La grande interview : Sébastien Chenu

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Le vice-président du Rassemblement national et député du Nord, Sébastien Chenu, était l’invité de #LaGrandeInterview de Florian Tardif dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcript
00:00Bonjour Sébastien Chenu, vous êtes vice-président du Rassemblement National et député RN du Nord.
00:05Vous êtes rare à vous exprimer en cette rentrée. Merci d'avoir accepté cette invitation.
00:09Pourquoi une telle discrétion au sein du Rassemblement National ?
00:11D'abord, on n'a pas pour habitude simplement de commenter l'actualité.
00:15Nous sommes des acteurs politiques et on a plutôt envie de préparer la rentrée, de la préparer politiquement.
00:20Ce sera l'occasion d'ailleurs, Marine Le Pen et Nain Beaumont, la semaine prochaine, de faire un discours de rentrée.
00:26Jordan Bardella, lors d'un grand meeting qu'on tiendra le premier week-end d'octobre dans les Alpes-Maritimes,
00:30de donner également le cap, nos propositions, mais nous n'avons pas vocation simplement à commenter.
00:35Donc stratégie de votre pacte.
00:36Les Jeux Olympiques ou quoi que ce soit. En revanche, notre boulot…
00:40Quoi que ce soit, c'est peut-être ce qui se passe avec le Président de la République, il cherche toujours…
00:44Voilà, ce sont les atternoiements d'Emmanuel Macron.
00:46On ne va pas commenter chaque jour un coup la présidente du Conseil Régional de la Réunion,
00:50le lendemain la dame de la comptabilité de la mairie de Paris, une écologiste en perdition à Mtubiana.
00:55Enfin tous les jours, il y avait un nom, on n'allait quand même pas tous les jours se positionner
00:58et dire le mal qu'on pensait de ces gens qui ont abîmé le pays.
01:02Donc à Emmanuel Macron de trouver des solutions de la situation dans laquelle il a mis les Français.
01:07À nous de trouver les solutions pour répondre au quotidien, au problème du quotidien des Français.
01:12Parce que ces problèmes, ils demeurent. Le pouvoir d'achat, l'immigration, l'insécurité.
01:17On en a des exemples criants chaque jour.
01:19Donc c'est nous, première force d'opposition, avec les presque 130 députés du Rassemblement national,
01:25presque 150 avec nos alliés d'Éric Ciotti, de demain préparer la grande alternance.
01:31Parce que, évidemment, la situation qu'il y a devant nous ne pourra pas tenir très longtemps.
01:35Et je ne vois pas comment, d'ailleurs, on trouvera des solutions dans le pays
01:38avec des majorités si relatives, c'est-à-dire en fait inexistantes.
01:42On comprend également par vos propos que vous soutenez le choix du président de la République
01:47de ne pas avoir nommé à l'hôtel de Matignon Lucie Castex.
01:50Néanmoins, est-ce que tout Premier ministre issu de la gauche pourrait être censuré de votre part ?
01:57Je dis la gauche et non le Nouveau Front Populaire.
01:59Je pense bien évidemment à un nom qui circule, celui de Bernard Cazeneuve.
02:02D'abord, tout Premier ministre qui appliquerait le programme du Nouveau Front Populaire.
02:07Là-dedans, c'est de la dérégulation carcérale, c'est une immigration incontrôlée,
02:13une charge financière totalement insupportable pour les Français.
02:17Donc tout ce qui appliquerait le programme du Front Populaire, oui, nous les censurions.
02:21Pour le reste, ce n'est pas une question d'hommes.
02:23C'est-à-dire que Bernard Cazeneuve qui a été un très mauvais Premier ministre sous François Hollande,
02:27si l'idée saugrenue était de le voir revenir, ce serait pour savoir ce qu'il veut faire.
02:32Moi, j'attendrai de voir d'abord ce que Bernard Cazeneuve propose.
02:35Mais je ne vois pas tellement la plus-value d'une personnalité comme Bernard Cazeneuve.
