• il y a 2 mois
Plus de 40 % des jeunes se sentent désengagés au travail selon une étude de Robert Walters. Défiance, problème de valeurs et de priorités ? On en parle dans le CERCLE RH avec Alexandre Navarro, directeur associé chez Robert Walters et Dominique Largaud, déléguée régionale de l’APEC Île-de-France.

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00:00le cerclérage pour parler du marché du travail et les jeunes alors à la fois
00:15les étudiants et puis ceux qui sont déjà engagés sur le marché du travail
00:18quel est leur ressenti la manière dont ils pensent leur travail la relation
00:22aussi avec leur manager le sens leur envie de s'engager ça c'est un grand
00:26sujet l'engagement d'ailleurs est transversal
00:28et pas uniquement aux jeunes on en parle avec des experts de ce sujet
00:32Dominique Largo ravi de vous accueillir sur le plateau vous êtes déjà venu
00:35absolument déléguée régionale APEC Ile-de-France avec une étude
00:38justement autour de cette relation des jeunes et du travail on en parlera avec
00:43vous c'est une étude APEC à vos côtés Alexandre Navarro vous êtes
00:47directeur associé chez Robert Walters vous aussi vous avez sous le bras une
00:49étude qui s'emboîte bien d'ailleurs avec celle de l'APEC sur j'allais dire
00:54la grande désillusion des jeunes face au travail il y a le sens il y a le
01:00salaire il y a l'intérêt des RH et des managers pour ces jeunes en particulier
01:04et avec nous nous avons Arnaud Muret bonjour Arnaud bonjour ravi de vous
01:08accueillir vous êtes déjà venu sur notre plateau tout à fait le directeur
01:10général de l'OPCO EP avec une étude réalisée avec le CEREC sur l'intégration
01:16des jeunes et des alternants parce que vos enjeux dans les OPCO c'est les
01:19alternants combien d'alternants formés au sein de votre OPCO ?
01:22Alors en 2023 pas loin de 190 000.
01:26190 000 avec des études Cali puisqu'on va revenir sur les études de l'APEC et de
01:30Robert Walters mais avec du Cali sur la relation de ces jeunes alternants à
01:35leur entreprise parce qu'on sait que certains s'en vont et vont pas au bout de
01:38l'histoire parfois.
01:39Tout à fait et aujourd'hui ce qu'on regarde avec beaucoup d'attention
01:43c'est finalement ce passage de l'alternance à un contrat complètement
01:47pérenne puisque les alternants ont un contrat de travail et donc l'idée c'est
01:51de savoir comment dans la durée finalement est-ce qu'il reste ou est-ce
01:55qu'il bouge vers d'autres métiers et notre étude montre qu'en réalité ils
01:59restent et c'est ça l'excès en majorité c'est plus que la
02:03majorité. Côté APEC et côté Robert Walters c'est
02:07intéressant parce que à l'APEC votre titre c'est 7 étudiants sur 10 jugent le
02:10monde du travail à la fois injuste et stimulant et chez Robert Walters on en
02:13a 42% de ces jeunes interrogés jeunes professionnels on parle pas d'étudiants
02:18qui se sentent désengagés au travail. Les deux s'emboîtent bien non Dominique ?
02:23C'est assez intéressant de voir que les jeunes ont à la fois un peu peur de
02:28rentrer sur le marché du travail et en même temps ils voient quand même des
02:32enjeux et des intérêts non négligeables et c'est vrai que c'est peut-être un
02:38premier élément de réflexion pour les RH c'est comment on explique l'entreprise
02:43de l'intérieur comment on démystifie la vision que peuvent avoir les jeunes
02:47de l'entreprise parce que le côté angoissant injuste ça se travaille et
02:53c'est peut-être le premier enjeu pour avoir des talents qui restent qui
02:57s'installent dans l'entreprise. 42% se sentent désengagés selon votre étude
03:0135% estiment que le premier facteur influençant leur engagement est
03:05l'intérêt donc on en revient au sens qui est un grand débat qui nous traverse
03:09tous et en particulier les jeunes qu'est ce qui se passe chez les jeunes ils sont
03:12plus exigeants que nous finalement ils ont plus d'exigences ?
