L'audience est suspendue jusqu'à demain. Le président de la cour criminelle a nommé un collège d'experts pour évaluer l'état de santé de Dominique Pelicot et sa compatibilité avec sa présence lors de son procès.
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00:00Je pense qu'à ce niveau, on peut même parler de colère, parce qu'on est dans une situation qui tourne en boucle depuis une semaine maintenant.
00:08Ça fait une semaine que Dominique Pellicot évoque des difficultés, des problèmes de santé, et on a véritablement le sentiment que ces problèmes de santé ne sont pas pris au sérieux.
00:18On n'est pas médecin, évidemment, mais quand on entend notre consoeur expliquer qu'il a des traitements médicaux qui ne sont pas dispensés parce qu'ils ne seraient pas en stock dans la maison d'arrêt,
00:27quand on entend un médecin dire qu'il est compatible et qu'un autre explique qu'en fait il ne l'est pas, et qu'on voit que son état a priori se dégrade,
00:35on l'a vu l'autre jour dans la salle d'audience, il avait l'air effectivement très affaibli, on se demande finalement s'il a le suivi médical qui s'impose pour une personne qui est âgée de 72 ans,
00:46qui était déjà dans un état médical qui apparemment était fragile, et qui a priori, de ce que l'on comprend, n'a aucun suivi médical régulier,
00:55étant précisé que la justice ce n'est pas de traîner un vieillard impotent dans une salle d'audience, il y a des personnes dont le travail est de s'assurer que cet accusé puisse comparaître,
01:04et comparaître de manière utile, c'est-à-dire en pouvant s'exprimer.
01:09Pas simplement nous mettre quelqu'un dans un fourgon le matin, nous l'envoyer, et ensuite le récupérer sans forcément se préoccuper de son état.