure l'aspect diplomatique
00:41:00nous n'avons pas le courage
00:41:02de dire par exemple au Maroc
00:41:04au Maghreb, dans tous les pays du Maghreb
00:41:06qu'à un moment quand il y a une émission
00:41:08de ces fameuses lettres diplomatiques
00:41:10pour pouvoir accueillir le retour
00:41:12de ces OQTF, quand on est la France
00:41:14qu'on est 5ème et 6ème puissance mondiale
00:41:16si on n'a pas la poigne
00:41:18pour imposer le fait d'avoir
00:41:20ces lettres constitutionnelles rapidement
00:41:22c'est qu'à ce moment là on n'est plus la France
00:41:24moi j'ai l'accord pour reconnaître les valeurs de la France
00:41:26pour ces valeurs, nous aimons ces valeurs
00:41:28mais à un moment on agit en sous-France
00:41:30mais c'est ce qu'a dit Bruno Retaillou, il a dit très clairement
00:41:32s'il n'y a pas de visas consulaires
00:41:34qui sont délivrés pour que les pays
00:41:36notamment les pays du Maghreb
00:41:38parce que les visas consulaires délivrés par les pays du Maghreb
00:41:40c'est ridicule aujourd'hui
00:41:42la Tunisie, le Maroc c'est ridicule
00:41:44on va parler tout à l'heure des annonces
00:41:46qui ont été faites par Michel Barnier
00:41:48pour savoir si c'est des annonces suffisantes ou pas
00:41:50s'il vous plaît, allô
00:41:52regardez tout d'abord comment fonctionne un centre de rétention administrative
00:41:54il constitue
00:41:56un maillon essentiel
00:41:58de la chaîne d'éloignement
00:42:00les centres de rétention administrative ont pour objectif
00:42:02de maintenir dans un lieu fermé
00:42:04tout étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement
00:42:06dans l'attente d'un renvoi forcé
00:42:08cette année
00:42:10la France dispose de 1869 places
00:42:12mais le ministère de l'intérieur
00:42:14vise un objectif de 3000 places
00:42:16à l'horizon 2027 dans 11 localités supplémentaires
00:42:18alors
00:42:20qui peut être concerné par cette rétention
00:42:22les individus sous OQTF
00:42:24datant de moins d'un an
00:42:26se concernaient par une décision d'expulsion
00:42:28ou par une interdiction administrative
00:42:30de retour du territoire français
00:42:32ou dans le cas d'une mesure d'éloignement
00:42:34dans le cadre de l'Union Européenne
00:42:36l'année dernière, près de 16 000 personnes
00:42:38ont été placées dans les 21 centres de rétention
00:42:40de métropole
00:42:42les personnes retenues étaient à 96%
00:42:44des hommes, principalement des ressortissants
00:42:46algériens, des albanais
00:42:48puis des marocains
00:42:50la moitié de ces personnes ont été éloignées du territoire
00:42:52excepté en cas d'activité terroriste
00:42:54la rétention est limitée
00:42:56à 90 jours et peut être prolongée
00:42:58par le juge quand le départ immédiat
00:43:00de l'étranger est impossible
00:43:02elle prend fin dans 3 cas
00:43:04le renvoi de l'étranger, son assignation
00:43:06à résidence ou sa libération par le juge
00:43:08à noter que ces décisions ne dépendent
00:43:10pas uniquement de la France
00:43:12si le pays d'origine n'accepte pas
00:43:14de récupérer son ressortissant
00:43:16les délais de rétention en France peuvent être dépassés
00:43:18entraînant la libération de l'étranger
00:43:20exemple vendredi dernier
00:43:22où un algérien sous OQTF
00:43:24condamné pour terrorisme a été libéré
00:43:26son pays n'avait pas délivré
00:43:28de laissé-passer consulaire
00:43:30voilà comment ça se passe dans ces centres de rétention
00:43:32alors hier, Michel Barnier
00:43:34parmi toutes les annonces qui ont été faites
00:43:36il a parlé de l'immigration
00:43:38Michel Barnier qui était, on va dire, ferme
00:43:40mais pas trop sur ce dossier
00:43:42c'est à dire qu'il y avait de grandes idées
00:43:44mais pas grand chose de concret a priori
00:43:46qu'est-ce que vous en pensez ? écoutez ce qu'il dit
00:43:48il dit il faut mieux exécuter les OQTF
00:43:50il faut rétablir la sécurité, ok
00:43:52on va s'appeler ça des tartes à la crème, regardez
00:43:54ce pacte européen sur la migration
00:43:56et l'asile
00:43:58prévoit de maîtriser les flux
00:44:00en opérant
00:44:02les contrôles aux frontières extérieures
00:44:04de l'Union Européenne
00:44:06c'est à ces frontières là
00:44:08que l'on décidera qui est en droit d'entrée
00:44:10sur le territoire de l'Union Européenne
00:44:12au nom du droit d'asile et qui ne l'est pas
00:44:14ce pacte doit être mis
00:44:16en place sans délai
00:44:18il doit être aussi complété
00:44:20en redonnant à Frontex
00:44:24sa mission première
00:44:26de garde frontière de l'Union Européenne
00:44:28Mathieu Vallée, on voit Marine Le Pen
00:44:30qui est très en colère en entendant
00:44:32le Premier Ministre quand il dit il faut rétablir
00:44:34et renforcer les frontières européennes
00:44:36et pas les frontières françaises
00:44:38elle est en colère parce qu'il dit qu'il faut les accueillir
00:44:40et les traiter sur le sol européen, on sait que dès qu'ils mettent
00:44:42un pied sur le sol européen ils ne repartent pas
00:44:44donc nous ce qu'on propose c'est très simple
00:44:46c'est que les demandes d'asile, les demandes
00:44:48d'arriver sur le territoire national soient traitées dans les consulats
