L’ancien directeur du service d’informations du gouvernement, Philippe Guibert, parle du processus de nomination d’un futur Premier ministre : «Le président de la République se trouve prisonnier d’une méthode où il a voulu décider de tout».
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00:00Acceptez que c'est le Parlement qui a le dernier mot et prenez de la hauteur et commencez à nommer.
00:07Vous êtes arrivé en tête, messieurs de la gauche ? On nomme Mme Castex, c'est censuré au bout de trois jours.
00:13Et puis, faire comme un président de la 4ème République, nommer, lever les hypothèques au fur et à mesure,
00:19on aurait fini par aboutir à un gouvernement.
00:21Mais comme il a voulu décider à la place du Parlement de qui serait celui qui serait le plus stable,
00:27eh bien, il constate, nous sommes le 4 septembre, que personne n'est certain d'être stable.
00:31Et là, il se retrouve prisonnier, ligoté d'une méthode où il a voulu tout décider et tout vérifier lui-même.
00:37Alors qu'il aurait dû faire partager cette responsabilité à l'Assemblée nationale.