Pascale de la Tour du Pin vous donne rendez-vous avec Éric Naulleau et Yann Moix pour une nouvelle émission. Ensemble, ils reviendront sur les sujets d'actualité qui font le plus réagir !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PASCALE, ÉRIC, YANN ET LES AUTRES" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Non, mais non seulement je suis d'accord, mais je suis d'accord à 150%. Mais pour des tas de raisons.
00:03D'abord, contrairement au fast-food, vous savez, la devise des fast-food, c'est venez comme vous êtes.
00:07À l'école, on ne vient pas comme on est. On met un uniforme et on indique par cet uniforme qu'il va y avoir une parenthèse dans la journée où on est là pour apprendre.
00:15Ensuite, j'observe que l'uniforme est déjà en vigueur en France. Vous savez qu'aux Antilles, les élèves portent un uniforme ou alors une tenue, disons, réglementaire.
00:23Ce n'est pas forcément un uniforme. Ça peut être des couleurs blanches et bleues et qu'il n'y a pas eu d'épidémie de dépression nerveuse.
00:29Les élèves ont survécu à cette épreuve. Ensuite, en effet, ça évite deux choses. Ça évite, un, le défilé de mode.
00:35Vous êtes là pas pour exhiber les vêtements que vous avez réussi à vous payer et que d'autres n'ont pas réussi à se payer.
00:41Et puis vous savez qu'il y a des petits malins. Ça s'appelle des influenceurs islamistes qui apprennent aux gamines comment mettre une abaya sans mettre une abaya tout en mettant une abaya.
00:48Là, ils ne peuvent plus feinter. C'est uniforme ou blouse. Et j'ajoute que je suis également pour l'uniforme pour les professeurs qui portent la blouse.
00:56Moi, je suis assez d'accord. C'est-à-dire que si on impose un uniforme aux élèves, il faut que les professeurs aussi soient en tenue, une blouse pour les professeurs.
01:03Je ne vois pas ce que Yann peut rétorquer à cela.
01:05Mais il aura toujours une réponse.
01:08La première chose, ma chère Pascale, c'est que l'éducation nationale a peu à faire de vos histoires de panier à linge.
01:14Ah bon ? Ah bah écoutez, merci. Mais les mamans qui me regardent, elles, elles savent.
01:18L'école n'a pas été inventée pour régler vos problèmes de logistique ménagère.
01:23Ensuite, je dirais qu'il faut quand même qu'il reste dans ce pays quelques stigmates de mai 68.
01:28Moi, je ne suis pas un adversaire de mai 68.
01:29Vous avez porté l'uniforme quand vous étiez petit.
01:31J'étais à l'armée, mais je n'étais pas petit, j'avais 24 ans.
01:33Ça n'a rien à voir. Je vous ai demandé à l'école, pas à l'armée.
01:35En CP, on avait une blouse pour ne pas se tâcher.
01:37Il faudrait qu'on m'explique en quoi le savoir, l'intelligence est corrélé à la blouse.
01:44Par exemple, s'il y avait une efficacité vérifiable, même pas vérifiée, vérifiable, entre l'acquisition d'un savoir et le port d'un uniforme,
01:52je pense que ça se saurait.
01:54Or, aucune technique, aucune étude sérieuse aujourd'hui ne le prouve.
01:58Et la deuxième chose, parce que je vois bien le côté ségrégatif, égalitariste,
02:02c'est que vous faites des enfants des objets bien naïfs.
02:06La perversité, dans le sens large du terme, des enfants fait que si tout le monde a le même uniforme,
02:12les enfants verront d'autres détails qui leur prouveront que tel ou tel n'est pas du même milieu social.
02:17Une attitude, une manière de parler, une manière d'enlever la blouse à la sortie pour retrouver un blouson plus cher.
02:23Donc, de toute façon, c'est vain.
02:25Et ce qui m'embête un petit peu, c'est qu'il y a tellement peu d'autorités à l'école aujourd'hui
02:28qu'on en est réduit à avoir des réflexes de Sparte ou, pour aller le moins loin, de la Troisième République.
