Comment prolonger l’effet JO pour la société/sport français ?

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Marie-Claire Restoux, Pascal Eouzan, Daniel Saugouma, Antoine Mazère  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook :     / sudradioofficiel    ▪️ Instagram :     / sudradioofficiel    ▪️ Twitter :     / sudradio    ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :      •  Les Vraies Voix     ##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-08-09##

Transcript

00:0017h-19h, Christine Bouillaud.

00:02Allez, c'est la dernière ligne droite, les dernières minutes à passer ensemble pour c'est Vrai Voix des JO.

00:07Cette émission qu'on vous propose depuis trois semaines maintenant avec les membres du collectif des championnats et champions français,

00:14c'est pas le maresse, j'en bois fouille dis donc.

00:17XXL, alors ce soir on a avec nous, tout à l'heure on était avec Sébastien Deleigne,

00:21on va avoir Daniel Sangouma dans un instant, on est avec Philippe Candeloro, Marie-Claire Restou, Pascal Ehousan,

00:27toujours rien du côté du Parc des Princes, ça ne va pas mieux, Antoine Mazère ?

00:31Les français quand même qui poussent dans cette fin de première mi-temps, toujours menés trois buts à un par cette équipe espagnole,

00:36ils tombent quand même sur un gardien, Arnaud Tenasse, qui est gardien du Paris Saint-Germain,

00:40dans les cages espagnoles, qui arrête beaucoup de tentatives, notamment la tête à l'instant de Jean-Philippe Mateta.

00:46Ils sont proches de revenir au score, notamment nos français, mais c'est vrai que là, dans la mi-temps et dans deux minutes,

00:51ça serait bien de marquer un petit but pour en tout cas relancer un petit peu le suspense,

00:55mais c'est vrai qu'on sent que le public du Parc des Princes, il y a eu quatre occasions la franche,

00:59là ils n'étaient pas loin de revenir, les hommes de Thierry Henry, mais toujours 3-1 pour l'Espagne face à la France.

01:03Impossible n'est pas français. On l'espère.

01:06Pascal !

01:08Juste pour vous dire, parce que j'avais demandé à Florian pour intervenir avec nous,

01:13il vient juste de m'envoyer un petit message de sympa, il me dit « Salut Pascal, merci beaucoup pour ton message,

01:17on va s'accrocher jusqu'au bout pour essayer de décrocher une ou deux médailles, bises ! »

01:22Ah c'est bien, c'est bien, c'est bien, tout à fait.

01:26Avec vous, il nous reste une poignée de secondes et une poignée de minutes à partager,

01:31comment prolonger l'effet JO pour la société, pour le sport, pour le pays finalement ?

01:37Est-ce qu'on peut rêver à quelque chose de différent, qui aille mieux ?

01:42Parce que là, c'est une telle réussite, c'est le sentiment que l'on a tous pour l'avoir vécu.

01:48Alors il y a toujours ceux qui disent « On en fait trop, les JO, il y a autre chose dans la vie »

01:51Certes, il y a tous les problèmes qui vont venir, mais est-ce que ce n'est pas l'occasion finalement

01:56de transformer ou d'en profiter un peu ?

01:59Moi je pense que c'est une très belle réussite en termes d'organisation,

02:03c'est une belle réussite en termes de résultats, parce qu'on attend encore des médailles,

02:09ce n'est pas fini, mais on a déjà un beau lot.

02:14Maintenant ce qu'il faut, c'est que le sport transpire par toutes les portes de la société

02:18et à tous les niveaux de la société.

02:20Et moi je sais que quand j'étais en sport-études, j'ai beaucoup souffert d'un manque de considération,

02:26notamment par les enseignants qui disaient « De toute façon les sportifs,

02:29ils ont des gros bras et un petit poids dans la tête ».

02:32Ce qui explique le résultat au quiz de tout à l'heure.

02:39Je récuse tout à fait ces accusations.

