• il y a 3 mois
Le "8h30 franceinfo" de Sébastien Chenu

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00:00Bonjour Sébastien Chenu, Emmanuel Macron au Havre hier soir indique que la France ne va pas se mettre en pause, ce sont ses mots, jusqu'en 2027, qu'il va donc continuer à y avoir des réformes. Est-ce que vous le croyez ?
00:14J'aimerais pouvoir le croire, mais la première des choses, ce serait de convoquer l'Assemblée Nationale en session extraordinaire, pour que nous ne soyons pas en pause.
00:22Le premier démenti déjà à cette déclaration d'Emmanuel Macron, c'est la réalité. Il avait la possibilité de convoquer une session extraordinaire de l'Assemblée Nationale.
00:31Marine Le Pen l'a demandé d'ailleurs, elle lui a exprimé avec Jordan Bardella lorsqu'ils sont allés le voir, et rien n'est fait.
00:38Or nous avons besoin de débattre, nous avons besoin de travailler sur des projets de loi issus du futur gouvernement, mais sur des propositions de loi issues des députés,
00:49et Emmanuel Macron n'a pas choisi de réunir l'Assemblée Nationale.
00:51Est-ce qu'il ne faut pas dire que c'est plutôt Emmanuel Macron qui dit, voilà, je serai à la manœuvre, je serai là jusqu'en 2027, déjà, je serai là jusqu'en 2027, c'est important,
00:58et surtout, je serai à la manœuvre, il va y avoir des réformes, vous le voyez ou non ?
01:01Excusez-moi, le Président de la République ne va pas dire l'inverse, il ne va pas dire, écoutez, je rentre chez moi, je pars avec Brigitte Autouquet, vous n'entendrez plus parler de moi jusqu'à la fin du mandat.
01:09Vous pourrez acter le résultat des législatives d'une façon un peu différente.
01:12Non, le Président de la République a d'abord un rôle institutionnel dans notre pays, et il est normal qu'il l'assume, ce serait très étrange, l'inverse serait très étrange.
01:21Pardon, mais ça va à l'encontre de ce que laisse entendre Marine Le Pen qui a l'air de considérer qu'il n'ira pas au bout de ce mandat.
01:27Alors, j'allais dire, il nous dit qu'il ira, effectivement, il semble dire que lui, il ira jusqu'au bout.
01:31Bon, d'abord, il ne va pas dire le contraire aujourd'hui, mais Emmanuel Macron nous a montré qu'il était tout à fait capable de changer de pied assez régulièrement, assez facilement.
01:39Vous savez, quand vous êtes capable d'imaginer nommer Premier ministre Thierry Baudet ou Bernard Cazeneuve des socialistes et terminer avec Michel Barnier,
01:48ou d'avoir nommé Blanquer et Papendiaïe, vous n'avez pas vraiment de ligne.
01:51Vous ne croyez vraiment à l'idée qu'Emmanuel Macron pourrait démissionner, ou est-ce que vous ne voulez pas plutôt le pousser à démissionner ?
01:57Moi, je crois que tout est possible. C'est-à-dire que je pense que si le pays venait à se bloquer, pour une raison ou pour une autre, un blocage institutionnel,
02:04c'est-à-dire qu'on n'arrive plus à faire avancer le pays, à voter des textes à l'Assemblée nationale parce que les trois blocs, finalement, se neutralisent les uns les autres,
02:12ou un blocage, on l'a déjà vu, dans le pays, à travers une crise, on a connu les gilets jaunes, les banlieues, etc.
02:18Je pense qu'effectivement, le président de la République peut d'abord redissoudre à partir de juin 2025, premier levier d'action, mais aussi peut démissionner.
02:27Et ce que nous dit Emmanuel Macron aujourd'hui ne l'engage que, finalement, jusqu'à demain matin.
02:32Vous parlez des trois groupes et vous avez raison. Il ne faut pas oublier, et j'imagine que vous n'oubliez pas, que le RN ne pourra pas seul renverser le gouvernement Barnier.
02:41Même avec les ciotis où vous êtes 143, il faut 289 voix pour que la censure passe.
02:46Ça veut dire que la gauche... Vous pouvez aussi vous retrouver en minorité si la gauche décidait de collaborer d'une façon...
02:52Nous ne sommes pas majoritaires. Ça n'a échappé à personne. Mais nous avions dit, et Jordan Bardella l'avait dit, et Dieu sait ce qu'on avait entendu pendant la campagne législative,
03:00quand on n'a pas la majorité absolue, c'est pour ça que je demande une majorité absolue, c'est très difficile, voire impossible de gouverner.
03:06Nous y sommes. Ce que nous avions dénoncé, nous le vivons actuellement.
03:10Mais nous sommes aussi le premier groupe de l'Assemblée nationale, et j'allais dire, nous sommes la seule opposition à Emmanuel Macron.
03:16Tous les autres, à un moment ou à un autre, ont voté pour Emmanuel Macron ou pour leur candidat.
03:21La gauche a voté pour Emmanuel Macron au second tour des présidentielles, la gauche a voté en se retirant pour des candidats macronistes.
