Comment devenir un aimant social ? Avec Charlie Haid

  • le mois dernier
Vous loupez des opportunités par manque de confiance ?

Dans cette vidéo, Charlie Haid, mentaliste et auteur, partage son expérience d'ancien timide et propose des conseils pratiques basés sur des concepts de neurosciences pour surmonter ces difficultés.
Améliorez vos interactions sociales, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel.

Vous allez apprendre :

Échauffer son cerveau (00:00:06)
L'effet spotlight (00:02:33)
Règle des trois secondes (00:05:35)
Techniques pour engager la conversation (00:12:46)
Mises en situation variées (00:14:24)
Préparation avant une prise de parole en public (00:21:49)
Hacks pour gérer son stress (00:22:28)

Optimisez vos compétences sociales :
Charlie propose des stratégies concrètes pour surmonter la timidité, booster vos compétences sociales et exceller dans le networking. Que vous soyez introverti ou entrepreneur, cette vidéo est un concentré de conseils pratiques pour vous aider à rayonner socialement.


CHAPITRES

Échauffer son cerveau (00:00:06)
L'effet spotlight (00:02:33)
Règle des trois secondes (00:05:35)
Techniques pour engager la conversation (00:12:46)
Différentes mises en situation (00:14:24)
Préparation avant une prise de parole en public (00:21:49)
2 hacks pour gérer son stress (00:22:28)

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Les bonus ici : https://open.substack.com/pub/carolinemignaux/p/transformer-sa-timidite-en-super
Deviens un aimant social - Charlie Haid
From Zero To Hero - Caroline Mignaux
La règle des 5 secondes - Mel Robbins


Prêt à découvrir les secrets pour devenir un aimant social ?
Allez, c'est parti !

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Transcript
00:00On restera toujours un personnage secondaire de la vie des autres.
00:02Vaincre sa timidité, c'est commencer par se dire en fait,
00:05personne n'en a rien à faire.
00:06Notre cerveau, il a besoin de s'échauffer avant d'interagir.
00:08La meilleure chose pour les abordages, on va dire, pour aborder quelqu'un,
00:11c'est les approches contextuelles.
00:12Tu t'es intéressé vraiment aux neurosciences
00:14pour trouver comment vaincre la timidité,
00:17comment aussi créer des meilleures relations sociales.
00:19Quand j'essaie d'interagir avec des gens pour la prospection awards,
00:22c'est de me dire, est-ce que humainement,
00:23j'ai envie de potentiellement travailler toute ma vie avec cette personne
00:25et donc moi, je vais poser des questions en lien avec l'humain,
00:28plus que le projet.
00:29Surfer sur la tendance du marketing d'influence.
00:31Chez 18h8, ils concordent des stratégies uniques et sur mesure,
00:35adaptées à chaque phase de votre parcours.
00:37Que vous cherchiez à booster votre notoriété
00:40ou à doper vos conversions,
00:41ils maîtrisent tout de A à Z.
00:4318h8, c'est la seule agence d'influence en France
00:46à proposer des budgets adaptés,
00:48quels que soient vos objectifs.
00:49Ils sont également spécialisés dans les marques émergentes,
00:52qui veulent faire une entrée remarquée sur le marché.
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01:00ou cliquez sur le lien dans la description
01:02pour regarder ce qu'on vous a préparé.
01:05Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marketing Square.
01:09Aujourd'hui, on va parler de comment vaincre sa timidité
01:12au travail ou même dans la sphère personnelle.
01:15C'est un frein qui nous empêche bien souvent d'évoluer.
01:17Avec moi aujourd'hui pour en discuter, Charlie Head,
01:20l'auteur de Deviens un aimant social.
01:22Salut Charlie, bienvenue dans Marketing Square.
01:24Merci de l'invitation.
01:26Je suis ravie que tu sois là aujourd'hui.
01:27En plus, il y a plein d'entrepreneurs,
01:29plein de professionnels aussi qui souffrent de la timidité
01:32dans le monde professionnel comme dans le monde personnel.
01:34Ça les empêche d'évoluer.
01:36Toi, tu es un ancien timide.
01:37Oui, carrément.
01:38J'ai passé à peu près 70% de ma vie
01:41à galérer à interagir à chaque fois que je rencontre une nouvelle personne.
01:44Je te propose de tirer une petite carte
01:45pour donner la couleur, annoncer le ton de ton épisode.
01:49OK, gaieté.
01:51Gaieté.
01:52En général, les mots correspondent assez bien aux invités.
01:55C'est réalisé sans trucage, je précise.
01:57Est-ce que tu dirais que la gaieté permet de vaincre la timidité,
02:01c'est-à-dire le fait d'être plutôt heureux, enjoué
02:04et de mettre déjà des bonnes intentions dans ses relations avec les autres ?
02:07Oui, parce que ce qui est sûr, c'est que les gens se calquent sur comment on est.
02:11Donc, si tu es très gêné quand tu interagis, ils vont être très gênés avec toi.
02:14Alors que si tu es très joyeux et que tu leur apportes une good vibes,
02:16ils vont être très good vibes aussi.
02:18Donc, ce qui est sûr, c'est que si tu as parlé avec une bonne énergie,
02:20tu reçois de la bonne énergie et du coup, c'est plus simple.
02:22C'est quelque chose dont tu parles souvent.
02:24J'ai beaucoup regardé tes vidéos.
02:26Tu parles du jugement des autres et tu parles beaucoup de l'effet spotlight
02:29en disant qu'on projette finalement nos propres angoisses sur les autres.
02:33Est-ce que pour les auditeurs et ceux qui te regardent aujourd'hui,
02:36tu peux définir l'effet spotlight ?
02:38Spotlight ou projecteur en français, c'est la même chose.
02:41L'idée, c'est qu'on surestime toutes les interactions
02:43et surtout tout le regard des autres sur nous.