02:42Je pense que les sportifs, ce sont des gens qui sont engagés,

02:46qui font souvent le choix d'un double projet études et sport,

02:50qui sont des gens qui vivent des émotions, des épreuves, des hauts et des bas,

02:56qui savent se remettre en question pour aller chercher la médaille.

02:59Et je pense que ça, ça fait des citoyens, des vrais citoyens pour la France.

03:06Et donc je pense qu'il faut encourager la pratique sportive encore plus.

03:10Il faut soutenir les sportifs de tous horizons et de tous âges.

03:14Et il faut que le sport, demain, soit pas simplement une activité physique,

03:18mais un sport dans le sens philosophie.

03:21Et en tant que judoka, la philosophie, on sait ce que c'est.

03:23C'est de l'engagement, c'est du courage et c'est aussi du respect.

03:28Et je pense que notre société, elle a besoin aussi de respect des gens, les uns envers les autres.

03:34Voilà, tout est dit.

03:36Je dirais qu'il faut avoir le respect jusqu'à la fin de vie des athlètes qui ont fait briller la France.

03:42C'est-à-dire qu'on soit soutenu jusqu'à la fin de notre vie quand on a fait une médaille,

03:46parce que les hommes politiques le sont.

03:48Je ne veux pas dire qu'ils sont rémunérés jusqu'à la fin de leur vie,

03:51mais on va dire qu'ils ont quand même une assurance du chômage anticipé.

03:55Et nous, ça devrait être la même chose.

03:57Oui, parce que quand un athlète s'arrête, se blesse, c'est souvent très compliqué.

04:02Et sur le plan de l'organisation, de sa vie, de sa santé, ça a des conséquences.

04:08Et les statuts sont encore un peu précaires sur beaucoup de choses.

04:12Pascal Ehouzan ?

04:13Non, alors moi, ce que je voulais dire, c'est que...

04:16D'ailleurs, monsieur Bock l'a dit tout à l'heure,

04:19je crois que les Jeux Olympiques, surtout en France, ont fait prendre conscience aux Français,

04:23et je crois même aux politiques, de l'impact que peuvent avoir d'autres sports que le football.

04:28Et je ne pense pas qu'on va oublier de sitôt une telle mobilisation du peuple français autour du sport.

04:35Parce que là, on parle vraiment du sport dans sa globalité.

04:38J'ai toujours entendu parler, il y a le sport et les autres.

04:41Non, là, on a vu le sport.

04:43Et le foot est même intégré à tout ça, et tout le monde est heureux.

04:46Et je crois que les politiques ne peuvent pas fermer des yeux là-dessus.

04:49Ou alors, je ne comprends plus rien.

04:52Mais là, on a vu ce qu'était l'impact du sport par rapport à d'autres domaines.

04:56On a vu que ce n'est pas que de la santé, c'est aussi du bonheur.

04:59Là, ça fait quand même trois semaines.

05:01C'est des sourires.

05:02Oui.

05:03Ils ne pourront plus nier, en fait.

05:05Ils ne pourront plus mettre la poussière sous le tapis en disant, c'est bon, on va passer à autre chose.

05:09Est-ce qu'ils ne pourront plus dire, ça reste que du sport, c'est du loisir, c'est pour aller bien ?

05:14Non, c'est tellement plus que ça.

05:16Voilà.

05:17C'est tellement plus que ça.

05:18Ce n'est plus possible.

05:19Et en plus, d'un point de vue économique, quand on va faire le bilan,

05:23on va aussi se rendre compte que le sport, ça ne coûte pas.

05:27Ça rapporte plus que ça coûte.

05:29Il faut être très clair.

05:30Là, le bonheur, ça a un prix.

05:32De dire le bonheur, ça déteint sur la santé.

