• il y a 5 ans
Ancien maire de Grenoble, Alain Carignon a aussi été ministre sous Jacques Chirac. Condamné à de la prison pour corruption en 1996, il se présente à nouveau à la mairie de Grenoble. Une façon de faire définitivement table rase du passé ? «Ce n’est pas une revanche, dit-il. C’est un espoir, une perspective pour la ville. Le désir que Grenoble se reconstruise (…) Ce qui est demeure, j’ai une tâche, j’ai été condamné, il ne s’agit pas de l’effacer mais d’en tirer les conséquences, les leçons, notamment dans les domaines de la transparence».

Concernant la municipalité sortante, le maire écologiste Eric Piolle en tête, Alain Carignon affirme: «Il s’agit surtout d’un maire d’extrême gauche ! (…) Pas du tout de Verts écoresponsables comme je me propose de l’être ! La Chambre régionale des comptes a rendu un rapport accablant en 2018 sur la gestion de la ville (…) C’est une situation de paupérisation générale qui est engagée par des politiques totalement dogmatiques.»

Il ajoute: «Il y a un désir de changement très profond à Grenoble dans toutes les couches de la population. Le bilan de la municipalité d’Eric Piolle est catastrophique, y compris sur le plan écologique (…) la ville est asphyxiée !».

Au sujet de l’immigration, que le président de la République souhaite remettre au centre du débat, notre invité explique : «Il ne s’agit pas d’ouvrir le débat, il s’agit d’apporter des solutions ! J’en vois les conséquences dans une ville comme Grenoble avec un maire qui lance des appels à l’immigration ouverte qui produisent des effets désastreux dans la ville !»

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