02:46On a toujours l'impression que tout le monde remarque tous les petits détails chez nous.
02:48Alors qu'en réalité, il y a plein d'études qui le montrent.
02:50C'est l'idée qu'en fait, on surestime de plus de cinq fois le regard des autres sur nous.
02:55Donc, en gros, si on pense qu'il y a 20 personnes qui ont vu qu'on était un peu fatigué aujourd'hui,
02:58en vrai, tu divises par 5 et puis t'en as quoi ?
03:014 fois 5, 20, t'en as 4 sur 20.
03:03Et ça, ça a été démontré plusieurs fois et c'est hyper intéressant.
03:06Et ça fait du bien de le savoir parce que rien que le fait d'avoir conscience de ça,
03:09ça fait que quand tu interagis, tu dis en fait, la plupart des gens s'en foutent
03:13et ils pensent à eux en premier, ce qui est normal.
03:15On restera toujours un personnage secondaire de la vie des autres.
03:18J'adore cette idée-là et je t'avoue que c'est en partie cette punchline
03:21qui a fait que je voulais t'avoir en invité aujourd'hui,
03:23parce que je pense que vaincre sa timidité, c'est commencer par se dire en fait,
03:27personne n'en a rien à faire.
03:28Comme quand on est entrepreneur, on a l'impression que tout le monde regarde
03:31l'évolution de nos tarifs, tout le monde regarde quels sont nos clients.
03:34Et en fait, on s'en fiche complètement.
03:36Comment est-ce que toi, t'as fait ta première étape de libération du regard de l'autre ?
03:41Est-ce que c'est lire des statistiques ? Est-ce que c'est un constat, une anecdote ?
03:45Comment est-ce qu'on peut prendre conscience de ça ?
03:48Moi, la première chose que j'ai faite, c'était de me dire,
03:51il faut que je sois vraiment convaincu au fond de moi que les autres n'en ont rien à faire.
03:56Donc, j'ai fait plein de trucs théoriques, j'ai appris des citations,
03:59j'ai regardé des statistiques, etc.
04:01Mais ça ne m'a pas fait de déclic.
04:02Ce qui m'a vraiment fait ce déclic-là, c'est quand je suis allé dans la rue
04:05et que je me suis mis à faire des petits jeux avec les inconnus.
04:07Je m'allongeais par terre, je faisais de la méditation au plein milieu de la rue.
04:11Et en fait, les gens s'en fichent.
04:12Et quand tu le vis sur des trucs assez simples comme s'allonger par terre,
04:15c'est un peu intimidant, mais tu te rends compte que tout le monde passe au-dessus.
04:17Il y a même un gars qui m'a enjambé, tu vois, c'est Lunaire.
04:19Et tu te rends compte que tout le monde s'en fout.
04:21Et ça, ça fait du bien.
04:22Souvent dans tes vidéos, tu fais aussi, tu dis des dingueries au passant
04:25et après, tu comptes, tu dis, voilà, dans cinq secondes, ils m'auront oublié.
04:27Un, deux, trois, quatre, cinq.
04:30Et c'est vrai que ça, ça t'a permis du coup de dédramatiser.
04:33Donc toi, ta méthode, c'est un peu le mal par le mal.
04:35Tu conseillerais à tous les timides, en fait, de juste affronter leur phobie ?
04:41Je pense qu'il faut y aller progressivement.
04:43Tu peux pas d'un coup aller parler devant 5000 personnes sur scène
04:46si t'es effrayé de monter sur scène.
04:48Par contre, tu peux y aller étape par étape.
04:49Et c'est ça qui est intéressant, c'est de se dire
04:52où est-ce que je veux être dans XAV ?
04:55C'est quoi ton objectif ?
04:56Et quelles sont les étapes que tu devrais faire pour arriver à ça ?
04:58Et là, on part de la première étape et ensuite, on monte progressivement.
05:01Et il y a un vrai process aussi d'évolution.
05:03On pourra reparler de l'échauffement social, etc.
05:04Mais il y a un vrai process de partir de la première étape
05:07et arriver à notre objectif d'un point de vue neurosciences
05:10et fonctionnement du cerveau. Donc, c'est génial.
05:12Ça, j'ai hâte que tu nous en parles.
05:14J'ai vraiment l'impression qu'aujourd'hui,
05:16et c'est appuyé justement par les stats aussi,
05:18ceux qui grimpent le plus les échelons dans la vie professionnelle,
05:22ceux qui réussissent le plus, c'est ceux qui se rendent visibles.
05:25C'est ceux aussi qui revendiquent leurs opinions,
05:28qui revendiquent leurs intérêts, leurs besoins.
05:31En tout cas, c'est ceux qui sont des bons communicants.
05:33Et moi, je trouve qu'il y a une petite parade
05:36qui est hyper efficace pour se forcer à oser.
05:40C'est la règle des trois secondes de Mel Robbins.
05:42Tu l'as vue, ce bouquin ?
05:43Oui, carrément.
05:44Est-ce que tu veux l'expliquer ?
05:45Oui, moi, j'aime beaucoup cette règle-là.
05:46C'est quand tu as quelque chose qui te passe en tête,
05:48en tout cas, moi, c'est comme ça que je l'applique,
05:49et que tu dois dire quelque chose à quelqu'un,
05:51ou en tout cas, que tu y penses.
05:52À partir de là, tu comptes trois secondes.
05:54Tu comptes un, deux, trois et tu dis la chose.
05:55Tu n'as plus le choix de le faire.
05:56Et en fait, quand tu ne brises jamais cette règle,
05:59dès que tu as quelque chose qui va te venir en tête,
06:00c'est un, deux, trois, salut, j'ai envie de discuter avec toi.
06:02Et tu es obligé de le faire.
06:04Et ça, ça marche extrêmement bien.
06:05Et il y a eu des recherches qui ont été faites sur ce sujet-là.
