Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan - International, économie, sécurité : honte permanente ?

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Bienvenue dans cette nouvelle édition du Samedi Politique ! Aujourd'hui, nous recevons Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France et ancien député de l'Essonne. Ensemble, nous décortiquons l'actualité brûlante de la semaine : l'insécurité en France, le nouveau gouvernement suspendu aux choix du Rassemblement National de Marine Le Pen, l'économie en difficulté et la scène internationale sous haute tension.

Affaire Philippine : Le terrible assassinat de cette jeune étudiante soulève des questions sur l’inaction des autorités. Nicolas Dupont-Aignan réagit face à ce nouveau drame et la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.

Crise économique : La dette publique de la France atteint des niveaux historiques ! Antoine Armand, nouveau ministre de l'Economie, se félicite de la situation actuelle. Comment expliquer ce décalage avec la réalité ?

Conflits au Proche-Orient : Nous analysons les derniers développements au Liban et à Gaza, ainsi que l'intervention du président Macron à l'ONU. Un cessez-le-feu est-il encore possible ?

Guerre en Ukraine : Alors que Zelensky réclame des frappes en Russie, Vladimir Poutine a réévalué la doctrine nucléaire de la Russie. Où en sont les négociations de paix ? Donald Trump sera-t-il le seul à pouvoir rétablir la Paix.

Nous abordons toutes ces questions avec notre invité, alors n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l’air, relayer, et commenter pour soutenir cette émission ! On compte sur vous !

À noter : Les Universités de rentrée de Debout la France se tiendront le 5 octobre à Yerres. Nicolas Dupont-Aignan y présentera ses projets pour l’avenir.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouveau numéro du samedi politique. Cette semaine, nous allons nous attaquer à toute l'actualité de ce gouvernement français déjà fragilisé
00:24aux questions internationales toujours brûlantes. Mais avant toute chose, vous le savez, chaque semaine, je vous le rappelle, YouTube ne nous fait pas de cadeaux.
00:32Alors pensez à m'aider, à participer au succès de cette émission. Pensez à cliquer sur le pouce en l'air. Ça vous prend une seconde et c'est extrêmement efficace.
00:39Pensez également à m'écrire dans les commentaires. Je vous réponds chaque semaine. Et puis, bien sûr, relayez au maximum à vos proches. C'est parti, à l'attaque !
00:54Et à mes côtés aujourd'hui, Nicolas Dupont-Aignan. Bonjour Monsieur. Bonjour Élise Blaise. Merci beaucoup d'être avec nous.
01:03Vous êtes le président de Debout la France, ancien député de l'Essonne. Vous l'avez été pendant 27 ans. Vous êtes toujours au conseil municipal de Hyères, si je ne m'abuse.
01:11Ça fait plus de 20 ans. Ville dont vous avez été le maire, d'ailleurs. Nicolas Dupont-Aignan, on va commencer tout de suite avec une actualité tragique dont on parle beaucoup.
01:20Le meurtre de Philippine, 19 ans, une jeune étudiante travailleuse. Elle a été retrouvée samedi dernier, morte à l'orée du bois de Boulogne, à quelques pas de son université.
01:29Le suspect serait un certain Ta Walida, 19 ans, marocain. Il était en France depuis 19 ans, arrivé par l'Espagne.
01:38Il avait été condamné déjà à 7 ans d'emprisonnement en 2019, l'année de son arrivée en France. Il était libre. Il n'a pas respecté son contrôle judiciaire, oserais-je dire.
01:50Il était aussi frappé au QTF, une obligation de quitter le territoire, ce qui signifie tout simplement qu'il n'aurait pas dû se trouver sur le territoire français
01:58au moment où il aurait potentiellement tué Philippine. Qu'est-ce que cette histoire vous dit et nous dit ?
02:06D'abord, c'est l'horreur. J'ai deux filles et j'imagine la détresse, le désespoir. C'est l'horreur et ce n'est pas la première fois.
02:18Et c'est cela qui est encore plus insupportable. On ne compte plus les meurtres, les viols par des clandestins qui auraient dû être dehors.
02:31Alors, ça dit quoi ? Ça dit l'incroyable passivité, complaisance, complicité des dirigeants politiques depuis des années.
02:43Vraiment, moi je le dis, nos dirigeants politiques ont du sang sur les mains maintenant. Il faut oser le dire.
02:48Et ça prouve aussi l'incroyable passivité des Français parce qu'aujourd'hui, tous les parents sont angoissés quand leur fille sort.
03:00C'est ça la réalité. C'est-à-dire que toutes les lois qui ont été votées, toutes les jurisprudences européennes qui ont été décidées par des juges,
03:09toutes les directives qui se sont accumulées et qui ont été acceptées par nos gouvernements, directives européennes,
03:16sont soi-disant faites pour protéger les droits de la défense. D'accord ?
03:22Ce qui fait qu'en fait, on aboutit au paradoxe insoutenable que pour protéger une minorité de délinquants et leur offrir des droits,
03:31on met en insécurité l'ensemble de la population. Mais les droits de vivre de nos concitoyens, on en fait quoi ?
03:41Donc on sait ce qu'il faut faire. On sait ce qu'il faut faire. Dans l'affaire de Philippines, il y a 4 lâchetés absolument monstrueuses.
03:48Il y a la lâcheté du refus des contrôles des frontières. Donc c'est le problème de l'immigration. On rentre comme dans un moulin dans notre pays.
03:55Et souvenez-vous, parce que je vais être précis, encore aux Européennes dernières, moi je disais, j'étais pas candidat,
04:02mais je disais il faut le rétablissement de la frontière nationale. Et même le RN a abandonné en disant il faut la double frontière
04:08pour les ressortissants internes à l'Union Européenne, on peut circuler. Non !
04:12C'est ce à quoi revient l'Allemagne en plus en ce moment.
04:14Il faut le rétablissement total de nos frontières nationales. C'est le seul moyen d'avoir un contrôle, comme tous les pays du monde, hors Union Européenne.
04:21Deuxième lâcheté absolument abominable, c'est la justice des mineurs. Parce que commettre un viol qui est un crime, et avoir 7 ans de prison, honnêtement, c'est faible.
04:31Parce que l'homme en question était mineur au moment des chocs.
04:33Et je remarque que tous les féministes, notamment gauchistes, qui passent leur vie à parler des viols à juste raison, sont contre des peines lourdes.
04:43Et la question du viol dans notre société est abominable. La multiplication, j'ai plus les chiffres, mais c'est colossal.
04:51Et j'entendais une association, je crois que, je ne sais pas, il n'y a que 5% des plaintes caboutistes.
04:56Enfin, je ne veux pas vous dire un faux chiffre, vous vérifierez. Mais en tout cas, c'est dramatique.
05:02Troisième lâcheté, c'est l'exécution des peines. Alors le ministre nous dit 95% des peines sont exécutées. Confusion !
05:1140% en France des peines de prison prononcées ne sont pas appliquées en prison. 40%.
05:18Alors quand il dit 95% des peines sont exécutées, il veut dire quoi ? Il veut dire que dans les 5 ans,
05:25la personne condamnée à une peine de prison va peut-être faire un stage d'intérêt général. Dans les 5 ans.
05:31Bon, bref. Donc, exécution des peines, j'ai toujours dit, il faut supprimer les libérations anticipées,
05:37qui ne sont pas des libérations anticipées sur un bon comportement, qui sont d'avance.
05:42Vous arrivez en prison, on vous dit tout de suite, vous avez un an de moins, automatique.
05:46Et quatrième lâcheté abominable, c'est les fameuses CRA, centres de rétention administrative.
05:52Vous avez compris qu'en fait, on n'a pas le droit de mettre plus de 90 jours, mais il faut 4 autorisations de magistrats,
05:57et donc 4 procédures entre la préfecture, les magistrats, le parquet, pour maintenir en CRA en Allemagne,
06:04je crois que c'est 500 jours. En Angleterre, au Japon, il n'y a pas de limite. Et en Angleterre, je ne sais plus combien c'est.
06:09Donc, on ne peut pas expulser. Et ajouter à ça la directive retour. Cette fameuse directive retour européenne
06:15qui a été signée sous un gouvernement sarkoziste, et qui fait qu'on ne peut plus arrêter un étranger clandestin.
