Mid Morning Show] Bb Zone :Pamela Patten reçoit Dr_0. Mansoor Takun, pédiatre libéral

  • il y a 2 semaines
Mid Morning Show] Bb Zone Thème : Comment encourager l'allaitement maternel chez les parents à Maurice Pamela Patten reçoit Dr. Mansoor Takun, pédiatre libéral, ce lundi 12 août à partir de 10h sur Top FM Mauritius et Top TV Mauritius
Transcript
00:00Merci de nous rejoindre en live. Alors, aujourd'hui, nous avons le plaisir de retrouver le Dr Mansour
00:15Takolni, pédiatre libéral. Docteur, bonjour. Bonjour Pamela, bonjour les auditeurs de Top
00:21FM. Alors, il n'y a pas longtemps, vous n'êtes pas venu. Ça fait deux mois à peu près.
00:25Donc, c'est pour rappeler que vous êtes aussi un auditeur, que vous êtes aujourd'hui à la retraite,
00:30mais aussi dans le service public pendant de nombreuses années, en tant que chef de service.
00:35Chef de service à l'hôpital de Flandres, je suis coordonnateur international pour les
00:39néonats et voilà, j'ai terminé ma carrière sur ce point-là. Maintenant, je suis libéral.
00:46Oui, libéral, mais vous avez un emploi du temps bien chargé.
00:49Oui, tout à fait. Nous faisons des lectures, nous faisons des formations et plus.
00:54Moi, j'ai beaucoup de hobby pour me garder un peu occupé, mais je suis toujours dans le libéral.
01:00Oui, et je pensais que c'était bien important de vous dire, nous prenons nos retraites,
01:03mais nous devons toujours penser à nos activités que nous devons mettre en pratique.
01:09Peut-être quand nous faisons du travail, nous pratiquons l'occasion, nous exécutons.
01:13C'est excellent, non seulement pour le moral, mais pour nos physiques.
01:17Tout à fait. Et plus, j'ai saisi l'occasion pour que je puisse partager un petit peu ce que
01:24j'ai appris dans le temps avec mon jeune confrère. Donc, il y a un partage,
01:28nous devons toujours apprendre, nous devons toujours partager.
01:30Donc, c'est ça qui nous garde vivants, qui garde le métier aussi vivant.
01:34Oui, et je pense qu'il ne faut jamais trop tard. Tous les jours, nous continuons d'apprendre, docteur.
01:39Absolument, tout à fait.
01:40Oui. Alors, nous nous choisir un sujet, puisque la semaine dernière, depuis le 1er août,
01:45nous avons observé la semaine de l'allaitement maternel.
01:49Et aujourd'hui, nous pouvons comme si mettre l'accent sur l'allaitement maternel,
01:54mais comment encourager l'allaitement maternel chez les parents à Maurice?
01:59Et nous connaissons récemment le ministère de la Santé, TNAN Workshop,
02:05avec l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS.
02:08Oui, l'OMS.
02:09Tout à fait.
02:10Oui.
02:11C'était une bonne initiative.
02:12Absolument. Donc, déjà, je félicite le ministère qui a pris cette bonne initiative-là.
02:18Mais malheureusement, nous avons une situation catastrophique de l'allaitement maternel.
02:25Explique-moi.
02:27Moi, je suis un bébé, ça fait environ 50-60 ans que je suis là.
02:32L'allaitement maternel est exclusif à l'île Maurice.
02:35Dans le temps, il a diminué, diminué, diminué.
02:39Il reste 4 à 5 ans de cela.
02:41Nous avons fait une surveille pour un groupe,
02:44et nous avons fait une étude qui s'appelle l'étude GAZEL,
02:48par un professeur qui s'appelle Bayache.
02:51Nous avons trouvé qu'à l'île Maurice, nous arrivons à 23% de l'allaitement maternel.
02:56Et là, nous commençons à toucher un peu plus bas,
02:59nous arrivons à 20% de l'allaitement maternel chez les nourrissons,
03:03qui est vraiment allurement dans le contexte nourricien
03:06et le contexte de la santé de l'enfant.
03:09Alors, d'après vous, qu'est-ce qu'il y a, pour quelles raisons?
03:12Donc, vous savez, à l'île Maurice, nous avons une religion,
03:16nous avons une bonne religion, et nous avons une culture.
03:19Oh, je peux trouver un phénomène où la culture prédomine beaucoup les religions.
03:25Explique-moi.
03:26La culture, c'est-à-dire qu'il n'y a pas besoin d'internet, nous avons l'internet.
03:31Mais la culture d'antan, la culture d'antan,
03:36nous venons d'une famille, nous avons une mère qui allait avec nous,
03:42parce que sa mère allait avec lui.
03:44Donc, ça, c'était un peu de la culture.
03:46De nos jours, nous ne vivons plus dans des familles exténdées.
03:51Chaque famille à l'île Maurice vit dans ce petit coin numéro un.
03:55Deuxièmement, ça a l'effet culturel,
03:58ça a la force culturelle qui dit que ces enfants-là,
04:02ces petits bisous allaités, ne peuvent pas dire ça.
04:05Et ça, c'est une de mes raisons pour lesquelles l'allaitement peut presque disparaître,
04:11et mon pensée peut disparaître, si nous ne faisons pas nos efforts collectifs maintenant.
04:15Donc, nous avons un gros travail à faire pour retourner en amont,
04:21pour nous redonner l'allaitement maternel,
04:26ces titres de noblesse.