03:16Alors non tout simplement alors déjà normalement le salaire a toujours été le
03:19premier levier c'est ce qu'on expliquait tout à l'heure cette fois-ci la quête de
03:22sang s'arrive pour une fois en première position dans les raisons de ce
03:24désengagement non ce qu'ils veulent tout simplement c'est comprendre pourquoi ils
03:28font les tâches et quel est l'impact qu'ils vont avoir au quotidien dans leur
03:30travail sur les résultats de l'entreprise quel est l'impact qu'ils
03:33vont avoir sur les performances et aujourd'hui ils ont plutôt l'impression
03:35d'être assez court termiste finalement dans les objectifs qui se leur sont
03:39donnés dans les tâches qui leur sont données. Il y a un point commun dans vos
03:42études alors dans votre étude c'est quand même le salaire qui reste en tête
03:45je crois 26% c'est ce qui nous différencie. Ça vous différencie ils sont très proches
03:49le sang c'est le salaire mais chez vous c'est le salaire c'est à dire globalement
03:52on embauche un jeune peut-être que les profs leur ont fait croire dans leurs
03:55écoles successives qu'ils allaient démarrer à 75 000 euros par an et puis
04:00tout d'un coup ils déchantent les salaires sont plus bas on leur demande
04:02beaucoup la charge de travail est plus importante c'est ça aussi la
04:05difficulté ? Oui c'est la difficulté mais ça revient à ce que je dis tout à
04:08l'heure c'est la méconnaissance en fait de ce qui les attend dans le marché du
04:11travail et ça je pense que il y a vraiment des choses à faire pour que
04:15et à la fois l'université et à la fois côté entreprise. L'entreprise rentre dans
04:19l'école ? Oui ou accueille des jeunes on peut très bien imaginer des
04:24immersions avant de commencer un emploi. Des profs même ça serait pas mal ? Les
04:28profs aussi pourquoi pas ça ça relève pas de la responsabilité de l'APEC
04:31alors que les immersions oui vous pouvez le faire on peut tout à fait le faire et
04:34ça me paraît être assez sain en fait d'ouvrir les portes des entreprises pour
04:40que justement on démystifie un peu cette vision. Mais vous le faites voir nos
04:43murets à travers l'alternance puisqu'en fait c'est un sas avant
04:48l'entrée définitive dans l'entreprise ? Oui complètement et c'est un sas qui
04:52qui s'est franchement ouvert depuis maintenant 4-5 ans puisque on a
04:57coutume de dire qu'il y a quasiment un million de jeunes qui passent par les
05:00voies de l'apprentissage. Moi si je me positionne par rapport à l'Aube
05:04CoEP où c'est un peu moins de 200 000 par rapport à ce million ce qu'on
05:08observe en fait c'est que ces jeunes apprennent l'entreprise à travers
05:12l'alternance. Par rapport à votre question du départ ce qu'on observe
05:15aussi et bien c'est 80% d'entre eux prolongent dans les faits donc sur
05:21des métiers comme préparateur en pharmacie, coiffure c'est plus de 80% et
05:26ce que l'étude montre aussi avec le CEREC c'est que ce sont des emplois qui
05:30sont non contents d'être pérennes, les gens ne bougent pas c'est à dire qu'on
05:33peut constater sur un certain nombre d'autres types de formations exactement
05:37ce que vous disiez madame c'est que ceux qui arrivent par la formation initiale
05:41vers nos métiers au bout de quelques temps ils rebougent comme s'ils ne
05:44trouvaient pas leur place tandis que ceux qui sont passés par la voie de
05:47l'alternance et bien se projettent bien dans l'entreprise, en acceptent les codes.
05:51Parce que bien intégré avec ce sas avec ces années de préparation qui les
05:55lancent dans l'entreprise, ils en connaissent les codes, la politique même d'ailleurs.
05:58Exactement, la pénibilité parfois du métier et donc que tout ça est accepté
06:02intégré au cours de leur cycle de formation.
06:06Un mot sur vos études parce que là elles corroborent, elles se rejoignent c'est
06:10l'absence réelle au delà des mots de l'entreprise à l'égard de ces jeunes.
