• il y a 2 mois
Le 18 juin, Marie Claire et la FEBEA, ont lancé la première session de Beauty For Good.

Découvrez l'Interview "Comment s’y retrouver dans les différents labels ?" de Juliette Moizo, Cheffe du bureau des produits et de la consommation durables au Commissariat Général au Développement Durable.
Ainsi que la Conversation "Ce que les marques, selon leur positionnement, mettent en œuvre pour répondre aux attentes de qualité et d’efficacité" avec Carole Garcia, Fondatrice GRAINE DE PASTEL et Pauline Tulasne, Responsable Recherche et Développement LOVEA.
Transcription
00:00On va parler Labelle tout de suite avec Juliette Moiseau, qui est chef de bureau du Commissariat
00:10Général au Développement Durable. Je vous demande de l'accueillir. Juliette, bonjour,
00:15merci d'être avec nous ce matin. Pour commencer, pouvez-vous nous rappeler la mission du Commissariat
00:20Général au Développement Durable ? Le CGDD, son acronyme, c'est l'une des directions
00:25du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Le ministère
00:29a plusieurs grandes directions et celle-là s'occupe du développement durable, de la
00:34transition écologique, en mobilisant notamment tout ce qui est données, expertise. Et pour
00:39ma part, je travaille au sein du service de l'économie verte et solidaire. Notre mission,
00:45c'est de faire en sorte qu'il y ait une transition écologique des entreprises en particulier.
00:50On agit beaucoup par la réglementation, mais aussi par de l'accompagnement, avec une action
00:57qui touche à la fois les entreprises, mais aussi les administrations et puis les consommateurs.
01:02C'est un peu notre triptyque pour agir. Merci beaucoup. Alors, quelles sont les bonnes pratiques
01:07pour reconnaître un produit cosmétique moins impactant sur l'environnement et donc sur
01:12l'être humain ? Question essentielle et c'est parfois difficile pour y répondre quand on
01:16est consommateur. C'est vrai que ce qu'il faut garder en tête, c'est que tout produit
01:21va avoir un impact sur l'environnement. Je pense qu'on en a beaucoup parlé ce matin.
01:25Ces impacts sont assez divers. Ça peut être la consommation d'eau, la consommation d'énergie,
01:30la biodiversité. Et ils vont apparaître à toutes les étapes du cycle de vie d'un
01:35produit. Donc, le cycle de vie d'un produit, qu'est-ce que c'est ? C'est toute la vie
01:39du produit. C'est sa fabrication, son transport, son utilisation, sa fin de vie. Et donc, par
01:46rapport à tout ça, on va vouloir se poser la question, comment je peux faire en sorte
01:50de choisir le produit qui ait le moins d'impact possible ? Alors, c'est une question importante
01:56pour soi, évidemment. Je crois qu'on l'a vu, c'est une préoccupation. Elle n'a pas
01:59encore la préoccupation, mais une préoccupation qui est montante et majeure. Et là où je
02:04trouve qu'elle a de l'intérêt aussi, c'est que ce n'est pas seulement en tant que consommateur
02:08individuel qu'on peut avoir un impact, mais je crois qu'on le voit ce matin. C'est aussi
02:12un signal qu'on envoie aux entreprises, aux marques, aux fabricants. Et le consommateur,
02:16il a un vrai rôle à jouer là-dessus. Et il peut s'appuyer aussi sur les informations
02:21qui figurent sur les produits eux-mêmes, sur les emballages, et qui lui sont données
02:25par les entreprises. Alors, qu'est-ce qu'on retrouve comme type d'information ? C'est
02:30un peu la question qu'on se pose quand on voit dans les rayons, sur les packagings,
02:34pas mal de mentions, de labels. Alors, il y a effectivement, comme je le disais, ces
02:39mentions. Par exemple, mon emballage contient X % de matières recyclées, ou la formulation
02:45du produit contient X % de matières naturelles ou d'ingrédients bio. Alors ça, ces premières
02:51informations, elles sont objectives. Elles concernent une caractéristique du produit.
02:56Ce qu'il faut bien avoir en tête, c'est que les marques, dès lors qu'elles mettent ces
03:00informations sur un produit, elles sont obligées de dépasser la réglementation. Il faut forcément
03:05aller au-delà de la réglementation et donc avoir pris des engagements supplémentaires.