04:28Nous devons arriver à faire ce public-là,
04:31réaccepter que ça existait, qu'il y a beaucoup,
04:36et qu'il y a des meilleures solutions,
04:39et une alternative à ça qui donne aussi des bons résultats.
04:44Donc, nous avons un gros travail à faire.
04:46Ce n'est pas un travail du ministère de la Santé seulement,
04:49c'est le travail des médecins, des sages-femmes, des parents.
04:54Nous utilisons les réseaux sociaux,
05:00mais nous avons un gros, gros travail à faire,
05:02pour réciproquer aux autres,
05:04pour qu'il y ait 20% de communautés aujourd'hui.
05:07Nous mettons un target, nous devons atteindre 25, 30, mais pourquoi pas 100%.
05:12Oui. Alors, on dirait justement quelques raisons pour lesquelles l'allaitement maternel peut baisser.
05:19Donc, avec l'expérience qu'il vous est donnée,
05:21en tant que pédiatre dans le service public,
05:23maintenant une pédiatre libérale,
05:25donc, vous trouvez qu'il ne peut pas faire assez,
05:28malgré cette campagne de sensibilisation qu'il nous fait.
05:31Tout à fait.
05:32Donc, qu'est-ce qui nous a fait pour encourager justement l'allaitement maternel à Maurice?
05:37Bon. Déjà, mon papa, là, ça a l'aspect, les avantages,
05:41parce qu'il y a beaucoup de confrères qui causent de l'eau là,
05:44mais il ne peut pas douter que l'allaitement maternel,
05:48c'est le meilleur qu'une maman peut offrir à son enfant
05:53pour des raisons multiples de santé pour l'enfant,
05:57de santé pour la maman,
05:59et de santé de la nation, en général.
06:02Parce que si on a des enfants qui ont une bonne santé,
06:04il y a une faute de moins pour le système de la santé.
06:08Donc, le travail qui doit se faire, ça doit se faire au niveau de la route.
06:15Donc, nous devons avoir un certain travail qui doit se faire au niveau familial.
06:21Oh, pour sa maman-là, ou bien sa grand-mère-là,
06:24pour quelque chose avec ce type-ci,
06:26il doit exposer les bienfaits de ça.
06:29De nos jours, nous avons les réseaux sociaux.
06:33Nous sommes les générations TikTok.
06:36Nous sommes les générations de X.
06:39Nous sommes les générations de Facebook.
06:43Vous savez que, de nos jours,
06:45les gens passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux.
06:48C'est un des moyens que nous, les services providers,
06:52nous pouvons exploiter ce système-là
06:55pour passer les bons messages sur l'allaitement.
06:59Je fais une remarque.
07:01Celui qui dit à moi que l'allaitement, c'est facile,
07:05je le nuance.
07:07Je vous dis que l'allaitement d'un bébé,
07:09ce n'est pas la mère à boire,
07:13mais c'est difficile.
07:15Il prend beaucoup de peine, beaucoup d'encouragement,
07:18beaucoup de volonté de la part de maman.
07:21Et c'est un travail qui doit se faire,
07:23comme je l'ai dit, en team-work.
07:25Oui, il ne faut pas le tousser.
07:27Absolument.
07:28Donc, déjà, je peux faire une petite proposition très, très simple.
07:34Nous savons que le ministère de la Santé,
07:37il y a des cliniques anténatales,
07:40il y en a des fois, une fois, deux fois,
07:43qui sont à cause de l'allaitement maternel.
07:46C'est bien.
07:47Je ne vais pas vous critiquer,
07:49mais je dirais qu'ils peuvent faire encore mieux.
07:51Expliquez-moi.
07:52L'allaitement maternel, c'est l'affaire de tout dans une famille.
07:56Une famille, ça veut dire le papa, le futur papa,
07:59la future maman et l'enfant.
08:02Je pose, je fais une suggestion.
08:04Pourquoi pas, si Mme Lin n'a pas fait cinq visites anténatales à l'hôpital,
08:10qu'il fasse deux fois là-dedans,
08:13l'épargne obligatoire,
08:15et Mme Lin devra être accompagnée par son conjoint.
08:19Quand la sage-femme peut expliquer les bienfaits de l'allaitement maternel,
08:24le futur père lui donne ça,
08:27parce que c'est lui qui sera impliqué directement
08:31avec le concours de son épouse pour faire le breastfeeding.
08:35Donc, moi, je pensais, le futur papa,
08:38il devait savoir ce qu'est l'allaitement maternel.
08:40Il devait comprendre ça.
08:41Il devait être convaincu,
08:42et il devait avoir la force
08:44pour motiver cette madame à faire le breastfeeding.
08:48Parce que, croyez-moi, c'est une affaire de deux groupes.
08:52Ça, c'est d'une part.
08:53D'autre part, pour faire l'allaitement maternel,
08:56les techniques d'allaitement maternel,
08:58comment faire l'atching,
09:00comment placer le bébé.
09:02Tout ça, c'est un petit, petit, petit détail.
09:04Qu'est-ce qui est arrivé à la bébé?
09:06Là, les paroles de bois, d'un coup.
09:08Il y a beaucoup de questions
09:10qui nous donnent la maman,
09:12la future maman, des réponses.
09:14Donc, dans un premier lieu,
09:15moi, j'ai pensé les cours antenato avec les parents.
09:19Ça, c'est un.
09:21Deuxièmement, nous utilisons les réseaux sociaux.
09:26Deux.
09:27Et troisièmement, nous devons mettre le but haut.
