• il y a 2 mois
Alain Carignon, ancien maire de Grenoble et conseiller municipal divers droite de la ville, était l'invité de BFMTV ce mardi. 

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Transcription
00:00Il y a une insécurité endémique contre laquelle, évidemment, police et justice tentent de lutter, mais il manque le troisième pied de ce trépied, c'est la municipalité.
00:11Parce qu'effectivement, comme vous venez de le rappeler, Éric Piolle théorise son immobilisme et refuse, lui, de prendre sa part au travail commun.
00:20Parce que c'est une coproduction, la lutte contre la délinquance. Il faut que tous les partenaires s'y mettent ensemble. Il y en a un qui ne fonctionne pas.
00:27— Sauf que ceux qui sont chargés d'aller arrêter, courir après les trafiquants de drogue, c'est les policiers ou les gendarmes qui dépendent de l'État.
00:38— Oui. Mais vous avez en même temps, par exemple, la mesure qu'a prise le procureur d'introduire dans les revenus des dealers les produits de la drogue.
00:48— Oui. On va revenir là-dessus. — Et pourquoi le maire de Grenoble ne fait-il pas la même chose avec ceux qui reçoivent cet argent et qui vivent dans les HLM ?
00:57Pour montrer qu'ils dépassent les plafonds et qu'on peut les expulser. Pourquoi, par exemple, quand un dealer est condamné, n'est-il pas expulsé de son logement ?
01:05Je veux dire il faut que la municipalité prenne sa part. Pourquoi la police municipale n'est pas armée ? Imaginez un Far West dans lequel il y a une bande qui n'a pas d'arme.
01:14Nous, c'est la police municipale qui n'est pas. Donc évidemment, on comprend qu'elle ne puisse pas sortir.
01:20Donc vous voyez, il y a quand même... Au plan local, il y a 3 forces qui doivent conjuguer leurs efforts pour lutter contre cette délinquance endémique.

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