05:34Donc, si on multipliait ce genre d'événements,

05:38pas les Jeux Olympiques tout le temps,

05:40mais si on prenait plus conscience de l'impact du sport au quotidien,

05:42qu'on avait plus de compètes et qu'on finançait un peu plus ça,

05:45je pense que peut-être que même notre société irait un peu mieux.

05:48Alors, l'héritage, oui, mais avec ou sans droit de succession ?

05:53Bonne question.

05:55C'est une bonne réflexion, absolument.

05:57Il va y avoir toute la partie des Jeux Paralympiques

06:00qui vont prolonger ce moment-là.

06:03Là aussi, c'est important de souligner

06:05que c'est important de suivre ces Jeux Paralympiques

06:08pour une inclusion, enfin, définitive

06:11des gens en situation de handicap, des personnes qui souffrent.

06:15Mais cette bouffée collective de moments

06:18où, finalement, on était tous unis,

06:20c'est Thierry Henry qui disait ça,

06:22qui dit que quand on est tous ensemble,

06:24on est imbattable et on est un pays fabuleux.

06:27Est-ce que c'est aussi ça, finalement,

06:29la leçon qu'on retiendra de ces JO ?

06:32Moi, j'ai vu que des sourires.

06:34Oui, oui, et puis tout le monde sourit.

06:37On parle au présent, puisque ce n'est pas fini,

06:40et tout le monde sourit.

06:41Les gens dans la rue, les policiers, les gendarmes,

06:47tous ceux qui participent, les supporters.

06:50Ceux qui perdent, ils ont un peu moins le sourire que les autres.

06:54Mais globalement, c'est quand même du bonheur

06:57et des choses qui sont positives.

06:59Et il faut positiver.

07:01Moi, ce que je souhaite, c'est que...

07:03Là, c'est vrai que cette parenthèse olympique

07:05était vraiment enchantée.

07:07J'espère que ça va durer,

07:10malgré la situation politique dans laquelle on est.

07:14J'espère que la rentrée restera calme

07:17et que les gens seront responsables.

07:20Et respectueux.

07:22Et respectueux des paralympiques qui vont démarrer.

07:24Moi, c'est surtout ça.

07:25Je pense qu'on va avoir quand même moins,

07:27parce qu'il y a la rentrée des classes,

07:28il y a le périphérique parisien qui va de nouveau

07:31se trouver dans l'encombrement.

07:33Et donc, du coup, les gens vont continuer à s'énerver.

07:36En revanche, il y a un truc qui va être bien.

07:38Je pense qu'il va y avoir beaucoup de scolaires

07:40qui vont se rendre sur les stades

07:41pour aller suivre les épreuves des paralympiques.

07:43Et ça, ça va être génial.

07:44Alors, on a un petit coucou,

07:46un dernier à faire à Daniel Sangouma

07:48qui est avec nous depuis le Stade de France.

07:50Daniel ?

07:53Oui, en effet, je suis là.

07:55Il y a beaucoup de bruit, je suis désolé.

07:57Tant mieux qu'il y ait du bruit,

07:59parce que ça veut dire que l'ambiance est là.

08:01Daniel, un dernier mot sur notre débat.

08:06Bien sûr, on ne va pas rentrer dans le détail

08:07des compétitions d'athlétisme,

08:09parce qu'on arrive au bout.

08:10Pour vous, Daniel,

08:12comment on prolonge l'effet JO

08:14pour la société, pour le sport,

08:16pour le pays, finalement ?

08:19C'est ce qu'on appelle communément l'héritage.

08:22Il y a eu l'héritage pour avoir les Jeux.

08:26Ça, c'était nous, les anciens.

08:27Et puis, maintenant, il y a l'héritage

08:29des Jeux qu'on a accueillis

08:30et qui vont projaillir sur l'ensemble du sport français,

08:33sur l'ensemble de la société française,

08:35sur l'ensemble de l'économie française,

08:37je pense également.

08:38Donc, voilà, c'est cet héritage-là

08:40qu'il va falloir faire fructifier,

08:41si j'ai pu dire, si je peux utiliser ce mot.