00:44:50et les pays d'origine de manière à ce que
00:44:52si c'est refusé, on puisse
00:44:54avoir cette facilité de ne pas devoir les expulser
00:44:56parce qu'ils sont déjà sur place, on sait que 92%
00:44:58des déboutis du droit d'asile ne repartent pas
00:45:00dans le pays dont ils sont réguliers
00:45:02et dont la France estime qu'ils ne sont pas
00:45:04éligibles à ce droit là, et j'ajoute juste quelque chose
00:45:06que je suis d'accord avec vous, il y a eu beaucoup de déclarations
00:45:08de bons principes mais sur les actions on reviendra
00:45:10exemple très simple, pour Philippine
00:45:12ça c'est quelque chose de très important, nous on demande que pour les mineurs
00:45:14de 16-18 ans, il n'y ait plus du tout
00:45:16d'excuse de minorité, aujourd'hui c'est à l'appréciation du juge
00:45:18pourquoi ? vous imaginez que le suspect
00:45:20ce marocain de 19 ans
00:45:22j'attends les actes parce que ça fait un an qu'on nous le promet, monsieur Attal
00:45:24avait déjà fait le discours de l'élection
00:45:26oui, on attend de voir ce qu'il va faire
00:45:28je n'attends pas des déclarations ainsi, donc je termine
00:45:30le marocain suspecté d'avoir tué
00:45:32violé et enterré au bois de Boulogne, Philippine
00:45:34avait déjà commis un viol
00:45:36où la peine en courant était de 15 ans
00:45:38et il a fait 5 ans
00:45:40mais ce n'est pas possible que pour un crime, un viol
00:45:42on fasse un tiers de la peine, on marche sur la tête
00:45:44c'est un crime, ce n'est pas un vol de jambon
00:45:46chez Présunique, donc au bout d'un moment
00:45:48faire un signal
00:45:50qui n'est pas lié pour le juge mais qui applique la loi
00:45:52c'est désastreux et je suis désolé
00:45:54ça entraîne et ça incite à la récidive
00:45:56non mais l'histoire de la pénalisation des mineurs
00:45:58c'est absolument invraisemblable
00:46:00pourquoi est-ce qu'on va revenir sur l'excuse
00:46:02de minorité, mettons
00:46:04la majorité pénale à 15 ans
00:46:06enfin qu'est-ce que c'est que ce soir
00:46:08on va maintenir la majorité pénale
00:46:10à 18 ans et on va dire au juge
00:46:12ah bah non l'excuse de minorité, vous la pratiquez pas
00:46:14c'est infaisable
00:46:16mettons la majorité pénale
00:46:18à 15 ans. Et pourquoi vous ne l'avez pas fait ?
00:46:20Vous étiez dans la majorité à l'époque
00:46:22non mais à l'époque, il y a 6 mois
00:46:24vous étiez dans la majorité en fait. Je ne cesse de le dire
00:46:26depuis des années. On ne vous écoute pas en fait. Non
00:46:28changez de parti
00:46:30Gauthier Lebrecht est avec nous, bonjour Gauthier
00:46:32c'est pour ça que je suis là. Merci d'être avec nous
00:46:34journaliste politique
00:46:36qu'est-ce qu'il a proposé concrètement hier
00:46:38Michel Barnier sur l'immigration
00:46:40concrètement
00:46:42presque rien
00:46:44il propose de baisser
00:46:46les visas pour
00:46:48les laisser passer consulaires
00:46:50pour faire augmenter les fameuses obligations
00:46:52de quitter le territoire français. Emmanuel Macron
00:46:54l'avait déjà fait, de 50% avec l'Algérie
00:46:56de 25% avec la Tunisie
00:46:58et le Maroc. On avait tenu quelques mois
00:47:00et puis on s'était couché parce qu'on nous dit à chaque fois
00:47:02il y a d'autres choses qui entrent en compte
00:47:04le gaz algérien
00:47:06les renseignements aussi
00:47:08en ce qui concerne ces trois pays
00:47:10les échanges de renseignements avec les renseignements
00:47:12français et donc on avait remis les visas
00:47:14à la normale et on n'avait pas
00:47:16vu du tout une montée
00:47:18fulgurante des laisser passer consulaires pour faire
00:47:20augmenter les
00:47:22obligations de quitter le territoire français. Donc c'est ce que
00:47:24disait très justement à l'instant Franck Tapierro
00:47:26c'est une question de volonté politique
00:47:28les visas, baisser un peu
00:47:30les visas, on le sait, on l'a déjà fait
00:47:32ça ne suffira pas. Il faut
00:47:34potentiellement bloquer les transferts
00:47:36de fonds, Western Union, c'est
00:47:38ce qu'avait proposé, tiens, Arnaud
00:47:40Montebourg quand il avait eu l'idée de se présenter
00:47:42à la présidentielle, il avait eu
00:47:44une levée de boucliers, une polémique XXL
00:47:46et il avait renoncé
00:47:48pas que pour cela, mais pour cela aussi
00:47:50notamment. Faut empêcher
00:47:52l'élite de ces pays de venir profiter
00:47:54de résidences secondaires en France
00:47:56de venir se faire soigner à Paris
00:47:58à l'hôpital américain
00:48:00donc il y a des choses comme ça qui sont
00:48:02très concrètes et qui peuvent être faites
00:48:04mais c'est encore une fois une
00:48:06décision politique et une volonté
00:48:08politique. S'il y a de la volonté
00:48:10vous pouvez faire augmenter le nombre de
00:48:12laissés-passés consulaires mais pour le moment la volonté
00:48:14est faible et on a vu surtout les tacts
00:48:16de Michel Barnier à Bruno Rotaïos
00:48:18sur les thèmes de droit, sur
00:48:20le respect de l'indépendance de la justice
00:48:22Aujourd'hui
00:48:24ferme mais pas trop, ça résume bien
00:48:26au fond, Michel Barnier ?
