• il y a 2 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, ce que vous avez pensé de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques

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Transcription
00:00Onze heures, treize heures. Pascal Praud sur Europe 1.
00:12Vous avez peut-être regardé hier soir la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:16Qu'en avez-vous pensé ? On est avec Christian de Narbonne. Bonjour Christian.
00:22Bonjour Pascal, bonjour tout le monde.
00:24Est-ce que vous avez aimé ?
00:26J'ai aimé quoi ?
00:28Excusez-moi de vous déranger Christian. J'ai aimé quoi ? La cérémonie ?
00:32Vous nous avez acheté pour ça ?
00:34Non, je n'ai pas du tout regardé la cérémonie des Jeux Paralympiques.
00:37Mais pourquoi alors vous nous appelez Christian ?
00:40Non, non, non, parce que pour moi c'est du grand putage de gueule.
00:43Tout simplement.
00:44Ne dites pas ça. Pourquoi vous dites ça ?
00:47C'est-à-dire que vous trouvez... Qu'est-ce que vous n'aimez pas ?
00:50Je trouve que ce n'est pas normal. Je trouve que ce n'est pas normal de séparer...
00:53C'est des Jeux Olympiques pour séparer les valides et les non-valides.
00:58D'accord ? Pour qu'on ne refait pas une cérémonie pour tout le monde.
01:02On agrandit les Jeux sur une semaine ou dix jours de plus.
01:05D'accord ? La durée...
01:06Et vous voudriez que les compétitions se jouent ensemble, se disputent ensemble ?
01:11Evidemment que les valides ne soient pas avec les invalides, mais que ce soit au même moment.
01:14Bien évidemment.
01:16Ah oui, c'est pour ça. D'accord. Ça c'est autre chose.
01:18Ça peut s'entendre, effectivement. Je ne sais pas, peut-être qu'un jour ça se fera.
01:21Je ne sais pas pourquoi ça se...
01:23Là, je trouve que c'est du voyeurisme. Il faut les montrer, les non-valides, machin, tout ça.
01:28Et tous ceux qui font ça, ce sont ceux qui vont se garer sur les places handicapées.
01:31Il faut arrêter de se tourner entre les aïeux du monde.
01:33Non, Christian, on ne peut pas généraliser comme ça.
01:37Il n'y a pas dix millions de gens qui vont sur les places...
01:41Enfin, arrêtez !
01:43Et puis arrêtez le mot voyeurisme non plus.
01:46Christian, je ne partage pas votre avis.
01:48Vous avez le droit de ne pas le partager.
01:50Moi, j'ai le droit de ne pas partager le vôtre aussi.
01:52Ce qu'il y a, c'est que je considère, je trouve complètement stupide.
01:57On veut parler d'inclusion, d'accord ?
01:59On veut parler d'inclusion, pourquoi est-ce qu'on ne les inclut pas ?
02:02Mais pourquoi est-ce qu'on ne les inclut pas ?
02:04Je veux dire, dans les Jeux Olympiques, non.
02:06Dans la cérémonie d'ouverture et de clôture...
02:08Non, mais ça, cet argument peut s'entendre.
02:10Cet argument peut s'entendre, mais je ne vois pas pourquoi,
02:15parce qu'ils ne sont pas avec les valides, du coup, vous ne les regardez pas.
02:19C'est ça, la passerelle, je ne la saisis pas.
02:21Ce que vous dites s'entend, mais vous détournez après le regard,
02:27une fois que la compétition...
02:28Non, parce que je considère qu'il faut avoir un regard.
02:31Là, on l'est mis, je veux dire...
02:33Donc, vous n'allez pas regarder les épreuves du tout, pendant les huit jours ?
02:36Non, non, pas du tout.
02:38Restez avec nous, Christian, j'ai une surprise à vous faire écouter.
02:42Et cette surprise, peut-être nous l'avons en musique, DJ Fab.
02:49C'est une chanson qui vient de sortir, à qui on prédit un petit succès,
02:59parce qu'elle a été chantée à la fin de la cérémonie par Chris and the Queen,
03:04qui s'appelle aujourd'hui Chris, si j'ai bien compris.
03:06C'était Christine and the Queen, maintenant, c'est Chris.