06:16Alors je ne veux pas les communautariser mais l'air de rien ces jeunes ils sont
06:20là, ils représentent une tranche d'âge, une manière de vivre, de travailler et
06:23dans vos deux études c'est que globalement les entreprises je vous cite
06:27sont trop peu attentives et c'est la même chose chez vous.
06:29Comment vous l'expliquer, qu'est ce qui se passe ?
06:31Alors c'est pas un phénomène qui est nouveau c'est aussi un phénomène qui
06:35dépend de l'activité économique et géopolitique.
06:37On a connu deux très belles années post-covid pendant lesquelles les
06:40entreprises ont rivalisé d'ingéniosité pour attirer des talents, retenir des
06:43talents, valoriser les talents. Il s'avère que depuis le début de l'année 2024
06:47l'activité s'est quand même tendue et pour ces raisons la société et les
06:52sociétés se sont on va dire plus refocalisés sur leurs résultats, sur
06:55leurs performances, mettant ainsi un peu plus de côté la valorisation des
06:59collaborateurs qu'ils avaient pu faire sur 2021 et 2022 et forcément cette
07:03tension, cette crainte est ressentie par les jeunes. Mais finalement même pas
07:06que par les jeunes on peut aussi... On l'a traité sur d'autres catégories d'âge.
07:10Exactement, là on en parle pour les jeunes mais je pense que toutes les
07:13catégories de la société sont concernées et qu'aujourd'hui justement
07:18cette perte de sens vient du fait qu'ils se sentent un petit peu moins
07:20valorisés, un peu plus dans la crainte de l'avenir et ils ressentent un peu les
07:23tensions et les pressions qu'ils peuvent ressentir au quotidien.
07:25Même chose chez vous, cette idée que les services RH ne vont pas assez
07:29loin, j'allais dire dans les offres. Alors côté Robert Walters il y a
07:33quand même toujours l'idée de la rémunération, si on l'augmente ils ont
07:36plus le sourire. La promotion et l'évolution parce que c'est aussi donner
07:41des perspectives aux jeunes, ça ça ressort dans votre étude.
07:43Globalement on les cantonne un peu à leur statut de jeunes quoi.
07:46C'est éclat, on verra après. Non mais c'est un peu vieille école ce que je dis
07:49mais c'est un peu ça. Oui c'est un peu ça et c'est justement ce qui fait la
07:52différence avec l'alternance et avec les jeunes qui sont rentrés par le
07:55biais de l'alternance parce qu'en fait ce qu'ils disent c'est qu'ils ne connaissent
07:58pas les codes de l'entreprise, qu'ils ne connaissent pas le cadre légal de ce
08:02qu'ils peuvent faire, pas faire et qu'ils n'ont pas de personnes repères, de personnes
08:06référentes dans l'entreprise. Typiquement tout ce qu'il y a en fait de
08:08quand on est en apprentissage, on a un maître d'apprentissage, on a du coup
08:13signé un premier contrat de travail. Il y a des choses qui sont accompagnées dans
08:17le cadre de l'apprentissage qui ne le sont pas du tout dans le cadre d'un
08:20contrat classique et en fait c'est aussi ce que reprochent les jeunes en
08:23entreprise. Je précise qu'on parle de la santé mentale dans l'éthique mais on
08:28parle beaucoup des enjeux de santé mentale chez les jeunes et ils réclament
08:31alors c'est le troisième item dans votre étude mais des dispositifs de
08:34bien-être. Le mot est un peu impropre mais globalement c'est quoi ? Comment vous
08:38le voyez ? Parce que vous les avez examinés ces jeunes qui restent en
08:40entreprise, s'engagent dans la boîte, font durer leur emploi. Qu'est-ce qu'ils
08:44réclament ces jeunes qui ont vécu l'alternance et qui s'engagent ?
08:47Ce qu'ils réclament beaucoup finalement c'est une forme de reconnaissance.
