• il y a 4 mois
Le ministre délégué démissionnaire chargé du Logement, Guillaume Kasbarian était l’invité de #LaGrandeInterview d' Anthony Favalli dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00C'est votre rendez-vous politique de la matinale.
00:02La grande interview, c'est News Europe.
00:04À mon invité, Guillaume Casbarian,
00:06ministre délégué démissionnaire chargé du Logement.
00:09...
00:12Musique d'ambiance
00:15...
00:24Bonjour à vous, Guillaume Casbarian.
00:27Bonjour.
00:28Vous êtes ministre délégué démissionnaire
00:30chargé du Logement.
00:31Ma 1re question.
00:32Sommes-nous condamnés à l'immobilisme
00:35pendant un an ?
00:36Un gouvernement technique qui ne fera pas de réformes majeures,
00:39qui ne transformera pas la vie des Français
00:41jusqu'à une éventuelle dissolution en juillet prochain ?
00:45C'est ce que suggérait hier à votre place
00:47Hervé Morin, président lécentriste de la région Normandie.
00:50Je ne suis pas défaitiste.
00:52Je pense que la France peut toujours être gouvernable
00:55et que ça dépend de la volonté des parlementaires.
00:58Ce qui permettra à la France d'être gouvernable,
01:00c'est si une large coalition permet de former une majorité,
01:03même si elle est relative, et qu'elle accepte
01:06de mettre en place un certain nombre de projets de loi,
01:09de propositions de loi, dans un temps imparti,
01:11comme dans tous les pays européens.
01:13La question, vous me l'avez posée en France,
01:16mais elle se pose dans tous les pays européens
01:18qui ont la proportionnelle aux élections législatives
01:21et qui n'ont pas de majorité absolue.
01:23Dans tous les pays qui nous entourent,
01:25on se met d'accord avec une large coalition
01:28sur un programme avec 5, 6, 7, 8 projets de loi.
01:30On se dit qu'on n'était pas d'accord pendant les élections,
01:34on n'a pas la même philosophie, on n'est pas dans la même crèmerie,
01:37mais on accepte de se mettre d'accord
01:40pour l'intérêt des Français et de la France.
01:42L'objectif, c'est de se dire
01:44qu'est-ce qui permettrait d'avoir une large formation
01:47qui permettrait de se mettre d'accord sur un programme
01:50qui permettrait de stabiliser le pays.
01:52C'est pas pour se faire plaisir,
01:54c'est pour l'intérêt des Français et de la France.
01:56Sinon, on lève le crayon, on ne fait rien, la France est bloquée.
02:00Je ne crois pas que les responsables politiques
02:03soient dans cette optique-là.
02:04Je ne suis pas sûr que les citoyens leur pardonneraient
02:08de dire qu'ils restent dans leur coin
02:10et qu'ils ne veulent pas faire de la conciliation avec les autres.
02:13Si les autres pays européens y arrivent,
02:16je ne vois pas pourquoi les Français ne le feraient pas.
02:19Il faut de la volonté,
02:21un sens de l'intérêt national, un sens de l'intérêt général,
02:24et il faut se mettre autour de la table pour y arriver.
02:27Guillaume Kasbarian,
02:28gouverné, mais avec quelle coalition ?
02:31En ce moment, quelque chose d'exceptionnel
02:33à l'Assemblée nationale, une inflation épistolaire
02:36avec chaque chef de parti qui va de sa lettre
02:38pour essayer de rassembler sur de grands axes politiques.
02:41On a eu Lucie Castel,
02:43les centristes du groupe Horizon,
02:44et celle de Gabriel Attal.
02:46Ces lettres ont un point commun,
02:48c'est l'exclusion de l'alliance RN-CIOTI des destinataires.
02:51Est-ce que ça veut dire qu'un groupe qui obtient 143 sièges
02:54à l'Assemblée est de facto exclu par tout le monde
02:57dans les prochains mois ?
02:58Est-ce que c'est démocratique ?
03:00Il faut arrêter la victimisation.
03:02Que chacun ait des valeurs et souhaite travailler avec certains,
03:05c'est normal, c'est la démocratie.
03:07Je ne souhaite pas travailler avec le RN
03:10dans une coalition avec le RN.
03:11C'est le cas de tous les partis politiques.
03:14J'ai été élu contre le RN,
03:16avec face à moi une candidate RN,
03:18et j'ai eu 60 % de mes électeurs qui ont voté pour moi
03:21contre le RN.
03:22Je ne vais pas faire une alliance avec le RN.
03:25On parle de dépasser les clivages en permanence.
03:28Je vais mettre une lettre qui est la nôtre.
03:30On forme une coalition et on propose en tout cas
03:33un pacte d'action.