09:31Par exemple, nos voisins.
09:34Rwanda.
09:36Un pays, il n'y a pas plus de riches qui mourissent.
09:39Mais tellement la culture est forte,
09:43le taux d'allaitement est de 87%.
09:48Super.
09:49Absolument.
09:50Nous ne sommes pas bourrés de Croatie,
09:51parce que là-bas, il est 99%,
09:53mais nous pensons à Rwanda.
09:55Qu'est-ce que c'est qu'ils nous payent?
09:58Nous devons...
10:00Nous devons...
10:01Nous devons réfléchir.
10:02Il faut réfléchir.
10:03Oui.
10:04Alors, docteur, laissez-nous faire une pause.
10:05Donc, déjà, comment se téléphone-nous?
10:06Le 213 77 77.
10:09Message WhatsApp 52 55 06 06.
10:25Sous-titrage Société Radio-Canada
10:55Sous-titrage Société Radio-Canada
11:25Sous-titrage Société Radio-Canada
11:56Sous-titrage Société Radio-Canada
12:16Alors, docteur, nous faisons beaucoup l'émission
12:18sur l'allaitement maternel.
12:20Pas plus tard que la semaine dernière, justement,
12:23nous mettons l'accent sur les bienfaits
12:25de l'allaitement maternel.
12:26Peut-être avec vous, mon bouddha Manu,
12:28en deux mots, les bienfaits de cette gélée-là.
12:31Bon.
12:32D'abord, il faut savoir que la composition du lait
12:36est idéale pour le bébé.
12:38Le bébé n'en a ni plus ni moins.
12:40Numéro deux, c'est du lait déjà préparé,
12:44pas besoin de grande hygiène
12:46ou pas besoin de biberon,
12:48et il est à température ambiante, il est bon.
12:51Donc, tous les protéines du sucre sont dans la bonne dose
12:57et la variation du goût du lait au cours de la journée
13:01et la variation de la composition du lait au cours de la journée,
13:05ça change par rapport au bébé.
13:07Ce qui est plus intéressant encore,
13:09quand la maman a un gastroenterite,
13:12il y a une petite nuance dans le lait
13:14pour essayer de protéger l'enfant.
13:15Quand la maman a une grippe,
13:17il y a une petite nuance dans le lait
13:19pour protéger l'enfant.
13:20Mais comment on peut faire ça dans le lait de vache?
13:24Pas capable.
13:25Donc, elle a beaucoup de bienfaits,
13:27et pour l'enfant, et pour la maman,
13:29comme on l'a l'air, je peux l'expliquer.
13:31Donc, certainement, ne pas sortir de là,
13:34nous devons à tout prix dire ça.
13:37Maintenant, pour revenir à notre question antérieure,
13:40vous savez, quelque part, nous connaissons la vie difficile,
13:43la vie peut être chère,
13:45mais je remarque qu'une maman
13:48n'a pas fait d'efforts pour acheter une boîte de lait.
13:50Pas de problème, ça.
13:51Mais, il y a de la solution facile.
13:54Acheter une boîte de lait,
13:56donner à l'enfant,
13:57sachant que pour l'enfant,
13:59les cas dépensent comme il veut.
14:01Mais le point n'est pas là.
14:03Le point est au-delà de ça.
14:05Nous pouvons vivre le concept de mille jours chez l'enfant,
14:09c'est-à-dire nourrir cette grossesse bien,
14:14nourrir ces enfants-là un an, deux ans bien,
14:16sur la santé pour mieux après.
14:18À l'Île-Maurice, 25% des adultes sont diabétiques.
14:22Un petit pourcentage d'hypertension et d'hypercholestérolémie.
14:26Mais, si nous pouvons nourrir ce petit bébé-là
14:30avec de l'huile maternelle,
14:32la chance pour qu'il gagne une maladie
14:35qu'on appelle non communicable disease,
14:38diabète, tension, hypertension,
14:40c'est beaucoup moins.
14:41Donc, un travail qu'on peut faire maintenant,
14:44pour qu'il gagne ce bon résultat après.
14:47Donc, pourquoi pas?
14:49Ça, c'est un.
14:50Maintenant, en ce qui s'agit,
14:52comment nous pouvons faire
14:54pour qu'on puisse relancer l'allaitement maternel?
14:57Comme on dit, c'est la formation.
14:59C'est la formation des sages-femmes, des médecins,
15:02pour qu'elles forment des patients,
15:05pour qu'elles forment des futures mamans.
15:07C'est le bienfait de l'allaitement maternel.
15:09Donc, nous pouvons essayer d'influencer nos cultures,
15:12nous pouvons essayer d'arriver à expliquer aux autres
15:15ce concept que le bien-naturel, c'est le meilleur.
15:19C'est pareil quand on veut vendre un produit,
15:22faire Maurice, nous mettons Made in Maurice.
15:25Nous vendons ce slogan-là.
15:27Mais qu'est-ce qu'on fait pour vendre un slogan
15:29bien-naturel,
15:31chase the natural,
15:32ouvrir la santé?
15:33Nous devons vendre un slogan.
15:35Nous devons utiliser beaucoup les moyens,
15:38les billboards, la télévision, la radio,
15:40les médias sociaux,
15:42pour avancer.
15:44Et également, nous disons que la madame
15:47qui a fait le traitement antenatal,
15:49le bienformé, le bienfait,
15:52explique les A à Z de breastfeeding.
