Cyril Hanouna - « Nous sommes arrivés à un stade où on confond État de Droit et Anarchie » rappelle Ahmid, auditeur d'Europe 1

  • il y a 3 heures

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent sur l'affaire Philippine se demandent si la responsabilité des juges peut être mise en cause.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:05Merci d'être avec nous, il est 16h40, zéro 1, 80 20 39 21, vous nous appelez sur Europe 1, je vais prendre beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir à tout ce qu'on dit.
00:12Après le meurtre de Philippine, la responsabilité des juges peut-elle être mise en cause ?
00:17Il y a eu un communiqué du syndicat de la magistrature qui est assez salé quand même et qui vise également le ministre de l'Intérieur.
00:24Le syndicat de la magistrature dit, plutôt que de penser lutte contre les violences sexistes et sexuelles et prévention de la récidive,
00:30le débat public bascule dans la vendetta et la surenchère xénophobe.
00:35Donc parler d'une OQTF et dire qu'une personne sous obligation de quitter le territoire qui a violé n'a rien à faire en France,
00:42pour le syndicat de la magistrature, c'est de la xénophobie.
00:44A ce degré d'idéologie, vous ne pouvez plus rien faire, le débat n'est même plus possible.
00:51Qu'ils aillent dire ça aussi aux parents de Philippine.
00:52Qu'ils aillent dire ça à Claire qui était encore sur les plateaux de télévision ce matin pour dire qu'il faut que les OQTF soient appliqués.
00:59Claire, elle a été violée par un centrafricain.
01:01C'est tellement déconnecté de la réalité de ce que peuvent vivre certaines familles en France et c'est totalement insupportable.
01:07Serge Federbuch, juste vous, qu'est-ce que vous dites de ce communiqué ?
01:11Qu'est-ce que vous dites de leur responsabilité sur cette affaire ?
01:14Je l'avais lu en fait, ce communiqué, ça ne m'a pas surpris.
01:17Ils sont tristement prévisibles.
01:19Quand vous le lisez, vous voyez qu'il y a toujours les mêmes types d'excuses.
01:22C'est-à-dire qu'ils évoquent les problèmes psychologiques, psychiatriques.
01:25Je vous rappelle que vous êtes ancien fonctionnaire et magistrat.
01:28Voilà, donc ils évoquent les problèmes psychologiques, psychiatriques.
01:31Donc quand c'est individuel, c'est toujours parce qu'il y a un déséquilibre psychiatrique.
01:36Et puis quand c'est collectif, quand ça devient politique, alors là, ce n'est pas une question de justice, ce n'est pas une question de sévérité des peines.
01:42C'est le contexte, le suivi des mineurs, le fait qu'il n'y ait pas suffisamment d'argent qui soit donné aux politiques de prévention, etc.
01:51C'est quand même extrêmement curieux que des magistrats n'aient pas, finalement, confiance, ne croient pas à l'exemplarité de la peine.
01:59Vous voyez, c'est comme si vous, vous pensiez que la radio n'a aucune influence sur les gens.
02:05C'est quand même un problème de construction, la professionnelle.
02:08Donc, on en est là, mais ils sont absolument prévisibles.
02:12Moi, je connais le journaliste qui était un peu à l'origine du mur des cons, Clément Valrénal,
02:18qui avait vu ça quand il avait été à un moment interviewé des gens du syndicat de la magistrature.
02:24Ils sont dans une espèce de bulle, ils ont l'impression de détenir la vérité,
02:27que le monde extérieur, c'est effectivement des petits fachos qui sont mûs par des instincts primaires,
02:33qu'eux, ils sont au-dessus de ça, qu'ils ont finalement plus d'humanité, plus d'intelligence.
02:39Ce sont, en un mot commençant, des prétentieux.
02:42Et donc, voilà, de gens prétentieux, c'est un des trucs les plus difficiles à combattre, la prétention politique.
02:48Alors, vous êtes magistrat, vous, et vous dites ça ?
02:51Oui, mais j'ai été élu aussi à un moment dans Paris, dans le 10e arrondissement.
02:54On voit de temps en temps des gens qui déconnent dans tous les domaines,
02:58que ce soit des journalistes, des magistrats, des hommes d'affaires qui se plantent,
03:06et se planter, ce n'est pas trop grave, mais qui persistent dans l'erreur et qui aboutissent à des faillites,
03:10parce que, justement, ils persistent dans l'erreur.