03:35On dit qui on est,
03:36on tend la main aux forces républicaines
03:39et on essaie de faire quelque chose.
03:41On ne méprise pas quiconque au Parlement.
03:43Chacun est légitime.
03:44Chaque groupe a la liberté de porter ses textes de loi.
03:47Chaque groupe peut déposer des propositions.
03:49Chaque groupe peut participer aux travaux.
03:51On le respecte parfaitement, c'est ça, la démocratie.
03:54Mais ce n'est pas parce que vous respectez
03:56chacun des groupes
03:57que vous avez envie de partager une coalition avec eux.
04:00C'est la liberté de chacun de dire avec qui il souhaite travailler,
04:03avec qui, à l'inverse, il ne souhaite pas travailler,
04:06et de l'assumer comme tel.
04:07Je suis à l'aise avec la position qui vise à dire
04:10qu'on essaie dans un large arc républicain
04:12allant de la droite républicaine jusqu'aux sociodémocrates
04:15en tendant la main et en essayant de se mettre d'accord
04:18sur une large coalition.
04:19La solution ne viendra pas avec une coalition avec l'ERN.
04:22-"Une nouvelle voie à l'Assemblée nationale
04:25par le dialogue et le dépassement des clivages habituels."
04:28Je reprends les mots de Gabriel Attal dans sa lettre
04:31qui exclut l'ERN, mais aussi la France insoumise.
04:34Cela m'amène à une autre question.
04:35Cette volonté de dépasser les clivages
04:38tout en excluant les deux bouts du spectre politique...
04:40Chacun dit avec qui il est prêt à travailler.
04:43-"Est-ce que ça ne s'appelle pas déjà la Macronie
04:46avec le succès relatif qu'on lui connaît ?"
04:48Pas du tout. C'est différent.
04:50On parle bien de tendre la main et d'essayer
04:52de trouver des points de convergence avec feu les Républicains,
04:56c'est-à-dire la droite républicaine dirigée par Laurent Wauquiez,
05:00mais aussi les socialistes qui ont envie éventuellement
05:03de travailler avec nous sur un projet commun,
05:05mais aussi les indépendants,
05:07liberté indépendant, territoire.
05:10Mais attendez, on est dans une situation
05:12où on a besoin de trouver des points de convergence
05:15pour faire avancer la France.
05:16La Macronie 2024, pardonnez-moi,
05:18est-ce pas une Macronie expurgée
05:20d'une omniprésence d'Emmanuel Macron ?
05:22Le sujet n'est pas la Macronie, pas la Macronie.
05:25Vous voyez bien la situation au Parlement.
05:27Il y a un chiffre magique à l'Assemblée nationale, c'est 289.
05:30Personne n'a gagné cette élection.
05:32Aucun groupe ne peut prétendre être à 289 députés.
05:35Ca appelle à de l'humilité de la part de tous les groupes politiques,
05:39de tous les groupes politiques,
05:40parce que personne n'a gagné cette élection.
05:43Et ça appelle que chacun se mette autour de la table
05:46pour trouver des points de convergence.
05:48Si on ne fait pas ça, on va bloquer le pays
05:50et les Français vont en souffrir.
05:52Je ne me suis pas engagé en politique
05:54pour bloquer le pays ou poser des problèmes.
05:57C'est notre responsabilité à tous
05:58d'essayer de trouver des points de convergence.
06:01La question à un million d'euros,
06:03qui pour Premier ministre aujourd'hui ?
06:05Je ne suis pas sûr que ce soit le sujet numéro un,
06:08mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui...
06:10C'est par ça que ça a commencé.
06:12On va nommer un Premier ministre qui va faire un gouvernement
06:15et qui va proposer un budget à l'Assemblée.
06:18Cette situation, on l'a déjà vécue sous la 4e République.
06:21Regardez ce qui a été fait à l'époque.
06:23Vincent Auréole, président de la République,
06:26essaie de trouver une concertation avec les différents partis.
06:29Il y avait trois blocs.
06:30On essayait d'abord de se mettre en ordre sur un programme
06:34et ensuite, d'essayer de trouver la bonne personne.
06:37Laurent Wauquiez, Tony Estanguet.
06:40C'est au président de la République de choisir souverainement...
06:43Vous avez un conseil à lui donner ?
06:45Aucun. Avec humilité, c'est à lui de choisir
06:48qui sera le bon Premier ministre.
06:49Je pense que la fiche de poste, en réalité,
06:52c'est d'avoir un Premier ministre qui ne se fait pas censurer d'office
06:56et qui n'a pas 289 députés qui votent pour une motion de censure.
06:59Si on arrive à trouver la perle rare
07:01qui arrive à fédérer différents groupes
07:04et éviter que 289 députés s'unissent
07:06et se faire tomber dans les 24 heures qui suivent,
07:09là, on aura la bonne personne.