02:33Et comme un autocollant naïf, on va mettre sur le monde d'autorité l'espèce de baguette magique de la blouse.
02:39– Oui, mais peut-être que ça commence par ça.
02:41– Non, non, Pascal.
02:43– Le retour de l'uniforme.
02:45– Je voudrais finir par ça.
02:47Commencer par l'autorité et finir par la blouse.
02:49Mais faire commencer l'autorité par la blouse, c'est un leurre.
02:51– Non, non, le raisonnement de Yann Moix, c'est comme rien n'est possible, ne faisons rien, en fait.
02:55Ne commençons pas rien, puisqu'il y a toujours un absolu, on peut toujours faire mieux.
02:59Ensuite, mon cher Yann, moi j'ai un exemple vraiment très vérifiable des pouvoirs de l'uniforme.
03:04J'ai porté beaucoup l'uniforme, très particulier, celui de joueur de foot.
03:08Quand vous êtes joueur de foot, je peux vous dire, ça change tout.
03:11– Ah, c'est un bon exemple, je trouve.
03:13– Tant qu'on ne porte pas le même maillot, c'est un type que j'aime ou que je n'aime pas.
03:17Quand on porte le même maillot sur le terrain, je suis prêt à mourir pour lui.
03:20– Oui, il y a un sentiment d'appartenance.
03:22– Il y a un sentiment d'appartenance, nous défendons les mêmes couleurs.
03:24Je suis prêt à mourir pour lui, il est prêt à mourir pour moi.
03:26Ce qui, cinq minutes avant, était impensable pour l'un ou l'autre.
03:29Donc l'uniforme a un effet performatique, ça change.
03:32– Mais je ne vais pas apprendre à mourir à la place des autres ou avec les autres.
03:34– Non !
03:35– Vous êtes un homme intelligent, Yann.
03:37– Je viens en classe pour apprendre l'orthographe, pour apprendre l'art de faire des mathématiques.
03:41Pas pour défendre mon co-citoyen face à l'ennemi, en fait.
03:45– Non, mais le sentiment d'appartenance à un établissement, à un groupe, non ?
03:48– Vous savez que l'école a été inventée pour former des individus.
03:52Et je vois très bien ce que vous dire, ça part d'un bon sentiment.
03:55Et je serais d'accord avec vous si le fait de mettre une blouse
03:58nous permettait de faire moins de fautes d'orthographe, d'être meilleur mathématicien.
04:01– Mais je suis sûr que…
04:02– Il n'y a pas de corrélation établie scientifiquement.
04:04– Mais si !
04:05– Ça ne repose sur rien.
04:06Je préfère des gens qui sont dissemblables visuellement et qui sont bons en grammaire
04:11que des mecs qui ont la même blouse et qui font les mêmes fautes d'orthographe.
04:14– Vous avez vu les arguments du ministère de l'éducation nationale,
04:17ça s'affiche effectivement derrière vous, sentiment d'appartenance.
04:20– Il y a des éléments de langage qui sont utiles.
04:23– Entre l'époque où l'uniforme n'était pas généralisé mais assez commun,
04:29ou en tout cas la blouse, et aujourd'hui où il a disparu.
04:32Il y a eu un effondrement des savoirs fondamentaux.
04:34On peut croire que c'est un hasard.
04:35Moi je crois qu'il y a une corrélation entre l'abandon de l'uniforme et de la blouse
04:39et l'effondrement de l'orthographe, de la syntaxe et de la grammaire
04:42que vous observez sur les réseaux sociaux et ailleurs, mon cher Yann.
04:44– Je vais demander, attendez…
04:45– Essayez de mettre une blouse à un type nul en orthographe,
04:47je ne pense pas qu'il fera moins de points.
04:49– Oh Yann !
04:50– Essayons, essayons.
04:51– On va demander…
04:52– Pascal, on a dans cette émission beaucoup de temps pour s'exprimer.