00:48:28Il a un ministre de l'intérieur
00:48:30qui a un discours ultra ferme
00:48:32de Bruno Rotaïos, mais il l'a taclé
00:48:34hier, Michel Barnier, pour donner des
00:48:36gages à la Macronie et à l'aile
00:48:38gauche de la Macronie
00:48:40Bruno Rotaïos
00:48:42vous avez vu l'interview qu'il a faite
00:48:44face à Darius Rochevin, il est pour
00:48:46tout un tas de mesures, toujours plus
00:48:48ferme, le retour de la double
00:48:50peine, des mesures de rétorsion et pas
00:48:52seulement sur les visas avec
00:48:54les pays d'origine, pourquoi pas
00:48:56un retour au contrôle
00:48:58des frontières françaises, comme ce que
00:49:00fait l'Allemagne avec
00:49:02Olaf Scholz, on n'a pas senti
00:49:04Michel Barnier totalement
00:49:06en phase avec son ministre de l'intérieur
00:49:08donc oui, un peu plus de fermeté
00:49:10mais pas trop quand même
00:49:12faut-il changer la loi sur les cras ? Parce que vous parliez
00:49:14des cras à l'instant, déjà
00:49:16il n'y a pas de place en cras, c'est comme les prisons, c'est
00:49:18totalement saturé, on délivre plus de 100 000
00:49:20au QTF par an
00:49:22il n'y a plus de place en cras, il y en a 10 000
00:49:24seulement qui sont exécutés, donc il y a 90 000
00:49:26au QTF dans la nature, on n'a absolument
00:49:28pas, il y a 1800 places de
00:49:30cras en France, on n'est absolument pas
00:49:32armé pour
00:49:34mettre toutes ces au QTF
00:49:36dans les cras, donc il faudrait augmenter
00:49:38le nombre de cras déjà et puis changer la loi
00:49:40sur les fameux délais, avec ce qui s'est passé
00:49:42pour le meurtrier présumé
00:49:44de Philippines, il est sorti parce que
00:49:46la loi permettait qu'il sorte
00:49:48donc il faudrait une loi pour que les délais
00:49:50soient prolongés, une chose
00:49:52très simple pour terminer, aujourd'hui
00:49:54en France c'est 90 jours maximum
00:49:56pour qu'une personne soit en
00:49:58centre de rétention administrative, l'Union
00:50:00Européenne permet 300 jours
00:50:02la Grande Bretagne qui est sortie de l'Union Européenne
00:50:04c'est illimité, pourquoi en France
00:50:06on se met une borne de temps à 90 jours
00:50:08il y a des choses comme ça qu'on ne comprend pas.
00:50:10Merci beaucoup Gauthier Lebret, journaliste politique
00:50:12vous êtes d'accord pour qu'on rallonge et qu'on durcisse ?
00:50:16Je parle de la rétention
00:50:18Je vois tout le monde se marrer
00:50:20pas du tout
00:50:24Je vous le dis je vous trouve
00:50:26assez dur avec
00:50:28Barnier parce que
00:50:30pour le coup ce que j'ai entendu c'est quoi
00:50:32c'est que ce que dit le Premier Ministre
00:50:34c'est qu'il y a déjà un arsenal qui existe
00:50:36et qu'il faut mettre en place et exécuter
00:50:38ça ne me parait pas être complètement
00:50:40absurde comme propos
00:50:42avant de durcir justement
00:50:44Excusez-moi c'est juste des banalités
00:50:46C'est un discours de politique générale
00:50:48Evidemment on veut plus de justice
00:50:50Evidemment on veut renvoyer les occulteurs
00:50:52C'est évident, mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:50:54Vous en avez vu du concret ?
00:50:56Pour reprendre sur le débat avec Retailleau
00:50:58on a un Premier Ministre qui heureusement défend
00:51:00l'état de droit et qui
00:51:02ne pense pas que l'état de droit n'est pas intangible
00:51:04ni sacré
00:51:06donc tant mieux
00:51:08Moi je l'ai trouvé franchement
00:51:10un peu dans son rôle
00:51:12Il voulait vexer personne
00:51:14donc on a de grandes idées
00:51:18Il y a surtout un sujet sur lequel
00:51:20il a évité d'y aller, pourquoi ?
00:51:22Parce que c'était trop frontal par rapport au Rassemblement National
00:51:24et on va dire
00:51:26quelques visions qui sont
00:51:28d'ailleurs à étudier
00:51:30c'est par exemple
00:51:32le contrôle des frontières
00:51:34énormément aujourd'hui de gens pensent que
00:51:36des gens qui ne sont pas du tout du RN
00:51:38qui sont plutôt du centre, centre droit, même centre gauche
00:51:40pensent qu'il faut revenir au contrôle des frontières
00:51:42J'ai vu quelqu'un en France
00:51:44en Italie
00:51:46augmenté
00:51:48donc ça on voit bien qu'en fait là-dessus
00:51:50je pense que Barnier pour une fois
00:51:52même s'il dit, ça c'est bien de dire l'inverse de ce qu'on fait
00:51:54je ne fais pas de com' là c'est un petit peu de la communication
00:51:56on va dire la dialectique
00:51:58il n'a pas voulu se braquer et braquer l'auditoire
00:52:00premièrement là-dessus je pense qu'il a été
00:52:02plutôt malin en disant
00:52:04on va donner quelques mesures fermées quand on ne dit pas trop
00:52:06c'est plutôt on ne va pas aller jusqu'au bout alors qu'on sait que
00:52:08l'origine de tout ça c'est les frontières
00:52:10si on ne contrôle pas nos frontières
00:52:12comment voulez-vous que d'ailleurs on puisse avoir des mesures qui soient
00:52:14cohérentes derrière, donc ça c'est la première chose
00:52:16et puis d'ailleurs je trouve que ce qui a été assez intéressant
00:52:18dans tout ce qu'il a présenté
00:52:20c'est je pense qu'il a voulu montrer que
00:52:22il avait une méthode, qu'il allait dire
00:52:24la vérité, qu'il disait toujours ce qu'il pensait
00:52:26même s'il a été très malin
00:52:28qu'il a envoyé quand même, moi j'ai bien aimé
00:52:30des petites piques à chacun d'eux pour leur montrer que
00:52:32ok super de donner des
00:52:34conseils, il est prêt à le faire mais
00:52:36aujourd'hui il récupère une France
00:52:38qu'ils ont aidé à se retrouver dans cette
00:52:40situation-là, c'était plutôt assez malin
00:52:42je peux vous dire qu'il a été pour moi en termes d'image
00:52:44très ferme, il a été
00:52:46je pense qu'il a surpris des gens
00:52:48qui l'estimaient comme mou, vous savez quand il a été nommé
00:52:50oh Barnier, qu'est-ce que c'est Barnier
00:52:52ben non, il a montré qu'il était là
00:52:54et pourquoi, c'est un peu un tonton flingueur
00:52:56mais vous savez pourquoi c'est un tonton flingueur, j'allais dire
00:52:58c'est un volfeni
00:53:00c'est le troisième frère volfeni
00:53:02pour ceux qui ont la référence, pourquoi ?