07:10Il y a le budget 2025.
07:12Quand fera-t-il l'annonce ? Il faut se dépêcher.
07:15Il y a l'annonce, mais aussi le débat parlementaire.
07:18Le challenge, c'est de voter un budget avant le 31 décembre.
07:21S'il n'y a pas de budget avant le 31 décembre,
07:23on risque d'avoir de grosses difficultés en 2025.
07:26Mais quelle que soit la feuille d'entrée,
07:29le vrai sujet sera le débat parlementaire
07:31qui va suivre entre octobre et décembre
07:33et qui doit permettre de faire émerger
07:35les groupes sur lesquels on évite de bloquer la France.
07:38Sinon, on sera au 31 décembre avec de grosses difficultés.
07:41-"Emmanuel Macron a-t-il peur de la gueule de bois ?
07:44On a le sentiment qu'il ne veut pas mettre fin
07:46à l'ivresse des Jeux olympiques.
07:48On n'a pas envie que la vie reprenne ses droits.
07:51La vie, c'est ce qu'on a vécu ces dernières semaines.
07:54C'est ça, la vraie vie."
07:55C'est étonnant.
07:56Malheureusement, Cégio était tout sauf la vraie vie.
07:59Je suis désolé, mais c'est une parenthèse exceptionnelle.
08:02On y a tous adhéré.
08:04Je ne fais pas partie des ronchons
08:05qui ont tapé sur les JO du matin au soir.
08:08C'était très bien, mais ce n'est pas la vraie vie.
08:10Vous avez dit que c'était extraordinaire.
08:13J'ai vu plein de Français qui étaient heureux
08:15de ces Jeux olympiques, fiers de soutenir leurs athlètes,
08:19de voir les Français rentrer dans la compétition mondiale
08:22et gagner des médailles, fiers de cet esprit national,
08:25joyeux, dans une sorte de bonheur.
08:27Je ne vois pas pourquoi on irait leur piquer ça.
08:29Cette période d'Olympique a fait beaucoup de bien aux Français
08:33parce qu'ils ont entendu peu de politique.
08:35Ca leur a fait beaucoup de bien de ne pas avoir
08:37des commentateurs politiques sur tous les sujets.
08:40Beaucoup sortent de cette période en se disant
08:43qu'on aimerait bien que ça continue,
08:45retrouver ce sens de l'unité nationale,
08:47de la cohésion, de la nation.
08:49Emmanuel Macron aimerait bien que ça continue.
08:52Il veut une parade des athlètes olympiques
08:54le 14 septembre prochain.
08:56Daniel Obono, député LFI, a le sentiment
08:58qu'Emmanuel Macron instrumentalise Cégio.
09:01Je ne vais pas commenter Daniel Obono,
09:03qui, du matin au soir et du soir au matin,
09:05tape sur le président de la République.
09:08On ne se réveille pas aujourd'hui en le découvrant.
09:10Le sujet, ce n'est pas ce que pense Obono.
09:13Les Jeux olympiques, c'est une fête nationale et internationale
09:16qui nous a rendus tous fiers.
09:18Le fait de rendre hommage à nos athlètes
09:21qui ont gagné des médailles,
09:22c'est la 1re fois qu'on gagne autant de médailles.
09:25Je trouve ça légitime de rendre hommage à nos athlètes,
09:28de les féliciter, de les décorer, de les applaudir.
09:31Tous les Français seront derrière cet événement
09:34pour les soutenir sur les Champs-Elysées.
09:36Mais réjouissons-nous un peu pour la France.
09:38Arrêtons d'être systématiquement dans le négatif, le pessimiste.
09:42On a eu une image où les Français étaient très heureux.
09:45Vous avez raison.
09:46Qu'est-ce qu'on gardera des J.O. ?
09:48La vraie vie, c'est le retour des vendeurs à la sauvette
09:51sur le champ de Mars,
09:53des métros qui passent moins souvent,
09:55moins de police.
09:56Si on est capables de rendre leur quotidien plus sûr,
09:59est-ce qu'on le fera demain ?
10:00Bien sûr qu'on sera capables.
10:02C'est une politique sécuritaire
10:04où on met plus de gendarmes, de policiers sur le terrain.
10:07Mais l'héritage, c'est aussi sur le logement,
10:10des logements en plus.
10:11En Seine-Saint-Denis, avec le village olympique,
10:14des milliers de logements abordables
10:16seront mis à disposition des habitants.
10:18Des milliers d'offres de logements en plus
10:20dans un contexte de crise du logement.
10:22Avec du logement social, du logement libre,
10:25du logement étudiant.
10:26Un des héritages des JO,
10:27c'est plus de logements pour les Français,
10:30en Seine-Saint-Denis et en Ile-de-France.