04:55– Oui, enfin…
04:56– Si vous voulez choper la parole comme dans une émission de 14 secondes…
05:00– Oui, on a 20 minutes, mais il faut écouter également
05:03et expliquer à ceux qui nous regardent le comment, du pourquoi, avec des vidéos.
05:06– Si vous n'avez toujours pas compris que les ministres nous abreuvaient
05:08d'éléments de langage, d'une démagogie extrême,
05:11dont ils sont eux-mêmes les victimes parce qu'ils savent que c'est inefficace,
05:15on ne s'en sortira pas.
05:16Oublions les ministres et débattons avec des gens intelligents.
05:18Je parle du public, je ne parle pas de moi.
05:20– Et le public, le public en pose-t-il ?
05:22Bravo, bravo.
05:24Qui dans le public est pour le port de l'uniforme ?
05:27Levez la main.
05:28Regardez, attendez, c'est une quasi-majorité.
05:30Yann, je suis désolée.
05:31– Évidemment.
05:32– On va leur demander de venir tous les jours dans l'émission en uniforme.
05:35– Non, non, mais à l'école.
05:37– Madame Belloubet, jusqu'à présent, dans les dictionnaires du futur,
05:40on lui avait réservé une place, on mettrait sa photo en face du mot laxisme.
05:44Quand elle était garde des Sceaux, c'était le symbole du laxisme.
05:47Même elle commence à dire qu'il y a un problème
05:49et qu'il faut revenir à un peu de discipline.
05:51On ne demande pas l'instauration du fascisme,
05:53on demande le port, même pas de l'uniforme, d'une tenue uniforme.
05:57Moi, je trouve que c'est un bon début.
05:59Après, je suis d'accord avec vous.
06:01Ça ne suffira pas et surtout, ça ne résoudra pas le problème d'après l'école.
06:05Mais commençons par là.
06:068 heures par jour, c'est pas mal.
06:07– Pour être sérieux pour moi, c'est pour mettre un autocollant sur le chaos, l'uniforme.
06:11C'était l'image que je voulais développer tout à l'heure, qui est bien naïve.
06:14Clark Kent n'a pas des super-pouvoirs quand il met son uniforme.
06:19Il a des super-pouvoirs et il met son uniforme
06:21pour être moins ridicule quand il veut les utiliser.
06:23Sinon, il n'y aurait pas de bande dessinée et pas de Superman.
06:26Ce que je veux dire par là, c'est que votre système fonctionne très bien
06:30dans un système qui marche déjà,
06:32qui est autonome dans son autorité propre.
06:34Mais venir mettre un autocollant démagogique sur quelque chose qui va mal,
06:38c'est comme, excusez-moi l'expression, mais voilà…
06:41– Dans un violon-dé, la démagogie est le bon sens.
06:44Le bon sens qui est représenté dans…
06:46– C'est mettre la charrue avant les bœufs, d'une certaine manière.
06:49L'autorité ne peut pas s'asseoir sur un gimmick, sur un gadget.
06:55C'est l'inverse.
06:56Le gadget doit être la manifestation visuelle de l'autorité.
07:00Mais ce n'est pas à partir de ce gadget-là que l'autorité peut naître.
07:03La blouse doit être la conséquence d'une autorité et non pas sa cause.
07:07C'est trop friable.
07:08– Vous faites une grosse erreur.
07:10Ça fait des années qu'on biberonne les gamins en leur disant
07:13vous avez des droits, des droits, des droits.
07:15De temps en temps, il faut leur rappeler qu'ils ont des devoirs
07:17et qu'ils viennent à l'école pour apprendre, pas pour autre chose.
07:19La blouse est un symbole.
07:21Ce n'est pas ça qui va résoudre tous nos problèmes, mais c'est un bon début.
07:24– Vous faites un lapsus très interne, vous dites ils ont des devoirs.
07:26Le problème, c'est que quand ils rentrent chez eux maintenant,
07:28ils n'ont plus de devoirs.