03:09Et toutes ces mentions, toutes ces allégations, elles sont susceptibles d'être contrôlées
03:14et elles sont contrôlées. Ce qui veut dire que les fabricants, ils doivent tenir à
03:17disposition des personnes chargées des contrôles, des justificatifs. Donc ça, c'est important
03:23de l'avoir en tête et de se dire, ce n'est pas juste une mention un peu marketing. Ça
03:26doit être des informations avec des justificatifs contrôlables. Et donc, il y a des agents
03:31de l'État qui peuvent les contrôler, qui peuvent mettre des amendes si ce n'est pas
03:35respecté. Donc ça, c'est les mentions. Donc voilà, c'est vraiment des choses assez
03:39objectives. Et puis, il y a aussi une réglementation qui encadre la manière dont elles sont communiquées
03:43aux consommateurs. C'est intéressant, mais c'est vrai que ça apporte souvent sur un
03:47aspect du produit. Et c'est là où j'en viens un peu au label. Là où un label est intéressant,
03:53c'est que souvent, il va avoir une dimension beaucoup plus globale et embarquer énormément
03:57d'aspects environnementaux. Oui, justement. Est-ce qu'on peut revenir peut-être sur ce
04:01qu'est peut-être un label et quelle est sa garantie ? Oui. Alors, les labels, je pense
04:06que pour peut-être, on en a cité quelques-uns ce matin, le label agriculture biologique
04:10où je peux citer aussi l'écolabel européen et je pense qu'on y reviendra. Mais le label,
04:14en fait, c'est une marque de garantie. Donc, ça prend la forme d'une petite image, un
04:18petit logo avec un nom à poser sur le produit. Mais derrière, ça signifie que l'entreprise,
04:24elle a respecté tout un cahier des charges, un référentiel qui ensuite a été contrôlé.
04:30Donc, un cahier des charges, ça veut dire une liste. Alors, elle peut être plus ou
04:33moins grande, la liste. En général, plusieurs critères, mais trois critères, cinq critères,
04:37dix critères, quinze critères qui peuvent porter sur les différentes étapes du cycle
04:42de vie du produit dont je parlais, les différents impacts environnementaux. Le label, ça veut
04:47dire qu'on a respecté le cahier des charges. Et là, ce n'est pas simplement l'entreprise
04:50qui a dit oui, j'ai respecté le cahier des charges. Ça implique qu'il y a un organisme
04:55tiers qui est indépendant de l'entreprise, qui est venu contrôler, auditer le respect
05:00de ce cahier des charges. Donc, les audits, ça peut être sur place, ça peut être dans
05:04les usines. Ça peut être aussi du contrôle documentaire, donc avec des justificatifs.
05:09Mais en tout cas, ça veut dire qu'un tiers est venu vérifier que le cahier des charges
05:12a été respecté. Et ça, ça va arriver régulièrement. Donc, ce n'est pas juste
05:17une fois, c'est plusieurs fois. Ça peut être plusieurs fois par an ou au moins tous
05:21les quelques années. Et surtout, au bout d'un certain temps, on ne peut plus apposer
05:25le label ou il faut recommencer le processus de certification. Donc, ça, c'est extrêmement
05:30intéressant. Et donc, ça permet vraiment d'avoir un respect de beaucoup d'impacts
05:36environnementaux à la fois. C'est ça qui est intéressant dans les labels.
05:39Non, mais on le sait, il y a pléthore de labels, un océan même de labels. Comment
05:45s'y retrouver ? Et est-ce qu'il faut privilégier plusieurs labels sur un produit ou pas ?
05:49Effectivement, on dit souvent jungle des labels, mais océan, ça marche aussi. Je pense qu'il
05:54y a beaucoup de marques qui s'engagent, qui se font certifier. Et du coup, on a parfois
05:59du mal en tant que consommateur à s'y retrouver. On se demande lequel je choisis. Est-ce que
06:04je prends le produit où il y a cinq labels ou celui où il n'y en a pas ?
06:06Et alors, il y a quelques outils qu'un consommateur peut utiliser pour s'y repérer dans les
06:13labels. Un outil qui est disponible sur Internet, sur le site de l'ADEME, qui est l'agence
06:17de la transition écologique. Et donc, c'est très simple d'utilisation. Vous cliquez
06:22sur le produit qui vous intéresse. Donc là, ça peut être les cosmétiques. À l'intérieur
06:26des cosmétiques, vous avez aussi des distinctions, shampoing, crème, etc. Et vous avez 3-4 labels
06:33de recommandés où on vous dit, voilà, ce label, c'est un excellent choix, un très
06:36bon choix. Parce que ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est que suivant les produits,
06:41les labels vont être un peu différents. Et d'ailleurs, je pense que vous le voyez,
06:44quand vous achetez des vêtements, vous ne retrouvez pas toujours les mêmes labels que
06:47quand vous achetez des produits cosmétiques ou des meubles. Donc, c'est vrai que ça oblige
06:52un petit peu à s'y repérer. Mais au fur et à mesure, on apprend un peu les 2-3 labels
06:56les plus intéressants pour le produit et aussi pour soi, en fonction de ce qui nous
07:00intéresse comme enjeu. Et par rapport à la question de, est-ce qu'il faut plusieurs
07:04labels ? Est-ce que c'est ça qu'il faut toujours privilégier ? Moi, je dirais pas forcément.
07:09C'est vrai que les labels ont des exigences différentes. Ils n'apportent pas tous le
07:13même niveau de qualité environnementale. Donc, il faut mieux privilégier un très
07:19bon label plutôt qu'un produit qui a beaucoup de mentions et finalement qui a moins d'impact.
