A la une de cette édition, l’intervention du président de la République qui temporise pour le poste de Premier ministre alors que les gauches lui ont finalement proposé un champion.
De champions il en sera encore question après avec les parlementaires nouvellement élus à l’épreuve de l’abrogation de la réforme des retraites.
Et enfin une page internationale avec les temps difficiles que vit le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
De champions il en sera encore question après avec les parlementaires nouvellement élus à l’épreuve de l’abrogation de la réforme des retraites.
Et enfin une page internationale avec les temps difficiles que vit le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, l'intervention du Président de la République
00:18qui temporise pour le poste de Premier ministre
00:20alors que les gauches lui ont finalement proposé un champion.
00:24De champion, il en sera encore question après,
00:27avec les parlementaires nouvellement élus
00:29à l'épreuve de l'abrogation de la réforme des retraites.
00:32Et enfin, une page internationale avec les temps difficiles
00:34que vit le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:37♫ Générique de fin ♫
00:41Et pour ouvrir ce journal, l'intervention présidentielle de mardi
00:44et la proposition d'un profil de Premier ministre pour les gauches NFP.
00:49Dès que je le pourrai, en tout cas, il est clair que jusqu'à la mi-août,
00:51nous ne sommes pas en situation de pouvoir changer les choses
00:54parce qu'on créerait un désordre.
00:56Et tout le monde… Donc c'est ça ce que j'appelle cette trêve.
00:58La trêve gouvernementale, le temps des jeux,
01:01c'est finalement la seule trêve olympique qu'a évoqué le président
01:04qui s'est, semble-t-il, épargné le ridicule d'une demande de trêve en Ukraine et à Gaza,
01:09ou même ailleurs dans le monde où sa voix ne porte pas.
01:12Le président a même précisé son propos en matière calendaire
01:16et balayé la candidate présentée par le Nouveau Front Populaire
01:19quelques minutes avant son intervention.
01:22Ma volonté, c'est dès qu'on le pourra, de pouvoir constituer en effet un gouvernement
01:26parce que le pays a besoin d'un gouvernement pour prendre les décisions,
01:29préparer un budget pour prendre les décisions pour le pays.
01:32Et donc, de manière évidente, jusqu'à la mi-août,
01:35on doit être concentré sur les jeux.
01:37Et puis à partir de là, en fonction de l'avancée de ces discussions,
01:40ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre.
01:45Le sujet n'est pas là.
01:47– Un peu ? – Non.
01:48Le sujet n'est pas un nom donné par une formation politique.
01:51La question n'est pas un nom, la question c'est
01:53quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée
01:57pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget.
02:02Pas avant mi-août et peut-être même en septembre,
02:04le président ne se laissera pas imposer un Premier ministre.
02:07Il a également invité les partis politiques à dialoguer pour trouver un compromis
02:12et à refermer le piège du barrage républicain sur les formations qui y ont participé.
02:17L'enseignement c'est que personne ne peut appliquer son programme commun
02:20et donc ne peut appliquer son programme, qu'il soit commun ou pas, pardon.
02:24Et donc c'est d'ailleurs la promesse qui a été faite dans l'entre-deux-tours aux Français.
02:28Ces gens, ces responsables politiques ont dit aux Français
02:32au fond nous sommes capables de nous entendre
02:35parce qu'on ne veut pas que le Rassemblement National gouverne.
02:37Et c'est comme si le jour d'après chacun reprenait ses billes et disait
02:40non, non, non, non, moi je vais faire tout mon programme, rien que mon programme.
02:43Une logique politique corroborée par le résultat des élections législatives
02:46qui ont donné 178 sièges au Nouveau Front Populaire,
02:49soit moins d'un tiers des élus de la Chambre Basse.
02:52Une minorité qui aujourd'hui se croit majoritaire car a arrivé en tête
02:56et réclame de pouvoir imposer son premier ministre
02:59à l'image du député Léaument, robespierriste des réseaux sociaux,
03:03du premier secrétaire du PS Olivier Faure
03:05ou encore de la patronne des écologistes Marine Tondollier.