15:56Malheureusement, si une madame ne peut pas
15:59faire sa grossesse bien,
16:01elle ne peut pas planifier,
16:03elle ne peut pas avoir cette information-là.
16:04Pendant 9 mois de grossesse,
16:06le jour qu'elle a accouché,
16:08le médecin dit qu'elle a besoin
16:09de mettre ses enfants au sein.
16:11Et si la madame-là a des aînés,
16:13elle a des préconçus,
16:14ou bien il va le bienformer à ça.
16:16C'est extrêmement difficile.
16:19Donc ça, ça doit se faire en amont.
16:22Le travail d'expliquer,
16:25ça doit bien faire la madame-là enceinte.
16:27Et pourquoi pas, même si elle n'est pas en couple,
16:30comment définitivement,
16:31comment elle rentre en couple,
16:33pour qu'elle croie là-dedans,
16:35elle fait ses efforts-là,
16:37et quand elle peut accoucher,
16:39elle peut avoir le breastfeeding
16:41de façon très naturelle.
16:43D'ailleurs, ça c'est un réflexe naturel, ça.
16:45On ne va pas trouver qu'il n'y a pas beaucoup marché.
16:47Alors, justement,
16:49qui vous préconisez pour
16:51rehausser l'allaitement maternel
16:54au niveau national?
16:56Donc, comme on m'a dit,
16:58le ministère de la Santé et de la Santé
17:00fait un travail,
17:01et sa concept
17:03breast, milk,
17:05weak, breastfeeding,
17:07weak, là,
17:08je trouve que c'est un concept.
17:09Je ne suis pas capable d'élargir ce concept-là.
17:12Vous pensez qu'une semaine n'est pas suffisante?
17:14Moi, je pensais,
17:15pourquoi pas nous faire quelque chose
17:16ongoing throughout the year?
17:18Ne pas appeler le breastfeeding,
17:19mais comment dire,
17:20un travail bien fait régulièrement,
17:22et non pas pendant une semaine,
17:23nous tous concentrés.
17:24On fait une émission de radio,
17:25on fait une émission de télévision,
17:27le ministre fait un travail,
17:28on peut oublier.
17:29On peut oublier.
17:30Dans 364 semaines après,
17:32là, on ne pourrait faire.
17:33Mais non!
17:34C'est un travail à faire régulièrement.
17:36Nous devons trouver une moyen pour cela.
17:38Nous devons faire des remèdes partout.
17:42Et nous devons donner des moyens aussi.
17:45Moi, expliquez-moi.
17:46Une maman, quand elle a accouché,
17:48après quelques semaines,
17:49elle a poussé dessus.
17:51Et les mauriciens,
17:52ils ont poussé dessus,
17:53ils ont fait leur course,
17:54ils ont fait leur mâle,
17:55basiquement, n'est-ce pas?
17:57Oui.
17:58Mais qui mâle dans le maurice?
18:00C'est un cône de breastfeeding.
18:03Et il y a encore.
18:04Quel hôpital dans le maurice
18:06a un très bon cône de breastfeeding
18:09avec une température ambiante,
18:11une bonne atmosphère
18:13pour dire à la maman,
18:14tu ne peux pas breastfeeder,
18:15mets-toi là-bas
18:16avec un counselor à côté?
18:20Quelle clinique?
18:21J'espère qu'il y a une clinique qui peut faire ça.
18:22Je ne sais pas.
18:23Mais pour moi,
18:24c'est important, primordial.
18:27Chaque institution hospitalière
18:30a besoin de cela.
18:32Chaque maison a besoin de ça.
18:35Même dans nos grands bureaux,
18:37dans nos bâtiments,
18:38dans nos cinq étages,
18:39dans nos fonctionnaires,
18:40faites-le.
18:42Faites-le,
18:43parce que c'est ce qui m'a motivé là.
18:44Il faut trouver un moyen pour breastfeed,
18:48pour que les enfants
18:49qui ont la crèche à côté
18:50puissent prendre le breastfeed.
18:52Donc, c'est très important.
18:53Il y a des gens qui,
18:55à un moment donné,
18:56n'ont pas le sentiment d'être libres
18:58pour faire ça,
18:59n'importe où ils sont.
19:00Et pour nous, le public,
19:01maintenant, ça fait naturel.
19:02Oui, c'est ça.
19:03J'ai trouvé une photo,
19:04la semaine dernière,
19:05une madame d'un parc à l'étranger
19:07qui avait breastfeed ce bébé.
19:09Tout à fait, tout à fait.
19:10Donc, c'est un petit geste qu'il nous fait là,
19:12pour empower sa maman,
19:15pour qu'elle n'ait pas ce complexe-là,
19:18qu'elle puisse sortir des mains.
19:19C'est tout pareil pour moi.
19:20Quand j'ai la chance de coucher ces enfants,
19:21j'ai une coïncidence.
19:22Il y en a pour le breastfeed.
19:24Il rentre dans sa petite coïn,
19:25il reste 15 minutes,
19:26il breastfeed.
19:27Il continue son travail.
19:29Pourquoi pas?
19:31Ça peut se faire.
19:32Maintenant, je réfléchis à des choses.
19:36Nous avons environ 11 000 accouchements par an.
19:40Je fais un livre de 12 000.
19:4212 000 divisé par 12 mois,
19:44c'est 1000.
19:451000 accouchements par mois.
19:47Je divise par 9 districts.
19:49Je fais 100 accouchements par district.
19:51Ça veut dire,
19:52je prends un quartier militaire,
19:54dans mon cas,
19:55il y a 100 accouchements par mois.