07:23Merci beaucoup pour ces précisions. Et on aimerait savoir également quelles sont les
07:28limites d'un label qui n'est pas garant de tout et n'importe quoi. Est-ce que vous pouvez
07:33nous préciser ce point également ? Oui, comme je le disais, le label, ça vous
07:37offre la garantie qu'il y a un cahier des charges qui a été respecté. Maintenant,
07:40c'est important de s'intéresser aussi à ce que dit ce cahier des charges. Les cahiers
07:44des charges, ils peuvent être très différents et ils sont quand même plus ou moins ambitieux
07:48sur le plan environnemental. Donc, si vous vous intéressez beaucoup au sujet, ça vaut
07:54le coup d'aller voir certains cahiers des charges ou en tout cas de se référer à des
07:57conseils sur les labels. On atteste du respect d'un cahier des charges, mais ça ne veut
08:03pas dire qu'il y a tout qui figure dans ce cahier des charges. Il faut, je pense aussi,
08:10toujours avoir un esprit critique par rapport au produit, à ce qui figure sur le produit
08:15et un petit peu analyser ces mentions, ces labels, ce qui figure, vérifier qu'on n'est
08:20pas juste attiré par le verre sur le produit et les petits dessins d'arbres, mais qu'il
08:24y a vraiment des choses solides, donc des certifications, des mentions qui sont suffisamment
08:30précises. Une mention environnementale, un consommateur doit être en capacité de la
08:34comprendre, c'est-à-dire qu'il doit comprendre de lui-même est-ce qu'on parle de l'emballage,
08:38du contenu, est-ce que le pourcentage est précis. Un petit peu un décryptage, mais une fois
08:44qu'on commence à le faire finalement, on prend pas mal d'habitude et ça devient assez intéressant
08:50et je trouve en tant que consommateur, on regagne aussi du pouvoir, on se dit je sais ce que j'ai
08:54acheté. Ces labels, les cahiers des charges, leurs cahiers des charges évoluent en permanence,
08:59on peut peut-être aussi le souligner ? Oui tout à fait, ce ne sont pas du tout des cahiers des
09:03charges qui sont figés dans le temps, on n'imagine pas qu'on certifierait des produits sur la base
09:08d'un cahier des charges qui aurait été élaboré il y a 20 ans, je pense que les choses évoluent
09:12énormément en termes d'innovation et on l'a encore vu ce matin, un référentiel de qualité,
09:18voilà son cahier des charges va être révisé périodiquement, il n'y a pas de période déterminée
09:22mais il y a une révision régulière. Intéressant aussi à avoir en tête, c'est qu'il y a des
09:27réglementations européennes là aussi qui sont en train d'être négociées, je pense qu'on y reviendra
09:31peut-être un peu dans la suite de la discussion, mais qui vont encore plus renforcer les exigences
09:36sur les labels environnementaux, sur les allégations environnementales. Là où c'est vraiment positif,
09:41c'est que tout ce qui relève un peu du greenwashing, des allégations trompeuses, ça va devenir de
09:45plus en plus rare parce que la réglementation elle va être de plus en plus, je dirais, sévère sur ça.
09:50J'allais vous en parler, comment le savez-vous ? Effectivement, on parle d'écolabels européens,
09:56est-ce que vous pouvez nous en dire plus ? Oui, dans tous les labels, il y a quelques labels
10:00qui sont publics, c'est-à-dire issus d'une réglementation européenne nationale et donc
10:05l'un de ces labels, c'est l'écolabel européen. Alors je n'ai pas apporté de petits panneaux pour
10:09vous montrer le visuel, mais si vous voyez, c'est une petite fleur avec à l'intérieur la lettre E
10:14et en tout c'est marqué écolabel. Donc c'est un label qu'on retrouve aujourd'hui beaucoup sur les
10:18produits plutôt d'entretien ménager, voilà, je pense que vous le verrez plutôt dans ces rayons-là.