06:23C'est-à-dire que quand des policiers découvrent qu'un étranger est clandestin,
06:28ils doivent lui faire l'obligation de quitter avec un délai d'un mois. Évidemment, ils se volatilisent.
06:34Et donc, tout ce petit monde politique qui est aux manettes là, ils sont responsables. Ils sont responsables.
06:42Et c'est insupportable pour moi. Parce que, vous le savez, et je ne suis pas le seul, mais on a été un certain nombre
06:49à dénoncer toutes ces dérives. Et à chaque fois, on nous dit que ce n'est pas possible.
06:53– Dimanche, un rassemblement sera organisé justement en hommage à Philippine, cette jeune femme qui vient de mourir.
07:01Est-ce que vous serez avec les gens qui soutiendront les proches ?
07:05– Si je peux y aller, je dirais. Je ne sais pas encore, je vous le dis très franchement, mais il faut y aller.
07:09Il faut y aller. Il faut manifester sa solidarité. Parce que si on ne fait rien, comment on fera ?
07:20Il faut y aller. On ne peut pas continuer comme ça. Il faut…
07:25– Mais quel sens donner à cette manifestation ? Parce qu'on se rappelle souvent, on critique aussi quelque part cette manifestation.
07:31– Je sais, il faut faire très attention. Il faut faire attention, mais si vous voulez,
07:37alors je ne connais pas encore la manière dont ça se fera, qui l'organise, etc.
07:42Il faut que ce soit une manifestation calme, solennelle, comment dire,
07:48qui ne donne pas lieu toujours aux attaques du système, qui en fait va bientôt, comme pour Lola, souvenez-vous.
07:55Vous savez que France 5 a fait un reportage d'une heure, non pas sur les causes du crime de la fameuse Lola,
08:02vous savez, une Algérienne sous OQTF qui a découpé en morceaux cette petite fille, la mis dans une valise, l'abomination.
08:11Eh bien France 5, la télévision publique française, a fait un reportage, non pas sur les causes de ce crime,
08:17et sur ce crime, sur les horribles récupérateurs qui osaient protester dans une manifestation.
08:22Donc c'est le monde à l'envers.
08:24Avez-vous vu le communiqué du syndicat de la magistrature hier ? Lisez-le.
08:31Les bras m'en sont tombés, tellement c'est révoltant, tellement c'est révoltant.
08:37Le syndicat de la magistrature, qui regroupe, je crois, je ne sais pas, 30% des magistrats en France,
08:41ose un communiqué sans aucune compassion, sans aucune compassion.
08:46– On se souvient que sur le mur des cons, il y avait des parents d'enfants qui avaient été victimes.
08:50– Sans aucune compassion, et en disant tout va bien, les peines sont exécutées,
08:55c'est de la xénophobie, enfin c'est abominable, mais c'est abominable.
09:01Encore une fois, ce n'est pas un cas isolé.
09:04Il y a une grand-mère de 82 ans qui a été violée par un OQTF à Marseille.
09:09Il y a Yamina, il y a Lola, mais il y en a des dizaines.
09:13Et on ne fait rien, et on ne fait rien.
09:15– Alors justement, on ne fait rien, et un gouvernement vient d'être tout juste nommé
09:20au ministère de l'Intérieur pour succéder à votre ancien collègue d'ailleurs, LR, Gérald Darmanin.
09:28C'est désormais Bruno Retailleau, que l'on considère comme la droite dure.
09:32Ce que je vous propose tout de suite, c'est de l'écouter,
09:34et puis vous nous donnerez votre point de vue ensuite.
09:37– Quelle politique pouvons-nous faire ?
09:40Eh bien, la politique que nous ferons, c'est la politique du peuple souverain.
09:46C'est la politique de la majorité, comme disait le Général De Gaulle,
09:50la politique de la majorité nationale.
09:53C'est ce qui nous donne une légitimité pour agir.
09:57Quelles que soient les circonstances politiques,
10:00la politique de la majorité nationale, avec trois priorités,
10:06vous les retiendrez facilement.
10:09La première, rétablir l'ordre.
10:12La deuxième, rétablir l'ordre.
10:15La troisième, rétablir l'ordre.
10:17Parce que je crois à l'ordre.
10:21L'ordre comme condition de la liberté.
10:25Quand il n'y a pas d'ordre, c'est la liberté d'abord qui est menacée.
10:29Je crois à l'ordre comme la condition de l'égalité,
10:32la loi du plus fort s'exerce contre le plus faible.
10:37Je crois à l'ordre comme la condition de la fraternité,
10:41comme une possibilité de la concorde civile.
10:46Alors bien sûr, pour conclure, pour terminer,
10:50tout ne va pas se faire d'un coup de baillette magique.
10:53Jamais je ne raconterai l'histoire aux Français
10:56parce que la pente à remonter est rude et ce sera dur.
11:02Ça ne peut pas se faire d'un claquement de doigts.
11:12Alors, pas de claquement de doigts, mais beaucoup de bonnes intentions ?
11:15Mais simplement, Bruno Retailleau s'est trompé de gouvernement.
11:19C'est tout.
11:22Bruno Retailleau dit des choses très justes.
11:25Il a souvent proposé ce que j'ai proposé ou l'inverse.
11:28Mais il s'est trompé d'auberge.
11:32Voilà, tout simplement.
11:33Qu'est-ce que vous voulez dire ?
11:34C'est qu'il ne pourra rien faire ?
11:36Attendez, comment pourrait-il faire ce qu'il veut faire
11:39avec un ministre de la Justice qui l'a contredit sur France 2
11:45au moment où Bruno Retailleau s'exprimait sur TF1,
11:49qui est allé dans une prison dire « tout va bien » le lendemain ?
11:54Comment peut-il agir ainsi avec Emmanuel Macron,
11:59président de la République,
12:02qui, pendant 7 ans, a fait exactement le contraire
12:06de tout ce que propose Bruno Retailleau ?
12:08Et enfin, ce qu'on commence à découvrir
12:10et que je n'avais même pas imaginé.
12:15Comment dire ?
12:16Emmanuel Macron a pris, a nommé Premier ministre
12:20et a choisi une majorité dans le bloc le plus faible,
12:24le plus petit des trois blocs qui sortent des élections législatives.
12:28Au premier tour, c'est le bloc national patriote
12:31qui l'emporte largement.
12:32Au deuxième tour, par des désistements de magouilles,
12:37puisqu'ils ne sont pas suivis d'effet après au gouvernement,
12:39c'est le bloc de Jean-Luc Mélenchon qui l'emporte en siège.
12:44Et le troisième bloc, dit central, est le plus petit.
12:49Donc déjà, c'est complètement aberrant de nommer un Premier ministre
12:53du plus petit parti, du plus petit bloc.
12:55– Il est l'air donc. – Il est l'air.
12:58Mais ce qu'on n'avait pas imaginé,
13:00c'est qu'en fait, les Macronistes, les députés Macronistes,
13:04en fait, ne sont pas du tout d'accord avec le Premier ministre.
13:09Et ça, c'est tout nouveau.
13:10Et donc, comment Bruno Retailleau peut-il mettre en place
13:13une politique alors que les deux tiers,
13:17ou la moitié de sa minorité agissante sont contre lui
13:23et qu'ils ont tous braillé ?
13:26Donc, si vous voulez, on est dans une histoire de fou.
13:28Alors, soit Bruno Retailleau est naïf, je ne le crois pas quand même.
13:33Soit il se dit, je viens, je fais un coup d'éclat
13:37et dans trois mois, je démissionne avec fracas.
13:39Voilà, mais je ne vois vraiment pas ce qu'il peut faire.
13:43Regardez déjà sur l'AME, j'entendais ce matin,
13:47huit ministres de la Santé, Madame Buzyn,
13:50qui a été incapable de soigner les Français pendant la crise Covid,
13:53qui est responsable du plus grand scandale sanitaire de France.
13:58– C'est pas la seule.
13:59– Non, mais avec huit ministres de la Santé,
14:02ils nous donnent des leçons sur l'aide médicale.
14:04Non mais on croit, c'est un cauchemar ce pays, en ce moment.
14:07Donc, si vous voulez, des gens qui ont échoué sur tout,
14:10donnent des leçons sur tout.