19:57Nous ne sommes pas capables
19:58de former des sages-femmes,
20:00des personnes spécialisées
20:02pour aller chercher ces enfants-là
20:03trois fois par semaine,
20:05pendant les premières deux semaines
20:06qu'ils sont accouchés,
20:07pour pouvoir les accompagner,
20:08les breastfeeder ces enfants-là,
20:10expliquer à eux
20:11les ABC de breastfeeding.
20:14Il y a une question d'investissement.
20:16Mais nous gagnons.
20:17Nous investissons,
20:18nous formons ces gens-là.
20:19Quand ces gens-là
20:20sont accouchés dans tel endroit,
20:22quelqu'un peut les chercher,
20:24un breastfeeding spécialiste
20:27qui les formait,
20:28pour les accompagner à ce moment-là.
20:30Ça se fait ailleurs.
20:31Ça se fait dans un pays comme la Suède.
20:34Ils s'accompagnent.
20:35Chaque deux jours,
20:36ils les accompagnent pendant deux semaines.
20:38Une fois qu'ils commencent à breastfeeder,
20:40ça y est,
20:41ils sont allés pour six mois.
20:42Ça, c'est énorme.
20:43Ça pousse là.
20:44Absolument, absolument.
20:46Vous comprenez ?
20:47Il y a beaucoup de choses
20:48à apprendre sur Google.
20:49Nous ne parlons pas de Google Mothers,
20:51mais il y a beaucoup de choses
20:52à apprendre avec des gens
20:54qui ont une spécialité,
20:55qui ont un touch.
20:56Ils viennent d'où la case,
20:57ils nous expliquent tout ça.
20:59En tout cas, c'est bien fait.
21:00Quand on regarde ces jolies images-là,
21:02c'est un bon ding qu'il y a.
21:03En tant que maman,
21:05avec ce bébé,
21:06quand il peut breastfeed,
21:07c'est inexplicable.
21:08Absolument.
21:09Moi, j'ai fait venir mon grand-père.
21:11Félicitations.
21:12Merci.
21:13Et mes petits-enfants,
21:14ils s'appellent Lina.
21:15Mais pour qu'ils soient maman-breastfeed,
21:17il y a un travail d'équipe.
21:19La maman aide,
21:20son papa aide.
21:21Maman, à côté, m'aide.
21:22Elle a un mot d'encouragement
21:24quand elle est un petit peu fatiguée.
21:26Mais il y a un gros travail d'équipe.
21:28Ce n'est pas la maman
21:30qui est seulement responsable.
21:32Elle est bien entourée.
21:33Absolument.
21:34Elle a quelqu'un à côté.
21:35Son métier, son partenaire.
21:38Tous ces petits gestes-là
21:40changent beaucoup la vie de l'enfant.
21:42Mais vous pensez,
21:44il y a toujours une hésitation
21:46de la part de votre future maman
21:48pour aller aider votre bébé?
21:50Je me pose une question.
21:52C'est une question culturelle.
21:54Est-ce qu'à un moment,
21:56culturellement,
21:57les enfants disent
21:58« Hey, moi je breastfeed »
21:59et l'autre dit
22:00« Ah, yo, moi je breastfeed »
22:01« J'ai tellement de gilets,
22:02tellement de bouteilles,
22:03tellement d'affaires. »
22:04Vous savez,
22:05il y a une façon de parler
22:07dans la société.
22:09Je me demande,
22:10qu'est-ce qui se passe dans la société
22:12des mamans qui ne font qu'accoucher.
22:14L'un dit « Moi je breastfeed »
22:15l'autre dit « Hey, maman,
22:16c'est tellement de gilets,
22:17tellement de gilets.
22:18Est-ce qu'il y a une glamour là-dedans? »
22:20Non, nous devons dire
22:21« Moi je breastfeed,
22:22moi je suis naturel,
22:23moi je suis 100% naturel.
22:24Mes enfants sont 100% naturels. »
22:26Et c'est le meilleur.
22:27Nous devons croire dans ce slogan-là
22:29et nous devons être déterminés
22:31pour le faire.
22:32Comme je vous l'ai dit,
22:33il y a un travail très fatigant,
22:35étrennant.
22:36Les mamans doivent le nourrir bien.
22:38Nous devons avoir une bonne équipe autour de nous.
22:40Ça peut se faire
22:41et je peux témoigner
22:42tous les jours chez moi.
22:43Oui.
22:44Alors, pour quelles raisons,
22:45d'après vous,
22:46parfois il y a un côté esthétique
22:47quand vous parlez
22:48à l'aide d'autres enfants.
22:50Il y a peut-être,
22:52je peux dire,
22:53quelques raisons.
22:54Peut-être que vous pensez
22:56que votre bébé n'est pas assez beau,
22:58qu'il manque de connaissances.
23:00Bon, moi, explique-moi.
23:01Une maman fait accoucher
23:03des poussées de cric
23:05qu'on appelle le colostrum.
23:06Oui.
23:07Dans certains jargons,
23:08on peut dire
23:09« Ah, ça dit les sales,
23:10ça tient les étés. »
23:11Déjà, un misconception.
23:13Or, c'est ça le meilleur délai.
23:16Numéro un.
23:17Deuxièmement,
23:18le lait, il commence à couler.
23:21Ma maman trouve que du lait,
23:23il est un peu clair,
23:24la texture est claire.
23:25Après, il est un peu foncé.
23:27Elle ne comprend pas trop.
23:28Oh, scientifiquement,
23:29c'est comme ça.