06:08Ils ont découvert un truc très simple,
06:09c'est que le cortisol, donc l'hormone du stress,
06:11elle se sécrète dans le cerveau au bout de trois à cinq secondes.
06:14Ce qui veut dire que quand tu comptes dans ta tête
06:15et que tu as agi avant ce truc-là,
06:16en fait, tu coupes l'arrivée du cortisol.
06:18L'intellectualisation.
06:19Et tu n'as pas le temps de commencer à stresser
06:20parce que tu y es allé avant.
06:21Et donc, c'est trop bien,
06:21parce que même, encore une fois, d'un point de vue du cerveau,
06:23la règle, elle fonctionne et c'est trop fort.
06:25On connaissait ça pour se jeter à l'eau.
06:27Mais moi, j'ai adoré ce livre.
06:29Je le mettrais dans les ressources de l'épisode
06:30Avec le tien de Mel Robbins.
06:32Et je trouve que, en fait,
06:33quand on est justement dans cette étape de
06:35« j'y vais, j'y vais pas », qu'on soit en réunion,
06:37le fameux moment où vous avez un truc à dire
06:39et puis vous vous mangez comme ça les lèvres à la fin du meeting
06:42parce que vous ne l'avez pas dit.
06:43Je me dis que c'est des moments où on se dit
06:45« Allez, on peut hacker son cerveau.
06:47Comment est-ce qu'on peut faire en sorte de lever ses biais,
06:51d'aller plus facilement vers les autres
06:52ou aussi d'être plus à l'aise, de paraître plus détendu peut-être ? »
06:55Déjà, il y a un truc intéressant,
06:57c'est de se dire que quoi qu'il arrive,
06:59l'effet de « allo » va exister.
07:00Donc, c'est l'effet de première impression.
07:01Quoi qu'il arrive, quand tu rencontres quelqu'un,
07:03si tu interagis avec,
07:04la personne va se faire une première impression de toi.
07:05Que ce soit bonne parce qu'elle adore tes chaussettes
07:08ou que ce soit mauvaise parce qu'elle se dit
07:09« il a le prénom de mon cousin que je déteste »,
07:11il y aura un truc qui va se passer.
07:12Et à partir de là, c'est une bonne chose
07:14parce que tu vas créer une émotion chez l'autre
07:16et après, tu vas pouvoir développer la relation ou pas.
07:18Ce qui est très relou, c'est quand la personne ne te remarque pas.
07:21Et là, tu es facilement oublié.
07:22Et du coup, tu ne crées pas de lien et tu ne peux pas renverser
07:24même si l'émotion était négative.
07:26Je trouve ça beaucoup plus dur d'être oublié
07:28et de ne pas être remarqué que d'être remarqué négativement
07:31et plus tard, de devoir renverser la tendance.
07:34Donc ça déjà, c'est cool d'avoir en tête que quoi qu'il arrive,
07:36le but, c'est d'interagir parce que si c'est positif ou négatif,
07:39on s'en fiche, on pourra changer plus tard.
07:40Et puis après, d'un point de vue neurosciences,
07:43il y a des petits hacks un peu comme le règle des trois secondes.
07:46Moi, mon préféré, c'est peut-être la chose à retenir pour moi sur la timidité,
07:49c'est l'échauffement social ou élan d'exécution, c'est le terme technique.
07:54C'est l'idée que notre cerveau, il a besoin de s'échauffer avant d'interagir.
07:57Et en fait, tu peux t'échauffer facilement avec des petites interactions.
08:00Tu peux dire bonjour aux gens que tu croises dans la rue
08:01avant d'arriver dans ton entretien qui te stresse.
08:03Tu peux demander l'heure si t'es plus à l'aise, discuter un petit peu.
08:06Même avec tes potes, ça marche.
08:08Et plus tu fais ça, plus ça va échauffer ton cerveau.
08:10Et j'imagine que ceux qui nous écoutent connaissent l'état de flot.
08:13En fait, le but, c'est de reprendre le processus de l'état de flot,
08:15mais adapté aux interactions sociales.
08:17Et quand tu fais ça, t'es directement plus à l'aise.
08:19Ton cerveau est échauffé, tu seras plus compétent, moins stressé.
08:22Enfin, c'est un délire et personne ne fait ça.
08:24Et c'est trop fort.
08:25C'est comme l'effet de l'acculturation.
08:26Un peu, tu vois, avant un gros meeting en anglais,
08:28le fait de commencer par petites touches à reprendre contact avec l'anglais,
08:33ça permet de ne pas arriver cash dans le meeting.
08:35C'est exactement pareil, cette technique, l'acculturation,
08:38de s'habituer progressivement, comme quand on rentre dans un bain d'eau froide.
08:42C'est y aller progressivement, comme ça, on est moins en état de choc.
08:45Et du coup, toi, tu t'es intéressé vraiment aux neurosciences
08:48pour trouver comment vaincre la timidité,
08:50comment aussi créer des meilleures relations sociales.
08:52Moi, ce que j'aime beaucoup, c'est le concept de la vulnérabilité.
08:55En général, les gens, ils fuient un peu ce truc-là,
08:57ils disent que la vulnérabilité, c'est pour les faibles.
08:58Et ça peut l'être, des fois, tu vois.
09:00Mais très souvent, quand tu es vulnérable,
09:03tu vas plus ou moins attirer les bonnes personnes
09:06et repousser les mauvaises, naturellement.
09:07Parce que c'est très polarisant.
09:09Si tu décides de quitter la voie un peu sécurisée, peut-être de tes études ou autres,
09:13pour partir, prendre un job qui te fait rêver,
09:15tenter une expérience entrepreneuriale,
09:17c'est vulnérable comme action.
09:18Tu peux rater, tu peux te faire rejeter,
09:20il y a plein de choses qui pourraient mal se passer.