14:12Moi, je vais vous dire, le pauvre Bruno Hérautaio,
14:14je ne sais pas ce qu'il va faire, il ne va rien faire.
14:18Voilà, et c'est terrible, je vais vous dire pourquoi c'est terrible.
14:21Parce que ça donne un espoir déçu.
14:24Et comme la France et les Français n'en peuvent plus de ces gouvernements,
14:28de ces pétitions de principe, jusqu'où on va aller ?
14:30Et moi, ce qui m'inquiète, la seule chose qui m'inquiète,
14:33c'est la résignation.
14:34Parce que plus on trompe, il trompe les Français.
14:38Plus il trompe les Français,
14:40moins les Français vont se sentir concernés par la politique,
14:42contrairement à ce qu'on croit.
14:44Et Bruno Hérautaio, qui est un homme estimable,
14:46vous savez, c'est inspiré de Clémenceau.
14:49Clémenceau à l'Assemblée qui dit,
14:51je vous dis trois choses, la guerre, la guerre, la guerre.
14:55D'accord, mais Clémenceau était président du Conseil.
14:57Bruno Hérautaio, il est ministre de l'Intérieur avec Didier Migaud à la Justice,
15:01Emmanuel Macron président,
15:03et Laurent Fabius et Alain Juppé au Conseil constitutionnel.
15:05Et Madame van der Leyen à l'Union européenne.
15:08Alors moi, chapeau s'il y arrive, alors là, incroyable.
15:11Je lui offre, je fais un meilleur culpa public.
15:17Les Jeux olympiques sont terminés.
15:19Les esprits chagrins prédisaient le pire.
15:21Finalement, sur le plan sécuritaire, ils se sont bien déroulés.
15:23Sur le plan sportif, encore plus, il faut le dire.
15:26Si on émet souvent des critiques contre les Jeux olympiques,
15:29il faut dire que les sportifs français ont brillé.
15:32Et c'est sans doute la principale satisfaction à en retirer.
15:37– Laurent Nunez, le préfet de police de Paris,
15:39a expliqué que la tentative de mettre en place
15:43la vidéosurveillance algorithmique avait été un succès
15:46et que cela méritait donc d'être étendu et de prolonger les tests.
15:52Ça ne vous surprend pas, j'imagine ?
15:53– Non, d'abord, contrairement à ce qu'il dit,
15:58s'il y a eu un succès, c'est qu'il y a eu quatre fois plus de policiers dans les rues.
16:02Donc c'est tout.
16:05Et que la mairie de Paris, avec l'État, ont fait partir les délinquants,
16:09les clandestins, toute la racaille qui sévit toute la journée et qui est revenue.
16:16Donc c'est ça la réalité.
16:19Mais derrière ça, on veut nous faire passer une surveillance algorithmique
16:22qui est toujours le même objectif.
16:25Contrôler les honnêtes gens, surveiller les honnêtes gens, les tracer.
16:29Donc c'est complètement faux.
16:31Et je le dis à ceux que j'avais voté contre à l'Assemblée, ce système.
16:36Je le dis, c'est un mensonge d'État.
16:38C'est toujours la même idée.
16:40Surveiller les honnêtes gens, et puis parallèlement,
16:43ça ne sert à rien de faire de la surveillance algorithmique partout,
16:45ça ne peut pas empêcher l'horrible massacre dans la pauvre Philippine
16:49si on laisse en liberté les monstres.
16:54Donc tout ça est très hypocrite.
16:56Mais ça aboutit à la tendance que je dénonce
17:00et qu'on dénonce beaucoup à Debout la France.
17:01Et je crois qu'on est le seul parti qui a une vraie pensée là-dessus.
17:05C'est-à-dire que nous sommes pour l'ordre.
17:07Mais pour nous, l'ordre, c'est s'attaquer aux gens violents et délinquants.
17:11Ce n'est pas mettre en surveillance totale toute la population.
17:14Et vous avez une tendance qui est en train d'être mise en œuvre
17:17au niveau de l'Union européenne avec le porte-monnaie électronique,
17:21le carnet de santé électronique,
17:25le fameux, qui est testé actuellement, le carnet de vaccinales,
17:29qui est très dangereux parce que toutes vos données de santé
17:34seront publiques, enfin publiques.
17:38Lesquelles sont hébergées, évidemment, par Microsoft.
17:40Voilà, et vous voyez très bien que,
17:43et je le dis parce que c'est un des combats de toute mon existence,
17:47vous voyez très bien qu'on est en train de transformer les citoyens en des moutons.
17:52Mais ça ne les empêche pas de se faire rigorger.
17:54Donc c'est insupportable pour moi.
17:56On doit avoir une société de liberté, de responsabilité,
18:00et ça n'interdit en rien de pouvoir arrêter et d'être sévère vis-à-vis des délinquants.
18:07– Si l'on ferme ce volet sécurité, Nicolas Dupont-Aignan,
18:09qui est un volet inquiétant pour les Français,
18:11il y en a un autre aussi qui les inquiète tout particulièrement,
18:13c'est le volet économique.
18:15On a vu un nouveau ministre arriver à Bercy, il s'agit d'Antoine Armand.
18:21Il succède donc à l'illustre Bruno Le Maire.
18:23Je vous propose d'écouter tout de suite son arrivée à Bercy.
18:27– Ce ministère a porté parmi les plus grandes réussites de la dernière décennie
18:32et je veux évidemment saluer l'action de Bruno Le Maire.
18:36Ton action, cher Bruno, tu es resté 7 ans à Bercy.
18:42Grâce à ton travail, à ta détermination,
18:45le chômage est au plus bas depuis 40 ans dans notre pays.
18:49Le chômage de masse était le fléau de la France,
18:51nous n'en parlons plus en tant que tel.
18:53Les impôts des ménages et des entreprises ont baissé de 60 milliards d'euros.
18:58La France est devenue le pays le plus attractif d'Europe
19:01et notre croissance est supérieure à celle de l'Allemagne.
19:04Alors qu'avant toi, cher Bruno, on la prenait en exemple.
19:09Pour ton courage, parce que tu as été successivement le ministre de la crise Covid,
19:14le ministre de la guerre en Ukraine,
19:17le ministre de la réindustrialisation aussi,
19:20parce que tu as agi en homme d'État,
19:22je veux te témoigner mon admiration et toute mon amitié.
19:26Et je veux te dire aussi, puisque tu m'as offert ce bâton,
19:30que je crois que nous partageons tous les deux…
19:33
19:39– Alors avant de vous donner la parole Nicolas Dupont-Aignan,
19:41je vais me permettre de compléter un tout petit peu le tableau du ministre Armand.
19:46Vendredi, l'INSEE a publié le chiffre exact de la dette publique
19:50à la fin du deuxième trimestre 2024.
19:52C'est 3 228 milliards, c'est près de 70 milliards de plus
19:58que le premier trimestre, qui était lui-même en hausse de 60 milliards.
20:02Concrètement, la dette aujourd'hui française s'établit à 112% du PIB.
20:09C'est un motif de satisfaction ?
20:10– Si ce n'était pas tragique, ce serait comique.
20:17Jacques Rueff, grand conseiller de Général De Gaulle, disait
20:19« Soyez libéral, soyez socialiste, mais ne soyez pas menteurs ».
20:23Ce sont des menteurs.
20:25Et le pire, on se demande s'ils y croient ou pas.
20:28Ce serait d'ailleurs pire s'ils y croyaient.
20:31Et le pire, c'est que je pense qu'ils y croient.
20:33C'est-à-dire qu'ils vivent dans un monde parallèle.
20:36Parce que le chômage, parlons-en,
20:38le chômage, vous savez comment ils l'ont fait baisser ?
20:41En radiant les gens et en créant, sur fonds publics,
20:45et c'est très bien pour les jeunes d'ailleurs,
20:48des centaines de milliers de postes d'apprentis.
20:51Voilà, c'est tout.
20:53Donc, il n'y a pas eu de baisse du chômage.
20:54Et par l'effet démographique.
20:56Les classes creuses sont arrivées, voilà.
20:58Donc, c'est faux.
20:59La réindustrialisation, c'est faux.
21:02Vous savez que M. Macron et M. Le Maire se gargarisent sans arrêt
21:06du nombre d'usines.