03:08Alors, moi, je suis très content d'avoir Patrick Hernandez au téléphone,
03:12parce que Patrick Hernandez, bonjour.
03:14Bonjour Pascal, très heureux de vous retrouver.
03:17Alors, vous savez que j'ai appris des trucs sur vous.
03:20Alors là, je sais plein de choses sur vous.
03:24Parce que je suis tombé sur un de vos amis en Corse.
03:28Je suis resté quasiment une après-midi avec Jean-Pierre Madère.
03:33Avec Jean-Pierre Madère, oui, il m'a raconté ça.
03:35Nous étions dans un hôtel, et lui allait chanter le soir, vous n'étiez pas là.
03:39Et là, j'ai du lourd sur vous.
03:41Par exemple, il m'a dit que votre passion numéro un aujourd'hui, c'est la cuisine.
03:46C'est tout à fait ça.
03:47Mais enfin, j'ai quand même toujours la passion de la musique pour rassurer tout le monde.
03:51Je suis d'accord, mais paraît-il que vous, c'est niveau trois étoiles
03:54quand vous recevez des amis chez vous.
03:56C'est ce qu'il m'a dit.
03:57Oui, je suis un peu, d'ailleurs, je suis un peu extrémiste,
04:01notamment au niveau de la carbonara.
04:03La carbonara avec de la crème, vous êtes pendu par les pieds dès le matin chez moi.
04:08Ah mais ça, nous on va venir.
04:10Alors, paraît-il que vous êtes dans quel coin de France, Patrick ?
04:14Je suis à Lille-sur-la-Sangue, avec mes deux camarades chanteurs.
04:18Exactement.
04:19Et vous avez un bel espace, sans doute.
04:21Alors, nous, on ne fait pas grand-chose ce week-end,
04:24et on avait envie de venir chez vous comme ça,
04:26parce que comme la maison paraît accueillante,
04:29et qu'on peut dîner agréablement,
04:32et en plus ne pas payer, ce qui nous arrange,
04:35surtout monsieur Boubouk,
04:36mais c'est quoi votre spécialité ?
04:37Par exemple, quels sont un ou deux plats
04:40dans lesquels vous imaginez être particulièrement performants ?
04:45Écoutez, dans la maison, c'est plutôt ce qu'on appelle les plats bourgeois.
04:50Donc, il y a les petites blanquettes de veau,
04:52les petits cocos vins,
04:54les petits bourguignons.
04:56Et puis après, effectivement, ça s'élargit vers le Maroc,
05:00les Indes, le Liban, la Grèce.
05:04Donc, c'est un petit peu selon l'humeur,
05:08et selon aussi le climat.
05:10Le climat est bon chez nous.
05:12Mais ça, vous avez de la chance de vivre là-bas.
05:14Je vous assure, moi, j'étais en Corse, j'étais heureux,
05:16et à Paris, depuis que je suis de retour,
05:18j'ai des tentations d'Ajaccio,
05:22ou des tentations de Corse.
05:23En tout cas, il est vraiment sympa, Jean-Pierre Madère.
05:25Il était avec son épouse et sa fille.
05:27Franchement, moi, je ne le connaissais pas,
05:29et c'est vraiment...
05:31Vous faites une jolie compagnie
05:34que ces artistes des années 80,
05:36parce que c'est des gens extrêmement agréables,
05:38populaires, talentueux.
05:40Donc, c'était vraiment un moment sympathique.
05:42Bon, hier soir, vous,
05:44vous étiez au courant, évidemment,
05:46que Chris and the Queen...
05:48Christoco !
05:50Non, en fait, j'étais au courant,
05:52bien évidemment,
05:54parce que tout ça se traite par contrat,
05:56que ma chanson allait être interprétée,
05:58hier soir, en clôture.
06:00Mais je ne savais pas,
06:02avant de la découvrir en direct,
06:04je ne savais pas que c'était Chris
06:06qui allait chanter la chanson.
06:08Alors, je me disais que
06:10ça aurait pu être Mika...
06:12Je pensais plutôt à un garçon.
06:14Et vous avez jugé comment l'interprétation ?
06:18Écoutez, j'ai apprécié,
06:20quelque part, ce retour
06:22un peu vers l'origine de la chanson,
06:24qui était une chanson rock, à la base,
06:26que j'avais écrite en 73.
