• il y a 3 mois
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a notifié ce mardi 20 août à la mosquée des Bleuets à Marseille son intention de la fermer, estimant que des "propos légitimant la violence" y sont tenus depuis des années. Sébastien Delogu, député LFI-NFP des Bouches-du-Rhône, était en direct sur BFMTV. 

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Transcription
00:00Moi, je me suis rendu voir les habitants et les habitantes de ce territoire.
00:04Je vis de Marseille, donc du coup, je suis obligé de me mêler, même si ce n'est pas ma circonscription.
00:07Et quand je suis arrivé, tout le monde était estomaqué de comprendre qu'au lieu que la justice s'occupe justement de l'imam qui pose problème,
00:15ferme immédiatement cette mosquée.
00:18Donc du coup, on pense comme les habitants, c'est-à-dire que c'est une punition qui est collective.
00:22Autour, je ne comprends pas parce que le ministre de l'Intérieur a créé la CDCM,
00:27donc le Conseil départemental du culte musulman, qui normalement devrait être saisi.
00:33Et quand il est saisi, il devrait peut-être parler d'une seule voix, c'est-à-dire s'il y a un problème, on prend l'imam, on l'écarte.
00:40La justice fait son travail, règle le problème s'il y a un problème à régler.
00:43Et puis, on met un imam d'intérim, entre guillemets, pour pouvoir justement essayer de ne pas fermer cette mosquée-là,
00:50qui va avoir des répercussions sur ce territoire où il y a peut-être des centaines de personnes qui vont aller dans d'autres mosquées,
00:56peut-être devoir prier dans la rue.
00:58Or, du coup, on ne respectera donc pas cette loi de laïcité qui est de pouvoir permettre aux gens d'aller prier convenablement et normalement dans un lieu de culte.

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