Emmanuel Macron a condamné les images des députés de gauche qui ont refusé de serrer la main du benjamin de l'Assemblée, l'élu RN Flavien Ternet, lors de l'élection pour le perchoir et estimé que le fait que le RN ne soit pas représenté au bureau de l'Assemblée nationale n'était "pas une bonne chose" car ses élus ont "une légimité"
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00:00Vous appréciez, j'imagine, les propos du chef de l'État ce soir ?
00:03Oui, avec un peu de distance quand même,
00:06parce que le même chef de l'État était probablement au courant
00:08de cet accord improbable qui avait lieu
00:10entre les équipes de Mme Yaël Brune-Pivet,
00:12les équipes de M. Wauquiez,
00:14où le deal était, tu me donnes les deux vice-présidences du RN,
00:17je te voterai un certain nombre de lois,
00:20top dans la main, et ils l'ont fait.
00:21Je pense que Mme Yaël Brune-Pivet
00:22ne l'a pas fait dans le dos du président de la République.
00:24Donc ce soir, il se rend probablement compte
00:26que ce qu'il a fait était un déni de démocratie,
00:28un bras d'honneur à 11 millions d'électeurs
00:30et à leurs représentants,
00:31mais cette volte-face, je crois,
00:34ne trompera absolument personne.
00:35Il y a eu magouille à l'Assemblée nationale,
00:37il y a eu, je crois, un véritable mépris
00:41des Français qui ont voté pour nous,
00:42et tout le monde le sait maintenant.
00:44Alors le président de la République essaye de se racheter,
00:47il fait un saut périlleux arrière,
00:49c'est les Jeux Olympiques, il tente le coup,
00:51mais personne ne sera du port.