09:22Et tu montres une faille de « ça ne me plaisait pas, je tente ça,
09:25mais là, je suis dans un point faible, en fait, de ma vie ».
09:27Et pour autant, du coup, tu vas attirer des personnes qui te correspondent,
09:29peut-être d'autres personnes dans le même délire entrepreneurial.
09:32Peut-être que tu vas repousser des personnes aussi,
09:34des proches qui ne vont pas te comprendre et qui ne vont pas être là pour toi.
09:37En même temps, tu ne vas t'entourer que de gens qui te correspondent vraiment.
09:40Donc, c'est très important, je pense.
09:42Il y a un vrai croisement entre ton livre et le mien,
09:45qui parle de marque personnelle,
09:47et dans lequel je dis « Être soi, crée un filtre extraordinaire ».
09:50Parce que, justement, t'attires les bonnes personnes,
09:52mais tu vas aussi être aimé de plus de gens.
09:54Parce que comme tu parles d'une histoire qui parle à tout le monde,
09:57c'est-à-dire quand tu parles de vulnérabilité, tout le monde a ça en commun.
10:00On va prendre un parallèle dans l'entreprenariat.
10:02Quand tu parles de réussite entrepreneuriale, tu vas toucher 10% des gens.
10:05Tu vas peut-être les inspirer.
10:06Mais si tu parles d'un moment où t'as vraiment merdé,
10:08100% des gens vont se reconnaître.
10:11Donc, ça crée aussi l'effet « boys or girls next door ».
10:14C'est-à-dire, c'est quelqu'un dans lequel je peux facilement le projeter.
10:17Donc, je vais lui donner ma sympathie, mon amour.
10:19Oui, carrément.
10:20Et puis, ça montre aussi le côté humain, et c'est ça que les humains cherchent.
10:23Souvent, une question qui me revient, c'est comment on fait pour être vulnérable ?
10:25Il y a ce truc-là.
10:27Moi, la seule chose que j'applique, c'est de me dire.
10:28Si j'ai quelque chose que je veux dire, mais que je n'ose pas dire,
10:30je dois le dire absolument.
10:31C'est la seule règle que j'applique.
10:33Et si c'est une chose bienveillante, évidemment.
10:35Et ça évite d'essayer d'être vulnérable pour être vulnérable.
10:38Parce que ça, ça ne marche pas.
10:39Eh bien, c'est parfait.
10:39On transitionne vers le crash test.
10:41Je t'ai préparé quelques mises en situation.
10:44L'idée, c'est que tu nous dises comment est-ce que tu aurais réagi
10:46dans telle ou telle situation ?
10:48Qu'est-ce que tu aurais dit dans des situations
10:50où la communication, en général, est un petit peu bloquée ?
10:53Première question.
10:54Qu'est-ce que tu dirais à un prospect que tu dois aborder ?
10:58Tu es un jeune entrepreneur.
10:59Tu viens de lancer ton projet.
11:00Et puis là, à une réunion networking,
11:02se dessine l'ombre du client idéal.
11:05Comment est-ce que tu l'abordes ?
11:07Comment est-ce que tu la postrophes ?
11:08Ou peut-être que tu attends qu'ils viennent vers toi.
11:10Qu'est-ce que tu fais ?
11:11Moi, je pense que j'utilise la meilleure chose pour les abordages,
11:15on va dire, pour aborder quelqu'un.
11:16C'est les approches contextuelles.
11:18En fait, c'est trouver une phrase, un mot, un truc à dire avec la personne
11:22qui est lié avec le contexte.
11:24Et ça, ça marche pour tous les types d'interactions.
11:26Mais ça marche super bien quand tu es en networking
11:28et que tu ne sais pas comment faire.
11:29Tu te mets à côté de la personne,
11:31tu essaies de voir un peu un truc qui pourrait se passer,
11:32une personne qui fait un truc marrant, une musique bizarre,
11:34un truc qui se passe, et tu verbalises ça.
11:36Et ça n'a peut-être rien à voir avec le fait de vouloir networker, etc.
11:40Par contre, ça crée un début d'interaction.
11:42Et la deuxième chose que je garde en tête
11:43quand j'essaie d'interagir avec des gens pour la prospection ou autre,
11:46c'est de me dire, ça vient de Naval Ravikant,
11:49est-ce que j'ai envie de travailler avec cette personne potentiellement toute ma vie ?
11:53J'essaie de me poser cette question-là, alors tu ne peux jamais savoir,
11:55mais c'est est-ce que potentiellement...
11:58Et je me dis, est-ce que potentiellement, je pourrais me dire,
12:00aujourd'hui, peut-être toute ma vie, je pourrais travailler avec cette personne.
12:02Et si c'est un nom catégorique, je n'enchaîne même pas avec la personne.
12:05Donc la première étape que je fais avant de me demander
12:07est-ce que je vais lui vendre mon produit, comment est-ce que je vais le faire, etc.,
12:10ça va être, est-ce que humainement,
12:12j'ai envie de potentiellement travailler toute ma vie avec cette personne ?
12:14Et donc, moi, je vais poser des questions en lien avec l'humain plus que le projet.
12:18Parce que s'il y a un match humain entre vous, ça se fera naturellement.
12:21Après, vous prenez le contact, vous continuez à interagir, etc.
12:23Alors que s'il n'y a pas de match humain et qu'en plus, t'essaies de forcer ton projet,
12:26c'est le pire truc à faire, ça ne passera jamais.
12:28En tout cas, c'est hyper romantique.
12:30On a une petite mise en situation romantique après.
12:33Un truc qui marche très bien en networking,
12:35et à chaque fois que les gens le mettent en application,
12:37ils disent, Caro, ça marche du feu de Dieu,
12:39c'est de faire le service.
12:41Évidemment, disclaimer, il ne faut pas qu'il y ait quelqu'un qui fasse déjà le service,
12:44sinon vous passez pour un gros malpoli.