21:08Il y a plus d'usines qui se créent qu'ils ferment.
21:10D'abord, là c'est fini, il y a plus d'usines qu'ont fermées qui se ferment.
21:12Mais dans les usines, vous savez ce qui compte ?
21:14Les entrepôts, logistiques.
21:17Donc, les points qu'il valorise sont faux.
21:22Objectivement faux.
21:25Et puis, il y a le drame de la dette.
21:27Tout ça a été fait sur fonds publics.
21:30Délirant.
21:311 000 milliards.
21:33Mais comment peut-on prononcer un discours sans éclater de rire ou de pleurs
21:41quand on sait que M. Le Maire, 1 000 milliards de dettes d'ailleurs,
21:45il doit enseigner l'économie à Lausanne,
21:47il y a eu des graffitis sur les murs,
21:48ce n'est pas les opposants français qui l'ont mis.
21:51Le bon sens suisse, qu'on dit mais viens pas à Lausanne en ruiner la Suisse
21:55et nous donner des cours d'économie.
21:57Mais enfin, c'est complètement fou ce qui se passe.
22:00Voilà.
22:00Donc, il faut reprendre en main…
22:02Quand ils vont dans les médias, ces ministres, ces responsables politiques,
22:06ils sont capables de tenir ces mêmes discours, ces mêmes satisfaits-ci,
22:09et en réalité, ils n'ont pas vraiment de…
22:12Vous savez que je suis attaqué en diffamation.
22:16Félicitations.
22:17Par M. Le Maire.
22:18Parce que dans une émission de votre confrère de CNews, de Sonia Mabrouk,
22:23j'ai dit que c'était de la haute trahison sur le prix de l'électricité,
22:26ce qui est objectif.
22:27Eh bien, il m'attaque en diffamation.
22:29Je n'ai même pas répondu, je ne sais pas si ça va aboutir.
22:31Si un juge va me mettre en examen pour diffamation publique.
22:34Parce que j'ai simplement dit des faits.
22:37C'est sans doute le plus gros scandale.
22:39Vous savez, moi j'en veux beaucoup à Bruno Le Maire
22:41parce que je pense qu'il a fait beaucoup de mal à la France.
22:45Il a fait du mal à la France, il a commencé très fort.
22:48Il était directeur de cabinet de Dominique de Villepin
22:50et c'est lui qui a privatisé les autoroutes
22:52et qui a donné les autoroutes français avec un scandale financier incroyable.
22:56Même le Financial Times, la Cour des comptes ont expliqué
23:00qu'il avait donné les autoroutes quasiment à des sociétés privées,
23:04des monopoles et les Français payent.
23:07Et le bouclier tarifaire, vous savez sur l'électricité,
23:11il y a eu un rapport de la Cour des comptes
23:13qui a dit que des fournisseurs privés
23:15s'étaient engraissés de 30 milliards d'euros d'argent public.
23:20C'est lui qui a été décoré par le gouvernement allemand.
23:25Parce qu'il a fait la politique de l'Allemagne.
23:27Parce qu'on pouvait facturer notre électricité au prix de revient d'EDF,
23:33qui vend à des fournisseurs privés à 42 euros le mégawatt.
23:37Et les fournisseurs privés en pleine crise énergétique
23:39l'ont revendu à nos boulangers et à nos PMO des Vosges
23:43qui ont fait faillite à 200 ou 300 euros.
23:46Donc on n'est pas face à des gens incompétents,
23:50on est face à des voleurs, à des pilleurs.
23:54C'est ça que je n'accepte pas.
23:55C'est Bruno Le Maire qui a emprunté avec Emmanuel Macron depuis 2017.
23:59Strauss-Kahn avait commencé avant.
24:01Mais en sachant pertinemment que l'inflation allait augmenter,
24:05ils ont emprunté 10% de la dette à taux variable indexé sur l'inflation
24:10au lieu de l'emprunter à taux fixe.
24:11Eh bien, ce scandale-là, si vous achetez une voiture,
24:15vous allez plutôt l'emprunter à taux fixe, à 3%,
24:17plutôt qu'à 9% à taux variable sur l'inflation.
24:20Vous n'êtes pas dingue ?
24:21Oui, il n'y a pas besoin d'être grand clair, oui.
24:23Ils ont fait ça sur 10% de notre dette.
24:26Ça a coûté le Sénat à rajouter 12 milliards d'euros
24:30pour payer les intérêts de cette folie.
24:33Et je n'ai pas pu en parler dans les médias,
24:37à part chez CNews.
24:39Dès que j'en parlais, on me faisait taire.
24:41Parce que c'est un cadeau de 12 milliards donnés à des amis banquiers.
24:45Donc quand vous voyez les 30 milliards de la Cour des comptes,
24:49vous voyez, je fais très attention parce que je vais être attaqué en diffamation.
24:52Donc 30 milliards, rapport de la Cour des comptes
24:54pour les fournisseurs d'accès à l'électricité privée.
24:5712 milliards pour payer les bêtises d'emprunt à taux variable
25:01indexé sur l'inflation au lieu d'emprunter à taux fixe.
25:0410 milliards donnés à l'Union européenne pour financer nos délocalisations.
25:09Souchirak et Jospin ont donné 1 milliard à l'Union européenne,
25:12en net, en plus que ce qu'on reçoit.
25:14Là, on va arriver à plus de 10.
25:1815 milliards des fausses cartes vitales.
25:21Les milliards des retraites donnés à des morts.
25:25Donc, ce qui me révolte, et j'ai écrit un livre où Valpognon,
25:28il est épuisé, on va le rééditer, chez l'archipel,
25:32où Valpognon, où j'ai expliqué tout ça avec des rapports parlementaires.
25:36C'est pas M. Dupont-Aignan qui fantasme.
25:39Il n'y a pas besoin d'augmenter la TVA.
25:41Il n'y a pas besoin de désindexer les pensions de retraite des plus pauvres.
25:44– D'augmenter les impôts ?
25:45– Il n'y a pas besoin d'augmenter les impôts.
25:47Il faut mettre fin au pillage par des oligarques de l'économie française.
25:52Ce sont des pillages organisés.
25:55J'accuse, oui, ces gens-là d'être des voleurs et c'est insupportable.
26:00– Quand Michel Barnier commence à évoquer la possibilité de taxer
26:03les super profits, les grandes entreprises très rentables…
26:06– Mais ça dépend de quoi il parle.
26:07Si c'est mettre fin à la rente des compagnies d'électricité,
26:11sortir du marché européen de l'électricité,
26:13ce qui n'interdirait en rien l'interconnexion des réseaux.
26:15– Bien sûr.
26:17– Pour revenir au prix de l'électricité d'EDF
26:19et donner un grand coup de torchon et de balai
26:21dans tous ces fournisseurs qui achètent l'électricité d'EDF
26:24pour leur vendre trois fois le prix, alors oui.
26:27Mais si c'est pour taxer les entreprises rentables
26:29qui font du profit en France, c'est une folie.
26:33Donc, finir tout ça pour gratter 2 milliards ou 3 milliards,
26:39mais en fait, ce n'est pas ça qui se prépare,
26:40je vais vous dire ce qui se prépare.
26:42Ils vont nous amuser la galerie avec 2-3 mesures,
26:46soi-disant pour les plus riches,
26:48donc un ISF un peu renforcé, un IFI un peu renforcé,
26:52un petit peu de droit de succession, les super profits,
26:55les médias vont en parler beaucoup,
26:58ça rapportera, en raclant les fonds de tiroir, 3-4 milliards,
27:02et puis à la fin, ils vont vous faire un point de TVA
27:05ou une désindexation des pensions de retraite.
27:08Et ce sont les plus modestes qui vont trinquer.
27:10Voilà ce qui nous prépare.
27:12Parce qu'ils n'ont pas la volonté de remettre en cause
27:14le marché de l'européenne d'électricité,
27:15ils n'ont pas la volonté concrètement de donner moins à l'Union européenne,
27:19ils n'ont pas la volonté de s'attaquer aux fausses cartes vitales
27:21et aux faux numéros d'immatriculation de Sécurité sociale.
27:24C'est ça la réalité de ce…
27:26En fait, longtemps j'ai cru qu'ils étaient bêtes,
27:30mais en fait ils sont intelligents, ils servent une clientèle,
27:33ils servent des gens qui se gavent.
