Gisèle Pelicot était auditionnée par la cour criminelle départementale du Vaucluse ce mercredi 23 octobre. Il s'agit de la deuxième prise de parole de la septuagénaire depuis l'ouverture du procès en septembre dernier. Maître Stéphane Babonneau, avocat de Gisèle Pelicot, était l'invité du Live sur BFMTV.
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00:00Elle nous impressionne par sa volonté, mais encore une fois, elle a effectivement cette souffrance, mais qui est une souffrance partagée par toutes les victimes qui ont à faire face à ce type de procès, qui sont des procès nécessaires, il faut le dire.
00:15Personne ne dit que c'est une souffrance gratuite. Il y a des peines de prison très lourdes qui sont encourues. On a des peines de 20 années de réclusion criminelle qui sont encourues.
00:23Il est normal que les gens puissent se défendre. D'ailleurs, ça ne pourrait être autrement. Donc, c'est une souffrance qui est nécessaire, mais qui doit être aussi prise en compte.
00:30Et je pense que dans le cadre de ce procès, il y a un certain nombre de souffrances qui ont été des souffrances qui étaient inutiles, superflues, qui ont été imposées à Gisèle Pellicot.
00:38Et il faut aussi le savoir parce qu'il faut peut-être repenser la manière dont ces procès se tiennent, la manière dont les victimes peuvent être traitées.
00:48Je pense qu'on peut faire valoir tous les arguments nécessaires à une défense dans une cour d'assises sans nécessairement imposer à la victime ou à la partie civile, même lorsqu'on conteste les faits, une souffrance qui est inutile.