23:31Maintenant,
23:32pour que cette maman
23:33gagne sa information
23:34sur ce colostrum,
23:35c'est le « best of the milk ».
23:38Ça, c'est une.
23:39Deuxièmement,
23:40c'est qu'elle doit savoir
23:42que quand elle aide ses enfants,
23:45c'est le meilleur délai.
23:46Quand les enfants demandent du lait.
23:49Alors, il y a une question
23:50qui est souvent posée par ma maman
23:51chez moi dans mon cabinet.
23:53« Docteur, je dois mettre le lait au sein
23:54après 10, 15, 20 minutes.
23:56Comment me poser en bas du plafond
23:57pour que j'aie assez de lait
23:59pour me donner du lait dans la boîte ? »
24:01Ce n'est pas là.
24:03La vérité, c'est que
24:05cet enfant qui boit le lait maternel,
24:07le lait est tellement digeste,
24:09il est tellement raffiné,
24:11il descend vite dans l'intestin de l'enfant,
24:13l'enfant la soif assez rapidement.
24:15Donc, l'enfant qui a le lait au sein,
24:18il est capable de boire une fois
24:20chaque 1 ère temps, 10 ères temps,
24:222 ères temps, 3 ères temps, 4 ères temps.
24:24Il est très variable.
24:25Donc, si cette maman comprend ce concept-là,
24:28elle n'est pas pour
24:29venir avec moi pour une consultation,
24:31pour dire « Moi, j'ai besoin d'assez de lait ».
24:32Elle est pour réaliser que ce lait
24:34peut descendre bien rapidement.
24:36Et donc, vous avez une idée qui,
24:40si vous ne la connaissez pas,
24:41vous n'êtes pas capable de croire
24:43qu'il y a assez de lait.
24:44N'est-ce pas?
24:45Oui, mais il ne faudrait pas faire ça
24:47et dégazer,
24:48elle ne donnerait pas de lait dans la boîte.
24:50Tout à fait, tout à fait.
24:51C'est ça que je disais.
24:52Mais beaucoup de fois,
24:53je fais des consultations,
24:56je dis « Moi, j'ai assez de lait ».
24:58Quand je fais l'interrogatoire bien,
25:00je trouve que non,
25:01il y a assez de lait,
25:02mais je ne peux pas réaliser
25:03que ce lait peut descendre très rapidement.
25:05Les enfants-là, ils boivent souvent.
25:07Donc, nous nous expliquons ça.
25:09Mais si seulement cette maman
25:10était dans cette notion-là avant,
25:12je n'ai pas du tout une question morgue
25:15dans l'esprit.
25:16Et tu es déjà au courant.
25:17Absolument.
25:18Deuxièmement, le côté esthétique,
25:21je ne pense pas trop toucher à ça.
25:23Je veux dire, sérieusement,
25:24je ne pense pas dire ça,
25:26mais la plupart des cas
25:29que je trouve dans mes consultations,
25:31c'est ça.
25:32Je n'ai pas assez d'informations
25:35sur le breastfeeding.
25:37Et c'est ça qui nous travaille,
25:39qui nous aide en première consultation.
25:41Nous prenons beaucoup de temps
25:42pour expliquer tout ça.
25:44Oui. Alors, une question.
25:46Si cette maman-là
25:47ne passe pas un accouchement difficile,
25:49disons une vingtaine d'années,
25:51ou quelque chose d'autre,
25:53qu'elle a bien souffert,
25:55alors dans les minutes qui viennent,
25:58elle n'est pas capable d'aider ses enfants.
26:00Mais elle n'est jamais trop tôt
26:02pour après commencer?
26:03Tout à fait.
26:04Alors, il n'y a pas de cas plus difficile
26:06qu'un cas prématuré.
26:09J'ai reçu un cas
26:10à l'hôpital Flac,
26:11quand j'étais là-bas,
26:12et qui arrive tout le temps.
26:13Un bébé né, 28 semaines,
26:1529 semaines,
26:17il y a un kilo,
26:18il est en réanimation,
26:20il boubouille 24 heures, 48 heures.
26:22Une infirmière de l'hôpital Bruneau-Tiong,
26:25avec qui je travaille,
26:26qui me salue,
26:29elle se motive tellement,
26:30cette maman-là,
26:31pour tirer quelques gouttes de lait.
26:33Moi, j'attends mes parents
26:34à me déranger trois fois par jour,
26:36quatre fois par jour
26:37pour venir quitter le lait,
26:39pour nous faire des enfants à la boire,
26:41pour prendre du lait depuis maman,
26:43depuis maternité,
26:44pour faire des enfants à la boire.
26:45L'enfant va grandir bien.
26:47Donc, il y a toujours des solutions.
26:49Il faut en penser,
26:51il faut demander,
26:52et nous,
26:53nous ne l'avons pas pour nous autres.
26:55D'ailleurs, au passage,
26:57j'ai pensé à un endroit
26:59où nous serions capables
27:01de plus donner le lait
27:03de la maman au prématuré,
27:05c'est l'hôpital Bruneau-Tiong.
27:06On va en trouver au sein de l'hôpital
27:07pour le faire aussi bien que nous là-dedans.
27:09Et pour ça, je vous félicite.
27:11Donc, c'est beaucoup le travail
27:13des infirmières et des médecins
27:15qui motivent les parents
27:16pour amener du lait chez nous
27:18pour nous aider.
27:19Ça peut se faire.
27:20Ça peut se faire.
