• il y a 6 mois
Selon l’écrivain Richard Millet, le niveau de l’éducation nationale en France est en baisse depuis certaines années et «des enfants n’ont rien à y faire». Mais pour Philippe Guibert, ancien directeur du service d’information du gouvernement, «il n’y a personne en trop dans l’Education nationale».

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Transcription
00:00 - Moi, je vis avec des enfants d'une dizaine d'années.
00:02 Je trouve que votre description est légèrement excessive.
00:06 - Ils ont une dizaine d'années ? - Oui.
00:08 - Vous allez leur demander ce soir si elles avaient l'alphabet.
00:11 - On arrive de discuter, même parfois de regarder des devoirs.
00:14 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:15 - Je partage, évidemment, votre constat de la baisse du niveau.
00:19 C'est assez évident.
00:20 Mais je trouve que vous faites une démonstration
00:22 au-delà du catastrophisme, quand même, les enfants qu'on éduque.
00:26 D'autre part, quand vous dites
00:27 qu'il y a des gamins qui n'ont rien à faire dans l'éducation nationale,
00:30 comprenons-nous bien, votre grande tante,
00:32 que vous citiez tout à l'heure, elle avait fait l'école élémentaire.
00:36 Notre problème, il était à l'école primaire,
00:38 et ce qui prépare au collège.
00:40 Et là, il y a toujours eu tous les gamins.
00:42 L'école est obligatoire depuis la fin du 19e siècle.
00:45 Donc, le problème, c'est l'apprentissage
00:47 à des gamins à l'école primaire.
00:49 Ensuite, le destin scolaire des uns et des autres,
00:52 on peut en discuter,
00:53 mais il n'y a personne entre eux dans l'éducation nationale.
00:56 L'école est obligatoire et la scolarité est obligatoire.
00:59 Jusqu'à aujourd'hui, 16 ans, elle l'était jusqu'à 14 ans.
01:02 C'est pour ça que je ne comprends pas bien.
01:04 Je trouve que vous faites une description apocalyptique
01:08 avec forcément une absence de solution.
01:11 (Générique)
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