• il y a 3 mois

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite. Muriel, je suis ravie de vous avoir ce soir parmi nous, Muriel Bardor.
00:08La start-up est née à Rouen en fin
00:122021.
00:14Vous, on va un petit peu revenir sur votre parcours, vous êtes allée vivre aux Etats-Unis, vous avez fait,
00:21vous deviez faire à la base médecine, vous aviez envie d'être chercheur.
00:24Finalement, voilà, est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu tout ce qui s'est passé pour qu'on en arrive là ce soir ?
00:29Alors oui, je vais vous expliquer le cheminement.
00:31Le cheminement, il y a toujours un cheminement dans tous les parcours.
00:33Effectivement, moi quand j'étais adolescente au lycée, je voulais effectivement
00:37travailler sur les maladies génétiques, puisque c'était l'apanage de la découverte des problèmes génétiques
00:42liés à différentes pathologies, y compris les cancers, comme l'a très bien expliqué monsieur Delatte, et donc je m'étais,
00:48j'avais discuté avec le conseiller d'orientation du lycée, qui m'avait dit, pour faire ce type de métier de chercheur, il faut faire la fac
00:54de médecine et avoir une carrière de médecin.
00:56Donc j'ai effectivement, après le bac, tenté le concours de médecine, que j'ai tenté deux fois, que je n'ai pas eu,
01:02et ça a été aussi une prise de conscience que finalement
01:06tous les chercheurs ne passaient pas forcément par médecine et qu'on pouvait avoir d'autres
01:10orientations pour arriver à faire de la recherche.
01:12Donc je me suis réorientée vers une faculté des sciences, pour faire une licence, l'équivalent d'un master de biologie,
01:19et effectivement j'ai poursuivi jusqu'au doctorat,
01:22et en doctorat, j'ai découvert un petit peu le monde de la biotech, puisque mon doctorat portait déjà sur la production de
01:29biomédicaments, mais dans des alternatives plutôt de plantes, et de montrer les premiers concepts que ça pouvait
01:37fonctionner. D'ailleurs vous êtes partie Muriel aux Etats-Unis pour faire un stage en post-doctorat comme chercheur dans un labo,
01:44et là-bas vous avez donc travaillé sur toutes les problématiques de sucre dans les maladies humaines, et donc évidemment,
01:50notamment le cancer, vous y avez travaillé deux ans. Ensuite, retour en France, vous allez à Rouen, vous êtes recrutée
01:57à l'université de Rouen pour être maître de conférence, et là encore, les plantes ne vous quittent pas.
02:03Non, effectivement, donc je suis arrivée dans ce laboratoire qui était un laboratoire de biologie végétale, qui cherchait à comprendre un petit peu
02:11différents mécanismes de croissance et de résistance des plantes aussi à des attaques par des pathogènes,
02:16et personnellement, j'ai souhaité développer plutôt des aspects appliqués,
02:20puisque c'est quand même la recherche appliquée qui, quelque part, a toujours été un peu le fil conducteur de ma carrière, et donc j'ai commencé
02:26effectivement de nouveau à travailler sur ces problématiques d'utilisation des plantes pour
02:31produire des médicaments. Vous avez fait tout ça, là, à ce moment-là, les micro-algues apparaissent comme une évidence.
02:39Alga biologique, ça va prendre naissance. Vous allez nous dire ce que c'est, vous aussi, pendant une minute, pendant le pitch,
02:44et après, on va revenir sur le contenu. Est-ce que vous êtes prête, Muriel ? Oui, on vous écoute, c'est à vous.
02:48Donc, les cancers pédiatriques sont la première cause de mortalité chez les enfants après les accidents,
02:53et en Europe, il faut savoir qu'une famille reçoit un diagnostic pour son enfant de cancer toutes les quinze minutes.
02:59Donc, il est essentiel de développer des traitements innovants.
03:02Chez Alga Biologics, on est bio-inspiré par les océans, et en particulier par les micro-algues marines, que l'on utilise comme une usine cellulaire
03:10pour produire des protéines médicaments, ciblant ces cancers.
03:13Donc, cette technologie, qui est innovante, permet trois avantages. Une sécurisation du médicament, une efficacité améliorée,
03:21réduction des coûts, et une décarbonation de la production.