03:09Macron se comporte en despote, c'est-à-dire en personne qui ne respecte pas la démocratie.
03:14Il est président de la République française, donc la logique,
03:16c'est qu'il respecte lui-même la tradition républicaine
03:19et qu'il fasse en sorte d'appeler la force qui a été la première,
03:22qui a été portée en tête par les Français.
03:24On dirait mon fils de 5 ans quand il triche au Monopoly Junior, quoi.
03:27C'est-à-dire qu'il joue au jeu, puis c'est normal chez les enfants de 5 ans.
03:31C'est-à-dire qu'au fur et à mesure de la partie,
03:33il dit oui, mais ça en fait je ne t'avais pas expliqué maman.
03:34En plus, il est président de la République, il faut être sérieux.
03:37En plus, je vais vous dire, on se prend des leçons de morale sur les choses olympiques,
03:41il faut être sage, le monde entier nous regarde, mais oui.
03:43Et je vais vous dire, le monde entier va braquer ses projecteurs sur la France
03:47parce qu'il y a les Jeux olympiques qui doivent être une fête populaire,
03:49une fête sportive et tout le monde va parler du fait qu'on a Emmanuel Macron
03:53président de la République, on dirait Eric Ciotti,
03:55bientôt il va être réfugié dans l'Elysée en disant
03:57je demande une trêve, je demande une trêve, laissez-moi tranquille.
04:00En réalité, le monde entier se contrefout du fait
04:02qu'Emmanuel Macron n'a pas nommé de Premier ministre.
04:05Croire que la cuisine institutionnelle interne de la France
04:07a une quelconque résonance hors de nos frontières
04:10relève d'une méconnaissance crasse du monde qui nous entoure.
04:13Sur la personnalité présentée par les gauches, Lucie casse-tête,
04:17il semble qu'il s'agisse d'un nouveau fusible pour le NFP
04:20qui sait pertinemment que le président ne l'aurait pas choisi à la veille des JO.
04:25Cela permet de faire les caliméros et de jouer le mélodrame
04:28du président qui ne nomme pas leur ministre.
04:30Et pourtant, en la matière, le père spirituel des gauches
04:33avait été bien clair, le président ne se fait pas dicter sa loi.
04:37Il devra tenir compte aussi, le président de la République,
04:39des conditions de certains pour éventuellement être à vos côtés.
04:42Non, non, non, on ne pose pas de conditions au président de la République.
04:47Pas de conditions et certainement pas de personnalité imposée.
04:49Avec Lucie casse-tête, l'union des gauches présente comme tête de gondole
04:54la directrice financière de la ville de Paris.
04:56Ville surendettée dont la gestion est largement considérée comme calamiteuse.
05:00Cette dernière, avec ses faux airs de super nanny,
05:03était invitée dans les matinales pour montrer sa trombine.
05:05Résultat, les Français ont pu découvrir une personne qui s'exprime mal
05:09et lit laborieusement ses fiches.
05:11Le déni de démocratie en refusant d'appeler la formation politique
05:15qui est arrivée en tête aux élections est grave
05:17dans un contexte où les Français se sont mobilisés massivement
05:21pour faire barrage au rassemblement national.
05:23Et les résultats des élections sont absolument clairs.
05:25C'est un rejet de la politique du gouvernement, du gouvernement sortant.
05:30C'est très clair.
05:31Le moment est grave, mais je pense qu'un espoir est levé.
05:34Je suis prête, nous sommes prêts.
05:36Je demande maintenant au président de la République
05:39de prendre ses responsabilités et de me nommer Premier ministre.
05:42Si l'on n'est pas au niveau du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné,
05:46l'addiction est tout de même laborieuse et le profil semble assez faible.
05:49Ses chances d'arriver aux manettes sont proches de zéro.
05:53Présenté trop tôt, Lucie Castet est le résultat d'un compromis avec les Insoumis
05:57et devrait rejoindre Mme Tubiana et Bellot dans la liste des candidats écartés.
06:02Le président décide du calendrier et personne ne pourra changer cela,
06:06surtout en période estivale durant laquelle l'armée de bobos parisiens,
06:10de punkachiens, pulapis et autres antifas qui constituent l'avant-garde du NFP
06:14n'est pas en mesure de faire la révolution pour cause de vacances d'été.