08:52Ils l'ont dans l'entreprise. Aujourd'hui on a encore une manifestation très
08:57importante à Lyon il y a quelques semaines qui était le WorldSkills qui
09:02était une reconnaissance au niveau mondial des meilleurs dans ces
09:07disciplines-là. C'était remarquable, ça donne une fierté et en fait ça rejoint
09:12la discussion finalement. Quelle est ma place dans la société ? Comment
09:15l'entreprise ? Quelle image me renvoie-t-elle ? Est-ce que je suis quelque
09:18part ? C'est vrai pour les métiers manuels en particulier. Exactement. Est-ce que je monte dans
09:21le train avec tout le monde mais est-ce que je suis sur le strapentin ou est-ce
09:24que j'ai complètement ma place ? Et en fait il y a une question qui est derrière
09:28c'est qu'à travers la période finalement d'alternance, il y a toute une
09:33codification du savoir-être aussi qui se met en place. Et ce savoir-être,
09:37l'entreprise qui accueille un jeune des fois n'est pas toujours préparée à ce
09:41choc générationnel où finalement... Ça donne le temps aussi à chacun de s'apprivoiser.
09:46Je pense qu'il y a une forme, exactement, c'est le terme. Il y a un besoin de se
09:50connaître et toutes les sociétés n'ont pas tous les jours des wagons de jeunes
09:54à accueillir et donc l'arrivée d'un nouveau collaborateur, ça crée toujours
09:58quelque chose. Donc c'est de part et d'autre pour apprendre à se connaître. Et avec des
10:01rituels, avec des manières d'utiliser le numérique, de regarder son téléphone
10:06qui parfois peuvent agacer mais il faut évidemment s'habituer. Très juste. Non mais
10:09c'est vrai. Non mais complètement. Je me tourne vers vous parce que côté APEC, il y a
10:12les cadres, l'accompagnement des cadres leur permet de s'épanouir, de rebondir
10:16mais il y a aussi ceux qui créent leur boîte chez les jeunes et on voit que de
10:19plus en plus de jeunes veulent créer leur boîte tout de suite. Est-ce que
10:24c'est pas un peu le contrepoint de ce qu'on se raconte ? Ils ont un peu peur de
10:27l'entreprise et ils créent leur espace de liberté en créant leur boîte.
10:32En tout cas ce qu'ils recherchent c'est une forme d'agilité et de souplesse dans
10:35l'organisation de leur vie. Liberté quoi ? Alors liberté pas forcément parce que
10:39quand on est créateur d'entreprise on n'est pas forcément très libre non plus.
10:43Mais en tout cas de la souplesse ça c'est sûr dans l'organisation de leur
10:46vie et c'est un des éléments qui ressort de notre
10:51exposition immersive et notre analyse du marché du travail c'est ce travail de
10:57plus en plus hybride entre des travailleurs indépendants, un temps
11:02salarié, on change les deux à la fois absolument. Et c'est vrai que ça
11:09interroge beaucoup les entreprises parce que c'est assez nouveau
11:13comme phénomène et ça interroge beaucoup le management aussi, les
11:16pratiques managériales en général puisque on a eu un échange tout à l'heure
11:19sur les petites entreprises qui n'ont pas forcément un manager mais c'est les
11:23pratiques en général, les pratiques managériales et c'est vrai que c'est pas
11:26simple pour l'entreprise quelle que soit sa taille de comprendre cette
11:30transformation et de l'intégrer dans son mode de fonctionnement parce que
11:33forcément c'est plus compliqué aussi.
11:34La parole à Arnaud Muray mais parce qu'il y a aussi j'imagine chez ces jeunes qui font
11:37l'alternance, qui se forment techniquement, qui vont créer leur
11:39entreprise, leur magasin, leur boutique. Comment vous regardez ce sujet qui a
11:43un peu sociologique ? C'est-à-dire on a moins envie d'aller dans l'entreprise et
11:47on a quand même de plus en plus envie de créer sa boîte.
11:48En fait ce que je regardais surtout c'est l'équilibre vie pro vie perso.
11:50En fait aujourd'hui dans ce qu'on regarde c'est pas uniquement un bien-être au
11:53travail, c'est pas forcément quelque chose de festif qu'on va rechercher mais
11:56surtout un équilibre vie pro vie perso. Et je rejoins et je rebondis sur la
11:59reconnaissance. La reconnaissance ne passe pas forcément que par la mise en
12:03place d'outils festifs dans une société, c'est le laisser avoir de l'espace
12:07de l'autonomie et en effet de la responsabilisation.