03:24Donc, aujourd'hui, on travaille sur, non seulement l'industrialisation de la technologie, mais le développement d'un médicament
03:29ciblant un cancer pédiatrique, qui est le neuroblasto.
03:32Donc, vous l'avez compris, chez Alga Biologics, on porte un projet à impact
03:37environnemental et sociétal, qui vise à produire des bio-médicaments à un prix plus bas, pour permettre un plus large accès
03:43à un plus grand nombre de patients.
03:44Merci, excellent pitch Muriel !
03:47Fabrice, vous en pensez quoi de ce pitch, et surtout de l'idée ?
03:52Oui, surtout de l'idée, bravo, en tout cas, c'est le projet que porte Muriel,
03:56c'est un projet, voilà,
03:58c'est un projet Deep Tech, qui s'inscrit bien, effectivement, dans l'attente du moment, qui consiste à comment je transfère, finalement, ce qui est
04:05issu de la recherche,
04:07dans une start-up. Le gouvernement, d'ailleurs, je le disais tout à l'heure,
04:11propose aujourd'hui une des subventions qui permettent, et peut-être que tu en bénéficies déjà, à ce type de start-up de pouvoir
04:19se développer et passer, justement, à la vitesse supérieure. On voit bien qu'il y a des traitements aujourd'hui, mais ils ne sont pas encore suffisants,
04:25en tout cas, on a besoin d'aller encore plus loin.
04:28Et ça, c'est important également, non seulement pour les, je pense, non seulement pour les patients, mais également pour la France. On parle d'innovation et
04:33de compétitivité, on parle de tirer des investisseurs aussi sur ce type de start-up. Voilà, donc, je trouve que l'idée est géniale et, bravo,
04:41utilisez la capacité naturelle des micro-algues pour,
04:45donc, elles produisent des protéines, et là, vous programmez la cellule.
04:49Voilà, on programme la cellule pour qu'elle se mette à produire une protéine supplémentaire, qui est la protéine médicament.
04:54Donc, aujourd'hui, on travaille essentiellement sur la production d'anticorps, donc, pour viser des traitements, comme l'évoquait M. Delatte, d'immunothérapie.
05:01Et, effectivement, le premier marché que l'on vise, c'est le marché des cancers pédiatriques.
05:06Vous êtes hyper clair pour des gens qui parlent médecine ce soir sur Europe 1. Moi, je vous admire tous, Benjamin, t'as mis tout ça en tête.
05:11C'est uniquement pour ce type de cancer, ou ça peut être utilisé, ce mécanisme des micro-algues, pour toutes les infections possibles ?
05:17Alors, notre plateforme de production peut être utilisée pour différents types de médicaments, y compris pour d'autres types de cancers,
05:24mais celui qui nous tient à cœur et avec lequel on a souhaité démarrer, ce sont les cancers pédiatriques,
05:28puisque il y a vraiment un gros besoin, comme il a été évoqué en introduction de l'émission,
05:33il y a un gros besoin de nouveaux médicaments émergents pour soigner ces cancers qui n'ont pas de solution aujourd'hui.
05:39Olivier Delatte, vous êtes le directeur du Centre d'Oncologie Pédiatrique à l'Institut Curie.
05:43Voilà, on va se rapprocher du micro. Votre regard sur AlgaBiologics, connaissiez-vous AlgaBiologics avant d'entrer dans ce studio Europe 1 ?
05:50Je dois avouer que non, en ignorance, mais je trouve ça formidable.
05:55Votre présentation était vraiment très très intéressante pour fabriquer ces molécules dont on a besoin,
06:04pour aller cibler ce dont je parlais, c'est-à-dire trouver des cibles spécifiques des cancers qu'on veut détruire.
06:10C'est ce que vous disiez tout à l'heure, on cible sans détruire les cellules saines, c'est ça l'enjeu.
06:14C'est exactement ça l'enjeu.
06:17Votre système est un peu une machinerie de production,
06:22c'est-à-dire qu'il faut quand même, au départ, savoir ce qu'on veut produire, avoir un peu la matrice de ce qu'on veut produire.
06:28C'est une façon de le produire à coût plus faible.
06:32À coût plus faible que des cellules de mammifères qui sont aujourd'hui le standard conventionnel.
06:36L'anticorps que vous produisez, il faut déjà l'avoir identifié pour après passer à cette étape-là.