03:26Les LR ont participé de ce sketch éternellement. Ils n'ont jamais voté de motion de censure lors de la précédente législature.
03:34Nous sommes les plus importants, mais nous sommes la seule opposition à Emmanuel Macron.
03:38Alors l'enjeu, c'est moins Emmanuel Macron désormais, vous le disiez vous-même, que Michel Barnier.
03:42Est-ce que Marine Le Pen s'est entretenue, va s'entretenir avec lui, c'est prévu ?
03:46Si le Premier ministre souhaite s'entretenir avec Marine Le Pen, elle a toujours répondu favorablement à ses demandes d'entretien.
03:54Ça n'a pas été le cas jusqu'ici ?
03:56Ça n'a pas été le cas jusqu'ici. Michel Barnier semble recevoir des oppositions. Je crois qu'il reçoit aujourd'hui les écologistes.
04:02Il reçoit des gens, on l'a vu. Enfin, s'il suffit de perdre, en fait, pour attirer l'attention de Michel Barnier et vouloir gouverner,
04:09c'est un peu, on a le sentiment qu'il reçoit tous les gens qui ont perdu, mais à qui il propose de gouverner.
04:14C'est une conception assez originale de la démocratie parlementaire.
04:18Nous, en tous les cas, les choses sont claires. Michel Barnier n'est pas un allié.
04:21Michel Barnier est un adversaire politique. Nous le combattons depuis fort longtemps,
04:25mais nous lui avons donné, parce que le Premier ministre devait être nommé et qu'il ne pouvait pas être de notre couleur politique,
04:30nous lui donnons une chance de nous montrer qu'il est capable de changer de logiciel,
04:34est capable de prendre à bras-le-corps des grands sujets sur lesquels nous l'attendons, pouvoir d'achat, immigration, sécurité.
04:40S'il ne le fait pas, nous serons évidemment au rendez-vous de la censure s'il ne travaille pas dans l'intérêt du pays tel que nous le voulons.
04:46– Vous dites gouvernement sous surveillance, c'est ça l'expression ?
04:49– Oui. – Votre surveillance va porter sur quoi prioritairement ?
04:52– Michel Barnier est sous surveillance, évidemment, du premier groupe d'opposition,
04:56du premier groupe de l'Assemblée Nationale, le Rassemblement National.
04:59Il est sous surveillance aussi, il faut bien en être conscient,
05:02de toutes les agences de notation de l'Union Européenne.
05:06Je veux dire, Michel Barnier est sous la surveillance de beaucoup de monde.
05:10– Mais dans vos cas, quels sont les casus belli ? Si on est un peu concrets.
05:13On a entendu censure, si hausse d'impôts, par exemple.
05:16– La première des choses, c'est que nous lui avons donné la possibilité d'avancer,
05:20c'est-à-dire d'aller jusqu'à la construction d'un budget.
05:22Et c'est là qu'on va voir si Michel Barnier, dans quel sens avance Michel Barnier.
05:26S'il y a des hausses d'impôts, évidemment, alors que nous demandons-nous une politique
05:30en faveur du pouvoir d'achat des Français, nous irons jusqu'à la censure.
05:33– Sébastien Chelou pourrait être…
05:35– Les classes populaires et la France qui bosse est encore plus soumise.
05:37– Alors voilà, parce que vous avez dit hausse d'impôts, effectivement, pour que chacun comprenne bien.
05:40S'il y a, par exemple, des hausses d'impôts sur les hauts revenus, les 1% par exemple,
05:46est-ce que là vous censurez ou est-ce que vous dites, ça c'est plutôt de la justice fiscale ?
05:49– Non mais là on peut voter contre, parce que vous savez qu'on peut voter contre un budget,
05:53et puis ensuite si le budget… – On peut même voter contre des mesures.
05:55– Voilà, et on peut voter contre des mesures.
05:57Et là nous nous donnons toute l'attitude pour le faire.
05:59Nous ce que nous attendons, c'est évidemment que Michel Barnier
06:02privilégie le pouvoir d'achat des Français.
06:05Et qu'en matière de fiscalité, il puisse ouvrir le débat sur ce que nous portons depuis longtemps,
06:09pas les seuls, je sais que le Modem voyait ça d'un bon oeil,
06:12sur par exemple la taxation des super profits, voire aussi la taxation des rachats d'actions.
06:18Il y a deux pistes, ça c'est pour faire évoluer la fiscalité.
06:21Donc quand on parle d'impôts, il ne s'agit pas de montrer des catégories sociales forcément
06:25et de dire attention, c'est aussi avoir une vision beaucoup plus large
06:29de la refonte d'une certaine fiscalité au plus juste.
06:32– On n'a pas très très bien compris votre position ces derniers jours,
06:35parce que Marine Le Pen a dit, ce qui est quelque chose d'assez constant,
06:39on ne peut pas voter un budget quand on est dans l'opposition,
06:42parce qu'on devient dans la majorité.
06:43Jean-Philippe Tanguay a été un petit peu plus ouvert ces derniers jours.