00:53:04parce qu'il a 73 ans, qu'il est sur une ligne droite
00:53:06en disant maintenant on va pas m'emmerder
00:53:08et en fait c'est plutôt intéressant de dire que
00:53:10rien apparemment ne pourra l'empêcher
00:53:12d'aller au bout de son projet, puisqu'il a même
00:53:14menacé il y a quelques jours, vous vous rappelez, de démissionner
00:53:16sur comment c'est à l'emmerder, et donc quelque part
00:53:18moi je trouve ça intéressant d'avoir quelqu'un qui va aller
00:53:20tout droit et qui va peut-être remettre
00:53:22l'histoire des frontières parce que c'est la problématique
00:53:24prioritaire sur la table dans les mois qui viennent
00:53:26On va faire une pause et je vous en parlerai
00:53:28après, on continuera à en parler
00:53:30de ces mesures autour de l'immigration
00:53:32juste une précision sur le jeune homme
00:53:34au QTF
00:53:36qui a été entendu
00:53:38en ce qui concerne l'affaire de Kilian
00:53:40juste je précise que
00:53:42en fait pour l'instant il n'est pas considéré
00:53:44comme complice, il a été entendu comme témoin
00:53:46mais il reste au QTF
00:53:48donc pour l'instant la seule personne
00:53:50qui est concernée par cette affaire
00:53:52c'est la première personne
00:53:54qui est un Algérien, il a été entendu
00:53:56comme témoin et c'est lui qui s'est rendu à la gendarmerie
00:53:58ce qui est assez étonnant parce que comme on vous l'a dit
00:54:00il est placé sous le QTF, inscrit au fichier des personnes recherchées
00:54:02connu pour rébellion
00:54:04et donc il est allé de lui-même à la gendarmerie
00:54:06voilà pour être précis, donc il n'a pas été interpellé
00:54:08il a été entendu par la gendarmerie
00:54:10c'est important de vous donner les infos exactes
00:54:12sur ce qui se passe
00:54:14En fait ils ne le savent pas qui sont recherchés, c'est peut-être pour ça
00:54:16Ah ils savent pas qu'ils sont recherchés ?
00:54:18Il a eu le QTF, il est connu pour rébellion
00:54:20il est connu pour...
00:54:22C'est qu'il peut être recherché pour des autres faits aussi
00:54:24Oui d'accord, mais il sait qu'il a eu le QTF
00:54:26Il sait qu'il a eu le QTF, normalement
00:54:28sauf si on n'a pas son adresse, normalement
00:54:30On fait la pub le CNews Info
00:54:32après on continue à parler d'Michel Barnier
00:54:34et puis on parlera d'Israël, bien évidemment
00:54:36on ira voir ce qui se passe en Israël, à tout de suite en direct
00:54:42Au Liban, les évacuations de ressortissants
00:54:44s'accélèrent sur ces images
00:54:46des Ukrainiens résidant au Liban
00:54:48quittent le pays
00:54:50plusieurs pays dont l'Allemagne, le Portugal et le Canada
00:54:52ont organisé des évacuations de leurs ressortissants
00:54:54sur le site du ministère français
00:54:56il est rappelé aux Français de quitter le pays
00:54:58un homme menaçant
00:55:00et armé d'un couteau s'est baladé hier
00:55:02boulevard de Belleville en pleine journée
00:55:04selon la police, l'homme aurait refusé de poser
00:55:06son couteau et aurait menacé les policiers
00:55:08l'un d'eux a fait usage de son pistolet
00:55:10à impulsion électrique, sans effet
00:55:12un second policier a donc fait usage
00:55:14de son arme de service
00:55:16enfin, le nombre de médecins étant léger
00:55:18regaint, il y a eu
00:55:201672 praticiens en plus
00:55:22en 2024, mais les inégalités
00:55:24territoriales continuent toujours de s'aggraver
00:55:2811h35 sur CNews
00:55:30merci d'être en direct avec nous
00:55:32dans un instant nous irons en direct en Israël
00:55:34pour voir quelle est la situation
00:55:36on termine notre dossier sur Michel Barnier
00:55:38et les mesures autour de l'immigration
00:55:40écoutez la réaction de Nicolas Pouvre-Monty
00:55:42qui est cofondateur de l'observatoire de l'immigration et de la démographie
00:55:44il y a un ensemble de mesures qui sont
00:55:46avant tout concentrées sur la question de l'immigration irrégulière
00:55:48je pense notamment à l'allongement
00:55:50de la durée de rétention administrative
00:55:52on sait qu'en France, on a une durée de rétention
00:55:54pour les clandestins qu'on veut éloigner
00:55:56le droit européen nous permet d'aller jusqu'à 18 mois
00:55:58on se limite aujourd'hui à 90 jours
00:56:00il faut aussi retenir évidemment
00:56:02les annonces du Premier Ministre
00:56:04quant au rapport de force à engager sur les visas
00:56:06avec un certain nombre de pays qui refusent de délivrer
00:56:08des laissés-passés consulaires pour la réadmission
00:56:10de leurs citoyens en situation irrégulière en France
00:56:12et aussi un ensemble de mesures au niveau européen
00:56:14sur ce que pourrait faire Frontex
00:56:16des mesures concentrées sur l'immigration irrégulière
00:56:18qui correspondent à l'état de l'opinion
00:56:20mais qui occultent les grandes masses de l'immigration
00:56:22qui relèvent plutôt de l'immigration légale
00:56:24Bonjour Benjamin Cochy, spécialiste en communication
00:56:26Bonjour Benjamin, qu'est-ce que vous avez pensé
00:56:28des mesures qui ont été annoncées
00:56:30par le Premier Ministre, en tout cas pas des mesures