03:12Ce qui est gênant dans cette position du syndicat de la magistrature, c'est qu'on a l'impression qu'ils n'apprennent rien.
03:17Ils ne comprennent rien, ils n'apprennent rien.
03:19Ne rien comprendre, c'est un peu embêtant, ne rien apprendre, c'est beaucoup plus grave.
03:22Donc, à un moment ou à un autre, il faudrait qu'ils fassent leurs examens de conscience.
03:25Je ne suis pas du tout d'accord.
03:27Mais on s'en doutait aussi, vous êtes assez prévisible aussi.
03:29Si vous voulez, mais qu'ils comprennent.
03:32Que le syndicat de la magistrature défende les juges, c'est normal.
03:35Que le syndicat de la magistrature s'insurge parce qu'une force politique, un ministre parle de l'inexécution des peines,
03:41je vous rappelle que la Constitution garantit l'indépendance de l'autorité judiciaire.
03:44Donc, il faut arrêter ça.
03:46Non, je ne suis pas du tout d'accord.
03:48C'est d'ailleurs ce qu'a répondu le ministre de la Justice.
03:50Je ne suis pas du tout d'accord, Gilles Vernez.
03:52Gilles Vernez, aujourd'hui, c'est là que c'est grave.
03:56Il ne comprend pas qu'il y ait urgence, Gilles Vernez.
03:58On a l'impression qu'il ne comprend pas, qu'il ne voit pas l'urgence.
04:00C'est surtout, si je puis me permettre, qu'on ne peut pas protéger quelqu'un.
04:03Ce n'est pas protéger les juges que de les inciter à continuer à faire des erreurs.
04:06C'est comme si vous me disiez, je vais protéger mon enfant,
04:10ne le réprimandant jamais quand il fait des conneries.
04:14C'est une mauvaise éducation.
04:15C'est le même principe.
04:16Gilles Vernez.
04:17Non, mais les juges défendent leur indépendance et leur liberté qui est menacée.
04:21Vous les prenez pour des gens qui défendent aussi des intérêts corporatistes.
04:24Laissez-moi finir ma phrase.
04:25C'est un drame absolu.
04:27C'est un drame absolu auquel on vient, hélas, d'assister, qui bouleverse la France.
04:31Mais néanmoins, à l'aune de ce drame...
04:34Alors, je vais vous dire.
04:36Néanmoins, dans ce cas-là, je ne l'accepte pas.
04:40Il n'y a pas de néanmoins, Gilles Vernez.
04:41Il n'y a pas de néanmoins, il n'y a rien du tout.
04:43On est en état de droit, Cyril.
04:44Mais arrêtez, Gilles Vernez, arrêtez de dire ça.
04:47Il y a un fiasco administratif.
04:48Qui a dit qu'on n'était pas en état de droit, mais Gilles Vernez.
04:50C'est un fiasco administratif et judiciaire.
04:52C'est un fiasco administratif et judiciaire.
04:54Et surtout, moi, vous savez, je pense comme les Français qui nous appellent.
04:58Moi, je suis un Français moyen, je le dis.
05:00Voilà, je le dis.
05:02Moi, la première chose que je me suis dit quand j'ai vu ça,
05:04je me suis dit, qu'est-ce qu'ils font en France, ce gars-là ?
05:06C'est tout.
05:07Je pense que tous les Français, 80%, ont pensé comme moi.
05:10Moi, je suis un Français moyen, je le dis toujours.
05:12Moi, voilà, moi, c'est ça.
05:14Ça y est, je suis bête.
05:16En amont, il y a un problème.
05:18Avant même que la commission du fait.
05:20Moi, je suis peut-être bête, mais c'est ce que je me dis.
05:22Je ne vais pas plus loin, excusez-moi.
05:24Moi, je pense que les Français sont plus intelligents que moi.
05:28Peut-être que vous le prouvez ici, parce que vous n'êtes pas dans la même...
05:32Mais en tout cas, moi, les potes à qui je parle,
05:34et les auditeurs à qui je parle, je suis sûr que quand je vais avoir des auditeurs,
05:36ils vont penser comme moi. Ils n'ont rien à foutre ici.
05:38Donc Gilles Vernez vaut néanmoins, vaut oui peut-être, tout ça.