06:45Est-ce que, je vous pose la question simplement,
06:47est-ce que vous pourriez voter pour ce budget ?
06:51– Ecoutez, moi ça me semble aujourd'hui, ce serait original et ce serait inattendu
06:57qu'on vote le budget dans le sens où nous sommes l'opposition.
07:00Moi je le dis, mais je ne sais pas ce qu'il y a dans le projet de budget.
07:03Et c'est là aussi tout l'intérêt du débat parlementaire.
07:07Si Michel Barnier fait de nos propositions le centre de ses priorités budgétaires,
07:13ça vaudra le coup de regarder.
07:15Moi je pense que ce qui nous guide, c'est l'intérêt national, c'est l'intérêt du pays.
07:19– Mais l'abstention, vous savez, pardon je vous coupe Sébastien Chenu,
07:22mais ça a du sens, parce que pour ceux qui nous écoutent comprennent bien,
07:25l'abstention, on peut aussi faire passer des textes grâce à nos abstentions.
07:28Donc est-ce que vous pourriez avoir aussi une forme d'abstention ?
07:31– Je ne peux pas vous répondre aujourd'hui dans le sens où je ne sais pas…
07:33– Et vous ne l'excluez pas ?
07:34– Non mais nous n'excluons rien pour, contre ou abstention.
07:37Par définition, nous avons déjà démontré que nous étions capables de voter
07:40pour des textes présentés par d'autres, contre des textes ou de nous abstenir.
07:44Nous n'excluons rien et c'est d'ailleurs en cela que nous mettons
07:47le Premier ministre sous surveillance, voire même sous une certaine forme de pression.
07:50– C'est vrai que ce n'est pas extrêmement clair,
07:52et pour rebondir sur ce que disait Adrien, vous dites, on est dans l'opposition.
07:55Vous dites aussi, et je vous écoute depuis tout à l'heure,
07:58nous lui avons donné la possibilité d'avancer, etc.
08:00Ça, c'est le vocable, vous êtes en train de travailler avec Michel Barnier ?
08:07– Non, on ne travaille pas avec Michel Barnier, sinon il nous aurait reçus.
08:09– Non mais d'accord, à distance, mais je veux dire…
08:11– Non.
08:12– Et quand on entend les LR hier dire…
08:14– Les choses sont simples, les choses sont simples.
08:16Un, nous ne sommes pas pour le chaos, nous ne sommes pas pour le blocage du pays.
08:18Il fallait un Premier ministre, il n'allait pas être un rassemblement national.
08:21On avait donné les lignes qui ne nous permettaient pas de valider
08:25un Premier ministre de Nouveau Front Populaire ou Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve.
08:28À partir de là, un Premier ministre allait être désigné.
08:31Nous avons considéré que Michel Barnier remplissait la première condition
08:34qui était le respect de l'opposition et du rassemblement national.
08:38Il en fallait un qui n'était pas rassemblement national.
08:40Voyons donc, c'est lui.
08:41La deuxième chose, Michel Barnier construit un budget.
08:43Il est en train de le construire.
08:45Donc on ne le censure pas avant de connaître le budget.
08:48On va regarder comment on se positionne sur le budget.
08:50Pour, contre ou abstention, on va regarder ce qu'il y a dedans.
08:52Pas plus vous que nous ne savons aujourd'hui
08:54quelles vont être les grandes priorités de Michel Barnier.
08:56J'entends qu'il nous dit la priorité c'est le grand âge.
08:59J'entends qu'il nous dit...
09:00Moi j'écoute ce que dit Michel Barnier.
09:01Donc je veux bien que tout soit une priorité.
09:03Mais nous, nous lui avons fait quelque part une liste de courses.
09:06Pouvoir d'achat, sécurité, immigration.
09:09Et évidemment, sur ces sujets-là, je n'ai pas entendu beaucoup aujourd'hui.
09:14En tous les cas, sur les trois sujets que j'ai énoncés,
09:17Michel Barnier se positionnait.
09:19Je n'ai pas entendu dire, par exemple,
09:20que nous allions revisiter les accords de 68 avec l'Algérie.
09:24On est en dehors du budget, d'ailleurs.
09:27Mais il y a des répercussions très importantes.
09:29Le coût de l'immigration est un tabou
09:31auquel aucun des gouvernements ne s'est attaqué.
09:33Et donc si Michel Barnier...
09:35Que vous avez travaillé, si on est concret.
09:38Le chiffrage de tout ça, par exemple, le coût d'immigration.
09:40Le coût d'immigration, on l'avait travaillé pendant l'élection présidentielle.
09:4215 milliards d'euros d'économies à faire.
09:44Sur quoi ?
09:45Sur les prestations sociales, en particulier.
09:48C'était le gros, j'ai le détail ici.
09:49Ça veut dire qu'on coupe tout ?
09:50On est dans la pure préférence nationale ?
09:51Non, non, non, pas du tout.
09:52On avait expliqué qu'effectivement, il y avait des prestations sociales
09:55qui étaient réservées aux citoyens français.