27:21Oui. Alors, autre question,
27:22justement, Roger,
27:23il y a un peu ce que vous me direz,
27:24maman-là,
27:25nous connaissons la majorité,
27:26nous arrêtons le travail.
27:28Mais là, la grande question,
27:30c'est, quand on peut travailler,
27:31comment on peut faire
27:32pour qu'on soit capable
27:33d'extraire du lait?
27:34Tout à fait.
27:36Oui. Donc, voilà.
27:37Pour le tout, on a ça.
27:38Si le concept,
27:40si le concept, c'est,
27:42pour nous, pour vous,
27:43l'allaitement maternel,
27:45le gouvernement,
27:47vous avez fait un geste.
27:48Et moi, je pense,
27:49c'est extendre la maternité livre
27:53de ces trois, quatre mois-là
27:55pour faire les six mois et un an.
27:57C'est excellent.
27:59Maman-là a assuré
28:00qu'elle peut gagner ce type de pays.
28:01Elle a brûlé la case
28:02au moins six mois
28:03avec ses enfants.
28:04Elle a brûlé la case
28:05avec ses enfants.
28:06Elle a brûlé la case
28:07avec ses enfants.
28:08Elle a brûlé la case
28:09avec ses enfants.
28:10Elle a brûlé la case
28:11avec ses enfants.
28:12Donc, ça, c'est la raison,
28:13pour votre question,
28:14this is the answer.
28:15Nous avons une législation
28:16qui est venue
28:17dans le Maurice Boudia
28:18qui a besoin d'un coin
28:19pour l'allaitement.
28:20Donc, tous les grands bureaux,
28:21les grands...
28:22Antifa S.
28:23Nous avons une loi
28:24qui est congé parentale,
28:25qui a besoin de six mois
28:26pour la maman.
28:27Nous avons un concept
28:28qui est venu avec
28:29et nous avons légiféré
28:30l'eau là.
28:31Très important.
28:32Alors, nous faisons
28:33une pause
28:34après nous parler
28:35de la dernière partie
28:36de l'émission.
30:03Nous pouvons mettre l'accent
30:18sur l'allaitement maternel,
30:19surtout, comment encourager
30:21les futurs parents
30:23à un recours
30:25à l'allaitement maternel
30:27à Maurice.
30:29Et le docteur Tacona
30:30est avec nous.
30:31Alors, docteur,
30:32vous mentionnez
30:33quelques pays,
30:34Rwanda,
30:35la Croatie,
30:36la Suède.
30:37Qu'est-ce que les autres
30:38pays peuvent faire
30:39pour pouvoir encourager
30:40à l'allaitement maternel
30:41quand ils disent
30:42qu'ils sont vraiment
30:43très, très loin,
30:44plus de 90%
30:45de la population.
30:46Tout à fait.
30:47Là-bas.
30:48Donc, déjà,
30:49nous sommes dans
30:50une situation idéale
30:51à l'île Maurice.
30:52Nous pensons
30:53que l'idéal,
30:54c'est de l'avoir
30:55à 100%.
30:56Définitivement,
30:57tous les indices
30:58des maladies
30:59qu'il y a
31:00des maladies
31:01non transmissibles
31:02pour changer.
31:03Nous la sentons
31:04pour meilleure
31:05et pour nos enfants
31:06et pour l'avenir.
31:07Donc, 100%.
31:08Maintenant,
31:09qu'est-ce qu'ils font?
31:10C'est beaucoup
31:11l'éducation.
31:12Vous connaissez
31:13les SIDA
31:14qui sortent
31:15en France.
31:16Là-bas,
31:17ils sortent
31:18un logo
31:19qui dit
31:20notre atout,
31:21c'est l'information.
31:22Pour SIDA.
31:23Mais moi aussi,
31:24je dirais pareil.
31:25Notre atout,
31:26c'est l'information.
31:27Pour SIDA.
31:28Mais moi aussi,
31:29je dirais pareil.
31:30Notre atout,
31:31c'est l'information.
31:32Nous faisons
31:33une campagne
31:34de sensibilisation,
31:35d'éducation
31:36au niveau national
31:37en utilisant
31:38tous les médias possibles.
31:39Télévision,
31:40radio,
31:41TikTok,
31:42tout, tout, tout,
31:43Billboard et tout.
31:44Nous faisons
31:45une classe anténatale
31:46spécifique
31:47pour l'allaitement
31:48quand on insiste
31:49que les parents
31:50doivent être
31:51en couple
31:52pour s'entraider.
31:53Nous faisons
31:54une campagne
31:55de sensibilisation
31:56et d'éducation
31:57avec
31:58les collectifs
31:59de la lactation.
32:00C'est quoi ça ?
32:01Prend un homme
32:02spécialisé
32:03pour aider
32:04ses parents.
32:05Nous faisons
32:06une campagne
32:07d'individus
32:08et pour
32:09tous ça,
32:10ils ne peuvent
32:11pas tout écrire.
32:12Ils ne peuvent
32:13pas tout éclairer.
32:14Ils ont
32:15une campagne
32:16d'individus.
32:17Ils ont une mère
32:18qui ne peut pas
32:19aller à l'aider.
32:20Elle n'a pas
32:21besoin de personne.
32:22Elle téléphone
32:23le groupe
32:24pour lui donner
32:25une idée.
32:26Nous devons faire ça. Nous devons avoir des initiatives de soins pour bébés amicables,
32:32pour qu'ils aient une facilité pour les bébés, pour être à l'été, et dans le social aussi.