02:40Mais sur quoi est-ce qu'il veut s'attaquer ?
02:42À l'immigration, à l'insécurité, au pouvoir d'achat, à la fraude fiscale et sociale ?
02:47Quelles sont les grandes lignes directrices ?
02:49Quand on fait de la politique, c'est pour trouver des solutions, pour répondre aux inspirations des Français.
02:54Et ce n'est pas parce qu'on a mis gentiment un voile pudique sur les problèmes des Français cet été,
02:59grâce aux Jeux Olympiques qui ont été bien réussis, avec un été dans lequel, je rappelle,
03:04un Français sur deux ne part pas en vacances.
03:07On retrouve à la rentrée un pays apaisé.
03:09La France est confrontée à des problèmes absolument insupportables,
03:12un mur budgétaire qui arrive.
03:14Je ne suis pas sûr que Bernard Cazeneuve soit un magicien.
03:16Hier, sur nos deux antennes, Sébastien Chenu, Manuel Bompard a expliqué qu'il appelait les députés de l'opposition,
03:21on comprend vous, à voter la destitution du président de la République qu'il compte proposer.
03:26Est-ce que c'est envisageable au sein du Rassemblement national de voter pour une telle destitution ?
03:30Définitivement, la France insoumise est la plus grande escroquerie politique qu'on ait connue.
03:35Une escroquerie vis-à-vis de ses électeurs, d'ailleurs.
03:37En quoi ?
03:38Quand il disait qu'on fera le SMIC à 1 600 euros, on va faire ceci ou cela,
03:42il savait très bien qu'avec 190 députés, il n'avait aucune capacité à faire passer un seul texte.
03:47La seule capacité qu'ils avaient, c'était de se faire censurer immédiatement.
03:50Donc, ils ont fait espérer des électeurs sur des propositions dont ils savent qu'elles n'aboutiront jamais.
03:55Deuxième escroquerie, la destitution.
03:58C'est techniquement totalement impossible.
04:01D'abord, c'est très complexe, c'est très long.
04:03Il faut deux tiers de la majorité de l'Assemblée, deux tiers du Sénat.
04:06Je rappelle que les socialistes et les écologistes, les fameux alliés de la France insoumise,
04:11ont déjà dit que non.
04:12Pour eux, c'était totalement saugrenu.
04:14Donc, faire espérer les gens sur des voies de garage, sur des impasses, sur des voies sans issue,
04:19c'est une escroquerie politique.
04:21Donc, pour vous, la destitution, ce sera non ?
04:23Mais parce que c'est impossible à mettre en œuvre, ça n'a aucun sens.
04:26Je veux dire, moi, je n'ai aucun affect pour Emmanuel Macron.
04:29Je pense qu'à la fin, le président de la République, si la situation est coincée,
04:32il n'aura pas d'autre choix qu'un, ou redissoudre dans un an, ou partir et démissionner.
04:38C'est ça, ce que nos institutions permettent à Emmanuel Macron.
04:42Le reste, c'est un bidouillage qui n'aboutira pas.
04:45Or, je n'ai pas le goût de l'énergie mal employée.
04:49Je pense que la situation du pays ne le permet pas.
04:52Donc, les atternoiements, les bidouillages, les escroqueries politiques de la France insoumise,
04:57ça suffit, il faut du concret.
04:58Hier, vous avez très certainement dû entendre Harmonie Comine,
05:02« La France a tué mon mari par son laxisme. »
05:05Je la cite, « Son insuffisance et son excès de tolérance, émotions et colères sourdes, légitimes. »
05:10Et au-delà de cela, partagez-vous, ce matin, sur nos deux antennes, son constat.
05:14Oui, je partage son constat et comment ne pas être, comment dire,
05:19expressivement perturbé par le discours d'Harmonie Comine,
05:24un discours plein de dignité, plein de force,
05:27qui met le doigt sur les lâchetés de ceux qui nous gouvernent,
05:30qui dit, finalement, en creux, que ceux qui prennent la perpétuité dans notre pays,
05:34ce sont les familles.