12:10Arnaud Muray, l'étude est passionnante parce qu'ils créent leur boîte ou ils restent dans
12:14l'entreprise comme salariés en contrat de travail ?
12:17Alors sur le champ que je couvre c'est un petit peu particulier, c'est le champ de l'artisanat.
12:20Mais l'artisanat dans beaucoup, vous commencez d'abord par l'alternance, vous
12:25démarrez comme employé mais en réalité le chef d'entreprise ne perçoit pas le
12:29jeune seulement comme un employé, il se dit que c'est peut-être lui qui demain
12:33va reprendre sa structure. Donc il y a de la part du chef d'entreprise une vraie
12:37bienveillance parce que lui-même est passé par le même parcours, il sait que
12:42parmi eux certains vont soit reprendre sa boîte, soit ils crieront à côté leur
12:47propre société. On le voit même de plus en plus, c'était dans l'échange informel
12:51qu'on avait, c'est que des gens qui avaient historiquement, qui avaient fait
12:55des bons bacs, qui avaient fait des filières quasiment des bonnes licences, qui
13:00d'un coup viennent vers les métiers de l'artisanat, ça nous surprend à chaque
13:04fois. Mais quand on discute avec eux, eux ce qu'ils voient c'est qu'ils
13:07acquièrent des savoir-faire et que demain ils seront certainement un chef
13:09d'entreprise, donc ils feront un brevet professionnel et bien rémunéré dans une
13:13région. Il y a le côté où je peux exercer mon métier dans la région où je
13:18souhaite, c'est-à-dire je suis breton, je peux peut-être aller m'installer en
13:21Bretagne. Ne pas me concentrer sur les grandes agglomérations, les métropoles.
13:24Exactement. Et donc ça c'est un enjeu de liberté aussi, de cadre de vie.
13:27Exactement et ça revient à l'échange qu'on avait sur l'équilibre vie
13:31professionnelle, vie personnelle, qu'est-ce que je veux faire de ma vie.
13:34Côté APEC, on a entendu l'immersion des jeunes étudiants. Qu'est-ce que vous leur
13:38dites-vous à ces jeunes chez Robert Walters ? Parce que vous parlez surtout aux
13:41entreprises plus qu'aux jeunes. Qu'est-ce que vous leur dites aux entreprises que vous
13:44rencontrez qui cherchent la perle rare ? Justement l'exemple est bon, c'est que
13:48là on forme des alternants avec une vraie projection sur l'avenir.
13:51C'est-à-dire qu'en fait ils ne sont pas dans l'immédiateté, on les forme en disant
13:53tu seras peut-être le futur patron, tu seras peut-être celui qui va
13:56reprendre cette société. Et aujourd'hui les jeunes c'est ça qu'ils attendent et
13:59les entreprises c'est ça qu'on leur invite à faire en fait.
14:03Donner de la perspective avec des étapes, des steps, différents lieux de
14:07passage et compétences à acquérir pour pouvoir obtenir l'évolution qu'ils
14:10souhaitent. Mais donner de la visibilité, ça c'est le plus important.
14:13Merci à vous trois, merci à vous Dominique Largot avec cette étude qu'on
14:17peut retrouver sur le site de l'APEC, autour de ces jeunes, APEC Corporate.
14:21Merci à vous Alexandre Navarro avec votre étude. Vous ne l'aviez pas sous le
14:24bravo en l'occurrence, mais vous l'avez en tout cas sur le site de Robert Walters,
14:27c'est important, vous êtes directeur associé. Et puis je remercie Arnaud
14:30Muret de cette étude qu'on peut y retrouver chez vous et sur le site du
14:34CEREC et de l'OPEC. Très détaillé sur l'évolution de ces
14:40alternants et la manière dont ils prolongent leur formation par un emploi,
14:44on l'a entendu, pérenne. Merci à vous trois, c'est un vrai plaisir de vous
14:47partager ce moment. On termine notre émission avec Fenêtre sur l'emploi. On
14:50parle là aussi d'emploi, de pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs et
14:53les métiers, notamment de l'aide à la personne. On en parle avec un expert de
14:57ce sujet.

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