Loïc Hervé : "Mélenchon et LFI bordélisent le pays"

  • le mois dernier
Avec Loïc Hervé, vice-président du Sénat, sénateur Union Centriste de Haute-Savoie

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-08-23##

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Transcript
00:00Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
00:03Vous écoutez Sud Radio, il est 8h38.
00:06Bonjour Loïc Hervé.
00:08Bonjour.
00:08Notre invité politique, sénateur, union centriste de la Haute-Savoie.
00:13Les centristes qui pourraient jouer un rôle dans le prochain gouvernement,
00:17en tout cas ils sont pile au bon endroit, c'est normal, on est obligé de passer par vous, ça tombe bien.
00:20On a besoin de tout le monde pour former une majorité.
00:23Est-ce que vous pourriez en être ? C'est ce que vous nous direz.
00:25On va parler aussi de ces consultations.
00:28Avant ça, les consultations d'Emmanuel Macron aujourd'hui à l'Elysée,
00:32qui va recevoir les différentes forces politiques.
00:33Il va commencer par le Nouveau Front Populaire avec sa prétendante Lucie Castet.
00:39Est-ce qu'il est normal qu'il reçoive Lucie Castet,
00:41qui n'est après tout pas chef de parti ou de groupe parlementaire ?
00:44Marine Le Pen, la patronne du Rassemblement National, a dit que ce n'était pas normal.
00:48Ce n'est pas Marine Le Pen de définir qui est reçue à l'Elysée.
00:50Le président de la République a visiblement invité Mme Castet dans la délégation de la gauche.
00:56C'est la période des consultations qui s'ouvre ce matin.
01:00Ce n'est pas, encore une fois, à l'extrême droite de décider qui est reçu à l'Elysée ou pas.
01:04Voilà qui est dit.
01:05Maintenant, parlons de Lucie Castet.
01:07Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête des élections législatives,
01:10en tout cas du second tour des élections législatives.
01:13Est-ce qu'il est légitime, malgré tout, à tenter de former un gouvernement ?
01:19Le résultat des élections est ce qu'il est.
01:22Mais il faut préciser que le Nouveau Front Populaire n'est pas en mesure de présenter 289 députés.
01:29On est à plus de 100 députés de cette barre significative.
01:35Et deuxièmement, il y a un énorme problème au sein du Nouveau Front Populaire.
01:38C'est un problème énorme pour la gauche, c'est la France insoumise.
01:41C'est-à-dire que depuis le résultat du deuxième tour des élections législatives,
01:47la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon passent leur temps à bordéliser la vie politique française.
01:54Ça signifie que vous, vous appelleriez les députés centristes, par exemple,
01:58à censurer tout gouvernement auquel participerait la France insoumise ?
02:02En tout cas, il y a une vraie difficulté avec l'idée même
02:06qu'un certain nombre de grands postes régaliens,
02:10on peut penser au ministère de l'Economie et des Finances,
02:13au ministère de l'Intérieur, soient tenus par des gens qui sont des disciples de Jean-Luc Mélenchon.
02:16Avec toutes les affirmations et toutes les idées qui sont les leurs.
02:20Même s'ils ont remporté le second tour des législatives, même si c'est relatif ?
02:25Ils disent avoir remporté, c'est un fait que la proposition de coalition
02:31qui s'appelle Nouveau Front Populaire est la plus importante.
02:35Mais on sait très bien, et je pense que c'est ce qui avait été dit au Président de la République,
02:40alors que le gouvernement serait constitué avec des membres de la France insoumise,
02:44le risque de censure est immédiat. Donc ça, il faut en tenir compte aussi.
02:48On était en majorité relative jusqu'à maintenant, on le sera encore plus demain,
02:52mais si une alternative politique permet d'avoir un gouvernement
02:56qui nous permet de traverser cette période de crise politique qui va durer au moins un an
03:00et qui est plus stable, à ce moment-là, je pense que le Président de la République
03:04aurait raison de se tourner vers cette seconde option.
03:07Comme si j'écoute le centriste que vous êtes, tout gouvernement qui pourrait tenir quelques jours
03:11ou quelques semaines doit obligatoirement passer par le centre.