05:42On n'est plus là-dedans.
05:43Mais pourquoi il est là, Cyril ?
05:45Il n'a pas été là.
05:46Oui, mais il est là, et de drame en drame, ils sont là.
05:50C'est-à-dire qu'ils sont inexpulsables.
05:52Il faut les ramener chez eux.
05:53Voilà, fatalité.
05:54Moi, je ne peux pas entendre ça, Gilles Vernez.
05:56Vous, vous êtes la France de l'échec, et je pense que les Français, aujourd'hui,
05:59ils n'ont plus envie de cette France-là.
06:00En plus, c'est faux, là, il est inexpulsable.
06:01Pourquoi il est là ?
06:03Bien sûr qu'il est expulsable.
06:04Mais il est expulsable, on avait le laissé passer continuellement.
06:05Il dit n'importe quoi.
06:06C'est une question de trois jours.
06:07Mais même, il n'y a pas que lui.
06:08Je pense aux autres aussi.
06:09Il faut arrêter avec ces OQTF qui sont en liberté en France.
06:12Terminé.
06:13Hamid est avec nous, en ligne.
06:15C'est fou, ça.
06:16Alors, c'est vrai que, voilà, Hamid, qu'est-ce que vous en pensez de tout ça, vous ?
06:20C'est un ancien policier, Hamid, en plus.
06:22Oui, alors, ce que je pense de tout ça, alors, déjà, moi, il y a une chose.
06:25Quand on parle d'état de droit en France, on est arrivé à un stade où on confond
06:30état de droit et anarchie en France.
06:32Alors, moi, je suis complètement d'accord avec vous, Hamid.
06:35Cet argument de l'état de droit.
06:37Dès que je dis quelque chose en télévision, en radio, il y a un gars qui va en télé
06:41pour me critiquer et dire, il faut rappeler à Cyril Hanouna qu'on est en état de droit.
06:44Je ne peux plus, cet argument.
06:46Et alors, moi, maintenant, je vais vous citer deux citations.
06:50Il y en a une qui dit, la démocratie, plus que tout autre régime, exige l'exercice
06:55de l'autorité.
06:56Cette citation, elle est de Sainte-Jeanne Perse.
06:58Et maintenant, moi, je vais vous en citer une autre, justement, pour l'état actuel
07:01de la France.
07:02La démocratie, c'est le pouvoir d'époux de dévorer les lions.
07:06Et ce n'est pas un fasciste ou un nazi qui a dit ça, c'est un très grand monsieur
07:10qui s'appelait Georges Clemenceau.
07:12Voilà.
07:13Oui, donc, Hamid, quand j'entends ça, moi, vous êtes ancien policier, moi, je n'en
07:18peux plus d'entendre ce discours.
07:20Moi non plus.
07:21Ce discours de Gilles Verdez qui dit, on ne peut pas les expulser.
07:24Mais on est où ?
07:25Mais bien sûr.
07:26Mais on est où ? Donc, on ne peut rien faire.
07:27Donc, on ne fait rien.
07:28Donc, on continue.
07:29Donc, on ne fait rien.
07:30Donc, on se laisse bouffer.
07:31Et la France, on va laisser la France crever.
07:34Et puis, voilà.
07:35Mais Gilles Verdez, c'est exactement ça.
07:37Il veut laisser la France.
07:38Mais je vous jure que c'est vrai.
07:39Pour moi, c'est ça.
07:40Parce que je dis Gilles Verdez, mais derrière Gilles Verdez, je pense à tous ceux qui pensent
07:44comme Gilles Verdez et qui sont, pour moi, les responsables.
07:48Quand je vois Mme Castex, mais attendez.
07:51Mais oh, c'est à se demander si elle a toute sa lucidité, cette dame.
07:56C'est de même pour Mme Rousseau.
07:58Hamid, justement, un petit mot sur Lucie Castex qui dit qu'il faut régulariser tous
08:03les sans-papiers.
08:04Qu'est-ce que vous lui dites ?
08:05Déjà, il faut qu'elle comprenne une chose.
08:07Un litre dans un demi-litre, ça n'a jamais tenu.
08:10Donc, ce qui veut dire qu'on a déjà énormément une immigration déjà débordante en France.
08:16On ne peut pas en prendre plus.
08:17Et qui plus est, moi, je suis moi-même fils d'immigré.