06:18La marge de manœuvre à gauche est très limitée.
06:21La CGT pourra toujours pousser à quelques grèves pour gâcher un peu plus les JO,
06:25mais s'en prendre à cet événement apparaît dangereux en termes d'image.
06:28Le président pourrait bien attendre un faux pas des Insoumis
06:31pour favoriser une coalition avec les autres parties de gauche.
06:34Il semble aussi s'intéresser au pacte législatif de Laurent Wauquiez
06:37pour une alliance à droite qui aurait sa préférence.
06:40Problème, en additionnant les députés LR et Centris, il n'y a pas de majorité.
06:44Il va donc falloir continuer les tractations pour éviter un blocage institutionnel.
06:49Entre un président qui n'en fait qu'à sa tête,
06:51une gauche qui détient moins d'un tiers des sièges à l'Assemblée
06:54et se croit majoritaire, et un RN impuissant et inexistant,
06:58la situation semble bien embourbée.
07:05Sa chemine tombe vers l'abrogation de la réforme des retraites.
07:07Votée en mars 2023 dans un contexte de tensions,
07:11elle est remise en cause par plusieurs forces politiques
07:13et devrait illustrer la cacophonie qui vient.
07:16Rémi Tell.
07:17Eh bien, par exemple, nous avons déposé cette proposition de loi aujourd'hui.
07:20Vous l'annoncez ce matin, vous l'avez déposée aujourd'hui.
07:23Nous la déposons aujourd'hui.
07:24Déposée sur France Inter, mardi 23 juillet,
07:28le député du Val-de-Marne, Mathilde Panot,
07:30a annoncé que le nouveau Front populaire
07:33apporterait l'abrogation de la retraite à 64 ans au sein de l'hémicycle.
07:37Une proposition de loi aurait donc été soumise
07:40au bureau de l'Assemblée en ce sens.
07:42Mathilde Panot a précisé que, je cite,
07:44« chacun prendra ses responsabilités »,
07:47ajoutant « tendre la main à l'ensemble des députés qui,
07:50lors de la précédente législature,
07:53avaient déjà voté contre la réforme,
07:55comprendre le Rassemblement national ».
07:57Ironique, une semaine à peine après les combinaisons
08:00de l'autoproclamé arc républicain,
08:02ayant conduit à exclure l'ERN des postes à responsabilité
08:06au sein du palais Bourbon.
08:08Le parti à la flamme, pourtant, assure qu'il ne se laissera pas avoir.
08:12Dans un tweet, Marine Le Pen a contre-attaqué,
08:14expliquant que l'ERN avait obtenu la première niche parlementaire
08:18du 31 octobre 2024,
08:20soit la fenêtre de tir durant laquelle les groupes politiques
08:23présentent leurs propres propositions de loi.
08:25Marine Le Pen a laissé entendre que l'abrogation de la réforme des retraites
08:29figurerait en tête du menu de la niche ERN.
08:32Ainsi, compte tenu de ce calendrier,
08:34la première PPL d'abrogation examinée sera bien celle du RN,
08:39et non la proposition déposée par le Nouveau Front populaire.
08:42De quoi couper l'herbe sous le pied à la gauche ?
08:44Pas si sûr.
08:45En effet, les troupes frontistes risquent fort de se heurter
08:48aux limites de leur stratégie.
08:50Car s'il ne faut pas être grand clair pour anticiper
08:52que les députés de gauche ne voteront pas le texte du RN,
08:55les élus du RN, eux, ont déjà dit qu'ils voteraient
08:58la proposition du NFP.
09:00Selon toute vraisemblance, Mathilde Panot et ses amis
09:03pourront donc se prévaloir d'avoir délivré nos compatriotes
09:06de la réforme tant contestée que le gouvernement d'Elisabeth Borne
09:09avait fait passer sans vote au printemps de l'année dernière.
09:12Immanquablement, ce succès permettrait à la gauche
09:15de marquer des points dans l'opinion.