06:40Exactement, c'est pour ça qu'aujourd'hui, ça fait peut-être partie des questionnements que l'on a,
06:44on cherche aujourd'hui à se rapprocher justement de cliniciens ou de centres comme le vôtre,
06:49ce qui n'est pas forcément très simple quand on est une jeune start-up en province.
06:52Donc effectivement, on cherche à faire des ponts avec des cliniciens pour identifier des nouvelles cibles
06:57qu'on pourrait commencer à produire avec notre système de production,
07:00et puis à amener des partenariats pour identifier ces cibles et mettre d'autres molécules finalement dans notre développement.
07:06Pour les auditeurs d'Europe 1, c'est-à-dire que là, vous cherchez à faire des partenariats pour identifier les cibles,
07:11ça veut dire passer en essai clinique ou les essais ont déjà été réalisés ?
07:14Juste que je puisse comprendre.
07:16Alors nous, sur l'anticorps, la propriétaire dirigée contre le neuroblastome pédiatrique à haut grade,
07:20on en est aujourd'hui sur la pré-clinique, donc on est en amont de l'essai clinique.
07:25D'accord, donc ce n'est pas encore utilisé dans les hôpitaux, là on est en amont.
07:29On est en amont puisqu'on doit valider, ça c'est réglementaire d'un point de vue production pharmaceutique,
07:34il y a une réglementation qui est en vigueur, sur lequel il y a certaines étapes à passer,
07:39et donc on est en train de passer ces étapes-là chez l'animal avant de pouvoir commencer les essais cliniques.
07:45Donc par exemple, ce soir, Olivier Delattre, vous trouvez que c'est une formidable idée,
07:49sauf que même si vous trouvez que c'est une formidable idée que ça pourrait guérir des enfants atteints de ce type de cancer,
07:56il va falloir attendre toutes ces étapes ?
07:58Bien sûr, toutes ces étapes, qu'on peut schématiser, il y a l'identification de la cible, qui est une étape majeure,
08:05après trouver ce qui va se connecter avec cette cible, ce qui va la cibler, c'est l'anticorps dont vous parliez,
08:12et puis après la production, qui peut être le système que vous mettez en place,
08:16et puis derrière, une fois qu'on a ça, il y a l'essai clinique.
08:19L'essai clinique et une fois que c'est fait ?
08:21Si toute la pré-clinique, la pré-clinique c'est sur des cellules ou sur des systèmes animaux de maladies,
08:27si tout ça est positif, après on peut passer à la clinique.
08:30Et nous on a passé le cap des cellules, et donc il nous reste à faire les essais sur l'animal.
08:34Et après, il faut avoir des fonds et les moyens pour pouvoir tenir et continuer ces essais, c'est ça aussi.
08:41Et c'est ce temps long qui explique qu'il n'est pas simple d'attirer des capitaux et des investisseurs
08:46qui souhaitent une rentabilité plutôt immédiate, et puis qui aussi, même s'ils sont des capitaux risquants,
08:54ils sont quand même aversaurés, c'est-à-dire que là, on est encore dans une phase encore risquée jusqu'à la mise en ombre.
08:59Mais pour cela, elle peut avoir l'appui de personnes comme Olivier Delatte, c'est là où vous vous intervenez,
09:03même si vous n'êtes pas dans la deep talk.
09:05Il y a deux aspects, dans ce que vous venez de dire, très important, c'est le temps long, bien sûr, toutes ces étapes.
09:09Il faut arriver à les raccourcir, et c'est l'une des idées, de mettre chercheurs et médecins ensemble.
09:15Et puis le deuxième, c'est l'étroitesse du marché, in fine, pour les investisseurs,
09:21le neuroblastome, c'est 150 cas par an en France.
09:25Oui, 25 000 quand même dans le monde.
09:27Ça ne les intéresse pas assez, c'est ça, il y en a trop peu.
09:30Non, mais c'est ce que vous disiez en préambule, c'est ça.
09:32C'est vrai que la zone géographique, ce n'est pas la France, dans ce que tu dis, c'est le monde.
09:36Donc il ne faut pas chercher que de la France, alors.
09:40Oui, il y a 25 000 enfants qui souffrent de ce neuroblastome dans le monde.
09:44Mais ça signifie que si vous ne trouvez pas aujourd'hui ce dont vous avez besoin pour vous développer,
09:49vous pourriez aller voir ailleurs.
