Cyréna Samba-Mayela a remporté la médaille d'argent au 100 mètres haies lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, apportant une lueur d'espoir à l'équipe française d'athlétisme. Voici les points clés à retenir :
Performance exceptionnelle :
Samba-Mayela a terminé deuxième avec un temps de 12"34
.
Elle a fini derrière l'Américaine Masai Russell (12"33) et devant la Portoricaine Jasmine Camacho-Quinn (12"36)
.
Importance pour l'athlétisme français :
Il s'agit de la première et unique médaille en athlétisme pour la France lors de ces Jeux
.
Cette performance est intervenue lors de la dernière journée des épreuves d'athlétisme au Stade de France
.
Parcours difficile :
Samba-Mayela a surmonté de nombreux défis, notamment un déménagement aux États-Unis pour s'entraîner
.
Elle a également dû faire face à des difficultés liées au COVID-19
.
Impact émotionnel :
La victoire a été très émotionnelle pour Samba-Mayela, qui s'est effondrée en larmes sur la piste après la course
.
Elle a déclaré que cette médaille d'argent "a un goût d'or" compte tenu des défis rencontrés
.
Perspective d'avenir :
À seulement 23 ans, Samba-Mayela est désormais considérée comme une leader potentielle de l'équipe française d'athlétisme
.
Elle exprime de l'optimisme pour l'avenir de l'athlétisme français, mentionnant les Jeux de Los Angeles 2028 comme prochain objectif
.
Bien que cette médaille soit une réussite significative, il est difficile de dire si elle "sauve" à elle seule l'athlétisme français. Cependant, elle apporte certainement un rayon d'espoir et pourrait servir de catalyseur pour de futures performances.
Performance exceptionnelle :
Samba-Mayela a terminé deuxième avec un temps de 12"34
.
Elle a fini derrière l'Américaine Masai Russell (12"33) et devant la Portoricaine Jasmine Camacho-Quinn (12"36)
.
Importance pour l'athlétisme français :
Il s'agit de la première et unique médaille en athlétisme pour la France lors de ces Jeux
.
Cette performance est intervenue lors de la dernière journée des épreuves d'athlétisme au Stade de France
.
Parcours difficile :
Samba-Mayela a surmonté de nombreux défis, notamment un déménagement aux États-Unis pour s'entraîner
.
Elle a également dû faire face à des difficultés liées au COVID-19
.
Impact émotionnel :
La victoire a été très émotionnelle pour Samba-Mayela, qui s'est effondrée en larmes sur la piste après la course
.
Elle a déclaré que cette médaille d'argent "a un goût d'or" compte tenu des défis rencontrés
.
Perspective d'avenir :
À seulement 23 ans, Samba-Mayela est désormais considérée comme une leader potentielle de l'équipe française d'athlétisme
.
Elle exprime de l'optimisme pour l'avenir de l'athlétisme français, mentionnant les Jeux de Los Angeles 2028 comme prochain objectif
.
Bien que cette médaille soit une réussite significative, il est difficile de dire si elle "sauve" à elle seule l'athlétisme français. Cependant, elle apporte certainement un rayon d'espoir et pourrait servir de catalyseur pour de futures performances.
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00:00Elle est vice-championne du monde en salle, championne d'Europe en extérieur et vice-championne de l'Olympique la même année.
00:07Et on fait comme à Tokyo, une médaille pour l'instant. C'était Kevin Mayer qui avait offert l'unique médaille, c'était déjà de l'argent et c'était sur le décathlon évidemment.
00:13Et c'est pour ça qu'on vous pose la question, est-ce qu'elle sauve l'athlétisme français ?
00:16Sirena Samba Mayela avec cette médaille d'argent, vous répondiez, il y a même un duel au sujet de cette question.
00:21Avant cela, ce qui est extraordinaire, vous avez ressenti vous aussi ce moment où on a cru qu'elle était championne olympique ?
00:27Complètement. Je viens de le dire Hubert, en direct, je la vois championne. Au ralenti, je la vois championne aussi.
00:35Effectivement, quand on voit la photo, elle ne l'est pas. Mais tu revois la course dix fois, dix fois, tu disais...
00:39Moi, j'ai crié championne olympique, hurlé championne olympique pour prévenir la maison.
00:44Au Club France, je crois qu'ils ont fait pareil. C'est l'avantage d'un 100 mètres haies, c'est très rapide.
00:48Eh bien, on revise ce 100 mètres haies comme si vous étiez au Club France avec exactement les mêmes sensations, mais cette fois-ci, vu du public.