08:20Mon père est décédé, mais mon père était arrivé en France en 1952.
08:23Et ce qui se passe, c'est que c'est vrai qu'à une époque, on a eu besoin de main-d'oeuvre
08:28immigrés et tout.
08:29Mais à l'heure actuelle, quand on voit les décentralisations qui ont tué l'emploi
08:33en France et qui fait qu'en France, presque tous les emplois sont partis ailleurs.
08:38Écoutez, on ne peut plus avoir une immigration qui vienne justement pour prendre certains
08:43emplois.
08:44Et puis bon, il est vrai aussi qu'il y a des emplois que les Français ne veulent pas
08:47le faire.
08:48Ça roule la corde aussi.
08:49Ça aussi, c'est inadmissible.
08:50On en a parlé hier dans l'émission.
08:52C'est inadmissible.
08:53Enfin justement, s'il y avait aussi une politique justement de moins d'assistanat, de recréer
08:58des emplois avec moins d'assistanat, surtout en France, parce que l'assistanat, ça nous
09:02coûte une blinde.
09:03Et justement dire maintenant, messieurs, dames, il y a du boulot.
09:07Vous y allez.
09:08Vous ne voulez pas aller vous terminer.
09:09On coupe tout.
09:10On coupe les aides.
09:11Peut-être aussi que là, ça serait une politique à étudier.
09:13Mais bien sûr, pour cela, il faudrait recentraliser beaucoup d'emplois en France.
09:16Donner des facilités aux gens aussi.
09:18Gilles Verdez, attendez un petit moment parce que j'aimerais m'arrêter deux petites secondes
09:22sur l'assistanat.
09:23Vous êtes d'accord avec Amine sur l'assistanat ?
09:25Pas du tout.
09:26Mais voilà.
09:27Mais voilà.
09:28Mais c'est le...
09:29Vous voulez que je vous dise ?
09:30C'est le nerf de la guerre en France.
09:32Je vous le dis.
09:33Bien sûr.
09:34Mais Gilles Verdez n'est pas d'accord.
09:35Voilà.
09:36En vrai, c'est des aides sociales.
09:37Écoutez, moi je vais vous dire une chose.
09:38J'ai une amie.
09:39J'ai une amie.
09:40Si elle m'écoute...
09:41D'ailleurs, elle aura 60 ans demain.
09:42Comment elle s'appelle ?
09:43Comment elle s'appelle ?
09:45Je ne peux que son prénom.
09:48C'est Valérie.
09:49Mais je ne vous donnerai pas son nom.
09:50Je le sais, c'est Benaïm.
09:51Elle travaille dans une maison médicale du 93.
09:56Moi, elle me dit que j'en peux plus.
09:58Elle me dit qu'on ne soigne que des gens qui arrivent d'ailleurs, qui ne parlent pas français,
10:02des femmes qui sont enceintes et tout, qui sont logées gratuitement, à nos frais, dans
10:06tous les hôtels du 93.
10:08Et moi, je connais très bien le 93 parce que je suis de Bondy.
10:10Moi, je suis d'Edida, Amine.
10:12Je suis de Bondy et j'ai mes parents qui se sont enterrés.
10:15Alors, je connais très bien cette ville.
10:16Mais elle me dit, moi, j'en peux plus.
10:18Elle me dit, je n'en peux plus.
10:20Justement, Amine, j'aimerais m'arrêter deux petites secondes là-dessus.
10:22L'assistanat, l'assistanat, l'assistanat, on n'en peut plus.
10:25Mais aider les gens, on aimerait le faire encore plus.
10:29Mais le problème qu'on a, c'est qu'aujourd'hui, il y a des Français qui travaillent 10 heures
10:33par jour, qui eux n'ont pas d'argent pour se loger, ils n'ont pas d'argent pour nourrir
10:37leurs enfants.
10:38Et quand ils voient toutes ces aides et tous ces assistanats, ils deviennent fous.
10:42Ils deviennent fous.
10:43Ils se disent, moi, pourquoi je vais aller travailler ? Pourquoi je vais travailler ?
10:47Il faut vraiment valoriser ceux qui travaillent.
10:51Il faut remettre l'argent dans les poches des Français et il faut arrêter l'assistanat.
10:55Il y a trop d'assistanats en France.
10:57Il y a trop d'assistanats en France.