12:45Mais en fait, si vous êtes à côté d'une assiette à petit four,
12:48si vous êtes à côté de la bouteille de vin ou de la bouteille de jus,
12:52c'est hyper sympa de proposer à la personne à côté,
12:55est-ce que vous voulez un truc à boire ?
12:56Ah, vous en voulez ?
12:57Je vous recommande les petits fours à la tomate, c'est mes préférés.
13:01Honnêtement, ça peut sembler un petit peu tiré par les cheveux,
13:04ça marche du feu de Dieu pour justement créer ce fameux icebreaker,
13:08c'est-à-dire briser la glace, c'est-à-dire créer la conversation,
13:10qui est souvent l'étape de 0 à 1, qui est difficile.
13:13La deuxième chose facile à mettre en action,
13:15encore plus facile peut-être à mettre en action,
13:17c'est de complimenter.
13:18Bonjour, ah, j'ai vu que vous étiez là.
13:21Je viens de vous voir, c'est un petit peu cavalier,
13:22mais je voulais d'abord vous dire que j'adore votre travail.
13:25Ça fait des années que je suis la société
13:28et j'ai vu que vous veniez de vous faire racheter tout ça.
13:30Et à ce propos, je lance une solution.
13:33Je sais que vous êtes déjà outillé avec montrer que vous avez fait le boulot,
13:36mais en fait, plus vous amorcez en ayant un réel intérêt pour la société,
13:40du respect pour la personne, de l'admiration,
13:42et puis montrer qu'humblement, vous, vous vous êtes renseigné,
13:45mais vous êtes très intéressé, et puis c'est honnête aussi,
13:48ça peut donner des bons résultats.
13:49C'est génial. Et en fait, ce qui est marrant,
13:50c'est que tu as donné des exemples d'approche contextuelle.
13:53Et c'est pour ça, je suis sûr que ça marche aussi bien aussi,
13:54parce que tu fais un truc avec le contexte.
13:56En parlant de romantisme, Charlie, celle-là, tu vas adorer.
14:00Une meuf ou un mec que tu veux draguer ?
14:02Dans la rue, réunion networking, ce que tu veux.
14:05Moi, j'utilise la règle d'or de la drague, entre guillemets.
14:09C'est quoi ça ?
14:10Pour moi, c'est d'appliquer.
14:11Alors attention, ça part en pick-up artiste, pas du tout.
14:13Il a un blog sur la séduction, c'est sûr, on est en train de déterrer une casserole.
14:16C'est le troisième livre sur la séduction.
14:19L'idée, c'est juste, c'est très lié avec la règle des trois secondes,
14:22c'est qu'il y a forcément un truc qui va nous venir en tête quand on voit la personne.
14:25Et la première chose qui me viendra en tête devrait être dite.
14:27C'est ce truc-là.
14:28C'est dangereux.
14:30En fait, tout dépend de comment tu te fais.
14:32Je pense que tu peux paraître lourd en disant
14:34« Bonjour, je voulais pas te déranger », alors que t'es très sympa en disant ça.
14:37Et au même titre que tu peux paraître très sympa en disant une phrase très chelou.
14:41« Je veux pas te déranger », ça, c'est des expressions à éviter,
14:45parce que ça dérange déjà.
14:46Un recruteur mal luné.
14:49Donc, t'es en entretien d'embauche.
14:52Et il y a de l'enjeu, mais tu sens que dès le début, ça passe pas.
14:56Ta tête ne lui revient pas.
14:57Qu'est-ce que tu fais ?
14:59Moi, il y avait un été où je voulais trouver un job d'été.
15:01Et du coup, j'ai fait genre une quinzaine d'entretiens d'embauche
15:03en me disant « J'en ai un qui m'intéresse vraiment,
15:05mais si j'en fais 12-13 avant, je vais être bien en arrivant dernier. »
15:08Et du coup, je passais plein d'entretiens.
15:09Et il y a un entretien où le mec était blasé.
15:11Il s'en foutait un peu, je pense, il devait être son dixième de la journée.
15:13Et du coup, il me parle, il s'en fout un petit peu.
15:16Et moi, je fais ce truc en me disant « Je suis un génie de la manipulation,
15:18je vais lui coller une étiquette. »
15:20Et en général, quand tu colles une étiquette, c'est positif.
15:22Donc, je lui dis « Ah, on dirait que votre journée est compliquée »
15:24ou un truc comme ça.
15:24Je lui ai dit un truc similaire.
15:26C'est la pire chose à dire.
15:27T'as l'air fatigué.
15:28Ouais, voilà.
15:28Et en fait, ce truc-là peut fonctionner des fois,
15:30mais pas en entretien d'embauche quand c'est pas un truc personnel.
15:33Et du coup, le mec, je sais plus ce qu'il m'avait répondu,
15:35mais il était en mode « Non, ça va très bien. »
15:36Et j'étais en mode « OK, question suivante. »
15:40Donc, en vrai, n'essayez pas de créer du lien perso avec un recruteur dès le début.
15:43Restez pro, parce que eux, ils cherchent des gens pros au moins au début.
15:46Un client qui te parle mal.
15:47Alors, ça, c'est dur.
15:49Ah, ça, c'est très dur.
15:50À tort ou à raison, d'ailleurs.
15:51Ouais, c'est ça.
15:52Mais c'est toujours très dur parce que t'as pas envie de perdre le lien avec le client.
15:55Voilà.
15:55Par exemple, t'as déçu, t'as merdé.
15:57Ou alors, t'as rien fait, mais dans tous les cas, il a des mots.
16:02Comment est-ce qu'on gère ça ?
16:04Moi, je pense que sur l'instant, il faut pas se braquer,
16:08mais pas non plus trop rester sympa.
16:10En fait, il faut réussir à s'adapter un peu à son...