27:36Et ce n'est pas l'économie capitaliste privée,
27:38moi je crois à la responsabilité et au libéralisme d'entreprises,
27:43mais ceux qui créent des entreprises,
27:45pas des rentes de situation.
27:46Là, ce sont des rentes, des autoroutes,
27:50taux de profit des sociétés autoroutières,
27:52ça tombe en 2032.
27:55Là, il faut reprendre en main nos autoroutes,
27:57il n'y a aucune raison qu'on paye des autoroutes aussi chères
28:00et que nos PME, les français, soient raquettés.
28:04Vous voyez ?
28:04Donc moi je voudrais qu'on revienne à une économie de marché,
28:08mais une vraie économie de marché,
28:10c'est-à-dire moins de prélèvements sur les PME,
28:12moins de prélèvements sur les salariés
28:14en baissant les cotisations salariales
28:16pour que le salaire net motive le travail.
28:19Mais il n'y a pas besoin de s'attaquer aux plus modestes pour ça,
28:21il faut simplement faire un grand ménage.
28:24Parmi les conséquences de tout ce qu'on vient d'énumérer,
28:26Nicolas Dupont-Aignan, on peut le résumer en un chiffre,
28:302,48, c'est aujourd'hui le taux d'intérêt auquel la France emprunte.
28:36C'est une prouesse puisque c'est aujourd'hui plus que le taux espagnol,
28:39plus que le taux portugais et plus que le taux de la Grèce.
28:44Oui, c'est très grave.
28:46Parce qu'en fait, moi je vois arriver,
28:48alors vous allez dire que j'exagère peut-être,
28:50on va voir, vous verrez dans quelques semaines,
28:53je vois arriver très bien une espèce de mise en scène macabre,
28:58les taux augmentent, c'est facile aussi de créer un peu la panique,
29:02parce qu'il faut comparer notre dette par rapport à nos actifs.
29:05Ce qui est grave, c'est que notre dette ne sert pas à investir,
29:08c'est que notre dette sert à payer la cistana et l'immigration,
29:12c'est ça la réalité.
29:14– Et l'appareil d'État.
29:15– Et l'appareil d'État et les pilleurs, ce que j'appelle les voleurs.
29:19Donc il y a les oligarques du haut et il y a les profiteurs du bas,
29:24et on est pris en étau.
29:25Donc moi je vois très bien arriver le truc,
29:29les taux augmentent, la dette c'est dramatique, ce qui est vrai,
29:32parce que c'est une mauvaise dette,
29:34mais au lieu de s'attaquer aux vraies sources,
29:38l'immigration, les fausses cartes vitales, l'Union Européenne,
29:41la dette, les cadeaux aux banquiers, les cadeaux aux fournisseurs d'électricité,
29:44les cadeaux aux sociétés d'autoroutes,
29:46eh bien il faut augmenter les impôts,
29:49il faut que les retraités vivent encore plus mal,
29:51et il va falloir serrer la ceinture.
29:52Donc c'est tellement facile, on gouverne mal,
29:55et après c'est le peuple qui trinque, et c'est ça qui nous prépare.
29:58Et vous allez voir que Michel Barnier va être, c'est son rôle, ça va être son rôle.
30:04– Alors justement Michel Barnier…
30:05– Et là on va voir qui et qu'est-ce que fait l'opposition,
30:06parce qu'il serait peut-être temps qu'il y ait une opposition dans le pays.
30:09– Alors justement Nicolas Dupont-Aignan,
30:11mardi c'est le moment pour Michel Barnier de convaincre l'Assemblée Nationale,
30:15c'est là qu'il présentera sa feuille de route dans son discours de politique générale.
30:22Pour vous, quelle attitude doit adopter l'opposition
30:26qui se présente comme telle au moment du vote de confiance ?
30:30– Alors là j'ai un désaccord avec Marine Le Pen, je vais être très clair.
30:33– Pas qu'avec Marine Le Pen j'imagine.
30:35– Non mais très clair avec Marine Le Pen sur un point fondamental,
30:37c'est que je pense qu'il ne faut pas rentrer dans une négociation,
30:43dans un dialogue permanent avec Emmanuel Macron et ce gouvernement
30:48qu'on croit le tenir mais qu'en fait il nous entraîne et nous absorbe
30:53dans des jeux politiciens qui ne sont pas bons pour le pays.
30:57Et moi je suis pour la censure immédiate.
31:00Pourquoi ?
31:01Parce que si on commence, même si je comprends pourquoi Marine Le Pen le fait
31:06et je comprends sa crainte en disant si je censure tout de suite,
31:11on va dire que je ne lui laisse pas sa chance et dans les codes de popularité…
31:14– Et qu'on participe au blocage du pays.
31:16– Oui mais écoutez, qui participe au blocage du pays ?
31:20Ce n'est pas Marine Le Pen, c'est Emmanuel Macron qui a dissous,
31:24qui a fait un accord électoral pour empêcher les patriotes et Marine Le Pen de gagner.
31:29– Avant la dissolution, Nicolas Dupont-Aignan, c'était guerre moins bloquée.
31:32– Non mais attendez, si c'était, enfin c'était moins bloqué que là.
31:37C'est Emmanuel Macron qui a dissous, qui ensuite a fait une alliance avec LFI
31:45et avec Les Républicains, M. Wauquiez, tous ont été élus par les voix de LFI,
31:51M. Darmanin, Mme Borne.
31:53– Vous avez été battu par LFI ?
31:54– Non, pire, parce que j'aurais gagné face à LFI.
31:58J'ai été battu par un Républicain, meilleur ami que j'ai aidé toute ma vie,
32:03qui est passé chez Macron et qui s'est maintenu au second tour
32:07tout en faisant la campagne de LFI pour m'abattre
32:09alors qu'on faisait 62% la droite au premier tour
32:12et qui a été récompensé comme ministre des Transports.
32:15– C'était l'illustration de l'union des droites que vous appelez de vos voeux ?
32:18– Donc il y a eu une alliance objective pour empêcher les patriotes
32:24du Rassemblement National, d'Éric Ciotti et ceux qui voulaient bien être dedans
32:29et de Debout la France et compagnie, pour les empêcher de gouverner
32:32parce que ce sont les patriotes qui ont reçu le plus de voix,
32:37quand vous regardez tout.
32:38Donc il y a eu, de la part d'Emmanuel Macron,
32:42une magouille, un accord de désistement.
32:45Les Français ont voté, il faut être honnête, ils ont marché.
32:48Mais d'allant de LFI au Républicain.
32:52Et une fois que les députés ont été élus,
32:54qui arrive en tête ? Le bloc du Front Populaire.
32:58Et là, Emmanuel Macron dit, ah ben non, ce n'est plus eux,
33:01je les ai aidés à avoir une minorité, la plus grande minorité de siège,
33:05mais ce n'est plus eux, je nomme un gouvernement de briquet de broc,
33:10qui est la plus petite minorité, avec les LR avec lesquels je ne suis pas d'accord.
33:15Non mais c'est une histoire de fou ce qui se passe.
33:17Donc le responsable c'est Emmanuel Macron
33:20et ce gouvernement ne peut pas fonctionner.
33:22Alors ne pas le censurer, c'est en être complice, de fait.
33:27Et ne pas le censurer, c'est finalement dire à Emmanuel Macron,
33:30vous pouvez continuer votre cirque.
33:32Si on le censurait, Emmanuel Macron reverrait sa copie,
33:36nommer un nouveau gouvernement, peut-être avec des gens plus sérieux,
33:38et faire autre chose.
33:40Et puis si Emmanuel Macron n'était pas capable,
33:43il s'en irait, comme Mac Mahon, il doit partir.
33:47Justement, certains ont lancé la volonté de le destituer,
33:50c'est ce qu'il fait ?
33:52Oui, moi je trouve ça positif.
33:53Ce n'est pas parce que c'est M. Mélenchon qui l'a lancé,
33:56qu'on doit dire non, parce que…
33:59Mais est-ce que ce n'est pas un peu…
34:00C'est de la communication, ça ne marchera pas.
34:02Mais ça ne marchera pas parce que tout le monde se dit ça ne marchera pas.