03:15Les centristes qui sont des gens attachés à l'idée du compromis,
03:19à la démocratie parlementaire, au corps intermédiaire, au dialogue avec les collectivités locales,
03:24nous sommes des personnes qui, dans cette période particulière de l'histoire de la Ve République
03:30où le Parlement est non pas affaibli, mais au contraire renforcé par ce qui se passe,
03:36on doit évidemment, avec toutes ces chapelles centristes qui existent,
03:41jouer un rôle qui doit contribuer à sortir le pays de l'impasse.
03:44– Qu'est-ce que vous dites dans ce cas-là à tous les Français
03:46qui se disent qu'ils n'ont voté pour vous ni au premier tour ni au deuxième tour
03:49et que par conséquent, le Bloc central est le seul à avoir perdu chacun des deux tours de ses législatives ?
03:54– C'est pas vrai. – Si.
03:56– C'est pas vrai, c'est objectivement pas vrai, pourquoi ?
03:58– Il n'est en tête ni au premier, c'est le Rassemblement National qui a gagné le premier tour, c'est un fait,
04:02il n'est en tête ni au second tour puisque c'est la gauche qui est arrivée en tête, c'est un fait aussi.
04:06Par conséquent, le Bloc central est le seul à avoir perdu les deux tours.
04:09– Sauf que la gauche est en incapacité de présenter un gouvernement capable de tenir plus de 15 jours.
04:15– A partir de là, qu'est-ce que vous dites aux Français qui vous diront
04:19mais vous n'êtes pas majoritaire dans l'opinion publique
04:21et pourtant vous nous dites qu'on est obligé de passer par vous ?
04:23– Mais personne n'est majoritaire. – Oui, mais vous l'êtes encore moins que les autres.
04:27– Non, puisque le Rassemblement National est arrivé troisième.
04:29– Vous l'êtes encore moins que les autres en termes de voix.
04:31– La question, ce n'est pas qu'une question de nombre de députés et de capacité,
04:37c'est une question de pouvoir passer cette crise politique.
04:41Et d'ailleurs, il y a dans le Nouveau Front Populaire des gens tout à fait honorables
04:44qui sont capables de contribuer à la social-démocratie.
04:49– On va en parler, il y a beaucoup de candidats social-démocrates, on va en parler avec vous.
04:52Mais avant ça, je voudrais qu'on revienne à cette question fondamentale
04:55parce que ça fait plusieurs semaines qu'on ne parle que d'une chose,
04:57c'est de la cuisine politique.
04:59Qui va censurer ? Qui ne va pas censurer ?
05:01Qui a un groupe ? Qui a le plus de députés ?
05:03Qui a moins de députés ?
05:05La question que je vous pose, elle est fondamentale,
05:07c'est qui a un soutien populaire ?
05:09Pour le coup, le Bloc Central n'a eu de soutien démocratique
05:13ni au premier tour, il est arrivé troisième,
05:15ni au second tour, il est arrivé deuxième, c'est un fait.
05:18– Mais j'entends très bien.
05:20– Mais les Français ne sont pas derrière ce gouvernement ?
05:22– Moi je suis sénateur, je ne suis pas dans la question interne à l'Assemblée nationale.
05:29– Mais ça vous intéresse de savoir si le gouvernement…
05:31– Non mais nous n'avons pas renversé le gouvernement aux sénateurs.
05:33– On est bien d'accord. – Les députés le peuvent.
05:35– Effectivement. – Donc dans les consultations
05:37qui vont être menées par le Président de la République,
05:39qui sont quand même des consultations tardives,
05:41maintenant c'est bien qu'on se mette autour de la table
05:43et qu'on commence à aborder le sujet.
05:45La question c'est, comment est-ce qu'on donne un budget au pays ?
05:47Comment est-ce qu'on donne un budget de la Sécurité sociale au pays ?
05:49Comment est-ce qu'on avance ?
05:51Et comme la dissolution n'existe plus,
05:53donc il y a une forme de déséquilibre institutionnel,
05:57la question c'est, quel est le gouvernement ?
06:00Le gouvernement, le plus stable.
06:03Après, ce gouvernement-là, il ira sur un certain nombre de textes,
06:06sans doute limité.
06:08On ne va pas mener des très très grandes réformes dans l'année qui vient.
06:11Donc quelle est la ligne qui permet de faire passer l'année qui vient au pays
06:17avec la plus grande stabilité politique ?