00:57*** Applaudissements ***
01:24Un centième. Et ceux qui se lèvent au premier rang, c'est parce qu'ils pensent qu'elle est championne olympique.
01:29C'est comme nous. Ce sont les Stéphane Guy. Ils ont crié championne olympique eux aussi.
01:33Il y avait 6 000 Stéphane Guy au Club France. Un centième. Vous vous rendez compte ? C'est terrible. C'est terrible sport. Un centième.
01:395 millimètres au 100 mètres. C'est dingue. C'est distinct. C'est 5 millimètres d'ailleurs. Je crois que c'est ça.
01:45Parce qu'imaginez que c'est déjà extraordinaire, médaille d'argent pour elle sur cette discipline-là.
01:49Championne olympique. Ce qui a fait très plaisir tout de suite, quand elle est venue aux interviews de France Télévisions,
01:54c'est qu'il y a des deuxièmes qui arrivaient toujours avec la dureté d'avoir encaissé la médaille d'argent.
01:59Alors elle, pas du tout. Elle était vraiment dans la joie de ce moment-là.
02:01Stéphane est très bon. On a une petite déclaration de Cyréna Sambamaya.
02:05Elle connaît bien la télé. Elle a dit « Je suis un centième de la médaille d'or, mais cette médaille d'argent vaut de l'or pour moi
02:11avec tous les défis que j'ai rencontrés cette année. Je suis trop contente. » On l'a fait avec son groupe, tous les gens qui la suivent.
02:18La troisième s'accompagne d'entraînement.
02:23Il y a une densité sur beaucoup d'épreuves aux JO. Il y a des densités incroyables dans les finales.
02:30Et donc, être deuxième de cette finale-là, je n'ai pas les crônes en tête, mais ça va à une vitesse folle.
02:35Une vitesse folle. Et tout l'athlétisme français a fait peut-être « On a une médaille. Merci Cyréna de nous avoir offert cette médaille. »
02:42Ou pas. Il y a un duel. Est-ce que Cyréna Sambamaya sauve l'athlétisme français sur ces Jeux olympiques ?
02:48Eh bien, nos chroniqueurs ne sont pas d'accord. C'est un duel.
02:53Alors, qui avons-nous ? Timothée, non ?
02:56J'ai l'impression que c'est orienté comme émission, non ?
02:59Absolument pas. Ça n'arrive jamais.
03:04Georges en revanche dit oui.
03:06Moi, je suis un grand optimiste, mais je vois depuis plusieurs jours que Timothée est un grand pessimiste.
03:10Oh, n'allez pas trop vite, n'allez pas trop vite.
03:12Est-ce que vous voulez attaquer le duel, Timothée, ou vous voulez laisser la main à Georges ?
03:16Je laisse la main à Georges.
03:17Eh bien Georges, c'est vous qui lancez ces 30 secondes.
03:19Pour moi, elle sauve effectivement l'athlétisme français.
03:22Déjà parce que l'athlétisme, c'est le sport roi aux Jeux olympiques.
03:25Et quand on organise les Jeux, ça n'aurait vraiment fait pas la figure de marquer aucune médaille.
03:30On était dans la sinistrose avant les Jeux avec la blessure au dernier moment de Kevin Mayer,
03:33qui représentait peut-être la meilleure chance.
03:35On attendait de nos athlètes qu'ils surperforment aux Jeux.
03:38Je pense à Thibaut Collet. Je pense notamment aussi à Gabriel Thual.
03:42Parce qu'on avait eu un frémissement aux championnats d'Europe.
03:44Il fallait que ça score. Quand on en ait au moins une, les relais sont passés à côté.
03:47Tyrena Sambamayela vient sauver l'édifice bleu pour ces JO.
03:51Je suis content parce que Georges dit la même chose que moi.
03:53En fait, elle ne sauve pas l'édifice bleu, elle évite d'être fannie.
03:57Donc si ça vous suffit pour faire d'elle une reine, une héroïne,
04:00pour moi c'est manquer d'ambition pour l'ensemble de l'athlétisme français.
04:04On doit être enthousiaste pour elle, il n'y a aucun problème.
04:06On doit être enthousiaste pour elle, mais on ne peut pas se contenter de ça sur le plan collectif.
04:11Parce que dans ces JO extrêmement réussies,
04:13on est peut-être encore en émotion du record médaille, du record médaille d'or.
04:16On est peut-être dans cette émotion-là, mais dans ces JO extrêmement positifs,
04:19il y aura un point noir, c'est les résultats en athlétisme.
04:22Et les 30 secondes sont parfaitement gérées.
04:23Vous avez resté même... C'est combien ça ?