09:57D'autres, lorsqu'on avait contribué à travers son travail
10:00qui pouvaient être accordées au bout de 5 ans.
10:02Donc non, non, il ne s'agit pas de tout couper.
10:04Il s'agit de rationaliser les choses
10:06et de mettre en place ce qu'on appelle, nous, la priorité nationale.
10:09Dans l'accès au logement, par exemple, aussi.
10:11Qui va poser des problèmes constitutionnels.
10:14C'est pour ça qu'on veut faire un référendum sur l'immigration.
10:16Mais là encore, Emmanuel Macron aurait pu se saisir
10:19de tous ces moments pour donner la parole aux Français.
10:21C'est un mot, Sébastien Chenu.
10:22Vous dites 15 milliards d'économies sur l'immigration.
10:24C'est un chiffre qui est discuté et débattu, bien évidemment.
10:27Mais combien même ?
10:28Tous les chiffres sont discutés et débattus.
10:30Il faut faire des économies d'ici la fin de l'année, l'année prochaine.
10:32Ces 15 milliards d'euros sur l'immigration que vous promettez,
10:34ils seraient faits dans les prochains mois ?
10:36C'est un travail de longue allée, on imagine.
10:38Bien sûr, mais je vous donne un exemple.
10:40Refondre de l'AME.
10:42L'AME, c'est un milliard d'euros à peu près par an.
10:44L'Aide médicale d'État.
10:45C'est une aide qui est accordée aux gens
10:47qui sont en situation irrégulière,
10:48donc qui n'ont pas de raison d'être sur notre territoire
10:51et qui est accordée chaque année.
10:54Elle coûte 1 milliard d'euros par an.
10:56Nous, on est pour une aide médicale d'urgence.
10:58C'est-à-dire soigner des gens qui sont à l'article de la mort, évidemment.
11:01On n'hésite pas à mourir quelqu'un sur le territoire français.
11:03Et également travailler dans la lutte contre les épidémies
11:06qui pourraient éventuellement apparaître.
11:08Mais une fois qu'on remplace...
11:10Mais précisément, beaucoup de socialistes disent qu'il ne faut pas modifier le périmètre.
11:13Non, mais c'est important.
11:15Vous avez peut-être entendu l'argument d'Édouard Philippe là-dessus.
11:17Précisément, qui avance cet enjeu de santé publique
11:20en disant ne pas soigner les personnes malades sur le sol français.
11:23Je viens de vous dire l'inverse.
11:24Oui, mais vous dites qu'on va réduire le périmètre.
11:26Oui, parce qu'en fait, cette aide médicale d'État,
11:28elle est contournée.
11:29Il y a un panier de soins tellement large
11:32qu'en réalité, elle fonctionne comme un appel d'air.
11:34D'ailleurs, ce sont les députés Horizon
11:36qui, je le rappelle, avaient déposé une proposition de loi
11:39lors du précédent mandat pour revoir avec les LR l'aide médicale d'État.
11:43Ça, par exemple, c'est une économie qu'on peut évaluer à 700 millions d'euros
11:46si on réduit le périmètre.
11:47Donc vous voyez, vous dites qu'on ne peut pas
11:49ramener immédiatement 15 milliards d'euros.
11:51On en est évidemment d'accord.
11:53Mais là, on a déjà des sommes conséquentes.
11:55700 millions, 15 milliards, c'est...
11:56Non, mais d'accord.
11:57Mais je vous parlais tout à l'heure des taxations,
11:59des surprofits.
12:01Là, on a aussi des marges qui peuvent
12:03immédiatement être reconquises.
12:05Sébastien Chenu, vous restez avec nous.
12:07On va parler notamment de votre volonté
12:09d'abroger la réforme des retraites
12:11juste après Le Fil Info, 8h45,
12:13clair chez Caglini.
12:15Dans les Pyrénées-Orientales,
12:17le feu ne progresse plus depuis
12:19minuit aux alentours de Castelnou,
12:21au sud-ouest de Perpignan.
12:23Deux pompiers ont été légèrement blessés,
12:25une habitation endommagée et plus de 400 hectares
12:27brûlés. Trois hélicoptères sont
12:29encore mobilisés aujourd'hui alors que
12:31la tramontane reste forte.
12:33Les LR plaident pour une politique de rupture,
12:35Emmanuel Macron pour des compromis.
12:37Hier, les parlementaires républicains
12:39ont assuré Michel Barnier de leur soutien
12:41s'il mettait un coup de barre à droite.
12:43Le président en déplacement dans le fief
12:45normand d'Edouard Philippe appelle
12:47à des concessions et à une nouvelle ère
12:49au Parlement. Aux Etats-Unis,
12:51Boeing annonce des négociations après
12:53le vote d'une grève massive. Près de
12:5530 000 salariés travaillant dans la région
12:57de Seattle ont décidé de cesser
12:59le travail. Ils réclament des hausses de
13:01rémunération. Pyongyang lève
13:03le voile sur son usine d'uranium enrichie.