00:56:32mais des grandes idées, j'ai envie de dire
00:56:34qui ont été annoncées sur l'immigration
00:56:36Bonjour Jean-Marc et merci de votre invitation
00:56:38ce que je retiens finalement
00:56:40de Michel Barnier hier
00:56:42c'est un petit peu de l'incantation
00:56:44et on attend véritablement des actes
00:56:46alors c'est vrai que pour l'instant
00:56:48c'est plus Bruno Retailleau que Michel Barnier
00:56:50qui nous a éclairés finalement
00:56:52sur ce qu'il voulait faire
00:56:54j'ai envie de faire un petit rebond
00:56:56sur cette polémique du début de semaine
00:56:58où on se demandait si l'immigration était une chance ou un problème
00:57:00on va prendre un peu de hauteur
00:57:02et moi j'ai envie de vous dire que c'est notre politique d'accueil
00:57:04qui est un problème
00:57:06et à l'heure où on a 3228 milliards de dettes
00:57:08Jean-Marc
00:57:10à l'heure où on va demander des efforts
00:57:12à tous les français, soit par une augmentation d'impôts
00:57:14pour certains, sur les grandes entreprises également
00:57:16mais aussi par des rabotages
00:57:18et des baisses de dépenses sociales
00:57:20je pense que
00:57:22ceux qui veulent venir sur notre territoire
00:57:24doivent également participer
00:57:26à cet effort
00:57:28puisque là, maîtriser notre immigration
00:57:30c'est également maîtriser nos dépenses publiques
00:57:32et ça je crois que c'est un enjeu sur lequel
00:57:34on va attendre Michel Barnier
00:57:36pour l'instant on est tous un petit peu attentistes
00:57:38Ce que vous dites c'est qu'en fait dans les idées
00:57:40pourquoi pas, mais comment on les met en place maintenant ?
00:57:42Oui voilà c'est ça, c'est maintenant
00:57:44on attend de l'opérationnel
00:57:46vous savez quand on est chef d'entreprise
00:57:48il faut mettre des actes
00:57:50il faut mettre des choses en place
00:57:52je pense notamment à une immigration choisie
00:57:54il y en a tant de pays qui le font
00:57:56et puis peut-être comme en Allemagne
00:57:58supprimer les allocations non-contributives
00:58:00avant 5 ans
00:58:02sur notre territoire
00:58:04voilà des pistes
00:58:06quand vous savez aujourd'hui que les collectivités locales sont en train de pleurer
00:58:08pour leurs futures finances
00:58:10et que le coût des mineurs non accompagnés
00:58:12de plus de 3,6 milliards d'euros
00:58:14pour les départements en France
00:58:16bref, l'immigration
00:58:18est non seulement un enjeu démographique
00:58:20un enjeu civilisationnel
00:58:22mais c'est aussi un enjeu économique pour nous
00:58:24nous n'avons plus les moyens d'accueillir
00:58:26avec la même qualité d'accueil
00:58:28on est même plus digne dans notre accueil
00:58:30il nous manque des centaines de milliers de logements
00:58:32ne serait-ce que pour les gens qui résident déjà en France
00:58:34comment voulez-vous continuer d'accueillir ?
00:58:36donc je crois que
00:58:38le sujet de l'immigration
00:58:40passionne, en revanche si on réfléchit
00:58:42de façon plus pragmatique
00:58:44notre politique d'accueil est un problème
00:58:46merci beaucoup Benjamin Cauchy
00:58:48merci pour votre analyse et d'avoir été en direct avec nous
00:58:50un mot sur l'affaire de Barnier
00:58:52et de l'immigration
00:58:54d'ailleurs ça vaut pour tous les sujets
00:58:56le problème économique, il faut bien comprendre
00:58:58qu'il n'y a pas de majorité
00:59:00par conséquent tout ce qui va relever du législatif
00:59:02ça va être très compliqué, par contre tout ce qui relève du réglementaire
00:59:04et en matière d'immigration
00:59:06il y a beaucoup de choses qui relèvent du réglementaire
00:59:08là il faut le faire, les visas etc
00:59:10c'est du réglementaire, et là il n'a pas besoin de majorité
00:59:12ni à l'Assemblée ni au Sénat, il peut le faire
00:59:14donc qu'il le fasse, mais
00:59:16n'attendons pas de grandes réformes législatives
00:59:18c'est pas possible, dans l'état actuel de la politique
00:59:20c'est dommage que vous ayez été le grand oublié du président
00:59:22vous avez la majorité effectivement pour le faire
00:59:24vous êtes un incompris finalement, il faut réfléchir
00:59:26à changer de parti pour aller dans ceux qui ont le courage
00:59:28ou qui ont le courage de faire les choses, peut-être pas
00:59:30promettre de raser gratis comme c'était jusqu'à présent le cas
00:59:32mais en tout cas de faire ce qu'ils annonceront
00:59:34on en a discuté tout à l'heure
00:59:36vous savez ce que j'en pense
00:59:38bon on va parler d'un autre sujet
00:59:40l'autre sujet c'est bien évidemment Israël
00:59:42je vous propose tout de suite ces images
00:59:44qui nous arrivent en direct de Beyrouth
00:59:46avec, vous le voyez
00:59:48cette fumée qui se dégage
00:59:50qui est sans aucun doute liée à une explosion
00:59:52puisque depuis ce matin Israël nous a
00:59:54indiqué faire des actions ciblées
00:59:56à nouveau des actions
00:59:58ciblées contre les
01:00:00terroristes du Hezbollah
01:00:02qui se situe dans la ville, vous avez vu également
01:00:04dans le journal, dans le point tout à l'heure