06:19Vous êtes conscient du fait que la solution politique que vous proposez aux Français,
06:23vous la présentez comme un mauvais médicament,
06:25quelque chose qui vous fera du bien même si ça a mauvais goût et que vous n'en voulez pas.
06:28Moi je ne fais pas de leçon de morale aux Français.
06:30On doit faire avec l'Assemblée nationale que les Français nous ont donné.
06:37Moi je ne vais pas vous raconter que le camp présidentiel
06:39a gagné les élections législatives, ce n'est pas le cas.
06:42Mais il y a une Assemblée nationale.
06:44Moi, avec 25 ans d'engagement politique,
06:49j'ai tout fait pour éviter l'extrême droite à la tête de mon pays.
06:53C'est fait. Ils sont arrivés troisième.
06:55Et je ne veux pas des disciples de Jean-Luc Mélenchon dans le gouvernement.
06:58Vous n'entendrez pas dans ma bouche des solutions qui soutiennent des gens
07:03qui sont en rupture ou qui veulent que la démocratie s'effondre sur elle-même.
07:09Alors parlons maintenant des profils et de la couleur politique du possible
07:12au prochain Premier ministre.
07:13On l'a tout entendu, Xavier Bertrand, un homme de droite,
07:15le président de la région des Hauts-de-France.
07:17L'ancien Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve.
07:20On a entendu des noms moins connus du grand public, mais très poussés.
07:24Je prends par exemple celui de Karim Bouamrane.
07:26Est-ce que vous connaissez Karim Bouamrane ?
07:28Pour moi c'est monsieur Nobody, je ne le connais pas ce monsieur.
07:30Je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer.
07:32Il est sans doute très intéressant, mais je ne le connais pas ce monsieur.
07:34C'est que vous ne lisez pas non plus la presse allemande ou étrangère.
07:37Récente, très récente, Jean-Marie Bordry.
07:39Obama von der Senne, Obama de la Senne.
07:42C'était ainsi qu'il était présenté dans le prestigieux magazine allemand Die Welt.
07:46Des articles aussi dans la presse anglo-saxonne.
07:49Star is born, nous dit Gaspard Ganser, l'ancien communicant de François Hollande.
07:54Et Karim est un talent, c'est ce que dit l'ancien patron de l'Assemblée nationale,
07:58Claude Bartholone.
07:59Écoutez ça, c'est une campagne pour pousser quelqu'un à Matignon.
08:01Est-ce que vous l'accepteriez ?
08:03Ce n'est pas la question de savoir si je l'accepterais ou pas.
08:05Si, c'est la question que je vous pose.
08:07Je vais vous répondre.
08:08La question du profil du Premier ministre est une question extrêmement importante.
08:11La personne nommée par le Président de la République, probablement la semaine prochaine,
08:15doit être une personne susceptible de créer une forme de rassemblement le plus large possible.
08:20Et ensuite de gouverner le pays.
08:23C'est-à-dire un Premier ministre, c'est le chef des ministres.
08:26Les ministres seront eux-mêmes les chefs des administrations du pays.
08:29Donc, une personne qui n'a pas de connaissances,
08:32dans la situation dont nous parlons,
08:34une personne qui n'a pas de connaissances réelles de l'appareil d'État...
08:38Cet homme pourrait vous répondre, je suis un élu local comme vous l'êtes M. Hervé,
08:42et rien ne vous dit, puisque vous ne me connaissez pas, que je n'ai pas les compétences.
08:46Je n'ai pas envie de prendre le risque pour le pays,
08:48pas plus que j'ai envie de prendre le risque que Mme Castex soit nommée Premier ministre.
08:52Pour les mêmes raisons.
08:53Pour les mêmes raisons.
08:54C'est-à-dire que je pense que le gouvernement qui doit sortir,
08:56qui doit être nommé par le Président de la République,
08:57doit être un gouvernement de femmes et d'hommes expérimentés,
09:00qui connaissent l'administration de l'État.
09:02Vous imaginez une personne comme le maire de Saint-Ouen,
09:06en capacité de donner des arbitrages face à une administration comme celle de Bercy,
09:12au moment où on va devoir construire un budget pour le pays.