13:05La Corée du Nord a diffusé pour la
13:07première fois des images de centrifugeuses
13:09servant à ces bombes nucléaires.
13:11Kim Jong-un souhaite
13:13que leur capacité de production augmente
13:15de façon exponentielle.
13:17Football, quatrième journée de Ligue 1.
13:19Déplacement du LOSC, sixième au classement
13:21dans le chaudron stéphanois chez
13:23la Lanterne Rouge. Saint-Etienne-l'île,
13:25coup d'envoi à 20h45.
13:29France Info
13:31Le 8.30 France Info
13:33Bérangère Gonte, Adrien Bec
13:35Et Sébastien Chenu, notre invité
13:37ce matin, député du Nord, porte-parole du
13:39Rassemblement National. Les Républicains
13:41ont reçu Michel Barnier hier à Annecy.
13:43Ils lui ont promis
13:45leur soutien, très clair, en échange d'une
13:47politique de droite, de rupture, avec plus
13:49de sécurité, ont-ils dit, et moins
13:51d'immigration. Michel Barnier lui-même, d'ailleurs,
13:53dit que les Français ont le sentiment
13:55que les frontières sont des passoires.
13:57D'abord, si c'était des passoires,
13:59on n'aurait pas
14:018 000 morts par an aux frontières.
14:03On est d'accord là-dessus ?
14:05Non, enfin,
14:07on entre très facilement
14:09dans l'Union Européenne, et encore
14:11plus à cause de Schengen, en France.
14:13La réalité, c'est que nous avons
14:15évidemment une inflation
14:17de l'immigration,
14:19année après année, une inflation des
14:21demandes d'asile, du contournement du droit d'asile
14:23dans notre pays, qui fait que
14:25s'établissent dans notre pays des gens qui n'ont rien à y faire.
14:27Et qui sont issus
14:29de pays qui ont certes des difficultés économiques,
14:31mais parfois qui ne sont pas issus de pays en guerre.
14:33Or, si on se met à accepter, évidemment, sur notre territoire
14:35l'arrivée de gens qui
14:37viennent de pays qui ont des difficultés économiques,
14:39on n'en sortira pas.
14:41Les mots sont importants. Quand on dit des passoires, encore une fois,
14:43il y a quelque chose d'indécent dans l'idée
14:45que si on regarde le bilan
14:47aux frontières...
14:49Non, mais moi, je veux dire
14:51les choses telles qu'elles sont.
14:53Ce n'est pas géré. Et c'est bien parce que
14:55l'immigration n'est pas gérée qu'il y a des morts
14:57dans les mers qui entourent
14:59notre continent européen.
15:01C'est bien parce que l'immigration n'est pas gérée.
15:03Parce que, évidemment,
15:05le message qu'on doit envoyer
15:07aussi aux autres continents, c'est que
15:09nous ne pouvons pas accueillir.
15:11Ce n'est pas le message de la France uniquement.
15:13Ce n'est pas uniquement la parole que j'aimerais entendre du président de la République.
15:15C'est celle que j'entends aujourd'hui du chancelier allemand.
15:17Là aussi, il faut quand même entendre
15:19quelque chose. Pendant les élections
15:21européennes, j'avais beaucoup entendu
15:23d'analystes, de journalistes,
15:25d'adversaires politiques moquer la proposition
15:27de Jordan Bardella sur la nécessaire double frontière.
15:29C'est-à-dire, en réalité, gestion
15:31des frontières extérieures de l'Union européenne
15:33et puis contrôle aux frontières
15:35françaises, comme
15:37on le proposait. – Moquer, comme vous dites, parce que difficilement
15:39applicable déjà. – Oui, d'accord.
15:41Enfin, l'Allemagne… – Voire impossible
15:43à appliquer. – Non, pas impossible à appliquer.
15:45D'abord, ça a déjà été fait. En période Covid, quand
15:47Emmanuel Macron avait indiqué « on ferme les frontières »,
15:49moi qui suis, et vous êtes nordiste également,
15:51frontalier de la Belgique,
15:53on ne pouvait plus aller en Belgique comme on le souhaitait.
15:55Il y avait des contrôles. Bon, l'Allemagne…
15:57– On ne peut pas durablement remettre des doubles contre vous,
15:59vous le savez personnellement, dans un contexte en plus budgétaire.
16:01– Mais l'Allemagne le fait, elle a pour six mois d'ailleurs,
16:03ce qui est dans le parfait respect
16:05des textes. Elle montre ainsi
16:07la faisabilité et la nécessité
16:09de contrôler ses frontières.
16:11Pourquoi elle le fait ? Parce qu'elle a une pression migratoire très importante,
16:13parce qu'elle voit bien
16:15qu'elle ne s'en sort pas. – C'est un petit peu plus compliqué
16:17que ça, si je peux me permettre, Sébastien Chenu, la Pologne
16:19n'est pas d'accord, l'Autriche a des
16:21réserves, enfin tout ça est un tout petit peu
16:23plus complexe que simplement les frontières.