10:23Il commence à arriver aussi en cosmétique et il a un cahier des charges qui est extrêmement ambitieux
10:28sur le plan environnemental. Peut-être pour donner un peu des exemples de critères, c'est des critères
10:34très différents, ça va de la composition des emballages et leur réemploi, sur l'approvisionnement
10:41des matières premières, il y a notamment des obligations sur l'huile de palme qui doit être
10:45tracée, il y a aussi beaucoup de choses sur les substances dans le cahier des charges de l'écolabel
10:49européen et puis comme je le disais pour les autres labels, évidemment, il y a une certification
10:53par un tiers qui est réalisée périodiquement. Merci beaucoup Juliette pour vos réponses et on peut
11:00l'applaudir pour toutes ces informations. Merci. Voyons tout de suite la réponse des marques avec
11:06Pauline Thulan, directrice recherche et développement chez l'OVA et Carole Garcia qui est fondatrice de
11:12Graines de Pastel. Je vous demande de les accueillir. Bonjour à toutes les deux. Pauline, on commence
11:17avec vous. Pouvez-vous nous dire comment cette notion de transparence est travaillée chez l'OVA
11:24et plus globalement au sein de votre groupe, je le rappelle, la fosséenne de cosmétiques et
11:31nous parler des exigences de votre charte de formulation interne. Effectivement, la transparence
11:37chez l'OVA passe par une charte de formulation exigeante. On va tenter de supprimer ou de limiter
11:44l'utilisation des matières premières synthétiques. On va anticiper la substitution ou l'élimination
11:50de nos formules des matières premières controversées. On va effectivement aussi demander à nos
11:56parfumeurs de supprimer des molécules qu'on juge à risque et éventuellement aussi limiter
12:05le nombre d'allergènes. La transparence chez l'OVA et globalement au sein du groupe la
12:10fosséenne de cosmétiques, c'est de publier notre charte de formulation sur notre site internet, ce qui
12:16rend accessible au consommateur une transparence sur les matières qu'on utilise,
12:21qu'on certifie ou qu'on limite. Effectivement, ça va passer aussi dans les nouveaux développements. Sur
12:27la systématisation, on va expliquer aux consommateurs la fonction de l'ingrédient,
12:33à quoi ça sert, pourquoi il se retrouve dans le produit, quelle est son utilité et de travailler
12:38des listes INKiD, le nombre d'ingrédients, on va le limiter aussi pour avoir le
12:45bon ingrédient au bon endroit et jamais de superflu. Merci, alors Carole, Graines de Pastel
12:49existe depuis 2003 déjà, elle porte en elle l'accent toulousain, d'où elle est née, mais surtout un
12:56engagement en faveur du biodermatologie. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ? En deux mots,
13:01alors effectivement, le premier projet a démarré en 2002 avec un lancement des premiers produits
13:07en 2003. L'idée au départ, c'est parti d'une passion et d'un amour pour une plante qui est
13:13le pastel isatiste que l'on cultive à côté de Toulouse dans le Gers. On a plusieurs métiers
13:19en fait dans notre laboratoire, d'abord on est agriculteur, on est également fournisseur d'ingrédients
13:24puisqu'on a nos propres ingrédients exclusifs brevetés issus de la plante et puis on est une
13:30marque de cosmétiques. Voilà donc on part du champ, il y a la partie agricole, il y a la recherche
13:35fondamentale avec cette extraction végétale, la partie biotech, il y a la formulation et
13:41l'industrialisation à une heure de route. Tout ça se passe à une heure de route autour de notre
13:46siège social à Toulouse et puis ensuite on commercialise en pharmacie. L'idée de départ
13:52c'était ce qu'on appelait pas développement durable il y a plus de 20 ans mais c'était
13:57de construire un laboratoire anti bling bling en toute transparence et pouvoir
14:03raconter et pouvoir emmener nos clients sur nos champs, de la graine aux soins.
14:09Merci Carole. Pauline, vous portez chez l'OVA une attention particulière à intégrer jusqu'il faut
14:15n'est-ce pas dans vos formules et à veiller à ce que chaque composant de vos formules soit légitime
14:21c'est notamment ce que vous vous imposez lorsque vous formulez vos protections solaires en limitant
14:27le nombre de filtres. Vaste sujet, est-ce que vous pouvez nous en dire plus ? Alors effectivement au
14:33sein des laboratoires l'OVA on a travaillé depuis plusieurs années à sélectionner en fait
14:40finalement les filtres les moins controversés pour la santé humaine et pour avoir un impact
14:45minime sur le milieu marin donc ça ça a été des années de recherche. On n'a malgré tout pas fait
14:52du tout de concessions sur l'efficacité et la sensorialité de nos formules donc du coup ce
14:57travail de recherche a été a été souligné par le fondateur d'Inki Beauty récemment donc il a
15:02vraiment souligné ce travail d'optimisation et effectivement le nombre de filtres limités est un
15:08gros travail puisqu'on va utiliser uniquement quatre filtres pour les indices les plus élevés
15:13donc 50, 50 plus voire même moins quand ce n'est pas nécessaire et atteindre un SPF aussi élevé
15:20c'est vraiment un travail de solubilisation, d'interaction, d'optimisation entre les filtres
15:27et c'est vraiment un gros travail de recherche et tous ces développements de produits