07:29– Yann, quand vous venez sur un plateau télé, vous mettez une veste et une chemise.
07:33Vous mettez une veste et une chemise.
07:34Moi, je ne suis pas habillée comme ça dans la vie de tous les jours.
07:36Vous ne venez pas en sweat à capuche.
07:37– Mais vous savez, pour les enfants qui vont à l'école…
07:39– Vous allez travailler, le banquier n'est pas habillé en sweat.
07:42– Quitter son pyjama pour aller à l'école, c'est déjà une forme de violence.
07:47– Est-ce que ces deux enfants à l'école…
07:49– Pourquoi vous voudriez que les enfants aillent à l'école en pyjama ?
07:51– Moi, je suis pour l'école à domicile, au lit.
07:53– Ah oui, d'accord.
07:55– Je commence à comprendre vos désaccords.
07:57Mais regardez ces deux gamins, vous trouvez qu'ils ont l'air malheureux,
08:00que vraiment, ils apprennent dans un système répressif ?
08:04– Mais c'est une pub.
08:05– Mais ce n'est pas une pub.
08:06Vous passez devant des écoles, les gamins…
08:08– C'est des figurants, ils ont été payés, ils ont été rémunérés.
08:11– Moi, je débat dans le cadre de la bonne foi.
08:16Alors évidemment, contre Yann Moix, c'est un peu difficile.
08:18– Bon, écoutez, alors on va écouter deux versions, effectivement,
08:20deux voix discordantes.
08:22On a par exemple cet extrait qu'on a pris sur CNews,
08:26qui a suivi une rentrée scolaire.
08:29Ça, on l'a vu, c'est Vincent Chauvet, le maire modem d'Autun, en Saône-et-Loire,
08:34qui a déclaré que l'intérêt de l'uniforme était de niveler les différences.
08:38C'est un bon argument.
08:39200 euros de pouvoir d'achat, les parents auront moins d'habits à acheter
08:42et pas d'habits pour l'école.
08:44Ça, c'est peut-être un argument qui pèse dans cette période.
08:47– Pascal, les seules personnes à qui on n'a pas demandé leur avis,
08:49c'est les enfants.
08:50C'est étrange quand même, c'est les premiers concernés.
08:52– Mais les enfants, vous ne demandez pas l'avis à des…
08:54enfin, toujours l'avis à des enfants, quand vous êtes parents.
08:56– Moi, je demande l'avis aux enfants.
08:57Je demande plus souvent l'avis à des enfants qu'à des adultes.
08:59– Ah bon ?
09:00– Moi, le monde adulte tel qu'il est, on préfère souvent le monde des enfants.
09:03– Oui, c'est une bonne base.
09:04Qu'est-ce que tu veux manger ce soir ?
09:05Des brocolis ou du chocolat ?
09:06– Voilà.
09:07– Non, vous demandez aux enfants leur avis.
09:09Surtout, vous allez être très surpris.
09:11Vous allez être très surpris.
09:13Ensuite, il y a…
09:14– Vous seriez étonnés par le nombre d'amateurs de brocolis.
09:17– Oui, je crois que je serais très étonné, en effet.
09:19Ensuite, les 200 euros qui vont économiser,
09:21si ça se trouve, ils vont en profiter pour acheter vos livres, Yann.
09:24Vous jouez contre votre camp, là, vraiment.
09:26C'est tout bon pour vous, cette mesure.
09:28– Le problème pour lire des livres, c'est qu'il faut connaître déjà l'art de la lecture.
09:31– Et donc, il faut mettre une blouse.
09:32– Plutôt que de passer son énergie à essayer de débattre sur le port de l'uniforme,
09:36on ferait mieux de débattre sur le thème des contenus scolaires,
09:39qui, à mon avis, est un vrai sujet.
09:41– Et les profs, qu'en pensent-ils ?
09:43Écoutez, Étienne Brochard, co-secrétaire départemental SNES-FSU de 1978,
09:48lui, il dénonce la mesure gadget de l'uniforme.
