Amine Elbahi, juriste et auteur, était l’invité ce mardi 20 août de Punchline été sur CNEWS. Face à l’insécurité due au trafic de drogues qui gangrène Grenoble, il a dénoncé «la complicité de certains élus. Cette gauche-là (celle d’Eric Piolle, maire de Grenoble) a mis les quartiers en ruine», assure-t-il.
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00:00Mais on ne pourra pas les mettre à la rue, puisque en France, le droit au logement prime évidemment sur le droit de propriété.
00:07Il suffit simplement que vous soyez inexpulsable, puisqu'évidemment, ils seront reconnus prioritaires au titre de la loi Dallau.
00:14Et vous voyez bien qu'en fait, on ne fera que déplacer le problème. Donc c'est toute une évolution législative à porter.
00:19Les Français n'y comprennent rien. Ils savent parfaitement que ces trafiquants bénéficient de la bureaucratie.
00:24Et aussi, ils bénéficient parfois de la complicité de certains élus. On parlait de la ville de Grenoble.
00:31Le maire de Grenoble, Éric Piolle, pardonnez-moi, le même maire qui refuse la vidéosurveillance dans les quartiers populaires,
00:37le même maire qui refuse l'armement de la police municipale, c'est évidemment un engagement idéologique.
00:42Et c'est cette gauche-là qui a mis en ruine les quartiers populaires. En ruine !
00:46C'est-à-dire que dans ces quartiers, vous avez des familles comme la mienne qui bossaient, qui se levaient à 5 heures du matin.
00:51Ma maman était femme de ménage. Et elle devait baisser la tête à la vue des dealers.
00:57Et dans ces quartiers-là, la gauche a accepté d'abriter tout et n'importe quoi. C'est-à-dire que les logements sociaux, aujourd'hui, sont attribués...
01:07Alors bien sûr qu'il y a des conditions prévues par la loi, mais on a l'impression que ces logements sociaux ne sont pas attribués avec un critère de mérite.
01:14C'est ce qu'il faudrait aussi remettre au cœur de ces politiques publiques. C'est un critère de mérite.
01:18On ne peut pas accepter tout et n'importe quoi dans ces quartiers populaires.