09:17Et si le RN dénoncera sans doute la dérobate de ses adversaires,
09:20inaugurant le petit jeu de cette législature sur le thème
09:22« nous l'avons proposé, vous avez voté contre »,
09:25il semble déjà s'en accommoder.
09:27Ainsi, son vice-président Sébastien Chenut s'est réjoui
09:30du rôle d'arbitre que pourrait désormais camper sa formation politique,
09:33semblant avoir déjà intériorisé l'échec de la PPL-RN
09:37et annoncé le renfort des voix patriotes à celle du Nouveau Front Populaire.
09:40Sur LCI, Laurent Jacobelli a également abondé dans cette direction.
09:44« Nous sommes le pivot, nous sommes le centre de cette Assemblée Nationale
09:48avec le plus grand groupe. Personne ne fera rien passer sans nous.
09:50Il faut qu'ils le comprennent, ni la France Insoumise, ni les autres. »
09:53Le RN d'arbitre assupplétif, c'est le risque de cette nouvelle étape
09:57de la dédiabolisation à la limite du masochisme.
10:01Et si Serge Lama revendiquait d'être cocu et content,
10:04il n'est pas certain que les électeurs patriotes
10:06accepteront très longtemps cette trahison tout azimut.
10:13Essor de Trump, retrait de Biden, pression d'Orban et difficultés sur le front.
10:17L'étau se resserre autour de Volodymyr Zelensky.
10:20Alors que le président ukrainien a rejeté pendant deux ans et demi
10:23toute perspective de négociation de paix,
10:25il semble désormais acculer le point avec Elisabeth.
10:29La paix va-t-elle enfin s'imposer à Volodymyr Zelensky ?
10:33Deux ans et demi après l'entrée des troupes russes en Ukraine,
10:36le président qui dirige le pays, malgré un mandat révolu,
10:39semble esquisser un pas en faveur de négociations pour en finir avec la guerre.
10:56Des déclarations qui s'inscrivent dans le récent changement de doctrine de l'Ukraine,
11:04après la visite de Viktor Orban, Premier ministre hongrois,
11:07à la tête de la présidence tournante de l'UE.
11:10En effet, après cet épisode, Volodymyr Zelensky a consenti à la présence de la Russie
11:15lors du prochain sommet pour la paix en Ukraine.
11:19Une nécessité évidente pour permettre toute avancée diplomatique.
11:23C'est aussi une évolution en faveur de la paix qui a vraisemblablement été favorisée
11:28par l'appel téléphonique entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump le 19 juillet dernier.
11:34Il faut dire que l'ancien président candidat pour retourner à la Maison-Blanche
11:38répète au fil de sa campagne depuis plus de 18 mois
11:41qu'il saurait rétablir la paix en Ukraine en 24 heures.
11:44En tant que président, je ramènerai la paix de force, la paix de force.
11:49La guerre n'aurait jamais éclaté.
11:51Si j'étais président, il n'y aurait pas de guerre entre la Russie et l'Ukraine.
11:55Il n'y aurait aucune chance que cela se produise et on s'en serait réjouis
11:59parce qu'il n'y a pas d'alternative.
12:01Et même maintenant, avec les énormes pertes, les vies humaines,
12:04la destruction d'une grande partie de ce pays,
12:07je négocierai un accord de paix en 24 heures.
12:10On peut faire la paix, on peut trouver un accord ensemble en 24 heures.
12:14L'étau se resserre donc autour du président ukrainien
12:17contraint par de plus en plus de monde de retourner à la table des négociations
12:21et d'y faire profil bas.
12:23Il n'en reste pas moins que cet infléchissement de Zelensky
12:25ne doit pas passer sous silence.
12:27Les innombrables occasions manquées de négocier,
12:30à l'image des tout premiers pour parler,
12:33quelques jours seulement après l'entrée des Russes en Ukraine,
12:36littéralement sabordées par les anglo-saxons,
12:38avec un coup de téléphone de Boris Johnson exhortant Zelensky à ne rien signer
12:43en échange d'un soutien sans faille de l'Occident.