09:52Il est un peu d'accord avec vous, voilà.
09:53Vous êtes un peu prof, non ?
09:54– Moi, j'aurais préféré qu'il mette un uniforme, par exemple, ce prof, vous voyez.
09:57– Mais moi, je pense…
09:58– Et là, il représente dans une tenue… moi, je regrette.
10:01Le professeur, c'est un certain statut, un certain standing.
10:04Il prouve lui-même, regardez, qu'il ne croit pas aux vertus de l'uniforme.
10:07Moi, je crois que sa parole aurait plus de poids s'il venait dans une tenue correcte.
10:10Mais peut-être que je suis trop formaliste.
10:12– Je vous souhaite une bonne année 1954, mon cher Éric.
10:15– Vous savez, les années 50, il y avait du mauvais, mais il y avait des choses assez bonnes.
10:19– Oui, il y avait la guerre d'Indochine, c'était chouette.
10:21– Ça n'a rien à voir avec l'école, ça.
10:22– Il y avait Vive le Québec libre, c'était fantastique.
10:24– Ça n'a rien à voir avec l'école.
10:25– Je vous ai compris, il y avait la guerre d'Algérie.
10:27Ça n'a rien à voir, ça n'a rien à voir avec les sujets.
10:29– Il y avait Sacha Gustel.
10:30– Vous n'êtes pas ému, Yann, quand vous tombez sur des lettres
10:35ou la correspondance de vos grands-parents, de voir aucune faute d'orthographe,
10:38une écriture absolument impeccable.
10:40Il n'y a pas une petite nostalgie ?
10:42Vous êtes un homme de lettres, vous aimez ce qui est bien tourné.
10:45– J'ai aussi la nostalgie d'une époque dans les années 70
10:48où on arrivait dans le costume qu'on souhaitait
10:50et on faisait quand même zéro faute d'orthographe ou dictée.
10:53Donc l'un n'empêche pas l'autre.
10:54– Et c'était le début de la fin.
10:55– Non, je crois que c'était la fin du début.
10:57– 68, ça a été le début de la fin, voilà le résultat.
10:59– Moi, je pense que l'héritage de 1968 a été une chance pour la France.
11:03– Ah oui ?
11:04– Ah oui.
11:05– Vous avez vu nos classements PISA ?
11:06Vous croyez que c'est une chance pour la France ?
11:07– Oui, mais il ne faut pas tout regarder au prisme de l'orthographe
11:11étant donné qu'aujourd'hui, aujourd'hui, je vais vous dire une chose.
11:14– Si, le prisme de l'orthographe, c'est important.
11:16– Non, non, les classements.
11:18– Les classements, on est en train de dégringoler.
11:20La France dégringole dans les classements mondiaux.
11:22– Je ne veux pas qu'on établisse une corrélation
11:24entre le déguisement et les prouesses intellectuelles.
11:26Je pense que l'enfant a aussi le droit de se sentir bien dans sa peau
11:30et d'être jugulé toute la journée dans un uniforme ridicule.
11:33– Jugulé !
11:34– Peut aussi créer des traumatismes.
11:36– On n'a pas dit une cote de maille, on a dit une veste de jambon.
11:39– Vous avez déjà vu un uniforme qui sciait ?
11:41Un uniforme, c'est contraignant.
11:42Vous n'avez pas fait le service militaire, vous ne pouvez pas le savoir.
11:45Un uniforme, on n'a jamais envie d'enfiler un uniforme.
11:48On a envie de se plaire à soi-même.
11:49– Une tenue.
11:50– Ecoutez, une tenue, une tenue.
11:51Regardez-vous, qu'en pensez-vous ?
11:52Vous êtes nombreux à réagir sur les réseaux sociaux.
11:54Hashtag payer à regarder.
11:55– Je ne sais pas pourquoi je me suis.
11:56– Brun, c'est le fou qui l'emporte !
11:58– Sous-titrage ST' 501