09:51On n'espère pas, nous on ne veut pas.
09:53C'est pas notre volonté, c'est pas notre volonté.
09:55C'est pas du tout notre volonté.
09:57C'est une réalité.
09:59Oui, c'est une réalité, effectivement, parce qu'à un moment donné, il faut effectivement
10:01qu'on puisse continuer l'activité de l'entreprise.
10:03Mais effectivement, ce n'est pas notre volonté.
10:05Nous, c'est une technologie qu'on a développée, effectivement, en France.
10:09On est Fabrice Lebroux, on est soutenu par le programme France 2030,
10:13qui nous soutient et qui croit en notre innovation.
10:17Donc, notre volonté première est de rester, effectivement,
10:19et de pouvoir se développer en France.
10:21Europe 1, la France bouge.
10:2321h, 22h.
10:25Elisabeth Assagag.
10:27Évidemment qu'elle bouge, cette France sur Europe 1.
10:29Nous sommes ensemble jusqu'à 22h.
10:31Et ce soir, à l'occasion du mois de sensibilisation au cancer pédiatrique,
10:35nous avons envie d'écouter les paroles, on peut dire d'un pont,
10:41un pont dans cet univers.
10:43C'est septembre en or et c'est une France bouge en or ce soir.
10:45Oui, t'as raison, Benjamin.
10:47Une France bouge en or ce soir, grâce à vous, Olivier Delattre.
10:49Vous êtes le directeur du Centre d'Oncologie Pédiatrique au sein de l'Institut Curie.
10:53Vous avez besoin, vous aussi, des investissements,
10:57vous avez besoin de ces startups.
10:59Vous travaillez, est-ce que vous avez une idée du nombre de startups
11:01avec lesquelles vous travaillez à l'Institut Curie,
11:05pour pouvoir faire avancer cette recherche,
11:07et donc aller vers des médicaments de plus en plus prometteurs ?
11:09Alors, sur l'ensemble des startups avec lesquelles on travaille à l'Institut Curie,
11:13non, je ne pourrais pas vous dire.
11:15Il y en a beaucoup.
11:17Il y a beaucoup de startups avec lesquelles on travaille,
11:19et puis il y a aussi des startups qui sont nées
11:21des travaux de chercheurs de l'Institut Curie.
11:23Ah, dans ce sens-là aussi.
11:25Mais je ne pourrais pas vous dire.
11:27Si je vous donne un chiffre, je vais me tromper.
11:29Ce qui signifie que vous travaillez en étroite collaboration.
11:33Pourtant, ce n'est pas du tout votre domaine,
11:35l'IA, la robotique, l'intelligence artificielle.
11:39Quand on fait des études de médecine,
11:41avec des données complexes, on a besoin d'intelligence artificielle.
11:43Oui, mais vous, à l'origine, vous avez fait des études de médecine,
11:47vous êtes pédiatre, donc comment se côtoient ces deux mondes ?
11:51C'est le côté fascinant du métier.
11:53C'est de pouvoir justement côtoyer des gens qui viennent d'horizons complètement différents,
11:57avec des formations complètement différentes.
11:59Cet aspect de multidisciplinarité est quelque chose de passionnant dans le métier.
12:05Des gens qui viennent de la biologie, des maths, de la physique,
12:09de la bioinformatique.
12:11Et à l'institut Curie, vous accompagnez des startups ?
12:13On peut envisager des formes d'incubateurs ?
12:15Oui, il y a des startups.
12:17Fabrice ?
12:19Oui, je voulais juste réagir, parce que dans le monde des startups,
12:21c'est souvent l'association de la tech
12:23et de quelqu'un qui connaît très bien son métier dans un secteur.
12:25FinTech, c'est le banquier avec un développeur.
12:29C'est exactement la même chose dans votre métier, j'imagine.
12:31Il y a des médecins, des chercheurs et des personnes de la tech
12:35qui permettent justement, ensemble, d'aller chercher des nouveaux traitements.
12:37Nous sommes toujours avec Muriel Bardor, fondatrice d'Alga Biologics.
12:43Là aussi, c'est une petite révolution,
12:45puisque vous utilisez la capacité naturelle des micro-algues
12:49à produire des protéines,
12:51pour pouvoir, éventuellement, enfin on espère,
12:53guérir des cancers pédiatriques
12:55et notamment pour cibler le neuroblastome,
12:57qui est un cancer pédiatrique
12:59qui touche près de 25 000 enfants chaque année,
13:01partout dans le monde.