34:05Mais est-ce qu'on laisse le président de la République un homme dangereux ?
34:09Est-ce qu'on continue à faire perdre du temps à la France ?
34:12Est-ce qu'on continue à faire semblant ?
34:14Est-ce qu'on continue ces jeux politiciens ?
34:16Alors, il faut que le Premier ministre appelle Marine Le Pen
34:19pour s'excuser, que M. Armand…
34:20Mais honnêtement, on est où ?
34:22On est en maternelle.
34:24Bien sûr que c'est scandaleux que M. Armand
34:26ne veuille pas recevoir les députés du Rassemblement national.
34:28Et je comprends Marine Le Pen, encore une fois,
34:30ne voyez pas dans ma remarque une critique.
34:33Moi, je veux une coalition qui aille du Rassemblement national
34:36à tous ceux qui veulent sauver la France.
34:37Je dis simplement qu'à force de rentrer dans ces jeux politiciens,
34:43j'ai peur que beaucoup de Français se détournent des patriotes
34:47en se disant, finalement, ils sont comme les autres.
34:51Il ne s'agit pas de semer le chaos.
34:53Il s'agit, je pense, de prendre une attitude gaullienne et de dire,
34:57voilà, Emmanuel Macron a détruit la France.
35:01Il nous emmène dans des jeux politiciens.
35:03Il ne respecte rien.
35:05Nous n'acceptons pas de sauver la mise d'un gouvernement
35:08qui dit n'importe quoi sur la plupart des sujets.
35:11Regardez sur l'affaire Philippines.
35:12Regardez le garde des Sceaux.
35:14Revoyez votre copie.
35:15Ce serait beaucoup plus clair pour moi, pour les Français.
35:18Peut-être qu'il y aurait certains centristes qui diraient,
35:20ah ben, ils ne sont pas gentils.
35:21Mais à la fin, je pense que les Français attendent de notre part
35:25et des patriotes de la hauteur et de l'intransigeance
35:28parce que le pays est en danger.
35:31Et ce n'est pas ce gouvernement de briquet de broc
35:33qui va sauver la France.
35:34Ce n'est pas vrai.
35:35Vous parlez, Nicolas Dupont-Aignan, d'attitude gaullienne.
35:38On l'attend sur la scène française,
35:41mais on l'attend également sur la scène internationale.
35:43Emmanuel Macron, d'ailleurs, a été ravi de pouvoir quitter la France
35:47pour se rendre à l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
35:50Cela tombait à pic, sans doute.
35:52Deux conflits animent l'essentiel de ces réunions.
35:56Celui en Ukraine, mais aussi celui entre Israël et Gaza.
36:02Ce que je vous propose pour commencer, Nicolas Dupont-Aignan,
36:04c'est d'écouter Emmanuel Macron.
36:06Il évoquait justement la guerre à Gaza.
36:09Aucun d'entre nous n'aurait subi les coups reçus le 7 octobre
36:13sans en tirer des conséquences.
36:16Pour autant, la guerre qu'Israël mène à Gaza n'a que trop duré.
36:22Les dizaines de milliers de victimes civiles palestiniennes
36:25n'ont aucune justification, aucune explication.
36:30Trop d'innocents sont morts et nous portons aussi leur deuil.
36:35Et ces morts sont eux aussi un scandale pour l'humanité
36:38et une source dangereuse de haine, de ressentiment,
36:42qui menace et qui menacera la sécurité de tous,
36:45dont celle d'Israël demain.
36:48Il faut donc que cette guerre cesse
36:49et que le cessez-le-feu intervienne au plus vite,
36:52en même temps que les otages soient libérés
36:55et que l'aide humanitaire arrive massivement.
37:04C'est plutôt un beau point pour Emmanuel Macron cette fois.
37:08Écoutez, ce sont des paroles-là de sagesse.
37:11Il faut être clair, moi, quand il y a quelque chose qui…
37:13Mais ce n'est pas si facile.
37:17Parce que, attention, si ce sont des paroles de sagesse dans l'absolu,
37:24si on est en Israël et qu'on connaît aussi le Hamas et le Hezbollah,
37:30attention, je veux dire par là que c'est un conflit inextricable.
37:36Je considère, moi, que le drame d'Israël,
37:39c'est que Netanyahou a nourri d'une certaine façon le Hamas
37:43en empêchant toute solution sur la Cisjordanie et sur Gaza
37:48avec des Palestiniens dits modérés.
37:51Et c'est là où je pense qu'il a une responsabilité.
37:53Mais le Hamas n'est pas en Cisjordanie ?
37:55Non, je parle du Hamas, mais des modérés.
37:58Vous savez que Netanyahou mène une politique en Cisjordanie qui est dramatique
38:02et qui nourrit le ressentiment.
38:04Pour autant, attention, le Hamas et le Hezbollah ne sont pas des enfants de cœur.
38:09Et si on était à la place d'Israël aussi,
38:11on aurait quand même des difficultés à entendre ce discours.
38:14Vous comprenez ce que je veux dire ?
38:15C'est-à-dire que le problème de fond de ce conflit, il est beaucoup plus ancien.
38:20C'est que si on ne crée pas un interlocuteur palestinien
38:26qui ne soit pas le Hamas et le Hezbollah,
38:28et si on ne fait que renforcer le Hamas et le Hezbollah,
38:32ce sera sans fin et on aboutira à une abomination.
38:36Et ce n'est pas l'intérêt d'Israël.
38:37Malheureusement, Benjamin Netanyahou est avec une majorité
38:42qui, je crois, constitue des apprentis sorciers pour la sécurité même d'Israël.
38:47Alors on peut faire toutes ces paroles,
38:49mais regardez, même les Américains qui ont des leviers d'action sur les Israéliens
38:52n'y arrivent même pas.
38:53On est dans une sorte de fuite en avant.
38:55Vous parlez des Américains parce que les Américains, tout comme la France,
38:58par la voix d'Emmanuel Macron, ont plaidé pour un cessez-le-feu,
39:02au moins de 21 jours.
39:03– Pour éviter les atrocités au Liban.
39:05– Je précise, Nicolas Dumoyegui, toutefois,
39:07que ce discours, pour les Américains,
39:10s'accompagne aussi de la poursuite d'un corridor qui achemine des armes en Israël.
39:14C'est un jeu un peu double.
39:16– Tout à fait, mais tout le monde joue double.
39:18Le Hezbollah refuse d'arrêter les hostilités parce que la paix n'est pas à Gaza.
39:25Mais il faut sauver le Liban.
39:27Et donc, le Hezbollah ne joue pas franc jeu non plus.
39:30– Et le Liban, ce n'est pas le Hezbollah.
39:32– Non, mais le Hezbollah a refusé l'initiative de paix américaine et française en disant
39:37je n'accepterai l'initiative que si le cessez-le-feu est à Gaza.
39:42On n'y arrivera jamais, des deux côtés.
39:44Très franchement, Dieu sait si je conteste la politique de Netanyahou,
39:50surtout dans sa volonté même, quand il était au pouvoir avant,
39:54de toujours empêcher l'émergence d'une solution de paix avec des Palestiniens modérés.
39:59Mais il faut reconnaître aussi qu'il a en face le Hamas et le Hezbollah
40:04qui veulent la destruction d'Israël.
40:07Et donc, vous le voyez, on est dans une espèce de situation infernale.
40:11Et il y aurait une solution, bien sûr, c'est des embargos des armes,
40:15mais pour les deux belligérants, et vous avez l'Iran derrière.
40:18Donc, celui qui a la solution, honnêtement, moi je tire mon chapeau
40:23parce qu'on peut faire des belles déclarations à l'Assemblée Générale de l'ONU,
40:26mais aujourd'hui, les torts sont totalement partagés dans cette tragédie.
40:31– Alors, l'ONU est considérée souvent, à tort ou à raison,
40:34comme le temple de la garantie des droits internationaux.
40:38Évidemment, l'Assemblée Générale actuelle parle et évoque également
40:42ce conflit en Ukraine qui dure depuis plus de deux ans et demi.
40:45Est-ce que vous avez l'impression que les voies internationales de l'Occident
40:49sont parfaitement alignées quand il s'agit de parler du conflit israélien,
40:53puis quand il s'agit de parler du conflit en Ukraine ?
40:57– C'est la grande contradiction de l'Occident.