06:28Et donc, Chris a donné un petit peu
06:30cette attitude rock'n'roll que j'aime bien.
06:32Et j'ai retrouvé
06:34quelques racines là-dedans.
06:36Et en tout cas, l'arrangeur,
06:38lui, par contre aussi, a fait
06:40un très, très beau travail sur cette chanson.
06:42Donc, j'étais vraiment ravi,
06:44et je dois le dire, assez fier,
06:46finalement, que cette chanson
06:48qui véhicule un très,
06:50très beau message
06:52de positivité depuis
06:54des années, soit
06:56à ce moment-là,
06:58à cette clôture de
07:00ces Jeux Paralympiques, pour moi,
07:02c'était vraiment... ça m'a ému,
07:04carrément.
07:06Patrick Hernandez est avec nous, si vous nous rejoignez sur Europe 1.
07:08Patrick Hernandez, qui est
07:10l'auteur et le chanteur historique
07:12de Born To Be Alive,
07:14qui est un titre qui était sorti, c'est 77
07:16ou 78, Born To Be Alive ?
07:18Oui, fin 78,
07:20début 79,
07:227e numéro en France, en avril
07:24et puis on connaît l'histoire de cette chanson
07:26puisqu'elle avait été créée en 73,
07:28et puis elle était ressortie d'un tiroir,
07:30et puis elle a été reprise hier par Chris,
07:32pour terminer
07:34la cérémonie d'ouverture. Est-ce que vous
07:36m'autorisez à vous poser une question
07:38indiscrète, Patrick Hernandez,
07:40que je pense à peu près tout le monde
07:42se pose lorsqu'il entend
07:44Born To Be Alive ?
07:46Combien ça vous rapporte chaque année ?
07:48Combien ?
07:50Je veux dire, je pense
07:52à chaque fois je me dis, mais
07:54combien ça vous rapporte chaque année,
07:56Born To Be Alive ?
07:58Alors, écoutez, il faut expliquer
08:00un tout petit peu les choses rapidement,
08:02mais j'en suis l'auteur, compositeur,
08:04interprète, éditeur et
08:06producteur, c'est-à-dire que déjà,
08:08il y a 150%
08:10de ce que rapporte cette chanson qui arrive
08:12dans une escarcelle
08:14près de chez moi, et donc
08:16c'est bien sûr
08:18un chiffre brut que je vais
08:20vous donner, mais ça fait très longtemps qu'on le
08:22donne ce chiffre, c'est entre
08:24800 et
08:261500 euros par jour,
08:28mais brut,
08:30donc avant le passage
08:32de tous ceux qui
08:34prennent un petit peu d'argent sur notre dos,
08:36et donc bien évidemment,
08:38ça s'explique
08:40par le fait que c'est une chanson qui est
08:42mondialement connue, qui est encore
08:44jouée énormément
08:46dans le monde entier.
08:48300 et 350 000 euros par an,
08:50net pour vous ?
08:52Oui, vous avez fait l'addition,
08:54à peu près 300 000 euros.
08:56Et quand je dis
08:58vraiment que
09:00c'est une chanson qui est mondiale,
09:02je viens de refuser, parce que j'ai pas envie de
09:04bouger de
09:06l'île sur la sorge, je viens de refuser
09:08une télévision en Afrique du Sud,
09:10une télévision au Canada,
09:12une télévision au Mexique.
09:14Et ça, à chaque fois, c'était
09:16un petit cachet important qu'on vous proposait,
09:18j'imagine, et puis vous êtes bien chez vous,
09:20en train de faire les pas de Carbonara.
09:22C'est tout à fait ça pour mon ami
09:24Madère.
09:26C'est quand votre anniversaire ?
09:28C'est le 6 avril, mon anniversaire.
09:30Ah oui, je croyais que vous disiez pour mon anniversaire.
09:32Pour mon ami Madère, je disais.
09:34Pour votre ami
09:36Madère ?
09:38Ah votre ami Madère !
09:40J'avais compris anniversaire.
09:42J'ai compris anniversaire aussi.
09:44Vous savez, c'est le retour
09:46des vacances !
09:48Ne vous inquiétez pas,
09:50je suis sourdingue aussi, il n'y a pas de problème.