15:33cosmétiques solaires on va s'imposer aussi une efficacité sur la durée de vie puisqu'il faut
15:39savoir que le voilà c'est un produit solaire c'est un produit qui est malmené puisqu'on va
15:43l'amener à la plage, on va le transporter et il est important de garantir tout au long de la
15:48durée de vie du produit et à l'exposition à de fortes chaleurs que l'efficacité est garantie
15:53pour le consommateur. Merci beaucoup, Carole vous aimez rappeler que les cosmétiques bio peuvent
15:59parfois avoir une mauvaise image en termes de qualité dû peut-être à leur début sur le marché
16:06quand ils sont arrivés or ils se sont améliorés on le rappelle ici et ne cessent de se perfectionner
16:13oui alors effectivement alors nous nous sommes des militants du bio depuis quasiment le départ
16:18bien entendu du bio sur la partie agricole avec un label agriculture biologique et puis
16:23on va au delà avec un vrai engagement dans de l'agriculture régénératrice et puis
16:30ce label bio alors effectivement quand on formulait il y a 15 ans en bio on avait très peu d'ingrédients
16:35les filières n'étaient pas encore développés aujourd'hui on a vraiment de très belles on peut
16:40faire de très belles textures et alors au delà de ça on va chercher de l'efficacité dans nos
16:45par exemple nos ingrédients que l'on travaille et que l'on va fabriquer ils sont dans le
16:52référentiel bio je pense par exemple aux protéines de pastel que l'on a lancé en 2013
16:58en fait sur un projet de recherche on en a parlé tout à l'heure c'est à chaque fois au moins au
17:01moins cinq ans avant de développer un ingrédient mais en 2013 c'était notre premier brevet les
17:07protéines de pastel ils sont dans le référentiel il est dans le référentiel bio et donc ces
17:11protéines permettent d'augmenter la synthèse naturelle des collagènes et on a pu développer
17:16des gammes anti âge à partir de là donc oui aujourd'hui le bio permet de évidemment de
17:21d'avoir de l'efficacité et d'ailleurs donc tous nos soins visage d'une part sont bio d'autre part
17:27contiennent tous un ingrédient breveté et sont également tous testés cliniquement leur
17:34efficacité est testée donc ça c'est ça c'est le notre base pour tous les tous nos soins visage
17:39donc on peut dire qu'aujourd'hui le bio rime avec effet avec efficacité et c'est vraiment
17:44important de le rappeler merci pauline vous avez par ailleurs effectué un travail très
17:50important sur vos textures et notamment concernant vos dernières innovations alors est-ce que vous
17:57pouvez rentrer dans le détail s'il vous plaît donc effectivement ce qu'on dit depuis ce matin
18:01c'est que l'efficacité qualité ne peut aussi rimer avec sensorialité donc chez l'ova on a
18:08développé un stick solaire spf 50 et là on s'est limité effectivement à l'utilisation uniquement
18:13de trois filtres solaires donc l'idée c'était de développer une texture invisible mais qui à la
18:20fois aussi va résister aux fortes chaleurs puisque un stick solaire ben voilà c'est un produit qui
18:25va être nomade donc il va être il va avoir besoin de d'avoir une solidité dans la durée de vie il
18:32va être résistant à l'eau nos produits sont vegan et ce stick on a on a décidé aussi de le de
18:38l'indiquer pour les visages et les zones sensibles donc finalement allier efficacité et aller jusqu'à
18:45de la sensibilité cutanée c'était important pour nous et on peut également aussi parler d'un des
18:50derniers lancements qu'on a fait chez l'ova sur la beauté qui est la crème nuage de coco on va
18:57allier une texture fouettée innovante qui va être utilisable sur le visage les mains et le corps et
19:03là encore une fois la sensibilité sur quelque chose de très fouetté très texturé avec une
19:08odeur addictive va pas être un compromis sur le côté vegan ce produit est utilisable à partir de
19:16trois ans sur des peaux sensibles et on a prouvé une efficacité 24 heures donc en fait le vraiment
19:22le plaisir n'est pas forcément en contradiction avec une efficacité et une garantie de qualité
19:27merci beaucoup carole alors vous en avez parlé graines de poste pastel a déposé des brevets 4
19:33à l'heure actuelle et il y en a un cinquième je crois qui est en cours alors en quoi est ce que
19:38c'est une garantie supplémentaire de la qualité de vos soins ça permet de communiquer de communiquer
19:44avec on parlait des labels tout à l'heure je pense que le côté ingrédients brevetés ça veut dire
19:48quelque chose ça veut dire qu'on comprend qu'il ya de la recherche fondamentale derrière et que
19:52le laboratoire mis plusieurs années avant de avant de mettre l'ingrédient sur le marché et puis
19:58aussi le fait que ça soit nos propres ingrédients brevetés c'est aussi une traçabilité complète
20:04concrètement comment on fait on a notre donc notre champ il est en on a 60 hectares de champs entre
20:11toulouse et bordeaux on va récupérer la graine de la plante au bon moment de maturité donc
20:15concrètement c'était il ya 15 jours et puis on va venir extraire je vais prendre un exemple qui
20:20sont par exemple les flavonoïdes de pastel ces bio flavonoïdes on a pu montrer que l'on
20:26venait en fait bloquer la synthèse de la mélanine et donc avoir une action anti tâche alors on va
20:33récupérer des feuilles on va récupérer des graines et puis par une extraction sans solvant chimique on