41:00C'est que, d'un côté, à juste raison, ils disent à Israël
41:04vous avez le droit de vous défendre contre des atrocités
41:06comme les massacres du 7 octobre, etc.
41:09Mais de l'autre côté, ils interdisent à la Russie
41:12de protéger les populations russophones du Donbass
41:15comme M. Zelensky les bombarde pendant cinq ans.
41:18Parce que, Dieu sait si j'ai condamné la décision de Moscou d'envahir Kiev,
41:25mais il faut quand même ou pas oublier que les torts étaient partagés,
41:29comme d'ailleurs dans l'autre conflit.
41:31Parce que, moi j'estime que la France doit avoir une position gaullienne de justice.
41:36Et si on n'analyse pas les causes d'un conflit
41:38et les responsabilités d'un conflit,
41:41on ne peut pas prendre une position équilibrée qui fait honneur à la France.
41:46Et sur l'Ukraine, je maintiens, je persiste et je signe,
41:49et je sais que je suis adhérent, parce que les autres sont tous aux abris.
41:52Parce que, soi-disant, on perd des voix si on dit la vérité.
41:55Moi, je dis la vérité.
41:56La vérité, c'est que Jacques Chirac avait voulu une zone neutre en Ukraine,
42:03entre le bloc de l'OTAN d'un côté et la Russie de l'autre,
42:07qui permettait à ce pays,
42:09qui était quand même auparavant pour la moitié Est totalement russe depuis des siècles,
42:13d'être un pays qui se développe,
42:15qui soit tampon entre le monde slave et le monde occidental.
42:18Pour résumer, ce sont les Américains qui ont refusé.
42:21Ce sont les Américains qui ont mis des bases de la CIA aux frontières de la Russie.
42:25Ce sont les Américains qui ont poussé Zelensky.
42:29Ce sont les Américains qui ont poussé à bombarder en permanence les populations russophones.
42:34C'est Zelensky qui a interdit l'usage de la langue russe
42:36dans un territoire qui était russe depuis plusieurs siècles.
42:39Donc, moi, j'essaye d'être honnête.
42:42Et ce qui est insupportable, et ça renvoie, vous savez, à l'économie,
42:45ça renvoie au drame de Philippines,
42:47c'est qu'on est dans un monde médiatico-politique
42:50où on ne prend plus parti,
42:53où on ne s'exprime plus en fonction de ce qu'on croit juste
42:56à partir d'une analyse rationnelle, historique, culturelle.
43:00Après, bien évidemment, chacun a son point de vue.
43:02On est tous influencés par notre sensibilité politique.
43:05Mais on prend parti en fonction de ce qu'il faut dire
43:09et de ce qui plaira dans les médias
43:10et ce qui ne mécontendra pas notre électorat.
43:13Moi, je refuse ça. Alors, je l'ai payé.
43:15Mais je reste droit.
43:17C'est-à-dire que sur l'Ukraine, je vous le dis comme je le pense,
43:21aujourd'hui, ce conflit est une folie.
43:23La paix est possible sur une base tellement simple
43:26qui avait été d'ailleurs obtenue par Zelensky et Poutine
43:30à Istanbul trois mois après le début du conflit
43:32et qui a été refusée par les Occidentaux.
43:35La paix, c'est quoi ? Retrait des troupes russes,
43:39autonomie complète du Donbass avec référendum d'autodétermination
43:43et pour le reste de l'Ukraine,
43:45neutralité hors OTAN, hors Union européenne.
43:48Voilà. Et ce sont les Ukrainiens qui en profiteront.
43:52Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
43:54C'est que ce système fou fait massacrer le peuple ukrainien,
43:59fait vendre les terres.
44:01Il y a un reportage très intéressant,
44:03un rapport de l'Oklahoma Institute et de Kennedy,
44:07l'ancien candidat américain, qui explique comment le lobby
44:11des fonds financiers américains achète toutes les terres ukrainiennes
44:15et comment en fait c'est le lobby industriel de l'armement américain
44:20qui est ravi que les crédits américains et européens
44:24permettent d'acheter des armes américaines.
44:26Et on a même vu cette scène, est-ce qu'elle ne vous a pas choqué ?
44:29De Zelensky, il a, dans une usine d'armement,
44:33je crois que c'est en Pennsylvanie, dans un État démocrate
44:36où tout ce petit monde faisait des autographes sur des obus
44:40avec des crédits français, anglais.
44:45Mais enfin, on est dans un monde amoral.
44:49Alors, Poutine n'est pas parfait, mais dans cette affaire,
44:53en tout cas, nous on y perd.
44:54Et monsieur l'inénarame, monsieur le maire qui disait
44:57qu'il allait mettre l'économie russe à genoux,
44:59c'est l'économie française et allemande qui est à genoux.
45:01Et on pousse la Russie dans les bras de la Chine.
45:03Et je persiste à dire que c'est un non-sens géopolitique majeur.
45:07L'Union européenne est soumise aux Américains
45:10et la Russie est dans les bras de la Chine.
45:12Le résultat de ce conflit, c'est qu'au XXIe siècle,
45:16l'Europe va être rayée de la carte et il y aura Russie et Chine.
45:20Et on aura perdu en plus nous l'Afrique.
45:21Au sens que les Africains ne sont pas idiots.
45:25Ils voient que les Russes sont plus raisonnables que les Américains.
45:28C'est tout.
45:28Alors les Russes sont plus raisonnables ?
45:29Alors ça va choquer, ce que je vais dire.
45:30Pour autant, les médias se regorgent d'un récent discours de Vladimir Poutine
45:35où il a réévalué la doctrine d'usage de l'arme nucléaire.
45:39Je vous propose de l'écouter.
45:42L'ordre du jour concerne la mise à jour des fondements de notre politique d'État
45:47en matière de dissuasion nucléaire.
45:51Avec la doctrine militaire, ce document définit officiellement
45:55la stratégie nucléaire de la Russie.
46:00Il établit en premier lieu le principe fondamental de l'utilisation des armes nucléaires.
46:06Leur emploi est une mesure ultime pour défendre la souveraineté de notre pays.
46:12Nous constatons que la situation militaire et politique évolue rapidement.
46:17Et il est essentiel de prendre en compte l'émergence de nouvelles menaces
46:20et risques militaires pour la Russie et ses alliés.
46:26La version mise à jour de ce document stipule qu'une agression contre la Russie
46:31par un État non nucléaire, soutenue ou impliquée par un État nucléaire
46:37sera considérée comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie.
46:46Conditions pour envisager l'utilisation d'armes nucléaires par la Russie
46:50sont clairement définies.
46:52Nous prendrons ces informations en compte dès que nous recevrons
46:55des informations fiables sur un lancement massif de moyens d'attaque aérospatiaux
47:00franchissant notre frontière, qu'il s'agisse d'avions stratégiques ou tactiques,
47:05de missiles de croisière, de drones, de missiles hypersoniques et d'autres aéronefs.
47:13Nous nous réservons le droit d'utiliser des armes nucléaires en cas d'agression
47:16contre la Russie et la Biélorussie en tant que membres de l'Union.
47:22Ces questions ont été convenues avec le président biélorusse.
47:25Cela inclut les situations où un ennemi, en utilisant des armes conventionnelles,
47:31représente une menace critique pour notre souveraineté.
47:41Ça a le mérite d'être très clair et ça s'inscrit bien entendu
47:44dans la lignée de cette demande récurrente de Volodymyr Zelensky
47:48de pouvoir utiliser des missiles de longue portée sur le territoire russe,
47:53en profondeur, comme on dit.
47:55C'est dramatique et la situation est extrêmement grave.
47:59Parce que c'est la réponse du berger à la bergère.
48:03C'est-à-dire que Moscou considère que s'il y a l'utilisation d'armes de pointe occidentale
48:09de l'OTAN américaine, anglaise, française, ce que l'Allemagne a refusé, déjà.
48:14La France est ambiguë.
48:16Le nouveau ministre des Affaires européennes, Benjamin Haddad,
48:19quelques heures avant d'être nommé ministre, disait qu'il voulait ça.
48:23Ce sont des fous.
48:24C'est peut-être pour ça qu'il a été nommé.
48:25Oui, sans doute.
48:26Ce sont des fous.