10:32On se réjouit de ces propres dossiers.
10:34Pas que, c'est quelque chose porté par le ministère
10:37depuis des années.
10:38C'est pas moi qui ai inventé le village olympique.
10:41J'espère qu'on pourra en dire autant
10:43sur la sécurité des Français au quotidien.
10:45Sachons nous réjouir un minimum pour les Français.
10:48On a un bel événement.
10:49Rejouissons-nous de cet héritage,
10:51y compris sur tous les sujets,
10:53y compris sur le logement.
10:54C'est une bonne nouvelle.
10:56Il faut-il vérifier les profils de nos athlètes
10:59sur les réseaux sociaux,
11:00notamment avant les JO, l'athlète Mohamed Abdallah Kounta,
11:03qui vient d'être suspendu par la Fédération française d'athlétisme.
11:07Il a comparé les Israéliens à des tueurs d'enfants.
11:10Des propos choquants et inacceptables
11:12selon la ministre des Sports.
11:14Je précise qu'il a présenté ses excuses.
11:16Faut-il vérifier ces profils des athlètes ?
11:19Oui, il faut les vérifier.
11:20Ces propos-là ont choqué.
11:22Ce sont des propos inadmissibles.
11:24Ils tombent sous le coup de la loi.
11:26C'est pour ça que la Fédération d'athlétisme a très rapidement agi,
11:29que le ministère a aussi très rapidement agi,
11:32qu'un signalement, article 40, au procureur, a été fait.
11:35Ces propos relèvent de la justice et seront jugés comme tels.
11:38On ne peut pas tolérer d'avoir quiconque,
11:40que ce soit des athlètes ou d'autres,
11:42qui tiennent des propos qui incitent à la haine,
11:45qui incitent à la violence, qui sont antisémites
11:47et qui sont incompatibles avec les valeurs de la République
11:50et avec ce que nous portons tous.
11:52Il faut être très ferme sur le sujet,
11:54contrôler le plus en amont possible.
11:56C'est à la Fédération d'athlétisme de le faire aussi.
11:59Quand ce genre d'événement se produit,
12:02de réagir promptement, c'est ce qui a été fait.
12:04Je veux saluer cette réaction rapide.
12:06Ces propos-là ne sont pas anodins et relèvent d'un processus judiciaire.
12:10Cela a été votre dossier pendant longtemps,
12:13la loi anti-squat que vous avez portée à l'Assemblée
12:16avant de devenir ministre du dernier gouvernement.
12:19Environ 47 000 locataires ont été expulsés de leur logement en 2023
12:23en raison de leur loyer impayé.
12:25C'est plus de 23 % par rapport à l'année précédente.
12:28Un chiffre record qui s'explique par la promulgation de cette loi.
12:32Une loi qui met en place des procédures accélérées
12:34que vous avez impulsées quand vous étiez député.
12:37Votre loi est dans le collimateur des milieux associatifs
12:40qui dénoncent des expulsions pour des dettes mineures.
12:43Vous leur répondez quoi ?
12:45Je respecte les associations.
12:46On ne partage pas le même point de vue.
12:48Quand j'ai porté ma proposition de loi,
12:51je m'en suis pris plein la tête,
12:52venant de collectifs, d'associations,
12:55qui n'étaient pas en phase avec moi
12:56pour rééquilibrer la relation entre propriétaire et locataire
13:00et qui n'étaient pas d'accord avec moi
13:02pour faire respecter la propriété privée.
13:04Le sujet, ce n'est pas les associations, c'est les Français.
13:08Quand je dis qu'il faut respecter la propriété privée,
13:11sortir les squatteurs le plus vite possible,
13:13quand je mets en place une procédure
13:15qui permet en quelques jours,
13:17on a encore eu une affaire sur laquelle,
13:19grâce au préfet, on a réussi à sortir les squatteurs,
13:22les Français sont d'accord avec ça.
13:24Ce qui m'importe, ce n'est pas l'approbation
13:26ou la médaille venant des milieux associatifs,
13:29c'est de porter mes convictions,
13:31en la liberté, en la propriété privée,
13:33et que les Français comprennent ce que je fais.
13:36Sur la loi anti-squat, ils ont compris ce qu'on essayait de faire,
13:39d'aller le plus vite possible pour sortir les squatteurs
13:42et de les sanctionner plus durement.
13:44Pour récupérer votre bien et tripler les sanctions sur les squatteurs.
13:48Ça ne plaît pas à tous les milieux.
13:50J'assume en politique de cliver et de porter des combats
13:53qui ne plaisent pas à tout le monde.
13:55La réponse est entendue. Merci infiniment, Guillaume Casbarian,
13:59ministre délégué démissionnaire chargé du Logement.
14:03Merci.

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