12:46Près de 30 mois plus tard,
12:48et plusieurs centaines de milliers d'européens morts sur le front fratricide,
12:51l'impression de gâchis s'impose.
12:54A plus forte raison que ces délais n'auront pas permis à l'Ukraine d'espérer
12:58de meilleures négociations, bien au contraire.
13:00En effet, les soldats russes continuent d'avancer sur le front
13:03et gagnent quotidiennement de nouveaux territoires.
13:06Par ailleurs, les frappes meurtrières de l'Ukraine sur la Crimée,
13:09à l'instar des offensives incessantes de Kiev depuis 2014 sur le Donbass,
13:14ont objectivement terminé les velléités de reprise en main de l'Ukraine de ces territoires.
13:19En d'autres termes, il apparaît évident qu'aucun des paramètres permettant à Kiev
13:23d'envisager des négociations en position favorable ne sont réunis.
13:28C'est d'ailleurs dans ce cadre que Volodymyr Zelensky a récemment sorti
13:31sa botte plus vraiment secrète,
13:33les armes nucléaires que s'apprêterait à utiliser Moscou,
13:37une victimisation classique.
13:39Interrogé sur ce point, le ministre des Affaires étrangères russe,
13:42Sergeï Lavrov, n'y est pas allé par quatre chemins.
13:59Un point de vue de plus en plus partagé en Occident.
14:02Conséquence, Volodymyr Zelensky pourrait à nouveau être réduit à l'état de spectateur
14:07pour les négociations de paix,
14:09une situation qui devrait le mettre dans une position fort délicate pour l'avenir.
14:22L'ARCOM a touché à certains postes.
14:24Ce mercredi, l'autorité de régulation de la communication du visuel et numérique
14:28a retiré les chaînes C8 et NRJ12 de la TNT.
14:32C8, chaîne du groupe Bolloré, a fait l'objet de nombreuses sanctions
14:35de la part du gendarme du numérique, tandis que NRJ12 est en perte d'audience.
14:39Deux nouvelles chaînes vont apparaître sur la TNT.
14:41D'abord, Réel TV, dont le but affiché est de, je cite,
14:44« réconcilier les Français avec le réel »
14:46et dont l'audience sur les réseaux sociaux est dérisoire,
14:49mais qui se rattache à la galaxie du milliardaire de gauche, Aniel Kretensky.
14:52Cette chaîne généraliste devrait proposer des débats,
14:54des documentaires et des émissions culturelles.
14:57Ensuite, OFTV est lancée par le groupe SIPA West France
15:00et devrait mettre en avant les régions et les territoires ruraux.
15:03Les finances des collectivités locales mises à genoux par Bercy.
15:07Mardi, l'association des maires de France, l'AMF, a publié un communiqué
15:10dans lequel elle demande que le rôle de l'État soit bien défini
15:13dans la situation financière dégradée des collectivités territoriales.
15:17Le courrier dénonce notamment l'obstination du ministère des Finances
15:21à imposer aux collectivités une baisse de leurs moyens financiers.
15:24Un problème alors que, selon la Cour des comptes,
15:26les collectivités territoriales avaient perdu 3,9 milliards d'euros en 2023.
15:31Amélie Oudéa Castera, championne olympique des GAF.
15:34Vendredi, le ministre des Sports a envoyé une lettre à plusieurs sénateurs
15:37en les félicitant pour leur réélection le 7 juillet.
15:40Problème, aucun sénateur n'a été élu ce jour-là.
15:43Le ministre a visiblement confondu les députés et les sénateurs.
15:46L'anecdote peut en soi prêter à rire, mais il faut noter que les courriers
15:49contenaient des informations sur les Jeux olympiques
15:51et leur organisation sur les territoires des parlementaires en question.
15:54Fabuleux, fabuleux, quel bonheur.
15:57C'est juste génial, génial.
15:59Voilà, bonheur total, promesse tenue, engagement tenu, pari tenu.
16:03Elle est douce en plus, elle est bonne, 20 degrés, génial.
16:09Nouveau coup de com sur l'inclusivité.
16:11Mardi, la flamme olympique a été portée à Poissy dans les Yvelines
16:14par une personne paraplégique.