04:26Allez, une seconde. C'est dixième.
04:28Personnel, merci. C'est pour Cyréna.
04:30On en fait les choses en une seconde sur 110 mètres.
04:33Vous avez gâché ces dixièmes, Timothée.
04:37Président, qui vous a convaincu ?
04:38Vous votez évidemment pour départager Timothée et Georges.
04:42Avec le QR code qui va s'afficher, vous allez sur l'équipe Connect
04:45et vous dites qui vous a convaincu après ce duel.
04:48Président, c'est vous qui tranchez.
04:49C'est un débat qui me passionne et je trouve qu'il y a d'excellents arguments de part et d'autre.
04:52Je vous ai déjà dit que j'avais eu l'honneur de commenter l'athlétisme à Rio.
04:55Le record de médaille pour la France, c'était 6.
04:58Là, il n'y en a qu'une, donc comme à Tokyo, qu'une seule médaille.
05:01Et je me suis demandé, je me suis dit, mais pourquoi Rio 6, etc. ?
05:05Et je me souvenais que les athlètes de Rio,
05:07donc les médaillés, les Lavillény, les Maier, les Mélina-Robert-Michon, etc.
05:12Sur 110 mètres et, on avait eu Dimitri Bascou.
05:16C'était des athlètes qui étaient vraiment au top de leur carrière,
05:19qui étaient en pleine expérience.
05:21Là, on avait une équipe de France quand même très, très jeune sur ces JO,
05:25à son image d'ailleurs, elle, elle était très jeune.
05:27Et donc, je pense qu'il faut être dur avec l'athlétisme français,
05:34mais peut-être aussi prendre un peu de recul.
05:37Il y a une interview sur le site de l'équipe de Barras,
05:40qui est le patron des équipes de France,
05:42qui dit qu'il y avait plus de finalistes français,
05:44c'est-à-dire, ça ne nous suffit pas,
05:46sur les JO de Paris que sur les JO de Tokyo, par exemple.
05:48L'équipe de France qui a brillé au chemin d'Europe il y a deux mois,
05:50elle est très jeune, donc je pense qu'il y a des choses intéressantes qui se préparent.
05:54Là, factuellement, si on prend factuellement les JO de Paris,
05:58ils sont ratés, on ne peut pas dire autre chose que ça.
06:01Et ce n'est pas cette médaille d'argent-là qui nous permet de dire non, c'est réussi.
06:04C'est une édelweiss sur adèche, cette médaille de Barras-les-Galles,
06:13mais ça ne suffit pas.
06:13Qu'est-ce qu'on aurait dit demain matin si on était à zéro médaille ?
06:16On aurait tous été d'accord pour dire que c'était un échec.
06:20On a eu dix ans pour préparer les JO de Paris et ça change quelque chose.
06:24C'est une émission sérieuse, à un moment,
06:26il faut faire le bilan de l'athlétisme français.
06:30Le bilan, il n'est pas bon parce que tu as pris une médaille d'argent.
06:34Qui, encore une fois, est magnifique au titre micro, au titre de Samba Mayela.
06:39C'est merveilleux, c'est une récompense tout sous talent.
06:41Il y a deux éléments importants sur l'athlé au jeu.
06:43Là, il y a eu un niveau incroyable.
06:44Il y a des records du monde, il y en a encore eu un de battu ce soir sur 1500 mètres.
06:49Oui, je crois que c'est ça.
06:51Il y a un niveau absolument hallucinant et on rappelle l'universalité de l'athlétisme.
06:57Il y a le relais du Botswana qui est capable de battre les Américains.
07:02C'est très compliqué de se mêler à la lutte.
07:05C'est pour ça que sa performance est dans l'absolu.
07:07Elle aurait été sixième que ça n'aurait rien enlevé à son immense talent.
07:12C'est la course que fait Thuall.
07:15On va lui reprocher quoi à Thuall ?
07:17Il a peut-être une mauvaise stratégie, on va y revenir dans quelques instants.
07:20Il a joué la gagne.
07:21L'autre jour, on a reproché à Finault d'avoir joué trop petit bras et d'être quatrième.
07:25Là, Thuall a dit qu'il allait avec les costauds.
07:27Mais ce sont des gens qui font plaisir parce qu'on sent qu'ils vont au bout d'eux-mêmes.
07:32On en a vu beaucoup sur ces Jeux.
07:33C'est un record olympique sur 1500 mètres.
07:35Un record olympique sur 1500 mètres.
07:37La petite sonnette, c'est pour qui ?
07:39C'est pour Annabelle Rollnay.