20:39est sur de la chimie verte on vient faire ces bio flavonoïdes qui vont ensuite intégrer le
20:45produit final alors là il ya des tests au fur et à mesure et des tests sur l'ingrédient évidemment
20:50on a vu ça avec la médecin toxicologue il ya des tests sur l'ingrédient pour valider son inocuité
20:56mais aussi son efficacité et puis lorsqu'il rentre dans le produit fini là encore il ya des tests
21:01pour garantir que cet ingrédient a une action à l'intérieur du produit fini donc oui le fait
21:08d'avoir ses propres ingrédients brevetés permet d'être de maîtriser totalement et d'avoir un
21:13contrôle sur les matières merci pauline pouvez vous nous en dire plus sur les engagements portés
21:19par vos produits pour répondre à ce fameux triptyque efficacité naturalité et accessibilité
21:25alors les engagements chez l'ova et sont multiples puisque tous nos produits déjà sont fabriqués en
21:30france en deuxième engagement qu'on s'est donné à horizon 2026 c'est d'avoir tous nos produits
21:35vegan donc on vraiment on est attaché à développer des produits le plus naturel possible on va aller
21:42chercher l'alternative la plus naturelle lorsqu'elle est présente jamais au détriment
21:45effectivement de l'efficacité et on va attacher tout particulièrement à sourcer le monoïde de
21:54nos produits donc un monoïde de tahiti d'appellation d'origine puisque c'est un ingrédient phare
21:59chez l'ova et donc cet ingrédient en fait pourquoi on va aller le chercher avec une appellation
22:04d'origine ça va nous permettre d'attester effectivement la qualité de sa fabrication
22:07et l'origine polynésienne des ingrédients qui le composent donc c'est important pour nous de
22:12sourcer même si c'est un ingrédient qui est hors france un donc sourcer quelque chose d'un peu plus
22:17lointain mais d'avoir la garantie de la qualité de cet ingrédient merci carole pour garantir la
22:22qualité du champ de vos pastels la plante que vous utilisez dans vos dans vos produits donc
22:27jusque justement vos produits finaux vous vous êtes vous même formé carole en agriculture en
22:34juin dernier c'est pour justement vous mieux comprendre en fait le process de la graine on
22:40en parlait jusqu'aux produits finis c'était pour moi aussi une évidence de pouvoir effectivement
22:46devenir agricultrice alors j'ai passé un bac agricole en juin dernier j'étais la seule
22:50candidate libre de mon département de haute garonne très fière c'était pour pouvoir être
22:55encore plus près de cette plante cette plante il faut imaginer que cette plante il y a donc
23:0125 ans n'existait plus en france elle avait été totalement oubliée depuis la fin de la
23:06renaissance jusqu'à eu un peu typique à l'époque napoléonienne et puis à nouveau la plante avait
23:11été oublié c'était pourtant une plante à la fois magnifique parce que plante du patrimoine français
23:18au travers de ses propriétés teinturiales pour le bleu qui dans ses feuilles et puis une plante
23:24médicinale qui était inscrite à la pharmacopée et qui a fait que je m'y suis intéressé il y a il
23:28y a 25 ans et cette plante pour moi c'était très très important de pouvoir maîtriser totalement
23:35l'itinéraire culturel que je connaissais déjà par coeur mais de me mettre aussi au niveau des
23:40agriculteurs avec lesquels je travaille et en fait c'est parti d'une discussion informelle vendredi
23:45après-midi dans le gers où où j'ai dit bah chiche vous allez voir je vais passer le bac et là on
23:51dit allez ok vas-y inscris toi et puis c'est parti voilà c'est parti comme ça il y a il y a un an
23:55et demi mais l'idée c'était c'était très concrètement c'est de maîtriser c'est de pouvoir
23:59travailler on en a parlé notamment avec carmel je l'ai entendu parler d'agriculture régénératrice
24:06c'est vraiment le cas c'est à dire que ça me permet aussi de mettre des normes on n'a pas de
24:11labours profonds on va travailler avec des plantes qui permettent d'avoir un système racinaire qui
24:16nous emmène de l'azote on fait des on a découvert aux végétaux il ya aussi de la plantation de
24:22et l'idée c'est vraiment au delà du bio puisqu'on est en bio c'est de maîtriser totalement et
24:29donc d'entourer cette plante c'est qu'une plante qui n'a jamais bougé depuis le moyen âge elle
24:33est elle il ya des variabilités de hauteur il ya des variabilités dans la graine on a c'est une
24:39vraie passion et ça permettait d'aller jusqu'au bout de cette passion merci beaucoup à toutes les
24:43deux pour vos témoignages est ce que vous avez des questions dans la salle oui une ici moi j'ai
24:48une petite question pour carole est ce que passer le bac d'agriculteur ça a changé votre vision de
24:55la marque dans laquelle on travaille en fait on prend conscience de l'importance de la terre
25:01l'importance des sols c'est magique de faire pousser une graine et de se dire qu'en fait ce travail
25:07qu'on est en train de faire ça fait des milliers d'années que l'humanité fait ça et qu'on
25:12participe à ce cycle moi c'était au delà c'était philosophique c'était un vrai ça a été une vraie
25:17prise de conscience de la voilà de l'importance de la transmission donc là on vient de faire la
25:23récolte il ya trois tonnes de graines on va décortiquer on va trier on va en garder une