05:35Dire un mot aussi, peut-être, parce qu'il y a une cagnotte
05:38qui a été mise en ligne par la Fondation de la Gendarmerie
05:40pour aider Harmonie Comine et sa famille,
05:43et je veux en parler parce que c'est sous l'égide de la Gendarmerie nationale
05:46et je pense qu'il faut le dire.
05:47Mais au-delà de cela, Harmonie Comine dit avec cette force,
05:51cette sérénité aussi et cette lucidité, ce que pensent beaucoup de Français.
05:57Il y a une responsabilité collective de l'ensemble des dirigeants
06:00ces dernières décennies.
06:01Bien sûr, bien sûr.
06:02Tous ceux qui sont succédés depuis 30 ans n'ont fait que ruiner l'autorité,
06:06affaiblir toutes les formes d'autorité,
06:09empêcher notre police, notre gendarmerie de pouvoir exercer sa mission
06:14avec foi, en les soutenant,
06:18raison pour laquelle nous nous sommes favorables
06:20à une présomption de légitime défense.
06:22En réalité, il faut que la police n'ait pas peur d'être sanctionnée
06:25si elle se retrouve elle-même dans une situation de danger.
06:27Donc il faut soutenir nos forces de l'ordre.
06:29Il faut un travail formidable.
06:30On l'a vu pendant les Jeux Olympiques.
06:31Il faut un travail formidable.
06:32Et quand il y a près de 70 faits de contrôle
06:38qui ne sont pas au volant,
06:42refuits d'obtempérer, pardon,
06:44dans notre pays,
06:46on peut se dire que c'est un miracle
06:48qu'il n'y ait pas davantage de victimes.
06:50Donc oui, soutenir nos forces de l'ordre,
06:52revoir aussi l'appareil judiciaire.
06:54Est-ce qu'il y a un problème migratoire ?
06:55La loi immigration que vous avez votée permet de remédier
06:57par exemple à ce qui s'est passé,
07:00ce Cap-Verdien qui a été condamné à de multiples reprises.
07:03Elle autorise l'expulsion à présent des étrangers,
07:05y compris en situation régulière, condamnée
07:07ou simplement mise en cause dans une affaire judiciaire.
07:09Est-ce que vous saluez la loi immigration ?
07:11Est-ce que vous dites on a commencé à franchir une première étape
07:16Nous, on avait voté cette loi immigration,
07:17mais on avait dit une chose avec Marine Le Pen à l'Assemblée,
07:19on avait dit c'est une toute petite loi qui aura de tout petits effets.
07:22En réalité, et vous l'avez dit,
07:24c'est un Cap-Verdien multicondamné, multirécidiviste.
07:26Qu'est-ce qu'un Cap-Verdien ?
07:28Il vient d'un pays qui n'est pas en guerre,
07:30il vient d'un pays dans lequel il pourrait retourner sans trop de problèmes,
07:34fait sur notre territoire après avoir été multicondamné.
07:37Il y a un principe sain et qu'il faut absolument insérer,
07:41j'allais dire, dans la pensée politique aujourd'hui que nous nous portons,
07:44c'est que tout étranger sur notre sol qui commet un délit ou un crime
07:49doit être expulsé.
07:51Il faut se donner les moyens de faire appliquer ce principe.
07:55On en est très loin.
07:57Que foutait ce Cap-Verdien sur le territoire français
07:59après avoir été multicondamné ?
08:00Que fichait l'Algérien qui a attaqué la synagogue de la Grande Motte
08:04qui lui aussi n'a rien à faire sur notre territoire ?
08:07Qui était lui aussi en situation régulière.
08:10D'accord, mais il devrait être expulsé rapidement après sa condamnation.
08:15Donc on doit faire en sorte que ce principe soit entendu
08:19et reçu comme tel par ceux qui se comportent mal sur notre territoire.