16:13Ça, en mentalisme, on le fait beaucoup.
16:14C'est de se calquer sur l'autre.
16:15Donc, si la personne est très énervée,
16:17tu vas répondre sur un ton qui est à peu près similaire sans l'agresser.
16:20Mais par exemple, il va s'énerver, tu dis « OK, je comprends que tu sois comme ça. »
16:23Et tu vois, tu rentres dans le même phase.
16:24En fait, c'est la synchronisation.
16:26Et tu vois, ça va créer du lien très vite et tu vas te connecter à l'autre.
16:29Même ça, en termes de négociation,
16:33tu peux après faire redescendre aussi le ton,
16:35parce que tu t'es calqué avec son ton.
16:37Et puis ensuite, progressivement, descendre, devenir un peu plus calme.
16:39Et l'autre va revenir aussi un petit peu plus calme.
16:41Donc, c'est assez fort, ce truc-là.
16:42Oui, j'adore.
16:43Donc, le client qui parle mal, OK.
16:44La colère dont tu nous as dit, en fait, on se met au même niveau, mais sans agresser.
16:48Mais du coup...
16:49Tu peux montrer à l'autre que tu le comprends et que t'es avec lui sur ce truc-là.
16:51Et oui, tu vois, ça fonctionne.
16:53OK.
16:54Un exemple tout bête,
16:57c'est quand il y a un projet, par exemple, qui s'est pas passé comme prévu.
17:02Un truc que je fais tout le temps et qui marche du feu de Dieu.
17:04Et en fait, c'est pas tellement de la manipulation.
17:07C'est en fait un exercice d'empathie qui finit par être naturel avec le temps.
17:11C'est imaginons, par exemple, qu'on va avoir fait une grosse connerie
17:16avec un client qui a été facturé sept fois.
17:20Tu sais, les trucs stripe automatiques.
17:21Et en fait, il y a une grosse boulette, machin.
17:23En fait, le fait de dire au client
17:26que t'es un peu plus énervé encore que lui, c'est un acte de maboule.
17:30Donc, le mec, il te dit oui, c'est inacceptable.
17:32Et là, tu dis non, j'ai même pas les mots pour dire ce qui s'est passé.
17:36Je suis furieuse.
17:38Je vais tout de suite aller regarder.
17:39Et en fait, le mec, le fait que tu sois encore plus énervé que lui,
17:42le fait de jouer la surenchère, ça, tu vois, c'est un truc tout de suite.
17:46Son cerveau, il est là genre OK, je suis plus le plus énervé de la pièce.
17:50Et en fait, il se sent compris.
17:51Il peut se mettre un peu en retrait.
17:53Il peut se détendre parce qu'on se dit ma colère est comprise.
17:56Ma colère est juste.
17:58Et tu passes pour quelqu'un de fiable, toi aussi.
18:00Donc, elle est impliquée dans ce que je vis.
18:01Ouais, tu m'as donné une autre idée que je n'avais pas notée.
18:05Mais en fait, il n'y a pas longtemps, j'étais dans le train.
18:08Et dans le train, il y a quelqu'un qui fait un boucan de maboule.
18:12Que ce soit une personne, vous savez, pour les hypersensibles
18:15qui ont la fameuse phobie du bruxisme, que ce soit quelqu'un qui mâche
18:19hyper bruyamment ou que ce soit quelqu'un qui est en train d'écouter une vidéo.
18:23Volume très, très haut.
18:25Tout le monde en profite ou juste quelqu'un qui abuse,
18:28qui hurle de rire ou qui est au téléphone.
18:31Comment est ce que tu fais sans être passif agressif ?
18:34On connaît, moi, c'est à la parisienne.
18:36Bien sûr, et ça, ça fonctionne, mais ça met des tensions, tu vois.
18:39Le prochain bruit de bouche, tu vas te retourner.
18:41Non, mais comment est ce qu'on fait pour sortir justement de nos réflexes
18:45malheureux de tousser, faire ah, ou juste aller regarder ?
18:51Toi, qu'est ce que tu fais sainement ?
18:54Moi, ça m'est arrivé il n'y a pas si longtemps que ça.
18:56Je prenais le train.
18:57Et c'est quelqu'un qui était en face de moi et qui, je pense qu'il jouait sur son ordinateur.
19:01Je ne sais pas, mais il avait une souris qui cliquait extrêmement fort.
19:04Ce n'est pas des clics, vraiment, tu n'en peux plus.
19:07Tu mettais une érection de bruit, tu les entends quand même.
19:09Enfin, c'était indécent.
19:10Et du coup, au bout d'une demi heure, je me dis OK, ça va durer très longtemps.
19:14Le mec ne s'arrêtait pas.
19:15Et je vois un peu les gens autour qui font ce truc là.
19:18C'était vraiment, en plus, c'était un Paris hier, donc Paris-Toulon.
19:20Donc, c'est quatre heures, tu vois.
19:22Et je vois les gens autour qui regardent un peu.
19:23Ils font le truc.
19:26Et tu sais, tu as toujours une petite amie qui regarde et qui souffle tout le temps.
19:29Et du coup, je lui dis, gars, je lui fais une petite vanne.
19:32Je lui dis, gars, je crois que tu vas te faire taper par tout le vaguand si tu continues de faire ça.
19:35Et il se tape une barre.
19:36Et après, du coup, on discute un peu.
19:37Et je me suis dit, en fait, plutôt que jouer,
19:39et plutôt que lui être sur son ordinateur et moi râler parce que je l'entends.
19:42De toute façon, je ne pourrais pas travailler s'il continue de faire ça pendant une heure.
19:45Bien, je discute un peu avec lui.
19:46Mais on a parlé une heure, une heure et quart, je pense.
19:49Et il n'a pas cliqué pendant une heure et quart.
19:51Et puis, j'ai discuté avec un gars qui était cool, en vrai.