01:00:06dans le CNews Info, qu'il y avait
01:00:08plusieurs personnes qui avaient décidé de
01:00:10quitter la ville, Israël a annoncé
01:00:12qu'elle allait riposter au lancement
01:00:14mardi par l'Iran de quelque 200 missiles vers son
01:00:16territoire, des missiles
01:00:18qui ont été lancés
01:00:20officiellement, en tout cas c'est ce qui est dit
01:00:22par l'Iran pour venger la mort
01:00:24des chefs du Hezbollah libanais et du
01:00:26Hamas palestinien, on part en direct
01:00:28en Israël à Jérusalem, on rejoint Cathy Choucroun
01:00:30bonjour Cathy, merci d'être en direct avec nous
01:00:32d'abord je voulais savoir
01:00:34de façon j'ai envie de dire presque un peu plus
01:00:36personnel, vous êtes dans quel état d'esprit ce matin
01:00:38après la soirée et la nuit que vous avez passée
01:00:40c'est un peu
01:00:42compliqué, d'abord merci
01:00:44de nous donner la parole
01:00:46c'est pas évident, c'est comme si en France
01:00:48le jour de l'an, et bien
01:00:50on recevait des
01:00:52centaines, des centaines de
01:00:54missiles, alors les gens sont
01:00:56en train de faire leur course puisque vous savez que ce soir
01:00:58c'est le nouvel an juif
01:01:00on est en vacances pendant
01:01:022-3 jours
01:01:04donc on était en pleine fête
01:01:06et là c'était l'angoisse
01:01:08il faut bien le dire, franchement c'était pas
01:01:10très très sympathique
01:01:12c'est vrai que les habitants
01:01:14en Israël ont hélas l'habitude de
01:01:16ces attaques, mais hier, l'importance
01:01:18le nombre de ces attaques a quand même surpris
01:01:20il faut dire
01:01:22qu'on a pris 190
01:01:24missiles balistiques
01:01:26supersoniques, je ne sais pas
01:01:28si vous vous rendez compte, on n'a pas eu
01:01:30de dégâts
01:01:32on a eu des dégâts matériels, bien sûr je vais en parler
01:01:34dans quelques instants, mais c'est énorme
01:01:36un missile qui tombe, c'est à peu près
01:01:385 mètres de profondeur
01:01:40au niveau du dégât
01:01:42et il n'y a pas eu de morts, il n'y a pas eu de blessés
01:01:44franchement c'est
01:01:46incroyable, alors vraiment
01:01:48chapeau à l'aviation israélienne parce que
01:01:50c'est démentiel ce qu'ils ont fait
01:01:52comme travail
01:01:54mais c'est miraculeux
01:01:56on se dit mais comment est-ce possible
01:01:58on sait que le centre a été
01:02:00très touché dans la région de
01:02:02Haute-Hacharonne, là-bas en lieu chic
01:02:04c'est une petite ville très chic
01:02:06très loin de Tel Aviv, ils ont une centaine
01:02:08de maisons qui ont été on va dire
01:02:10percutées, il y a eu des dégâts, des débris
01:02:12ça va être long à réparer
01:02:14mais il n'y a pas eu de morts ni de blessés
01:02:16il y a une école aussi qui a été
01:02:18quasiment détruite
01:02:20c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de blessés
01:02:22puisque 2-3 heures avant
01:02:24il y avait des enfants qui étaient en train de
01:02:26célébrer justement
01:02:28la cérémonie du Nouvel An juif
01:02:30Et Cathy, là vous me donnez l'information que je n'avais pas
01:02:32il y a quand même une centaine de maisons qui ont été détruites
01:02:34Oui, pas détruites
01:02:36mais très endommagées, oui
01:02:38il y a des dégâts matériels, vous vous rendez compte
01:02:40190 missiles balistiques
01:02:42c'est démentiel, on a eu dans tout le pays
01:02:44on a eu des alertes du sud au nord
01:02:46on était tous dans les abris
01:02:48pendant une heure, heureusement
01:02:50que la défense civile a été
01:02:52tout à fait au point
01:02:54ils ont envoyé des
01:02:56messages sur notre téléphone portable
01:02:58chaque citoyen israélien
01:03:00a reçu un message qu'il fallait tout de suite
01:03:02rentrer dans les abris
01:03:04donc imaginez-vous
01:03:06ceux qui sont dehors, les personnes âgées, ceux qui sont dans les bus
01:03:08dans les magasins
01:03:10dans la rue, et alors ceux qui étaient dans la rue
01:03:12c'était la guerre des étoiles, ils ont assisté en live
01:03:14à des centaines de missiles qui étaient
01:03:16arrêtés par le dôme de fer
01:03:18par les avions
01:03:20je ne sais pas comment expliquer, je ne sais même pas
01:03:22comment les gens peuvent comprendre ce qu'on est en train de vivre
01:03:24voilà
01:03:26on a bien sûr
01:03:28on n'a pas le choix
01:03:30parce qu'on nous attaque, parce qu'on veut notre
01:03:32disparition, parce qu'on veut notre mort
01:03:34on veut nous éradiquer de la planète, c'est très très clair
01:03:36Israël ne veut pas faire la guerre
01:03:38évidemment, mais Israël pour faire la paix
01:03:40est obligé de faire la guerre, il n'hésitera pas
01:03:42je crois que Benyamin Netanyahou
01:03:44a été très clair hier soir
01:03:46il s'est exprimé, il a dit
01:03:48Ismaël Agné n'a pas compris
01:03:50ce à quoi on était prêts
01:03:52pour se défendre
01:03:54Sinoir n'a pas compris non plus
01:03:56et Nasrallah n'a pas compris
01:03:58là vraiment, on sent
01:04:00un durcissement dans le langage
01:04:02on sent une volonté d'en finir
01:04:04n'oubliez pas que les gens qui habitent dans le nord
