Après avoir remercié Michel Barnier, le chef de l'État a reconnu que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale après les Européennes en juin dernier n'avait "pas été comprise".
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00:00Je dois bien le reconnaître, cette décision n'a pas été comprise.
00:03Cela ressemble à un début de mea culpa.
00:06C'est un fait et c'est ma responsabilité.
00:09Mais très vite, Emmanuel Macron renvoie la balle dans le camp des oppositions.
00:14Je n'assumerai jamais l'irresponsabilité des autres,
00:17et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience
00:20de faire tomber le budget et le gouvernement de la France
00:23à quelques jours des fêtes de Noël.
00:24Ce faisant, ils ont simplement choisi le désordre.
00:27Une attitude antirépublicaine, dénonce-t-il.
00:29L'attaque fait bondir les deux artisans de la motion de censure,
00:33Éric Coquerel qui l'a portée et Marine Le Pen qui l'a votée.
00:37Petit rappel au président Macron censé être le garant de la Constitution.
00:40La censure n'est pas antirépublicaine,
00:42elle est prévue dans la Constitution de notre Ve République.
00:44Son allocution ce soir me donne encore plus envie de pousser à sa démission.
00:47Cette manière de se placer au-dessus de la mêlée comme ça,
00:50et de penser qu'on va tenir trois ans au-dessus de la mêlée,
00:52on voit bien que c'est lui qui a le problème.
00:54Même son de cloche chez ses militants NFP et LR.
00:57C'est quand même inacceptable de remettre la faute sur ceux qui votent la censure
01:01quand on est soi-même le pompier pyromane qui fait sauter le système.
01:04Il ne veut pas partir mais bien sûr parce qu'il aime trop le pouvoir,
01:07il aime trop l'emprise qu'il a sur la France aujourd'hui.
01:09Le problème c'est que les Français s'en rendent compte.
01:11Le président ne pourra convoquer de nouvelles législatives
01:14qu'en milieu d'années prochaines.