09:14Je vous dis franchement les choses, je ne connais pas cette personne,
09:16je ne veux pas dire de mauvaises choses le concernant.
09:20Vous l'avez appelé Mister Nobody, c'est pas si gentil que ça.
09:22Parce que je ne le connais pas.
09:23Et que les Français ne le connaissent pas.
09:25Et qu'il serait bon, dans la période qui est la nôtre,
09:27que ce soit une personnalité qui ait une expérience
09:31ministérielle significative.
09:33Un vieux loup de mer, en quelque sorte, existe.
09:35Donc, pour vous, en tout cas, si j'ai bien compris, Karim Bouamrane,
09:39parlons du patron de la région Hauts-de-France,
09:41on en parle un peu moins en ce moment, Xavier Bertrand,
09:42ou alors de l'ancien Premier ministre, Monsieur Cazeneuve,
09:45qui a votre préférence ?
09:47Ces deux personnalités ont des avantages et des inconvénients.
09:51Il y a aussi une question d'endroit où nous voulons placer le curseur.
09:57Alors, si c'est pour donner un signal,
09:59on parlait du nouveau Front Populaire à la gauche,
10:01c'est plutôt Bernard Cazeneuve qui est la personne la plus qualifiée.
10:05Si c'est pour donner un signal plutôt à droite,
10:08ce sera Xavier Bertrand.
10:09Et donc, vous préférez quel signal ?
10:10Vous, vous venez de la droite.
10:11Enfin, du centre-droit.
10:12Non, je pense que...
10:13Et alors, ça ne répondra pas à votre question, parce que...
10:16Non, non, mais les deux ont un profil.
10:19Je crois que la question sociale est une question centrale.
10:22Et si vous voulez qu'on réponde au sujet des Français,
10:24les sujets sociaux sont des sujets majeurs.
10:26Il faudra commencer par ça.
10:27Donc, Bernard Cazeneuve, si je vous suis...
10:29Ça peut être Bernard Cazeneuve, en effet.
10:31Vous ne n'appelleriez pas les députés à censurer le gouvernement Cazeneuve.
10:35Ça n'a rien à voir.
10:36Bernard Cazeneuve a une expérience d'homme d'État.
10:38C'est une personnalité qui a, y compris au Sénat,
10:41quand il était à la fois ministre de l'Intérieur
10:43et puis ensuite Premier ministre, a montré ses capacités.
10:46Moi, je ne viens pas de la gauche,
10:47mais c'est une personnalité qui peut remplir un certain nombre de conditions
10:50pour assumer cette charge-là, puisqu'il l'a déjà assumée.
10:54Quelles sont les forces politiques qui devraient soutenir ce gouvernement
10:58ou du moins l'empêcher de tomber ?
11:00Jusqu'où doit aller une coalition qui gouverne la France
11:03ou qui permet à la France d'être gouvernée ?
11:04Le maximum de formation politique possible
11:08est pour un terme,
11:10qui devra être un terme posé en nombre de mois.
11:13Moi, je ne crois pas du tout à l'idée...
11:15Donc tout le monde sous le rassemblement, sauf le rassemblement national ?
11:18On ne va pas créer la République en marche.
11:20Donc l'idée, c'est quand même d'avoir un...
11:23Oui, on coupe les deux bouts de l'omelette.
11:26Mais tous ceux qui sont capables de dire
11:28le pays a besoin d'un gouvernement pour 12 à 18 mois
11:31pour faire un certain nombre de choses et administrer ce pays,
11:33on est quand même une puissance mondiale,
11:35on peut quand même avoir le droit d'avoir un gouvernement
11:38qui gouverne ce pays et qui s'appuie sur le Parlement,
11:41l'Assemblée nationale et le Sénat, ça c'est possible.
11:44Alors, qu'est-ce que vous dites aux socialistes et aux écologistes
11:47qui, à ce stade, font toujours partie de l'alliance électorale
11:49sous laquelle ils se sont présentés aux élections ?
11:51Vous leur dites quoi ?
11:52Virez les insoumis, claquez-leur la porte
11:54et rejoignez-nous, poussez un gouvernement ?
11:56Non mais l'histoire de la destitution du Président de la République
11:58leur a encore montré la semaine dernière...
12:00C'est peut-être une menace insoumise.