16:25– La logique du chancelier allemand, c'est de mettre un contrôle
16:27aux frontières. Je rappelle qu'aujourd'hui, avec les moyens
16:29dont nous disposons, les drones,
16:31etc. et autres matériels
16:33sophistiqués, le contrôle aux frontières
16:35ne veut pas dire le rétablissement
16:37de douaniers et de gardes barrières.
16:39À un moment, il faut aussi être
16:41réaliste. Nous pouvons aujourd'hui
16:43contrôler et maîtriser nos frontières.
16:45Et puis c'est un signal qu'on envoie.
16:47Et puis, ça c'est la première
16:49des choses. La deuxième des choses, c'est la nécessaire refonte
16:51de Schengen. Et là, pour le coup,
16:53il y a beaucoup de pays, contrairement à ce que vous dites,
16:55qui sont dans l'Union Européenne, très favorables
16:57à ce qu'on réouvre une discussion sur
16:59les accords de Schengen. – Venons-en Sébastien Chenu
17:01à un sujet qui va sans doute marquer
17:03cette rentrée politique, cette
17:05rentrée parlementaire, la réforme des
17:07retraites. Elle revient avec
17:09l'idée de l'abrogé. Vous avez
17:11déposé hier une proposition de loi
17:13d'abrogation qui sera examinée le 31 octobre
17:15dans votre journée réservée.
17:17Est-ce que vous vous êtes mis d'accord sur ce que vous
17:19voyez à la place des 64 ans ?
17:21– Nous, on défend toujours la même
17:23logique. Si vous travaillez
17:25plus tôt, vous devez pouvoir, avec
17:2740 annuités, partir plus tôt.
17:29Si vous travaillez avant 20 ans et que vous avez
17:31vos 40 annuités, vous pouvez devoir partir
17:33à partir de 60 ans. Et ensuite, de façon
17:35progressive, jusqu'à 42 annuités
17:37à partir de 62 ans.
17:39Ce qui fait, j'ai le comparatif
17:41avec la réforme actuelle,
17:43qui fait gagner jusqu'à
17:4525 ans, de
17:471 à 2 ans de
17:49vie en retraite, en
17:51bonne santé, pour les Français.
17:53Ce qui pose problème aujourd'hui, c'est que la réforme
17:55qu'on nous a vendue, et ce n'est pas moi qui le dis,
17:57je regardais les chiffres du comité de suivi des retraites,
17:59c'est que cette réforme,
18:01à long terme, elle va coûter cher.
18:03Elle devait rapporter 18 milliards d'euros
18:05et elle est en train de coûter cher. Pourquoi ? Parce qu'il y a
18:07évidemment aussi des coûts d'assurance maladie,
18:09des gens qui vont arriver en retraite
18:11malades, qui vont arriver en retraite
18:13en n'étant pas capables d'aller jusqu'au bout
18:15et qui vont s'arrêter, qui vont se mettre
18:17en arrêt maladie. On voit bien qu'il y a une logique
18:19qui a présidé
18:21à cette réforme de retraite, qui était une logique
18:23comptable, mais qui se heurte
18:25au mur de la réalité.
18:26Ça va coûter tellement cher que Marine Le Pen manifestement
18:28a hésité à accepter
18:30les 43 annuités
18:32de cotisation, au lieu de 42.
18:34C'est ce que laisse entendre notamment nos confères
18:36de l'opinion ce matin.
18:37Je vous ai expliqué. Pourquoi finalement ?
18:39Mais parce que nous privilégions
18:41une logique qui est celle de la qualité
18:43de vie des Français, notamment
18:45des carrières longues. Ce n'est pas uniquement
18:47une logique comptable.
18:49Ce n'est pas uniquement une histoire
18:51de comptabilité, cette réforme des retraites.
18:53Nous, on est pour, par exemple, que les jeunes
18:55puissent rentrer beaucoup plus tôt sur le marché du travail.
18:57Parce qu'on nous dit, oui, il faut travailler plus longtemps
18:59parce que sinon c'est déséquilibré. Oui, mais de l'autre
19:01côté, ce qu'on ne fait pas, et à travers
19:03l'apprentissage, on a aussi une révolution culturelle
19:05à faire, c'est faire rentrer les jeunes beaucoup plus
19:07tôt sur le marché du travail. Beaucoup de jeunes
19:09qui s'enferment parfois dans des parcours scolaires
19:11qui n'ont pas d'aboutissement. Nous, on souhaite
19:13qu'il y ait une révolution culturelle de ce côté-là.
19:15C'est une logique politique aussi, on est d'accord.
19:17S'il y a une façon aussi de piéger
19:19le Nouveau Front Populaire
19:21et de les contraindre
19:23finalement à voter
19:25avec vous, avec le RN. Non mais Madame,
19:27nous, nous proposons la progression de la réforme des retraites
19:29au travers de ce qu'on appelle une niche parlementaire.