25:28partie pour pour faire de l'huile pour extraire ensuite nos nos composés et travailler sur
25:33l'upcycling l'idée c'est de pas avoir une empreinte au sol trop forte et de d'avoir des ingrédients un
25:38petit peu plus sophistiqués comme les flavonoïdes les peptides etc mais je garde une partie de la
25:44récolte pour l'année suivante pour faire de la semence en fait tous les ans il ya cette notion
25:48là dans fait que les graines de cette année vont être plantées en septembre et ça continuera comme
25:54ça tous les ans et c'est quelque chose de merveilleux et d'ailleurs il ya 20 ans pour
25:59retrouver la semence de pastel on est allé on est allé à mili la forêt qui est un centre
26:07de conservation c'est le conservatoire des plantes médicinales qui en fait de au fil des siècles a
26:13permis de de planter de refaire des graines de planter de refaire des graines et de et d'arriver
26:19jusqu'à nous en fait de pouvoir nous transmettre cette graine je dirais que c'est au delà de mon
26:22métier en fait un ce bac agricole c'était plutôt pour moi non pas un rêve mais une un aboutissement
26:29une une plénitude merci beaucoup pour la question et la réponse il y avait une question pour vous
26:35pauline sur la recherche mondiale concernant les produits solaires et notamment sur les filtres
26:42où est ce qu'on en est actuellement parce que ça évolue en permanence en permanence sur ce sujet
26:47effectivement comme le disait une des intervenantes en fait on a une liste positive donc il n'est pas
26:53permis sur le marché européen de de sortir un produit avec une revendication solaire sans
26:58utiliser au moins un filtre solaire il existe effectivement beaucoup de filtres mais la
27:06recherche que nous on applique au sein de l'ova c'est d'aller chercher le meilleur comme je vous
27:12le disais et d'aller chercher ceux qui ont le moins d'impact sur le milieu marin sur la santé
27:18humaine d'aller chercher l'optimisation des ratios ça veut pas dire que les marques qui utilisent des
27:23anciens filtres ne se font pas bien leur travail mais c'est pas la conviction qu'on a au sein de
27:28la fosséenne de cosmétiques l'idée c'est de proposer effectivement vous aviez parlé du volet
27:34accessibilité ben voilà au plus grand public et pas aller peut-être dans des secteurs un peu plus
27:39sélectifs un produit de qualité et pour lequel on pense avoir fait le meilleur de ce qui existait
27:46alors effectivement là les recherches sont toujours d'actualité il ya des nouveaux filtres après c'est
27:51un marché solaire c'est assez technique aussi puisque il ya beaucoup de brevets il faut pas
27:57il faut arriver à les contourner mais tout en garantissant effectivement cette efficacité
28:01qui est essentielle on est sur de la protection solaire sur des peaux sensibles sur des enfants
28:05donc on fait pas n'importe quoi fait pas n'importe quoi et c'est quand même effectivement vous le
28:10rappelez extrêmement de conditions d'exigence que vous vous mettez parce que effectivement le
28:16produit voyage bouge et effectivement contrairement à un produit cosmétique plus classique entre guillemets
28:23qui va rester dans la salle de bain donc à l'intérieur d'une maison là vous vos produits vont
28:28à l'extérieur donc il faut être capable de garantir cette efficacité sur toute la vie du produit ce
28:34n'est pas simple peut-être effectivement au sein de la fausse aide de cosmétique et donc sur les la
28:39catégorie produits solaires on va pousser les tests encore plus loin on va évaluer la photo
28:44stabilité la photo toxicité de nos produits on va réévaluer les produits en vieillissement
28:49accéléré ce qu'on appelle c'est à dire qu'on va forcer le produit à vieillir et vérifier
28:53finalement si l'efficacité est toujours garantie on va aussi récupérer les produits qu'on a
28:58commercialisé il ya un an deux ans trois ans pour vérifier finalement que cette garantie qu'on avait
29:04au temps zéro est maintenue dans le temps donc tout ça c'est vraiment un engagement qui est fort
29:09pour nous puisque encore une fois c'est oui c'est de l'hydratation oui c'est du confort mais là on
29:14vient protéger la peau des consommateurs donc on est sur voilà une limite presque voilà
29:21dermocosmétiques pharmaceutiques donc l'engagement est très fort et au delà de la sensorialité on se
29:28doit de garantir un niveau de qualité fort sur les produits solaires carole j'en ai une autre
29:33des internes des internautes des lectrices de marie claire est ce que vous pouvez nous rappeler
29:39comment vous avez découvert les vertus de cette plante pastel des teinturiers qui vous l'avez
29:48rappelé du coup vient du côté de toulouse dans le gerse c'est une c'est une passion d'enfance
29:52pour pour le pastel le pastel vous le connaissez le mot couleur pastel ça vient en fait des bleus
29:58du bleu du bleu qui était extrait des feuilles de pastel c'était la seule façon de faire du
30:04bleu en europe jusqu'à la renaissance et cette plante a eu une importance très particulière
30:08dans le sud ouest de la france entre toulouse albi carcassonne tout le tout le sud ouest
30:13également des zones en italie en angleterre il y avait d'autres zones de culture mais à toulouse
30:17c'est particulièrement fort notamment au travers de tout le centre ville renaissance de toulouse