12:01Oui, mais c'est insupportable.
12:02Il y a un moment où, dans une coalition,
12:04je n'en fais pas partie évidemment, je ne suis pas de gauche,
12:06mais quand on voit la manière dont fonctionne cette pseudo-coalition,
12:11il y a un vrai sujet.
12:12Parce que certes, comme vous le dites,
12:14ils ont entarrivé premiers aux élections législatives,
12:17mais le fonctionnement qu'ils ont entre eux est extrêmement préoccupant.
12:20C'était aussi le seul à avoir présenté pour ces élections,
12:23même en un temps record, un programme à peu près cohérent
12:26qu'ils appliqueraient s'ils arrivaient au programme.
12:28Cohérent, c'est vous qui le dites.
12:29Mais en tout cas, qui tenait sur une feuille de papier
12:31qui était assez complète.
12:32Après, vous l'aimez ou vous ne l'aimez pas, ça ce n'est pas mon travail.
12:34Depuis, il y a un certain nombre de propositions qui ont été faites,
12:36notamment par les Républicains et Laurent Wauquiez,
12:39notamment par Gabriel Attal,
12:41qui montrent qu'il y a aussi d'autres propositions sur la table.
12:43Donc un gouvernement auquel participeraient les écologistes,
12:46vous n'y seriez pas opposé ?
12:48Je vous dis ça parce qu'un certain nombre de macronistes
12:51ont dit qu'ils censuraient aussi un gouvernement
12:54dans lequel participeraient les écologistes.
12:55Si vous voulez, vous avez au sein d'Europe Écologie, les Verts,
12:57des gens comme Yannick Jadot qui sèche au Sénat
12:59et dont on peut considérer qu'il fait partie des modérés,
13:02et puis des gens qui pourraient tout à fait prendre leur carte
13:04à la France Insoumise.
13:05Vous avez le bon écologiste et le mauvais écologiste ?
13:07Absolument, à mes yeux, oui.
13:08Vous censureriez ou vous appelleriez à censurer au cas par cas ?
13:11Pour les écolos, oui.
13:12Mais je pense qu'il y a des écologistes responsables, raisonnables,
13:16je vous parle, il y a un groupe au Sénat,
13:18il y en a un certain nombre,
13:19qui sont des gens avec lesquels on est capable de travailler.
13:21Vous savez, on est en train de commémorer les 80 ans de la libération du pays,
13:25à l'époque, quand on parle de gouvernement provisoire, etc.,
13:30on siégeait ensemble des gens qui allaient d'égolistes aux communistes.
13:34Dernière question, l'un de vos collègues, sénateur centriste,
13:37cette semaine était venu, M. Henault,
13:39et il soutenait, pourquoi pas, tient une candidature d'Hervé Marseille,
13:42le patron des centristes au Sénat.
13:43Est-ce que vous appelez Emmanuel Macron
13:45à nommer le plus de centristes possible au gouvernement ?
13:47Écoutez, Hervé Marseille est un homme d'une très grande qualité,
13:51qui connaît très bien les rouages, notamment les rouages parlementaires,
13:54et donc, le premier ministre nommé
13:58fera sans doute appel à un certain nombre de compétences centristes,
14:01et évidemment, je ne vois pas pour quelles raisons,
14:04les centristes, dans leurs différentes obédiences,
14:06refuseraient d'emblée de participer à un tel gouvernement.
14:09Et vous, vous seriez prêt à participer à ce gouvernement ?
14:11Non, puisque je vous ai expliqué qu'il fallait des personnalités expérimentées
14:13avec des fonctions ministérielles.
14:15Donc, vous êtes cohérent ?
14:16Absolument.
14:17Moi, j'essaye, même tôt le matin.
14:19Merci Loïc Harvey, sénateur union centriste de la Haute-Savoie.
14:21Il est 8h52 sur Sud Radio.
14:23On en reparlera, justement, de ces consultations à l'Élysée.
14:27Je le rappelle, les forces du Nouveau Front Populaire
14:29seront les premières à être reçues ce matin.
14:31Est-ce qu'il est temps d'avoir un gouvernement ?
14:33Et quel gouvernement voulez-vous ?
14:35Tiens, prenez la parole, 0826-300-300.
14:37On en débat juste après le journal de 9h.

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