19:31C'est-à-dire un ordre du jour que nous
19:33pouvons maîtriser une fois par an. Il se trouve
19:35que nous sommes les premiers à pouvoir
19:37c'est le fait parce que nous sommes le plus grand groupe
19:39à pouvoir déposer des textes. Moi, je ne cherche
19:41pas à piéger qui que ce soit. Mais vous avez besoin
19:43du soutien. Bien sûr, tout le monde a besoin de tout le monde
19:45dans cette Assemblée. Vous imaginez bien
19:47qu'il faut essayer de trouver les moyens pour ne pas voter avec vous.
19:49Mais c'est leur problème. Nous, nous disons
19:51aux Français, nous mettons sur la table
19:53l'abrogation de la réforme des retraites qui est
19:55souhaitée par une majorité de Français.
19:57Nous mettons ça sur la table.
19:59Le votera, qui souhaitera le voter
20:01et rendra compte à ses électeurs ?
20:03Si la gauche ne veut pas le voter, ça veut dire qu'il privilégie
20:05la petite tambouille politicienne à l'intérêt
20:07des Français.
20:09Est-ce qu'il privilégie la petite tambouille politicienne
20:11aussi vos alliés
20:13d'Éric Ciotti qui peut-être...
20:15Éric Ciotti, il a défendu
20:17les 65 ans.
20:19Des alliés, ce ne sont pas
20:21des clones. Ils feront ce qu'ils
20:23voudront. S'ils n'ont pas envie de voter
20:25notre texte... Sur ce sujet-là, clairement, ils ne sont pas en phase.
20:27Vous étiez censés gouverner ensemble.
20:29Vous avez bien vu qu'Éric Ciotti avait bougé
20:31sur ça aussi, notamment pendant la campagne législative.
20:33Des alliés, ce ne sont pas des clones.
20:35Moi, je crois qu'à la fin,
20:37au bout du compte,
20:39les élus d'Éric Ciotti voteront
20:41une abrogation de la réforme des retraites parce qu'ils ont conscience
20:43qu'il faut créer
20:45un nouveau chapitre. Il faut ouvrir
20:47un nouveau chapitre de négociation sur ce
20:49sujet-là. Mais la gauche,
20:51dans son cynisme le plus absolu,
20:53sera donc capable de taper sur des
20:55casseroles, de manifester, de faire
20:57réélire Elisabeth Borne ensuite
20:59et de ne pas voter l'abrogation de la réforme des retraites
21:01lorsque ça arrive devant eux, sincèrement.
21:03Je pense que tout ça est très sérieux et très respectueux
21:05des électeurs.
21:07Sébastien Chenu, avant-hier, le bureau national du RN
21:09a planché sur une réforme du parti
21:11qui doit encore être présentée au Conseil
21:13national et qui doit connaître plusieurs étapes.
21:15L'idée, c'est de mieux vous préparer en cas de nouvelle dissolution
21:17de l'Assemblée. Ça veut dire que la casquette
21:19nazie, les propos racistes, etc.,
21:21ça n'arrivera plus ?
21:23Ça concernait, et je ne le relativise pas,
21:25ça concernait une dizaine de candidats problématiques.
21:27Donc, il faut mettre fin à cela.
21:29C'est anecdotique ?
21:31Non, je vous ai dit, je ne compte pas mettre
21:33ça sous le boisseau.
21:35J'aimerais aussi qu'on regarde les autres partis politiques
21:37qui, parfois, ont eu des candidats problématiques.
21:39Oui, d'accord, mais on n'a pas le même
21:41niveau d'exigence vis-à-vis des autres.
21:43Est-ce que c'est vraiment des dérapages ?
21:45Roger Schudo, certains
21:47voyaient déjà ministre de l'Éducation
21:49qui explique que Najat Vallaud-Belkacem...
21:51Ah non, c'est vous aussi, pardon.
21:53Najat Vallaud-Belkacem n'aurait pas dû être ministre
21:55parce que pas franco-française.
21:57En gros, il a failli être élu
21:59accessoirement, 49-72%.
22:01Il est élu.
22:03Pardon, il est élu.
22:05Est-ce qu'il a sa place à l'Assemblée nationale ?
22:07Il a fait un mea culpa, je crois, très sincère.
22:09Et je pense qu'on peut
22:11aujourd'hui considérer qu'il a commis
22:13une erreur de quart.
22:15Effectivement, il a tenu des propos
22:17qui ont été démentis immédiatement par Marine Le Pen
22:19et qui l'ont fait reculer.
22:21Au-delà de ça,
22:23ce en quoi il faut nous juger,
22:25c'est notre capacité
22:27à évidemment sanctionner
22:29des gens qui ne sont pas dans la ligne politique
22:31que nous édictons ou qui ont des propos
22:33qui sont inacceptables. Nous le faisons.
22:35Ce n'est pas le cas dans les autres partis.
22:37Sincèrement, on ne va pas parler de la France insoumise,
22:39mais eux, leur candidat dérape
22:41matin, midi et soir.
22:43– Je ne parle pas de la France insoumise, en l'occurrence,
22:45quels autres partis que la France insoumise ?
22:47– Je parle de la France insoumise.
22:49Les propos de Mme Rima Hassan, tout ça,
22:51personne ne trouve rien à redire dans ce mouvement.