19:53Donc, les moments étaient sympas.
19:54Ça ne me permettra pas de travailler pendant, mais ça a créé une interaction cool.
19:57J'adore. Non, non, très, très malin.
20:00Tes parents te critiquent.
20:02On revient avec la famille.
20:03On y retourne.
20:05Tes parents qui te critiquent.
20:06Ça y est, tu sors un projet entrepreneuriat, un truc.
20:08Et comme d'habitude, ton père n'a rien compris et c'est parti.
20:11Pourquoi est-ce que, Charlie, tu ne trouves pas un CDI ?
20:14Pourquoi tu ne tranches pas ?
20:15Pourquoi tu nous fais ça à ta mère et moi ?
20:18Alors, moi, ça dépend de l'impact et la proximité que tu as avec tes parents.
20:23Moi, je n'ai pas une priorité sur le lien de sang.
20:26Par contre, j'ai une très bonne relation avec mes parents.
20:27Donc, ils sont dans mon cercle intime.
20:29Mais s'ils ne l'étaient pas ou s'ils ne comprenaient pas,
20:32je pense que je les aurais mis un peu de côté professionnellement.
20:34Je ne l'aurais pas humainement, etc.
20:36Et je ne leur aurais pas tout partagé pour les préserver.
20:38Parce que je pense que quand tu as vécu 50 ans dans un prisme,
20:41qu'ils soient salariés ou entrepreneurs ou autres,
20:43c'est extrêmement compliqué de se dire qu'il y a une autre voie qui est possible
20:45et qui peut marcher tout aussi bien.
20:47Donc, les parents de Charlie pensent qu'il est banquier.
20:50On ne leur en verra pas assez.
20:52Non, mes parents ont très bien compris.
20:53Donc, j'ai eu de la chance sur ça.
20:55Pas toute ma famille.
20:56Et du coup, je l'ai fait avec des gens que j'aimais beaucoup dans ma famille,
20:57mais qui étaient un peu dans un univers complètement parallèle au mien.
21:01Et je les préserve de ça.
21:02Je leur dis que c'est un truc que je fais temporairement.
21:04En fait, je leur mytho un peu.
21:05Mais tant qu'ils ne sont pas dans mon cercle intime,
21:07je considère que ce n'est pas un problème parce que soit plus tard,
21:09je rétablirai la vérité, soit ils n'ont pas besoin de tout savoir absolument.
21:13Je ne leur dois pas la vérité.
21:14Et vu que je ne les vois pas quotidiennement, ce n'est pas un problème.
21:17Trop bien.
21:17J'ai une dernière question pour toi qui va parler à tous les entrepreneurs,
21:20mais aussi à tous ceux, les professionnels,
21:22qui ont besoin de faire de la prise de parole en public.
21:25Tu fais un spectacle à partir de septembre, au Point Virgule.
21:28On pourra venir te voir les mardis et jeudis, c'est ça ?
21:30Mardi et mercredi, 19h.
21:32Mardi, mercredi, 19h.
21:33On va en parler juste après.
21:35Comment est-ce que tu te prépares avant une situation de stress ?
21:39Moi, je fais deux choses.
21:40La première, c'est que je m'échauffe socialement.
21:42Donc, avant de monter sur scène, c'est hyper utile.
21:44Je vais voir plein de gens dans la rue.
21:45Je fais un peu le tour autour de là où il y a la salle.
21:47Je sors une heure avant le spectacle et je vais parler à tous les gens.
21:50Je leur dis bonjour, bonjour.
21:51Des fois, je croise des gens qui viennent au spectacle.
21:52Je leur dis, salut, on se voit après.
21:53Et ça m'échauffe de ouf.
21:54Et quand j'arrive sur scène, les fois où je l'ai fait,
21:56et maintenant, je le fais tout le temps quasiment,
21:58c'est ouf la différence de comment je suis beaucoup plus à l'aise,
22:00beaucoup plus présent, etc.
22:01On connecte avec les collègues.
22:02On va partager, au lieu de s'isoler pour faire sa presse avec le sandwich,
22:06on va sortir.
22:08C'est une toute petite interaction que tu peux avoir, il faut l'apprendre.
22:10Et ça, c'est très fort.
22:11Et la deuxième, c'est un truc qui est physiologique et qui déstresse instantanément.
22:15On peut le faire d'ailleurs.
22:16Les gens peuvent le tester maintenant à travers la caméra.
22:18Pour les fans de Andrew, Uberman, ils doivent connaître.
22:21C'est la double inspiration.
22:22Ça peut être fait vraiment quand tu as 5 secondes, tu peux la faire.
22:25Donc l'idée, on le fait ensemble.
22:27Et les gens qui nous écoutent peuvent le faire.
22:28On prend une inspiration au maximum avec notre nez.
22:31Poumon plein.
22:32Ouais.
22:33Quand on est au maximum, on fait une deuxième petite inspiration.
22:37Et après, on souffle très doucement.
22:40Par la bouche.
22:41Ouais.
22:42Et ce truc-là, ça va en gros dilater un peu nos poumons.
22:45Et ça va vraiment nous oxygéner.
22:47Donc oxygéner notre cerveau, nous mettre dans l'instant présent et nous détendre.
22:50Tu peux le faire 2-3 fois si tu as le temps.
22:52Et ça relaxe.
22:53Et ça diminue littéralement le stress instantanément.
22:56Quand tu as un événement stressant qui arrive dans 10 secondes,
22:58genre tu dois remonter sur scène.
22:59Et ça, c'est trop cool.
23:00Est-ce que tu connais la respiration au carré ?
23:02Ouais, carrément.
23:03Parce que moi, je ne connaissais pas cette technique que tu viens de nous partager.
23:06Mais je connais la respiration au carré.
23:08Et autant les techniques de souffle, c'est parfois hyper technique,
23:11du genre 7, 9, 2.