08:23Ils doivent savoir qu'à la première infraction, au premier délit, au premier crime,
08:28ils seront durement sanctionnés avec la possibilité d'être expulsés.
08:31Or on en est très loin.
08:32Sébastien Chenu sur CNews et Europe 1,
08:34est-ce que vous nous dites ce matin que l'impunité tue dans notre pays ?
08:37Bien sûr que l'impunité tue.
08:39Et d'ailleurs je pense qu'on n'entend pas beaucoup la gauche
08:43dans cette triste affaire du commandant de l'adjudant Comines.
08:48On ne les entend pas les grandes voix de la gauche
08:50qui pleurnichent matin, midi et soir
08:52dès qu'il y a un petit incident ici ou là en banlieue.
08:55Bien sûr parce qu'ils savent l'immense poids de leurs responsabilités.
08:59Ils savent l'immense poids qu'ils ont fait peser sur la lâcheté des hommes politiques.
09:03Parce qu'en fait, en expliquant matin, midi et soir dans les discours
09:07que la police tue, que c'est toujours la faute des mêmes,
09:10que les mêmes sont toujours victimes,
09:12et bien ils ont distillé un poison qui a rendu beaucoup d'hommes politiques
09:16lâches, impuissants, totalement incapables de les affronter
09:20parce que la doxa intellectuelle véhiculée par la gauche
09:23et par certains de vos confrères aussi,
09:24d'ailleurs sur certaines ondes qui ne font pas du journalisme
09:28mais qui font de la politique,
09:29ce sont des combattants sans uniforme.
09:31Ce sont des soldats d'une pensée politique sans uniforme.
09:35Et bien ils ont distillé une forme de lâcheté,
09:37ils ont émasculé la classe politique.
09:39J'évoquais à l'instant le discours poignant d'Harmonie Comine
09:43qui a déclaré également par deux fois hier
09:461981 n'aurait jamais dû exister.
09:48On peut y voir une référence à l'année de l'abolition de la peine de mort.
09:52Êtes-vous favorable pour son rétablissement au sein du Rassemblement national ?
09:55Non, ce n'est pas comme ça que nous envisageons les choses.
09:58Nous pensons que si ce débat sur la peine...
10:00En 2012, Marine Le Pen proposait de soumettre aux Français
10:04un référendum sur cette question.
10:05La première réponse, c'est qu'il faut que lorsqu'il y a une peine
10:10de condamnation définitive, elle soit réelle.
10:14Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui des gens disent qu'il faudrait
10:16rétablir la peine de mort ?
10:17Moi j'entends ça, je ne balaye pas ça d'un revers de la main.
10:19Moi je suis abolitionniste à titre personnel.
10:22Mais j'entends ce que ça veut dire.
10:23C'est parce qu'en réalité la réclusion à perpétuité
10:27n'existe pas dans notre pays.
10:28Et Dati et Taubira ont une énorme responsabilité.
10:31Quand on n'est pas condamné à au-delà de deux ans de prison ferme,
10:34le délinquant ne voit jamais les barreaux.
10:36Donc la réalité, c'est qu'à partir du moment où il n'y a jamais
10:39de perpétuité réelle dans notre pays, les gens considèrent
10:42que la justice ne s'applique pas.
10:44Allons vers ces peines de perpétuité réelle.
10:46N'aménageons pas des peines pour des gens qui ont atteint
10:49l'intégrité physique.
10:50Construisons des places de prison.
10:52Dans notre programme présidentiel, c'était 85 000 places de prison
10:55sur cinq ans.
10:56Combien on a construit Emmanuel Macron ?
10:57Peut-être 15 000 sur les 50 000 qu'il avait proposées.
11:00Donc on est très loin du compte.
11:02Et à partir du moment où on laisse véhiculer que...
11:04Je crois qu'il en avait proposé jusqu'à 15 000 et qu'effectivement
11:08uniquement 2 000, 2 500, 3 000...
11:10Donc c'est encore en dessous de ce que j'imaginais, voyez-vous.