08:43En tout cas, au niveau sportif,

08:45je pense qu'on va finir avec un maximum de médailles.

08:49Et ça va projaillir forcément sur nos clubs,

08:51ça va forcément projaillir sur nos associations sportives.

08:54Et ça, c'est vraiment le concret.

08:57Après, comme j'ai entendu mes amis dire,

08:59en effet, on espère que cette trêve

09:04puisse continuer, puisse perdurer,

09:06puissons s'en inspirer pour travailler en bonne intelligence,

09:09puissent nos politiques s'en inspirer

09:11pour travailler en bonne intelligence

09:13et faire en sorte que les uns et les autres,

09:16qu'ils soient de droite ou de gauche,

09:17je ne sais pas, en tout cas,

09:19qu'ils harmonisent leurs réflexions

09:21pour faire avancer le pays.

09:23Tout ça, c'est de ça dont on a besoin.

09:25C'est de ça dont on va s'inspirer.

09:26Merci beaucoup, Daniel Sangouma,

09:28et bonne soirée du stade de France,

09:31de ce stade magnifique d'athlétisme,

09:33avec ses compétitions.

09:34Alors, on arrive au bout,

09:36parce qu'il est bientôt 19h.

09:37Moi, je voulais vous remercier vraiment du fond du cœur.

09:40Mais c'est nous qui vous remercions,

09:42qui remercions toute l'équipe de Sud Radio.

09:44Moi, j'ai rencontré Christine,

09:46alors je vais pouvoir dormir tranquille

09:49jusqu'à l'ouverture des Paralympiques.

09:51En tous les cas, merci infiniment,

09:53vous, le collectif des championnes et des champions français.

09:56On va vous suivre, évidemment.

09:58Mais merci, parce qu'on a vécu les Js autrement.

10:01Nous, en interne aussi, avec votre regard,

10:04votre passion, votre expérience,

10:06ce que vous avez vécu et ce que vous nous avez apporté.

10:08Moi, je voudrais te remercier, je dis tu,

10:10parce qu'on se dit tu tous les jours.

10:11C'est Antoine Mazère qui a fait un boulot de dingue

10:13pendant ces trois semaines.

10:14Merci pour les quiz !

10:15Les quiz, il sait tout, il continue,

10:18mais il va continuer de parler des Js la semaine prochaine,

10:20autrement, avec Frédéric Brindal qui sera là.

10:23Et on parlera aussi des paras, bien sûr.

10:24Et bien sûr, on va se préparer pour la suite des compétitions.

10:27Merci infiniment.

10:29C'est Gauthier, Ramon aussi,

10:31qui m'a supporté, mon petit stagiaire,

10:33et on le remercie.

10:34Les gens du web, à la technique,

10:36bis, bis, bis, tout le monde.

10:38On a passé un moment génial.

10:42Le sport, c'est pas mal, en fait.

10:44On se sent bien entre sportifs.

10:45C'est chouette.

10:46A bientôt dans le sud et à bientôt sur la radio.

10:48Pour ceux qui ne vont pas bien, mettez-vous au sport.

10:50Vous verrez, ça va beaucoup mieux.

10:51C'est ce qu'on dit, Christine, sportez-vous bien.

10:54Exactement.

10:55Merci Christine aussi.

10:56Bisous à tout le monde.

10:58Demain, il y a toute l'équipe des sports aussi

11:00qui va suivre ce qui va se passer sur tous les terrains

11:02avec Alexandre Priam.

11:04À partir de 16h, on suivra tout ça.

11:06Et puis, allez les Bleus, allez la France.

11:08Soyons très chauvins pour une fois dans cette émission.

11:10Mais c'est vraiment ce qui nous fait plaisir.

11:12Je vous embrasse mille fois.

11:14Très bonne soirée et je vous dis à bientôt.

11:16Ciao, ciao.

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