30:23avec des hôtels particuliers des bâtiments renaissance qui sont magnifiques et qui ont
30:28été qui ont été qui étaient issus en fait du commerce qui était fait sur la plante pendant
30:32presque deux siècles donc moi c'est cet aspect en fait d'histoire de l'art qui au départ m'avait
30:37fasciné quand j'étais enfant et puis la plante n'existait plus donc c'était un et assez étonnant
30:43de se dire que tout ça existe qu'il y avait encore des bâtiments et qui existait mais la plante
30:47n'existait plus et puis j'ai démarré ma carrière dans l'industrie pharmaceutique et puis à un
30:51moment j'ai découvert que cette plante était aussi une plante médicinale qu'elle avait été
30:56utilisée longtemps en dermatologie qu'elle était inscrite à la pharmacopée en dermatologie et puis
31:01et puis le rêve a commencé enfin on a commencé à écrire ce qui pouvait se passer ensuite et puis
31:10ça a été le lancement du laboratoire avec ce qui constitue aujourd'hui ce qu'on est c'est à dire
31:17beaucoup de passion beaucoup d'humains un engagement j'en ai pas parlé mais un engagement rse fort avec
31:23une entrée dans le dans le cercle des entreprises à mission beaucoup d'engagement notamment avec un
31:31atelier d'insertion depuis plus de vingt ans il ya aussi toutes ces valeurs là qui se font partie
31:35qui font partie de notre de ce qu'on est au delà du laboratoire dermatologique et bio ça c'est
31:41évident les produits sont efficaces et ils sont bio et les deux ce ne sont pas contradictoire puisque
31:46ce que vous disiez tout à l'heure le supplément d'âme cette ce monde a beaucoup plus je pense
31:50que voilà au delà de ça il ya on vient chercher chez graines de pastels un peu plus qu'un cosmétique
31:56merci pauline alors on le disait les produits solaires ont une exigence multiple et notamment
32:05concernant leur impact sur l'environnement et moi j'avais bien aimé ce qu'on s'était dit en
32:11préparant cette cette matinée concernant les tests nombreux également vous avez fait on l'a
32:15compris donc sur notamment l'environnement et vous aviez une gamme bio c'est ça à l'époque et
32:22est-ce que vous pouvez nous rappeler cette histoire ce matin en 2018 quand l'ova rejoint
32:29le groupe de la faussaine de cosmétiques et la première marque en grande et moyenne surface a
32:34proposé du solaire bio et à ce moment là on se pose les bonnes questions on se dit solaire bio
32:39on peut utiliser que deux molécules pour protéger la peau des uv c'est le filtre et le
32:45titane on fait un peu de chimie mais ce filtre et ce titane pour avoir un attrait cosmétique va être
32:51de plus en plus donc c'est on peut apparenter ça de l'argile donc c'est de la terre des molécules
32:57argileuses et en fait on vient finalement réduire la taille de ces particules plus petit plus petit
33:02plus petit pour le rendre invisible parce que historiquement les solaires bio c'était pas très
33:06agréable c'était collant c'était couvrant donc un attrait cosmétique donc vraiment voilà l'efficacité
33:11sensualité on est toujours sur le même débat et on se pose la question et on se dit finalement si
33:17on veut rendre le produit à sensoriellement intéressant il ya ce choix voilà de faire un
33:21choix d'aller chercher des matières premières qui contiennent des nanoparticules et c'est quelque
33:25chose qu'on n'a pas voulu faire donc finalement on a décidé de ne plus pour l'instant développer
33:31des cosmétiques bio en solaire j'entends puisqu'il ya encore voilà ce flou d'aller évaluer la
33:38nanoparticule de titane notamment on a des fournisseurs qui nous promesse qu'ils en ont
33:44plus puis quand on dose on voit qu'on en trouve et l'idée c'est de pas exposer finalement le
33:48consommateur sur quelque chose qu'on ne maîtrise pas donc vraiment voilà il ya ce débat la chimie
33:53le bio le naturel et finalement on a fait le choix de de prendre des filtres effectivement
33:59chimiques les plus clean à notre vision mais de ne pas les exposer peut-être le consommateur avec
34:06quelque chose un peu moins maîtrisé mais c'est vraiment un parti pris de chaque marque et c'est
34:10le choix qu'on a fait voilà donc c'est vrai que ce matin on se dit ça aussi que le conventionnel
34:17le bio le naturel tout est efficace et que parfois pour certains certaines catégories de produits on
34:24n'a pas forcément de formulation adaptée c'est le choix de chaque marque mais en tout cas on
34:29découvre les coulisses de l'engagement de chacune des marques et vous voyez qu'elles sont riches en
34:35exigence et que ça prend effectivement des années peut-être carole rappelez nous votre votre le
34:41nombre d'années 12 ans c'est ça pour le premier brevet je pense qu'on avait démarré le projet en
34:472009 et le premier projet enfin le brevet c'était 2013 et puis là on vous parlait du cinquième
34:54brevet qu'on vient à peine de démarrer je pense que vous verrez les produits sur le marché en
34:59peut-être en 2027 c'est la slow bout c'est la slow beauty dont on parlait on est vraiment là
35:05dedans on a peu d'innovations mais elles sont extrêmement maîtrisées et on a aussi peu de
35:11produits dans la marque c'est pas c'est pas du tout une surenchère à l'innovation merci
35:16beaucoup à toutes les deux on peut les applaudir

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