Les différentes forces politiques de l'Assemblée nationale, sauf LFI et le RN, sont invitées à l'Élysée ce mardi 10 décembre. Emmanuel Macron souhaite avancer sur une "méthode" pour constituer le prochain gouvernement. Le Rassemblement national (RN) critique une "erreur absolue" et un "mépris".
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00:00Écoutez, moi je note que depuis maintenant plusieurs jours, les lignes bougent et j'ai envie de dire enfin parce que pendant des mois, nous avons assisté à des partis politiques, des groupes politiques ici à l'Assemblée Nationale qui avaient des positions extrêmement figées, qui refusaient la discussion, qui refusaient le compromis, y voyant une forme de compromission et je note que depuis quelques jours, le parti socialiste, les républicains, les communistes, parfois aussi les écologistes, eh bien, souhaitent pouvoir mener une discussion et je pense que c'était extrêmement important.
00:27Si nous voulons briser, si nous voulons briser, je finis juste ça, si nous voulons briser la tenaille des partis politiques populistes que sont le Rassemblement National et LFI qui aujourd'hui déstabilisent les institutions de la République.
00:38Certes, les lignes bougent. A priori, le président de la République a réussi à mettre tout le monde autour de la table. On verra comment ça se passe cet après-midi.
00:46Néanmoins, le parti socialiste vient avec ses lignes rouges. Tout à l'heure, on avait Céline Hervieux qui répondait, qui était à votre place et qui nous disait, nous, on n'a pas envie de discuter si ce n'est pas un Premier ministre issu de la gauche.
01:00Moi, je pense qu'il faut se méfier et se garder de toutes celles et ceux qui avancent justement des lignes rouges dans ce moment qui doit être un moment d'apaisement républicain après la censure à laquelle nous avons assisté la semaine passée initiée par la France Insoumise et le Rassemblement National.
01:17Il y a la volonté des représentants des différents groupes politiques, de l'arc dit républicain, des partis dits de gouvernement, eh bien, d'avancer dans une discussion.
01:25Donc moi, ce que je souhaite, c'est que personne ne fixe de lignes rouges, mais que tout le monde vienne avec la volonté de discuter d'abord sur le fond, ce vers quoi nous pourrions aller ensemble pour permettre d'être utiles aux Françaises et aux Français à défaut d'un gouvernement, au moins créer les conditions du non-censure du gouvernement à venir.
01:42Donc ne mettons pas des lignes rouges a priori. Voyons ce qu'il est possible de faire. Voyons comment est-ce que la discussion peut se mener.
01:48Je crois que c'est ce qu'attendent les Françaises et les Français après le coup de tonnerre de la semaine passée qui inquiète beaucoup nos concitoyens et qui ont parfois le sentiment que les partis politiques, les groupes politiques ici à l'Assemblée nationale se détournent de leurs préoccupations et des difficultés du quotidien.