32:39Et finalement, nous devons travailler culturellement.
32:44Culturellement, pour qu'ils puissent changer leur mentalité.
32:47Et finalement, nous devons faire un travail comme ça, globalement,
32:51qui est dans tous les stakeholders, pas uniquement la santé.
32:55Et à la fin du jour, nous faisons un bilan du commencement,
32:58nous faisons un bilan de, disons, deux ans, dans quelle direction nous pouvons aller,
33:02pour nous connaître. Est-ce qu'on peut faire une bonne fausse route ou une bonne route?
33:06Ça, c'est très important.
33:08Alors, où est l'intérêt, justement, pour encourager nous, les Mauriciens,
33:12pour élever l'allaitement maternel?
33:14Est-ce qu'en tant que pédiatre, en tant que papa, grand-père,
33:19qui fait comme si vous pensiez où, personnellement, il y a un bon temps pour encourager ça?
33:24Si je tiens une devin, vous connaissez que ça vient d'une devin?
33:27Oui.
33:28Si je tiens une devin, je pense à la future maman-là.
33:31Nous faisons les voyages dans le temps.
33:34Il y en a 19 ans, nous faisons les voyages dans le temps, nous faisons les arrivées de 40 ans.
33:38Nous montrons-lui qu'il n'est pas en allée de ses enfants,
33:42surtout l'incidence du cancer du cervix est très élevé,
33:47le cancer du sein est très élevé.
33:50Si je suis capable de faire la future maman-là voyager dans le temps,
33:54montrer-lui qu'elle se tensionne, se diabète,
33:59pour autant,
34:01et je la retourne au berceau quand elle peut faire ce petit bébé,
34:06et je lui dis, maintenant, tu as le choix.
34:08Si tu as envie qu'il y ait un jour, toi, maman, à l'âge de 40, 50 ans,
34:13l'incidence plutôt qu'un cancer le moindre,
34:15comment ça se fait?
34:17Toi, maman, tu as envie que ces enfants-là aient moins de sens, de diabète, de tension,
34:21comment ça se fait?
34:22Tu as envie que ces enfants-là soient plus intelligents,
34:25comment ça se fait maintenant?
34:26Et nous allons commencer notre campagne avec ce que vous faites dire, super!
34:29Oui, pourquoi pas?
34:30Et pour terminer, un petit peu, pas humoristique, mais très important,
34:36vous connaissez l'éléphant?
34:38De 0 à 3 ans, les bébés éléphants vivent exclusivement avec leur maman.
34:45Imaginez-vous, l'éléphant qui est plus moderne,
34:51il arrête d'aller avec ce bébé,
34:53mais dans 10 ans, la population des éléphants va disparaître.
34:57Je ne vais pas dire ça, je vais dire,
34:59si notre taux d'allaitement saute de 20% à 10%,
35:03croyez-moi, il y a un gros problème,
35:06et la répercussion sera immense pour notre pays,
35:11pour notre diabète, c'est le numéro 1.
35:15Donc, au total, moi, mon pli pour ma maman, c'est,
35:19renseignez-vous, vos voyeurs de santé, aidez votre maman.
35:24J'essaie de faire ça dans mon cabinet,
35:26chaque mois, quand j'ai un nouveau-né,
35:28je pose un petit peu d'eau,
35:30mais ce n'est pas un cri dans le désert,
35:33mais il y en a beaucoup plus que ça,
35:35c'est toute la force d'un ensemble
35:37pour qu'on puisse faire le pays bouger dans la bonne direction.
35:41Et je suis très optimiste, je suis capable de faire ça,
35:45je suis capable, avec le ministère de la Santé
35:48et les autres services, je suis capable de faire ça,
35:51mais il y a un plan qui inclut beaucoup de stakeholders,
35:55et on peut y arriver.
35:57Eh bien, c'est, vous pensez, nous souhaiter,
35:59qu'il nous arrive, justement,
36:01remontre, rehausse le cadre d'allaitement maternel chez nous.
36:05Tout à fait.
36:06Alors, pour terminer, vous voulez qu'on ajoute quelque chose?
36:08Donc, voilà, c'est ça, Monsieur,
36:10qui, dans un avenir prochain,
36:13très bientôt,
36:15je crois que j'ai une maman
36:17qui me dit qu'elle reste dans cette émission-là,
36:20elle a décidé de faire des efforts,
36:22et une peut en faire deux,
36:24deux peuvent en faire quatre,
36:25quatre peuvent en faire huit,
36:27nous pouvons faire dix,
36:28nous avons un petit peu de volonté,
36:29nous avons besoin de travailler nous tous ensemble,
36:31et croyez-moi,
36:33les résultats seront très, très bons
36:36pour nos nations alcanciennes,
36:38nos nations mauriciennes.
36:39Merci beaucoup.
36:40Au contraire, c'est moi qui remercie vous, Docteur,
36:42je sais que vous avez eu du temps très, très chargé,
36:44malgré la retraite,
36:45vous avez accepté d'avoir un peu de portage
36:47de l'expérience avec nos auditeurs,
36:49ce matin,
36:50merci beaucoup.
36:51J'espère que nous nous rejoindrons bientôt
36:53pour un autre thème.
36:55C'est moi qui vous remercie,
36:57qui m'offre un peu de portage,
36:58pour ceux qui me connaissent,
37:00pour l'avancement de la santé,
37:02de nos enfants,
37:04nos mamans,
37:05et la population.
37:07Merci beaucoup.
37:08Merci.

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