16:16Ce dernier pouvait marcher grâce à un exosquelette.
16:18C'était l'occasion de présenter ce genre d'outil
16:20qui peut faciliter le quotidien des personnes handicapées.
16:23La communication sur le handicap et la sacro-sainte inclusivité
16:26demeure avernie très superficielle,
16:28puisque l'immense majorité des métros parisiens
16:30demeure inaccessible pour les fauteuils roulants et les poussettes.
16:33Et après les JO de Paris, on va remettre ça dans les Alpes.
16:36Mercredi, le comité international olympique
16:38attribue à la France l'organisation des Olympiades d'hiver 2030.
16:42L'événement sportif devrait donc se dérouler dans les Alpes.
16:45Mais cette attribution est encore faite sous condition,
16:48le comité attend que la garantie de l'État
16:50pour le financement des JO 2030
16:52soit signée avant le 1er octobre.
16:54Ils sont repartis apprendre à conduire dans leur pays.
16:57Mardi, la préfecture de l'Ariège a rendu public
16:59l'expulsion de la famille de l'individu arménien
17:01qui avait tué en voiture une agricultrice
17:03et sa fille de 12 ans au mois de février.
17:05Le conducteur et son conjoint faisaient alors l'objet
17:07d'une obligation de quitter le territoire français, une OQTF.
17:10Pendant que sa famille a été reconduite en Arménie,
17:12l'individu est toujours en France,
17:14en détention provisoire dans l'attente de son procès.
17:17Les États-Unis déroulent le tapis rouge à Benjamin Netanyahou.
17:20Ce mercredi, le premier ministre israélien s'est rendu à Washington
17:23où il doit prononcer un discours devant le Congrès.
17:25C'est la quatrième fois que Benjamin Netanyahou
17:27s'exprime au Parlement états-unien,
17:29un record pour un chef d'État étranger.
17:31Il n'a pas été invité cette fois par la Maison-Blanche,
17:33mais par les parlementaires républicains.
17:35Il rencontrera ensuite le président des États-Unis,
17:37Joe Biden, puis le candidat de Donald Trump.
17:40Des défaillances dans la sécurité de Donald Trump
17:42misent au grand jour.
17:44Mardi, Kimberly Jittel, directrice du Secret Service,
17:46organisation chargée de la protection
17:48des hautes personnalités américaines,
17:50a démissionné.
17:52La veille, elle avait reconnu que le tir ayant blessé
17:54l'ancien président des États-Unis, Donald Trump,
17:56lors de son rassemblement de campagne,
17:58était son plus grand échec.
18:00Les failles autour de la sécurité du candidat à la présidentielle,
18:02honnies par l'État profond américain,
18:04posent des questions.
18:06Comme Kimberly Jittel l'a elle-même reconnue,
18:08son service a été alerté de deux à cinq reprises
18:10de la présence d'un individu suspect
18:12qui n'a pas été considéré dans l'immédiat comme une menace.
18:14De plus, l'équipe de campagne de Donald Trump
18:16a été plusieurs fois plainte d'un manque d'effectifs
18:18de la part du Secret Service.
18:20La dite agence a reconnu samedi avoir rejeté
18:22plusieurs demandes de renforts.
18:24Lors de son audition au Congrès,
18:26Kimberly Jittel a agacé de nombreux parlementaires
18:28en éludant plusieurs questions, se réfugiant derrière l'argument
18:30selon lequel des enquêtes sont en cours.
18:32Les Girondins descendent de la montagne
18:34et vont se retrouver en nationale.
18:36Mardi, la direction nationale du contrôle de gestion
18:38a prononcé cette rétrogradation
18:40du club de football bordelais.
18:42Après plusieurs années de mauvaise gestion
18:44de 15 millions d'euros, ainsi que de nombreuses défaites,
18:46le club oscapulaire se retrouve donc
18:48dans les meandres du football semi-professionnel.
18:50– Sous-titrage Société Radio-Canada
18:54– Ce soir, un Zoom, c'est la fin de cette édition.
18:56Merci de votre fidélité, à demain, bonsoir.
18:58Sous-titrage Société Radio-Canada