Paris 2024 - Valentin Madouas- en Argent aux JO Ça aurait été triste une médaille tout seul...

  • le mois dernier
Valentin Madouas a remporté la médaille d'argent lors de la course en ligne des Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans ses commentaires après la course, il a exprimé que recevoir une médaille seul aurait été "triste", soulignant l'importance de partager ce moment avec ses compatriotes, notamment avec Christophe Laporte, qui a terminé troisième.
Highlights de la course

Performance : Madouas a décrit la course comme extrêmement difficile, où il a dû lutter pour rester dans le peloton face à des adversaires redoutables, notamment Remco Evenepoel, qui a remporté l'or.
Ambiance : Il a également mentionné l'incroyable ambiance à Montmartre, qui a été un véritable moteur pour lui durant la course, provoquant même des douleurs aux oreilles à cause du bruit des supporters.
Émotion : En recevant sa médaille, il a ressenti une immense fierté, réalisant que devenir médaillé olympique était un accomplissement exceptionnel.

Madouas a mis en avant le travail d'équipe et la stratégie collective, affirmant que l'équipe française a bien fonctionné malgré le fait qu'ils n'étaient pas considérés comme les favoris. Cette expérience olympique restera gravée dans sa mémoire, tant pour la compétition que pour l'atmosphère unique de l'événement
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Transcript
00:00Cette médaille, elle est magnifique, jusqu'au bout.
00:05Elle est vraiment très belle, c'est vrai, c'est un rêve de pouvoir avoir une médaille
00:08olympique et surtout ici à Paris, c'est incroyable.
00:11Aller chercher un même coup, c'est trop dur, à un moment quand il attaque.
00:13Oui, il est parti trop vite, je savais qu'il était plus fort, de toute façon, je le
00:16sentais bien, après il fallait essayer de gérer son effort, essayer de ramener quelque
00:19chose.
00:20On était venu ici juste pour essayer de ramener une médaille et on se retrouve avec
00:23deux médailles avec Christophe, c'est juste incroyable.
00:25Oui, tu n'avais pas l'oreillette.
00:28Je n'ai jamais vu autant de monde, même autour de France, on a l'habitude de voir
00:30beaucoup de monde dans l'école, partout et là, je n'avais pas de mots, il y avait
00:35tellement de monde, on n'entendait rien.
00:37A l'arrivée, j'avais vraiment des grosses douleurs aux oreilles, ça me faisait vraiment
00:40mal tellement que c'était vraiment fort.
00:46Forcément, franchement, l'aide du public, il est juste incroyable, avec la dynamique
00:49de l'équipe de France en plus qui joue, c'est un mélange de plein de choses qui fait
00:53qu'on a passé un moment magnifique.
00:58J'espère, j'espère que ça va continuer, mais je ne me fais pas de soucis pour ça,
01:02je pense qu'il y a une dynamique, l'équipe de France qui est magnifique et j'espère
01:06que ça va continuer.
01:08Thomas Beclerc, incroyable, parce qu'à chaque fois qu'il roule avec vous, il gagne.
01:12Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, il a des très bonnes stratégies, il lit très
01:15bien la course.
01:16C'est vrai que pour nous, la sélection, elle a été difficile parce qu'il n'y avait
01:19que quatre places, ce qui n'est pas énorme dans le vélo et il fallait faire des choix
01:24et le choix a été fait de nous prendre et ça s'est avéré payant et c'est vrai
01:29qu'il lit très bien la course, il sait très bien comment ça se passe et c'est grâce
01:33à lui aussi qu'on est là.
01:34La course sans oreillette, ça change tout ?
01:36Ça change tout, oui et non, c'est plus une gestion d'efforts, mais oui, ça change
01:41forcément la physionomie de la course, même si je pense que le résultat aurait été
01:44le même aujourd'hui.
01:45La photo sur la tour Eiffel, j'allais la garder longtemps celle-ci.
01:48Elle va être encadrée dans la maison, c'est sûr.
01:50C'est bien d'avoir les copains derrière parce que vous saviez qu'il y avait Christophe
01:52Laporte qui n'allait pas prendre l'oreillette ?
01:54Oui, je ne savais pas du tout comment ça se passait, j'étais concentré sur mon
01:59effort et pas forcément sur celui des autres, mais on a essayé de faire le maximum.
02:03C'est la peur bonheur, montrez-nous un peu la médaille.
02:06Voilà, on délivre ça à deux du coup.
02:09C'est encore mieux, justement on en parlait tous les deux, on a dit ça aurait été
02:12triste tout seul, là à deux on va pouvoir partager et vivre de bonheur.
02:18On commence à s'y habituer, il y a eu des sabreuses en argent et en or.
02:21Il y a des trucs qui ont été amis, c'est quoi ?
02:24Hier soir on était tous ensemble avec le vélo et c'est vrai qu'on a vu tripler,
02:28on s'est dit c'est incroyable, on va essayer de faire au moins une médaille.
02:32Puis là on arrive à en mettre deux, c'est vraiment une dynamique super.
02:35C'est les gars de Bouda aussi qui sont pressés, ils sont impatients aussi de voir ta médaille.
02:39Je pense oui, en Bretagne j'ai hâte de rentrer pour voir comment ça va se passer,
02:43mais tout le monde a hâte.
02:45Ils étaient déjà là, sur l'abri de Montmartre, il y avait une parallèle de Grenadines,
02:48tu les as vus ?
02:49Oui, j'ai vu beaucoup de choses, mais c'est vrai qu'il y avait tellement d'ambiance
02:52qu'on a été focalisé sur l'effort et je suis focalisé sur la roue RMQ au maximum de temps aussi.
02:56Et Marc Badio, comment il était à la fin ?
02:58Il était content, il était content.
03:00Le patron quand même.
03:01Ah oui, c'est ça.

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