01:04:06ne peuvent pas rentrer chez eux
01:04:08encore ce matin, il y a des tirs
01:04:10en provenance du Hezbollah
01:04:12qui continuent sur le nord
01:04:14les gens sont dans les abris
01:04:16parfois c'est trois par heure
01:04:18je ne sais pas si vous voyez ce que ça veut dire
01:04:20et c'est vrai qu'Israël aujourd'hui
01:04:22est obligé de se battre pour sa survie
01:04:24on imagine
01:04:26je pensais à ça ce matin
01:04:28en regardant les images
01:04:30imaginer qu'il n'y ait pas ce dôme de fer
01:04:32180 missiles qui arrivent
01:04:34on imagine, c'était un massacre
01:04:36Israël était rayé de la carte
01:04:38aujourd'hui on parle du dôme de fer
01:04:40c'est presque un miracle que ça marche
01:04:42aussi bien ce dôme
01:04:44et qu'il n'y ait pas de victimes
01:04:46on l'a dit, c'est les fêtes
01:04:48en juif qui commencent
01:04:50on va arriver à faire la fête quand même en Israël
01:04:52on va arriver à faire la fête
01:04:54en sachant que là, dans les minutes
01:04:56dans les heures qui viennent, il peut y avoir
01:04:58de nouvelles attaques et les choses peuvent à nouveau basculer
01:05:00écoutez
01:05:02ce qui est particulier à cette fête
01:05:04c'est que c'est une fête de famille
01:05:06où les gens se reçoivent
01:05:08les uns chez les autres
01:05:10les familles se rassemblent, donc on est dans les maisons
01:05:12donc déjà
01:05:14c'est pas une fête où on sort, on va danser
01:05:16c'est pas ça, donc les gens se rassemblent
01:05:20la vanne qui est circulée hier
01:05:22sur les réseaux sociaux c'est que
01:05:24personne n'a dit aux iraniens qu'on avait déjà
01:05:26cuisiné pour 3 jours et qu'on pouvait tenir un siège
01:05:28donc c'est un peu ça
01:05:30l'esprit, les gens sont un peu
01:05:32on est un peu tendu mais on se dit
01:05:34on est à la maison, on se mettra à l'abri
01:05:36et on attend de voir ce qui va se passer
01:05:38mais c'est sûr qu'on est
01:05:40on est un peu
01:05:42dans l'expectative, on attend de voir ce qui va se passer
01:05:44comme tout le monde
01:05:46je voudrais rajouter
01:05:48un petit mot
01:05:50pendant cette fête, c'est assez drôle parce que
01:05:52on a des espèces
01:05:54de signes, on mange des légumes
01:05:56des fruits particuliers, etc. et il y a une bénédiction
01:05:58sur chaque fruit ou chaque légume
01:06:00et on dit qu'on soit la tête
01:06:02pas la queue, que nos ennemis soient éradiqués
01:06:04que ceux qui nous veulent du mal disparaissent
01:06:06il y a une concordance de calendrier
01:06:08qui est assez impressionnante
01:06:10puis je voudrais finir pour dire à tous nos concitoyens
01:06:12qui vous regardent
01:06:14qui sont en France, je leur souhaite
01:06:16une très bonne année, qu'ils ne s'inquiètent pas pour nous
01:06:18ça va aller. Merci beaucoup Cathy
01:06:20et on pense très fort à vous bien évidemment
01:06:22et à tous les habitants qui
01:06:24sont là-bas, on est de tout cœur avec vous
01:06:26merci beaucoup d'avoir été avec nous, je voudrais juste
01:06:28qu'on écoute parce que ça va vous faire réagir sans doute
01:06:30le porte-parole de l'armée israélienne qui était ce matin sur CNews
01:06:32et il a dit quelque chose de très important
01:06:34il a dit que le Hezbollah était en train de préparer
01:06:36un nouveau 7 octobre
01:06:38ça c'est important et c'est passé un peu inaperçu
01:06:40mais je crois que l'information
01:06:42est capitale, écoutez-le
01:06:44savoir que le Hezbollah voulait en fait
01:06:46préparer un autre
01:06:487 octobre
01:06:50à sa manière à lui, l'équivalent de 7 octobre
01:06:52perpétré par le Hamas
01:06:54et envahir, je dis bien envahir
01:06:56le nord d'Israël, ce qu'ils appellent la Galilée
01:06:58et d'ailleurs
01:07:00il y a à peu près une quinzaine de jours
01:07:02un peu moins d'ailleurs
01:07:04vous vous souvenez peut-être, on a éliminé le terroriste
01:07:06Ibrahim Akhil qui était un des responsables
01:07:08de l'attentat du Drakkar
01:07:10où des barachotistes français avaient été tués
01:07:12et durant la frappe
01:07:14ciblée contre Ibrahim Akhil
01:07:16à l'époque, il y a à peu près
01:07:1812 jours je crois
01:07:20on a également éliminé 15 membres
01:07:22des unités radouanes
01:07:24et ces 16 personnes ensemble étaient en train de
01:07:26discuter, de préparer
01:07:28l'invasion de la Galilée
01:07:30par le Hezbollah
01:07:32Alors on repart en Israël si vous voulez
01:07:34bien tout de suite, là c'est des images de Beyrouth
01:07:36que vous voyez en ce moment, on repart en Israël
01:07:38à mi-chemin entre Tel Aviv et Gaza
01:07:40on est avec Pierre Rehov
01:07:42bonjour, merci beaucoup d'être avec nous
01:07:44vous êtes réalisateur franco-israélien
01:07:46écrivain réalisateur, je pense en particulier à votre film
01:07:48documentaire qui s'appelle Pogrom
01:07:50qui fait beaucoup parler en ce moment
01:07:52merci d'être en direct avec nous
01:07:54ma première question est finalement
01:07:56la même qu'à Cathy tout à l'heure
01:07:58c'est vous-même personnellement
01:08:00dans quel état d'esprit vous êtes ce matin ?