11:14Donc ça veut dire que c'est vraiment ridicule.
11:17C'est vraiment pas au niveau.
11:18Et ça véhicule le fait que notre justice est laxiste,
11:22qu'on n'enferme pas les bons.
11:24Mais vous me direz, avec le programme de LFI qui proposait
11:27une régulation en faisant sortir 16 000 délinquants,
11:30on était à l'opposé de cela.
11:32Donc soyons fermes, ayons une justice ferme qui s'applique
11:35aussi immédiatement.
11:36Tout à l'heure, je parlais de l'Algérien qui a attaqué
11:39la synagogue de la Grande Motte.
11:41Il faut que la peine s'applique immédiatement.
11:44On avait eu des propos antisémites cet été dans le métro.
11:47On s'aperçoit que la personne qui est incriminée sera jugée en 2025.
11:51La justice doit s'appliquer rapidement, fermement.
11:54Sinon, les débats sur la peine de mort vont renaître
11:57et il faut les entendre.
11:58Ça dit quelque chose de notre société.
12:00Ça dit simplement que les Français considèrent
12:02qu'on laisse trop faire.
12:03Dans votre programme pour les législatives,
12:05le Rassemblement national, vous aviez proposé un big bang
12:08de l'autorité à l'école.
12:09Pensez-vous que la restauration de l'ordre,
12:11on en parle depuis plusieurs minutes, doit aussi passer
12:13par une réforme profonde du système scolaire ?
12:16Et validez-vous, par exemple, cette interdiction du portable
12:19au collège dont l'expérimentation débute dès cette rentrée ?
12:22Oui, bien sûr.
12:23D'ailleurs, l'école forme les citoyens de demain
12:26et donc on doit pouvoir, à l'école, véhiculer l'idée
12:31de l'autorité, restaurer l'autorité.
12:33Mais comment faire lorsqu'on lâche des profs
12:36face à des hiérarchies qui ne veulent pas de vagues,
12:38dans des quartiers excessivement difficiles
12:40où ils ne peuvent même pas enseigner une partie
12:42de leur programme ?
12:43Effectivement, là aussi, il y a tout un chantier à revoir.
12:46L'interdiction des tenues religieuses,
12:48l'interdiction des portables, les uniformes,
12:51tout ceci participe de la restauration
12:53de l'autorité à l'école.
12:54On en est très loin.
12:55Petite dernière question.
12:56Trois jours après avoir annoncé le retrait du trompettiste
12:59Ibrahim Malouf du jury du festival de Deauville,
13:01on apprend que l'actrice et la réalisatrice Maïwenn
13:03auraient également été vincées de l'organisation.
13:06Je précise que c'était avant l'éviction de Bruno Barthes,
13:09l'ancien directeur du festival.
13:10Qu'est-ce que cela dit de notre société,
13:13peut-être plus précisément du milieu artistique ?
13:16Que dites-vous ce matin sur CNews Europe ?
13:17Ce milieu passe son temps à dénoncer son voisin
13:20pour des faits réels ou supposés.
13:22En ce qui concerne monsieur Malouf,
13:23je crois qu'il a été totalement blanchi
13:25des accusations qui étaient contre lui.
13:27Mais ce milieu artistique n'en finit pas de couper des têtes,
13:30de demander la tête du voisin.
13:31Et ajoué à cela, c'est notre société tout entière
13:34qui finira par y passer.
13:35Moi, je crois que ces gens ne sont pas raisonnables.
13:37Lorsque quelqu'un a été condamné,
13:39qu'il a payé sa dette à la société,
13:41il a le droit de continuer.
13:42Lorsque quelqu'un a été blanchi,
13:43il a le droit de continuer à avoir une activité.
13:45Moi, je n'aime pas les donneurs de leçons.
13:47Et bien souvent, le milieu artistique en produit beaucoup.
13:49Merci beaucoup Sébastien Chenu.
13:50C'était votre grande interview sur CNews Europe.
13:53C'est à vous.

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