09:52Et alors, comme je l'ai
09:54vu aussi en Corse, et vous êtes aussi passé, alors là
09:56je ne vous ai pas vu, je voulais y aller
09:58le soir, et puis malheureusement, on était à la boule
10:00le soir où vous êtes passé au Parc des Dryades,
10:02et malheureusement
10:04ou heureusement, on était pris
10:06ce soir-là avec mon amoureuse,
10:08alors qu'on voulait aller au Parc des Dryades. Vous avez aimé
10:10le Parc des Dryades à la boule, parce que c'est un endroit
10:12merveilleux, je trouve.
10:14C'était plutôt sympathique, et effectivement
10:16on vous attendait. Enfin, Jean-Pierre
10:18Madère nous avait dit que vous passeriez,
10:20donc on vous attendait.
10:22Oui, mais je ne suis pas passé.
10:24On vous a cassé éventuellement un banc, celui-là,
10:26personnel.
10:28En plus, si j'ose dire,
10:30les coïncidences sont étonnantes.
10:32Vous avez joué
10:34un an, jour pour jour,
10:36après Julien Clerc,
10:38qui avait joué sur la même scène,
10:40au même moment, le 17 août,
10:42et qui était venu,
10:44c'était un concert qui était prévu,
10:46et qui rendait hommage à son frère, comme vous le savez,
10:48Gérard Leclerc, qui était décédé
10:50le 15 août. Mais c'est vrai que
10:52le spectacle que vous faites
10:54fait un malheur partout, parce que
10:56les gens qui étaient présents
10:58ce soir-là, retrouvent
11:00un peu de nostalgie,
11:02peut-être, un peu de légèreté,
11:04ils font la fête
11:06avec un succès
11:08qui ne se dément
11:10pas. La tournée Star 80,
11:14le succès est total
11:16à chaque fois.
11:18Depuis 17 ans, il faut le rappeler,
11:20nous repartons d'ailleurs en mois d'octobre
11:22avec cette tournée
11:24Star 80, et je crois
11:26que nos chansons, effectivement,
11:28sont vraiment
11:30inoxydables,
11:32plus que nous, d'ailleurs.
11:34Nous nous vieillissons quelque part,
11:36nous franchissons, mais les chansons
11:38sont vraiment inoxydables. D'ailleurs,
11:40Band Jumeirah est le morceau
11:42avec lequel on commence,
11:44depuis des années, on commence Star 80,
11:46le spectacle de Pachamama,
11:48avec Band Jumeirah, parce que c'est une chanson
11:50effectivement de positivité,
11:52c'est quelque chose qui rassemble
11:54les générations, et c'est une chanson
11:56qui a
11:58une verdeur absolument
12:00incroyable, elle ne vieillit
12:02pas, contrairement à son auteur,
12:04interprète.
12:06Le jour où vous avez écrit ça,
12:08vous étiez
12:10fortement inspiré,
12:12et tant mieux,
12:14pour vous, et en tout cas, c'était un plaisir
12:16de vous avoir,
12:18chère Patrick-Hernandez.
12:20Et puis, lorsque vous venez à Paris, la dernière fois, vous
12:22deviez venir, et puis finalement,
12:24vous n'étiez pas venu, lorsqu'on avait reçu
12:26nos amis de Star 80.
12:28Mais si, il était là !
12:30Bien sûr que vous étiez venu !
12:32Avec Phil Barney !
12:34Bien sûr, vous étiez venu tous les deux, je m'en souviens
12:36très bien, c'est ce que je disais.
12:38Exactement, c'est Jean-Pierre Madère qui n'était
12:40pas venu.
12:42Oh, Macumba, Macumba, elle danse tous les
12:44soirs !
12:48Oh, Macumba, Macumba,
12:50elle danse tous les soirs !
12:52Bon, bah écoutez, on vous embrasse
12:54vraiment, Patrick !
12:56Et c'était un bonheur !
12:58Je vous embrasse également !
13:00On arrive vendredi vers 17h-18h !
13:02Pour manger des pâtes !
13:04Pour manger, on est 12 !
13:06Et n'abonnez-vous pas de crème
13:08dans la carbonara ! Jamais !
13:10Jamais ! Bon, on vous embrasse, 12h46,
13:12le grand débrief
13:14dans une seconde !

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