10:58Il y a trop d'assistanats.
10:59Mais Gilles Vernez, qui est le symbole, parce que Gilles Vernez, pour moi, c'est un symbole.
11:05Voilà, c'est pour ça que je l'adore dans la vie.
11:07Mais c'est un symbole.
11:08C'est un symbole.
11:09C'est le symbole de tout ce qu'il faut arrêter aujourd'hui en France.
11:12C'est le symbole de tout ce que les Français ne veulent pas.
11:15C'est le symbole de la France d'avant.
11:17C'est le symbole de la France qui s'est plantée.
11:19C'est le symbole de la France qui meurt.
11:21Voilà, je le dis.
11:22Gilles Vernez le sait, on est à 3 000 milliards de dettes la France.
11:263 000 milliards, vous vous rendez compte ?
11:29On va faire comment pour rembourser ça ?
11:32Même vos arrière-petits-enfants...
11:36Même arrière, arrière, arrière...
11:38Même peut-être, même peut-être.
11:41Tels qu'on est barrés là, moi je ne sais pas comment on va faire.
11:43En plus, avec plein d'industries qui sont parties ailleurs,
11:46comment on va faire rentrer de l'argent dans leur royaume
11:49si on ne recrée pas énormément d'emplois en France ?
11:51Et justement, voilà, avec tout ce qui est parti ailleurs et tout,
11:54comment vous voulez qu'on s'en sorte la France ?
11:56Comment vous voulez qu'on s'en sorte ?
11:58Moi j'ai 68 ans, j'en verrai pour la fin,
12:00parce que j'ai peut-être encore 20 ans à vivre.
12:02Oh, 40, 40, 40, 40, 50, Hamid !
12:05Non, quand même, je ne pense pas.
12:07Mais c'est vrai, quand on voit les déficits,
12:10c'est même plus abyssal, maintenant, c'est...
12:13C'est Abidal, c'est Jean-Luc Abidal.
12:16Merci, merci, oui.
12:18Je reprends vos mots, vos très jolis mots sur votre amie
12:21qui vous dit, je n'en peux plus,
12:23il y a des femmes enceintes venues d'ailleurs qui viennent ici.
12:26Eh bien, moi je reprends vos mots,
12:28et je dis bravo à la France d'accueillir des femmes enceintes
12:30qui viennent d'ailleurs.
12:32On ne sait pas où c'est payé.
12:34Il ne dit pas le contraire.
12:36On ne peut plus faire ça, on n'a plus la place,
12:38on n'a plus l'argent, on n'a plus rien, Gilles Verdez.
12:40On ne peut plus le faire.
12:42On est le pays des droits de l'homme, Cyril.
12:44Arrêtez, on est le pays du laxisme, voilà ce qu'on est.
12:46On est le pays du laxisme et de la cystana, Gilles Verdez.
12:48On n'est plus le pays des droits de l'homme.
12:50Le pays des droits de l'homme, bien sûr,
12:52et quand j'entends l'état de droit, Gilles Verdez,
12:54et à chaque fois, j'ai entendu Eric Dupond-Moretti qui disait
12:56Cyril Aouna sera bien content
12:58quand il aura besoin de l'état de droit.
13:00Mais Eric Dupond-Moretti,
13:02il ne nous apprend rien, Eric Dupond-Moretti.
13:04Eric Dupond-Moretti, qu'est-ce qu'il nous a appris en disant ça ?
13:06La seule chose qu'on voit, c'est que nous,
13:08on aime notre pays, on a envie d'aider notre pays.
13:10Et quand on entend un mec se cacher derrière,
13:12on est un état de droit, excusez-moi,
13:14c'est le dernier argument.
13:16C'est quand on n'a plus d'argument, on dit ça.
13:18C'est Eric Dupond-Moretti.
13:20Cyril, on revient à ce que je disais tout à l'heure.
13:22On revient à ce que je disais tout à l'heure.
13:24On confond état de droit,
13:26anarchie et bordélisation complète.
13:28Amid, on va se retrouver dans un instant
13:30sur Europe 1.
13:32Vous restez avec nous, vous réagissez,
13:34il y a pas mal de gens qui nous appellent.
13:36Et Serge Federbusch, j'aimerais qu'il réagisse à tout cela
13:38également avec nous sur Europe 1 tout de suite.

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