48:28Regardez aussi, je fais une parenthèse,
48:30qui a été nommé la nouvelle commissaire aux affaires étrangères de l'Union européenne,
48:35qui est un poste très important.
48:37C'est une ancienne première ministre estonienne
48:41qui a eu des discours délirants demandant le morcellement de la Russie
48:45et l'assassinat de Poutine.
48:47Ce sont des dingues.
48:49Elle est responsable de la politique étrangère de l'Union européenne.
48:52L'Estonie, j'ai vérifié, c'est l'Estonie ou la Lituanie ?
48:55Je ne sais plus, mais c'est l'Estonie, je crois.
48:571 300 000 habitants.
48:59Donc, on est en plein délire.
49:01Ça veut dire quoi ?
49:02Ça veut dire que Zelensky, qui a mené son peuple à la ruine
49:07avec la complicité du lobby militaro-industriel américain,
49:10et ce n'est pas moi qui le dis, c'est Kennedy qui était candidat,
49:13c'est Trump et tout.
49:14Donc, ce n'est pas méchant anti-américain du tout.
49:17C'est qu'aux États-Unis, beaucoup le disent.
49:20Eh bien Zelensky, qui a mené son pays à la boucherie,
49:25qui est complètement dans les mains d'un lobby,
49:27veut entraîner une guerre mondiale.
49:31Il veut, il joue la politique du pire
49:34et il voudrait pouvoir utiliser des missiles de haute technologie européen
49:39ou américain, surtout américain, pour les envoyer sur Moscou.
49:43Il ne faut pas s'étonner que Poutine dise à un moment
49:46si vous faites ça, j'ai que comme solution
49:50de vous envoyer une bombe nucléaire sur la tête.
49:53Tactique.
49:54Mais ça voudrait dire quelque chose d'extrêmement grave.
49:56Normalement, le nucléaire est réservé au nucléaire.
50:00Mais là, on est dans une situation extrêmement dangereuse
50:03où une guerre conventionnelle peut basculer
50:08vers une guerre nucléaire tactique.
50:10C'est-à-dire que vous pouvez avoir Poutine
50:12qui envoie une bombe nucléaire tactique
50:14sur une ville ukrainienne de l'ouest ou sur une ville polonaise.
50:18Et qu'est-ce que feront les Américains ?
50:19Alors, ils envoient une bombe nucléaire sur Moscou
50:21et Moscou envoie une bombe nucléaire sur New York,
50:24si ce n'est pas Marseille.
50:26Oui.
50:27Parce que les Américains ont dit quelque chose qu'il faut noter.
50:31Ils ont dit à l'OTAN,
50:34vous pouvez envoyer peut-être des bombes anglaises, françaises,
50:38mais pas des bombes américaines.
50:40Donc ça veut dire que les Américains laisseraient l'Europe
50:43s'entretuer par un conflit nucléaire ?
50:45Mais on est chez les fous.
50:48Et c'est extrêmement grave.
50:50Tout ça parce qu'aujourd'hui, sur le terrain,
50:53c'est évident que Zelensky est en train de perdre.
50:56J'ajoute, dernier point,
50:58qu'en Ukraine, il n'y a plus de démocratie.
51:00Parce que je ne dis pas que la démocratie russe est parfaite,
51:03loin de là.
51:03Mais il y a eu des élections quand même.
51:06Tandis qu'en Ukraine, il n'y a plus d'élections législatives
51:08et plus d'élections.
51:09Mais jusqu'où ira l'inconscience française,
51:13je parle de la France,
51:14pour continuer à soutenir contre toute réalité ?
51:18Il faut arrêter les frais au plus vite.
51:20Il y en a un qui a l'air de vouloir les arrêter,
51:23je ne sais pas s'il le fera, c'est Trump.
51:25Et vous comprenez pourquoi il se prend des balles dans la gueule.
51:28Parce qu'il y a un moment,
51:32je pense que son élection gênerait beaucoup, beaucoup de monde.
51:35Beaucoup, beaucoup d'intérêts.
51:36Alors, je ne dis pas que c'est ça.
51:38On peut croire à des tireurs isolés,
51:40mais ça commence à en faire deux.
51:43Deux tireurs isolés dans un contexte où
51:46Donald Trump dit j'arrêterai la guerre,
51:50ça commence à être inquiétant.
51:52Et moi, je suis très inquiet entre maintenant
51:56et l'élection américaine.
51:57Parce qu'on voit très bien qu'il y a une tendance,
52:01parce que le terrain est perdu pour les Ukrainiens,
52:04on voit bien qu'il y a une tension.
52:06Et que tout se met en place comme dans les tragédies grecques
52:08et comme dans l'histoire, on a connu,
52:10souvenez-vous de 1914,
52:12tout se met en place pour un enchaînement dramatique.
52:16Et donc là, j'aurais aimé que la France soit la France.
52:20Ce sera le mot de conclusion, Nicolas Dupont-Aignan.
52:22Mais avant de se quitter, peut-être un petit mot
52:24pour annoncer votre université de rentrée le 5 octobre prochain.
52:29Quel sens donnez-vous à votre mouvement ?
52:31Sans vous être désagréable aujourd'hui
52:33que vous n'êtes plus à l'Assemblée nationale.
52:34Eh bien écoutez, d'abord,
52:36M. Roussel n'est plus à l'Assemblée nationale,
52:38Éric Zemmour n'est pas à l'Assemblée nationale,
52:40Jean-Luc Mélenchon n'est pas à l'Assemblée nationale,
52:41donc heureusement, on peut survivre sans être à l'Assemblée nationale.
52:45Et heureusement.
52:47Et donc moi, je continuerai, comme j'ai toujours fait,
52:50à émettre une voix différente, conforme à des convictions.
52:55Au moment où le personnel politique sombre
52:57dans les jeux, les poisons et les délices de la 4ème République,
53:01on n'a pas parlé de l'improportionnel,
53:02j'y suis fondamentalement hostile.
53:05Je crois qu'il faut qu'il y ait une voix qui s'exprime.
53:07Et pour l'instant, il y a beaucoup de gens
53:09qui sont à deux boules à France et qui ont envie qu'elle s'exprime.
53:11Donc on aura d'ailleurs un débat où vous êtes conviés,
53:14surtout Élise Blaise, vu qui vous êtes.
53:18Comment rétablir la liberté d'expression en France ?
53:21Ça sera le débat qui est ouvert au public l'après-midi à hier, dans l'Essonne.
53:25Et avec des...
53:26J'ai invité, c'est pourquoi je vous invite,
53:30ceux qui font le plus d'audience sur des chaînes différentes.
53:34Alors il y aura Idrissa Berkane, il y aura Éric Morillot,
53:36il y aura Caroline Galocteros, des esprits libres.
53:40Parce qu'en fait, si vous voulez, vous me demandez à quoi je sers en fait.
53:43Vous êtes polie et on me le dit souvent.
53:46– Je ne me serais pas permise comme ça.
53:47– Mais oui, mais c'est ça que vous dites.
53:48Oui, il a fait 2%, à quoi il sert ?
53:50Le pauvre gars.
53:51Ce n'est pas du tout l'esprit dans lequel vous le dites.
53:53Mais comme on me le dit.
53:55Eh bien, je vais vous dire.
53:56Est-ce que la liberté d'expression demeure dans notre pays ?
53:59La démocratie ?
54:00Et peut-être un jour qu'on ait un vrai projet pour la France,
54:03parce que je l'ai,
54:04et que les Français choisissent celui qui a un vrai projet pour la France.
54:10– Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan d'être venu jusqu'à nous.
54:12On vous souhaite alors une bonne université de rentrée.
54:15– Merci à vous.
54:15– Merci à tous de nous avoir suivis.
54:18Si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous le rappelle quand même,
54:20car c'est important.
54:21Pensez à relayer cette émission.
54:23Pensez bien sûr à cliquer sur ce fameux pouce en l'air.
54:26C'est ridicule et ça prend une seconde,
54:27mais c'est fondamental dans le succès de cette émission.
54:30Et puis bien sûr, écrivez-moi dans les commentaires,
54:32juste en dessous, vos suggestions, vos remarques.
54:35J'y répondrai au maximum.
54:37Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine.
54:38En attendant, chers amis, portez-vous bien.

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