Les différentes forces politiques de l'Assemblée nationale, sauf LFI et le RN, sont invitées à l'Élysée ce mardi 10 décembre. Emmanuel Macron souhaite avancer sur une "méthode" pour constituer le prochain gouvernement. Le Rassemblement national (RN) critique une "erreur absolue" et un "mépris".
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00:00Nous, on est là pour discuter dans le respect. On n'est pas là pour claquer la porte, on est là pour entendre ce que les uns et les autres ont à dire.
00:06Le moment de vérité, ça sera quand on aura non seulement le nom du Premier ministre, mais ça sera aussi, ou de la Première ministre, quand on aura derrière les conditions de son maintien.
00:17Et on va vraiment avoir une discussion pied à pied, avoir en amont, et une fois que cette personne sera nommée, parce que c'est là où tout va se jouer.
00:26Donc il ne faut pas claquer la porte tout de suite, sinon on perd toute marge de manœuvre, toute marge de discussion, et tout espoir par ailleurs de porter une alternance
00:35qui est souhaitée par nos concitoyennes et nos concitoyens, parce que c'est leur intérêt d'avoir des politiques en faveur du pouvoir d'achat par exemple.
00:41Est-ce qu'on peut s'arrêter un instant sur l'attitude de Jean-Luc Mélenchon depuis ce matin, qui, on va se dire les choses, est clairement dans la menace,
00:48qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous, voilà ce que dit Jean-Luc Mélenchon.
00:52Qu'est-ce que ça vous inspire ? Est-ce que ça pourrait faire capoter les discussions cet après-midi, parce que vos représentants, ils les ont en tête, ces phrases ?
01:02Vous savez, la menace, c'est toujours déplorable quand on est dans de telles circonstances. Moi, je suis élu pour justement essayer d'aller le plus loin possible sur le programme.
01:14Et j'ai envie de dire une chose à Jean-Luc Mélenchon. Laissez-nous essayer d'obtenir des avancées que nous avons collectivement, Jean-Luc Mélenchon, les Insoumis, et nous-mêmes, demandées à l'été dernier.
01:26La question, là, c'est pas de savoir est-ce qu'on va gagner ou pas les prochaines législatives. C'est déjà de savoir si on va être de main au gouvernement,
01:33si on va pouvoir faire des avancées qui iraient dans l'intérêt collectif. Et c'est pas avec ces espèces d'oucas, d'attitudes menaçantes, qu'on s'en sortira.
01:41Moi, je menace personne. Je dis juste qu'il faut qu'on se retrouve autour de la table pour discuter. Et voilà, c'est pas avec ce type d'attitude que ça va améliorer les choses.