22:53Au contraire, ils sont souvent encouragés.
22:55Si quelqu'un se conduit mal, on le sanctionne.
22:57Et c'est bien normal.
22:59– Alors, quand Jordan Bardella, si on en croit un journaliste
23:01de Libération, Tristan Berthelot,
23:03dans un livre qui s'appelle Machines à gagner,
23:05qui paraît au seuil, il est dit qu'il aurait,
23:07lui aussi, bénéficié d'un emploi fictif
23:09d'assistant parlementaire, on est à 15 jours
23:11du début du procès.
23:13Lui a démenti. Est-ce qu'il a déposé plainte
23:15contre ce livre ?
23:17– J'ignore s'il a déposé plainte, en général…
23:19– En général, voilà…
23:21– En général, on ne dépose pas plainte,
23:23nous contre la presse,
23:25c'est assez rare qu'on poursuive la presse.
23:27– Quand les faits sont faux, si vous considérez
23:29que c'est faux, vous déposez plainte.
23:31– Évidemment, nous contestons ça tout à fait formellement.
23:33Jordan Bardella le conteste.
23:35Monsieur Berthelot est un militant politique
23:37qui a fait de la lutte contre le Rassemblement national.
23:39Oui, ça ne l'empêche pas d'être un militant politique.
23:41On peut être journaliste et militant politique.
23:43On peut avoir une carte de journaliste et être un militant politique.
23:45– Sans rigueur professionnelle.
23:47– Il a fait de la lutte contre le Rassemblement national,
23:49l'alpha et l'oméga de son engagement.
23:51Nous contestons cela formellement.
23:53Un procès sur l'affaire des estampes parlementaires va avoir lieu.
23:55Nous contestons les reproches qu'ils nous ont faits.
23:57Nous mettrons aussi en lumière les pratiques du Parlement européen,
23:59notamment de son bras armé,
24:01l'OLAF qui nie les droits de la défense,
24:03qui aujourd'hui nous montre que l'Union Européenne
24:05ne respecte pas bien souvent les droits de la défense,
24:07alors qu'elle-même est très exigeante des États.
24:09– Marine Le Pen va disparaître pendant ces deux mois d'audience,
24:11comme François Bayrou,
24:13qui s'était un peu mis en retrait à l'époque.
24:15– Non pas du tout, je ne crois pas que ce soit
24:17le tempérament de Marine Le Pen de se planquer.
24:19Je crois que Marine Le Pen, au contraire,
24:21va prendre à bras-le-corps ce procès
24:23pour démontrer les mensonges et les procès
24:25qui sont faits à l'Assemblée nationale
24:27par l'Union Européenne,
24:29qui ne supportent pas que nous contestions
24:31en réalité son fonctionnement.
24:33On est assez serein.
24:35Moi je dois vous le dire,
24:37parce qu'on a vu François Bayrou,
24:39qui dans le même genre de procès,
24:41lui-même a été relaxé.
24:43Donc on ne voit pas pourquoi
24:45il aurait pour les mêmes reproches
24:47un traitement différencié d'une autre.
24:49Je crois que Jean-Luc Mélenchon
24:51va devoir répondre des mêmes choses.
24:53On est assez serein,
24:55mais Marine Le Pen est combattue, évidemment.
24:57– Sébastien Chenu, pour finir, une question d'actualité.
24:59La Fondation Abbé Pierre et Emmaüs,
25:01qui poursuivent son action pour les déshérités,
25:03ont décidé de faire disparaître son nom,
25:05de le reintituler après la révélation
25:07de 17 nouveaux témoignages d'agression sexuelle.
25:09Est-ce qu'il faut totalement invisibiliser
25:11l'abbé Pierre de la société française ?
25:13– Réponse courte, Sébastien Chenu, s'il vous plaît.
25:15La réponse, l'abbé Pierre ne peut pas,
25:17évidemment, se défendre.
25:19Moi, j'ai vraiment confiance dans le témoignage
25:21des femmes qui portent ces accusations.
25:23Je ne vois pas pourquoi
25:25elles inventeraient ça,
25:27donc il faut écouter cette parole.
25:29Il n'y a pas de vache sacrée.
25:31– Je vous pose la question parce que quand c'était Gérard Depardieu,
25:33vous aviez dit que la Légion d'honneur s'enlève pas sur des propos
25:35ou des critères nouveaux.
25:37– L'abbé Pierre Gérard Depardieu,
25:39ce n'est pas le même service rendu à la société.
25:41– S'il vous plaît, on va s'arrêter là.
25:43– Merci d'avoir été l'invité du WEEK 30 France Info,
25:45merci Bérangère Bonte. Dans un instant,
25:47les informés avec Renaud Dely,
25:49on vient d'en parler, le budget, nerfs de la guerre
25:51en cette rentrée, Michel Barnier va-t-il
25:53parvenir à résoudre le casse-tête
25:55et puis abrogation, aménagement
25:57qu'elle sort pour la réforme des retraites ?
25:59On en parle avec Renaud Dely et ses informés
26:01dans quelques minutes.

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