13:03En France, vous le disiez tout à l'heure,
13:05il y a 150 enfants ?
13:07Oui, je dirais entre 150 et 200.
13:09Et pour lesquels il n'y a pas toujours les traitements appropriés ?
13:11Comme je le disais tout à l'heure,
13:13il y a des formes très différentes de neuroblastome.
13:15Il y en a certains qui, surtout,
13:17il faut les toucher le moins possible,
13:19parce qu'ils vont avoir une tendance à disparaître spontanément,
13:21donc surtout ne pas faire trop de mal.
13:23Et par contre, d'autres,
13:25où là, malgré des traitements très agressifs,
13:29le pronostic est souvent pas bon.
13:31C'est plutôt ceux-là qu'on vise.
13:33Et c'est surtout ceux-là que vous visez.
13:35Muriel, si vous êtes parmi nous ce soir sur Europe 1,
13:37c'est parce que vous avez encore du mal
13:39à accéder à ces discussions avec des cliniciens
13:41sur les cancers pédiatriques
13:43pour soigner ces cancers.
13:45Vous avez besoin de leur retour.
13:47Donc évidemment, ce soir, on va écouter
13:49les précieux conseils de Fabrice Marcela,
13:51le coach de La France Bouge.
13:57Muriel, je crois également que
13:59dans les besoins de la startup,
14:01c'était aussi d'aller chercher des financements
14:03pour continuer à recruter.
14:05Et justement, ces financements-là,
14:07j'avais pas le montant...
14:09On est sept personnes aujourd'hui dans la startup.
14:11Est-ce que tu recherches plutôt
14:13des business angels ou des investisseurs ?
14:15Et de là, j'ai quelques recommandations
14:17à te faire.
14:19On a déjà fait un premier tour de table
14:21avec des business angels à l'été 2023,
14:23ce qui nous permet d'avoir sécurisé
14:25les fonds jusqu'à l'été 2025,
14:27pour faire simple.
14:29Aujourd'hui, on cherche un deuxième tour de table
14:31un peu plus important.
14:33On est sur une somme de plusieurs millions
14:35d'euros, et du coup,
14:37on va plutôt s'adresser à des fonds d'investissement.
14:39Et donc, justement,
14:41j'ai recherché effectivement
14:43le type d'investisseur qui pouvait
14:45être intéressant, en tout cas pour ton entreprise,
14:47spécialiser davantage dans les
14:49deep tech et biotech. J'ai noté notamment
14:51Sophie Nova Partners, par exemple,
14:53ou Cventure Partners et Eurasio.
14:55Je ne sais pas si ce sont des investisseurs
14:57que tu as déjà dans ton
14:59giro, que tu as consulté. En tout cas, on peut
15:01t'accompagner à les rencontrer.
15:03Pareil, on en parlait tout à l'heure, c'est bien
15:05d'aller chercher des investisseurs, mais aussi
15:07d'avoir des subventions via le plan
15:09France 2030, mais tu en as déjà bénéficié.
15:11Et j'ai noté aussi quelque chose qui
15:13pourrait être intéressant pour ton entreprise.
15:15Sophie Nova Partners et
15:17Gustave Roussy ont annoncé en décembre
15:192023 de s'associer pour
15:21accompagner des startups
15:23et accélérer des startups
15:25en oncologie.
15:27Je me dis que, typiquement,
15:29ces deux partenaires-là, à la fois, ils peuvent
15:31accompagner ton financement et en plus, te donner
15:33accès. Si on l'accompagne,
15:35ils le comprennent. Et surtout,
15:37ils peuvent te donner accès, j'imagine,
15:39à un réseau.
15:41Je pense que ça, c'est une des pistes intéressantes
15:43pour moi
15:45à creuser.
15:47On avait accueilli Gustave Roussy
15:49l'an dernier.
15:51En plus, on a les contacts.
15:53On a eu des contacts.
15:55On a aussi l'institut UBI.
15:57Olivier Delattre disait que vous travaillez
15:59vu que des startups,
16:01vous êtes incubateur, il y a des choses à faire.
16:03Vous allez vous échanger peut-être
16:05les cartes tout à l'heure.

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