07:41On va peut-être lui demander.
07:42Il y a eu un record du monde, nous dit Stéphane Guy.
07:44Annabelle, de la rubrique athlétisme du journal L'Équipe.
07:47Il l'a inventé ou il a existé ?
07:48Je vais peut-être rêver.
07:50Moi, je rêve beaucoup.
07:52Pardon ?
07:54Stéphane dit qu'il y a un record du monde qui a été battu ce soir.
07:57Encore.
07:58Il l'a inventé ?
08:02Pour tout vous dire, j'étais très prise par la performance de Sirena Sambamayela.
08:09J'ai passé un très long moment en zone mixte à l'attendre.
08:12Je ne peux pas vous répondre à tout de suite.
08:15C'est pour ça qu'on est heureux de vous avoir avec nous, Annabelle, plus sérieusement.
08:18Avec cette performance de Sirena Sambamayela.
08:20D'abord, vous êtes une ancienne athlète d'ailleurs.
08:23On le précise, Annabelle.
08:27La portée de ce qu'a réussi Sirena Sambamayela ce soir
08:30avec cette médaille d'argent sur le 100 m EE.
08:32D'abord, vous nous aidez à comprendre ça.
08:36En fait, il faut avoir conscience que le 100 m EE,
08:38c'est une des épreuves les plus relevées actuellement dans l'athlétisme mondial.
08:43Il y a vraiment des monstres.
08:45Ce soir, avec le chronomètre, le chrono qu'elle a fait 12.34,
08:49elle aurait été championne olympique à tous les coups.
08:53Aujourd'hui, elle n'est que deuxième pour un centième.
08:56Ce n'est vraiment rien.
08:57Ça se joue à très, très peu.
09:00Et puis oui, c'est la seule médaille française dans ces Jeux olympiques.
09:04Et c'est un niveau dans toutes les...
09:07On ne se rend pas compte parce qu'il y a beaucoup d'athlètes
09:08qui ne sont pas très connus du grand public.
09:10Mais actuellement, on a des monstres dans énormément de disciplines.
09:13Et en fait, Sirena Sambamayela fait partie de ces monstres.
09:16Oui, ça, c'est quand même une sacrée phrase qu'on retient.
09:19On a un monstre, une monstre dans l'athlétisme international.
09:23Et par les temps qui courent,
09:24ça veut dire qu'il faut relativiser tout ce qu'on dit sur l'athlétisme français ou pas ?
09:30Ah, bon.
09:31En fait, l'athlétisme français, c'est tout plein de cas particuliers.
09:36Et Sirena est un cas particulier puisqu'elle a quitté le système fédéral.
09:41Enfin, ce n'est pas qu'elle a quitté le système fédéral.
09:44Elle est partie aux États-Unis pour s'entraîner dans un système un petit peu à part.
09:49Et avec énormément de réussite.
09:51Maintenant, c'est aussi le fruit d'un entraînement pendant 5 ans à l'INSEP avec Teddy Tamgo.
09:58Je suis désolée, je vois que je n'arrive pas à cadrer correctement mon téléphone.
10:01Je vais essayer de reprendre mon PC.
10:03Donc, voilà.
10:07Sur ces Jeux olympiques, forcément, c'est très mitigé.
10:12Mais il y a plein de trajectoires personnelles qui sont différentes.
10:15Et Sirena a eu beaucoup de réussite ce soir.
10:19Un dernier mot, Annabelle, et on vous laisse filer.
10:22Merci infiniment d'avoir été en direct avec nous.
10:23Vous avez passé du temps avec Sirena en zone mixte.
10:26Qu'est-ce qui ressort de ces propos et des échanges que vous avez eus avec elle ?
10:32Une grande émotion, un grand soulagement.
10:35En fait, Sirena, ça fait maintenant 7 ans qu'elle a programmé cette médaille aux Jeux olympiques.
10:41Elle a une détermination absolument incroyable.
10:45Elle n'a pas hésité régulièrement à changer d'entraîneur, de cadre,
10:48pour aller trouver les ingrédients qu'il faut.
10:53Donc, il y avait beaucoup de fierté en elle.
10:56Et puis, un discours que j'ai trouvé très humble.
11:00Parce que, par exemple, oui, c'est la seule médaille d'athlète française,
11:03mais elle ne se considère pas comme une sauveuse, en fait.
11:07C'est quelqu'un de très discret et elle tient à garder cette discrétion et toute son humilité.
11:17C'est vraiment une championne très inspirante qui va allumer l'athlète français,
11:22je pense, au moins la prochaine Olympiade, voire plus.