23:13Et du coup, au final, tu ne peux jamais les appliquer.
23:15Autant la respiration au carré, c'est hyper simple
23:17parce que c'est 4 inspirations.
23:19Poumon plein.
23:20Poumon plein.
23:21Vous stoppez pour 4 secondes.
23:23Donc l'idée, c'est un peu d'affoler le cerveau en mode
23:25« Ah, mais qu'est-ce qui se passe ? »
23:27Ensuite, vous expirez.
23:29Donc vous expirez par le nez.
23:314 secondes.
23:32Et là, c'est le moment où le cerveau, il stresse.
23:34Mais c'est là où, finalement, vous êtes en train
23:36un petit peu de désamorcer une situation.
23:38Pendant 4 secondes, vous retenez poumon vide.
23:41Et là, c'est normal.
23:43On a le réflexe de se dire « Le cerveau, il panique un peu. »
23:45Mais c'est le moment où vous allez faire ça plusieurs fois d'affilée.
23:48Par exemple, faites 4 respirations.
23:50Et à partir du moment où vous avez fait ces 4 respirations,
23:53vous êtes beaucoup plus détendu.
23:55Ça marche très bien.
23:56Et ça marche même, je crois, très bien aussi avant de dormir.
23:58S'il y a un truc qui te stresse,
23:59et que tu n'as pas eu le temps de déconnecter avant de te coucher,
24:01tu fais ce truc-là et tu fais une nuit incroyable.
24:03Oui.
24:04Il y a aussi, alors, pour dormir,
24:06je ne suis pas une pro, mais il n'y a pas longtemps,
24:08j'ai écouté une conférence d'un mec qui était excellent,
24:10qui n'a que des méditations pour dormir.
24:12Un, il faisait l'apologie de la cohérence cardiaque.
24:16Donc, tous les exercices, il y a une application
24:18qui s'appelle Dodo.
24:19C'est un petit appareil comme ça.
24:22Ça coûte 49 euros.
24:23Tous mes amis disent que c'est hallucinant
24:25à quel point ça résout les problèmes de sommeil.
24:26En fait, l'idée, c'est que ça vous apprend
24:28à faire de la cohérence cardiaque.
24:29Et il y a aussi un exercice où, en fait,
24:31vous êtes dans le lit.
24:32Et l'idée, c'est, encore une fois,
24:33de stresser au maximum votre organisme
24:35pour le forcer à se détendre.
24:37Un peu comme, tu vois, une des techniques
24:39pour désamorcer avant une prise de parole en public.
24:42On te dit, c'est Tony Robbins qui dit ça,
24:44il dit, tu as 90 secondes pour stresser,
24:46pour te dire que tout va mal aller.
24:48En fait, le fait de dire à ton cerveau
24:50d'envoyer un gros pic de stress,
24:51après, il est obligé, finalement,
24:53de se laisser aller.
24:55Et là, en fait, tu es dans ton lit
24:56et tu vas crisper tous tes muscles.
24:58Je crois que c'est pendant 90 secondes.
25:00Pareil, ou un truc, mais maximum,
25:02tu te crispes.
25:03Tu as déjà eu cet exercice ?
25:04Oui, c'est génial.
25:05En fait, tu te mets comme ça dans ton lit
25:06et tu tends, tu tends, tu tends, tu tends.
25:08Et en fait, après, tu relâches.
25:10Et je vous mettrai dans la description
25:12la vraie technique, parce que, pardon,
25:13je ne m'en souviens plus entièrement.
25:14Mais le fait de relâcher tout d'un coup le corps
25:16après l'avoir mis sous stress, ça...
25:18C'est trop bien, il y a un espèce d'effet compensatoire.
25:20Et c'est un peu pareil, même,
25:21quand tu écoutes de la musique triste.
25:22Tu sais, des fois, ça nous rend heureux.
25:24Pourquoi ? C'est super bizarre.
25:25Et en fait, c'est parce qu'on feinte notre cerveau,
25:27on lui fait croire qu'on est triste.
25:28Donc, c'est un peu comme quand tu contractes
25:29et tu dis il est stressé.
25:30Et puis, une fois que tu arrêtes ta musique,
25:31ça a sécrété les hormones pour te rendre un peu plus heureux.
25:33Et du coup, tu es plus heureux.
25:34Donc, c'est cool.
25:35J'adore.
25:36On a beaucoup parlé de sollicitations paradoxales.
25:38J'espère que cet épisode vous a donné toutes les clés
25:40pour mieux gérer l'anxiété sociale,
25:42pour mieux gérer la timidité,
25:43pour mieux gérer le stress au travail
25:45ou dans la vie perso.
25:46J'espère que vous ressortez aussi
25:47avec des petits modèles,
25:48des petits templates d'inspiration
25:49dans les situations de communication
25:51un petit peu compliquées,
25:52un petit peu engorgées
25:53ou trop émotionnelles.
25:54Charlie, où est-ce qu'on peut te retrouver
25:56pour t'envoyer des mots d'amour,
25:58des courriers de fans,
25:59venir t'encourager,
26:01se procurer ton livre ?
26:02Génial.
26:03Écoute, comme tu l'as vu,
26:04je réponds sur Instagram.
26:05Appelez-le.
26:07L'enfer.
26:08Non, ne faites pas ça.
26:09Mais venez sur Instagram.
26:10Si vous avez des questions,
26:11je réponds à toutes les questions qui sont cool.
26:13Donc, n'hésitez pas.
26:14Instagram, c'est ton canal de choix.
26:15Oui, c'est là où j'ai le plus accès
26:17à l'interaction avec les gens.
26:18Donc, oui, c'est trop cool.
26:19OK, parfait.
26:20On viendra te voir sur Instagram.
26:21Merci, Charlie, d'être venu nous voir.
26:22Merci à toi, c'était cool.
26:23Salut.
26:24Salut.

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