01:08:02Je vais vous répondre
01:08:04je vais vous répondre comme
01:08:06beaucoup de juifs le feraient, une des grandes forces
01:08:08des juifs que nos ennemis n'ont pas
01:08:10c'est l'humour
01:08:12et cela m'autorise à dire
01:08:14merci à l'Iran de nous avoir attaqué
01:08:16pendant l'après-midi et non pas
01:08:18en pleine nuit comme la fois d'avant
01:08:20ce qui nous a permis de dormir sur nos deux oreilles
01:08:22et toujours avec ce même trait d'humour
01:08:24j'ajouterais que
01:08:26beaucoup d'israéliens maintenant ont acheté du popcorn
01:08:28en attendant
01:08:30les représailles israéliennes
01:08:32vous savez, nous vivons depuis
01:08:34un an sous la menace
01:08:36constante de la terreur
01:08:38de la terreur du Hamas, de la terreur du Hezbollah
01:08:40de la terreur de l'Iran
01:08:42de la terreur des organisations terroristes
01:08:44de l'Irak
01:08:46et aussi du Yémen avec les Houthis
01:08:48et à un moment donné
01:08:50Israël commençait à se poser la question suivante
01:08:52à force d'être en situation
01:08:54défensive
01:08:56quand allons-nous refaire la guerre d'ici
01:08:58six jours ou en TB ?
01:09:00Depuis trois semaines
01:09:02Israël est en train de refaire et la guerre d'ici six jours
01:09:04et en TB
01:09:06et en train de montrer au reste de la planète
01:09:08que, attendez, vous ne voulez pas être avec nous
01:09:10vous nous accusez de génocide
01:09:12quand on se défend
01:09:14les Nations Unies n'interviennent pas
01:09:16quand le Hezbollah envoie
01:09:189000 roquettes sur le nord d'Israël
01:09:20mais d'un seul coup ils se réveillent en demandant à cesser le feu
01:09:22quand Israël réagit
01:09:24donc à un moment donné, à force
01:09:26de vouloir être aimé
01:09:28et de faire tout ce que le reste de la planète nous exige
01:09:30et bien à un moment donné
01:09:32on dit, vous ne nous aimez pas
01:09:34tant pis, maintenant on va vous apprendre
01:09:36à nous respecter
01:09:38et c'est ce qu'est en train de faire le gouvernement israélien
01:09:40pour lequel je n'avais pas forcément
01:09:42la plus grande considération l'année dernière
01:09:44et je trouve que la réponse israélienne
01:09:46est à la fois proportionnée
01:09:48forte, importante
01:09:50et lance non seulement un message
01:09:52aux terroristes qui dirigent l'Iran
01:09:54mais au reste de la planète
01:09:56et en plus, pendant que ce message
01:09:58est envoyé aux terroristes
01:10:00Israël fait tout son possible
01:10:02pour se mettre du côté des civils
01:10:04et cela comprend
01:10:06aujourd'hui aussi, les civils iraniens
01:10:08quand le message de Bibi Nathaniahou
01:10:10s'adresse aux Iraniens, il leur dit
01:10:12la liberté
01:10:14est bientôt devant vous
01:10:16nous allons vous aider à être libres
01:10:18et c'est ce qui compte, les Libanais souffrent
01:10:20sous le Hezbollah, les Iraniens souffrent
01:10:22sous le régime des Mollah
01:10:24et un certain nombre de Palestiniens
01:10:26souffrent sous le régime de Hamas
01:10:28même si officiellement ils le soutiennent
01:10:30ou sous le régime de Mahmoud Abbas
01:10:32même si officiellement ils le soutiennent
01:10:34donc à un moment donné, il faut secouer tout cela
01:10:36il faut renverser le château de Karte
01:10:38et faire le nécessaire, c'est-à-dire
01:10:40montrer qu'il y en a assez
01:10:42c'est ce que fait Israël
01:10:44Pierre, d'un mot, mais si j'entends ce que vous dites
01:10:46à travers vos mots, vous êtes pour une réponse
01:10:48forte d'Israël face à l'Iran
01:10:50plus que forte
01:10:52une réponse définitive
01:10:54il faut que ce régime soit éliminé
01:10:56il faut que le monde entier intervienne
01:10:58pour aider Israël à le faire, il faut que le peuple
01:11:00iranien retrouve sa liberté
01:11:02afin que le monde retrouve la paix
01:11:04Merci beaucoup Pierre Eyhoff d'avoir été avec nous
01:11:06réalisateur du film Pogrom
01:11:08vous voyez les images de Beyrouth qui sont assez impressionnantes
01:11:10pendant qu'on parle
01:11:12puisque vous avez vu la caméra bouger
01:11:14depuis tout à l'heure, il y a énormément d'endroits
01:11:16de lieux où il y a visiblement
01:11:18des explosions
01:11:20qui sont en train de se produire
01:11:22Merci à tous d'avoir été avec nous, je suis désolé on n'a pas le temps d'en parler
01:11:24mais on aura l'occasion dans les prochains jours
01:11:26il y aura beaucoup d'actualités
01:11:28Merci à tous, on se quitte donc avec ces images
01:11:30de Beyrouth dans un instant, c'est Sonia Magrouk, à demain
01:11:3210h35 sur CNews et d'ici là, soyez prudents