Coalitions, Pacte Législatif et Trêve Olympique
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Thomas Schnell pour débattre des actualités du jour.
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00:00Tout de même, parlons-en de cette incarnation, une femme de 59 ans,
00:04progressiste, issue de l'immigration, qui est, à quelques points près, à égalité quasiment avec Donald Trump, ça pourrait donner des leçons à la classe politique française.
00:12Ce serait difficile d'imaginer une candidate équivalente en France. La classe politique française, qui aujourd'hui,
00:17divisée à gauche, on patine particulièrement à trouver un nom, un poste de premier ministre. Laurence Tubiana a
00:25renoncée à être candidate pour le Nouveau Front Populaire.
00:28On parle de Benoît Hamon, on parle
00:30de Cécile Duflo, on parle d'André Chassaigne aujourd'hui. Est-ce qu'on doit s'attendre demain, c'était normalement le dernier délai, à avoir un
00:37nom proposé par l'Alliance de Gauche ?
00:39Ah ben, si vous n'avez pas...
00:41Si, passés 50 ans, vous n'avez pas été cité, vous viendrez à l'État politique, c'est clair.
00:46Nathan Devers. Je pense qu'on retrouve la théorie des deux gauches irréconciliables, non pas du tout sur les critères
00:51donnés par Manuel Valls de l'époque, mais parce qu'aujourd'hui, il y a un clivage qui est très clair entre les absolutistes et les réformistes.
00:57Entre d'un côté, la France Insoumise, qui est rentrée dans une stratégie qui, en un sens, d'ailleurs, se comprend sur un plan purement
01:04politicien,
01:05consistant à dire, nous, nous sommes là pour appliquer notre programme totalement, autrement dit,
01:10entre les lignes, c'est ce que l'a dit Jean-Luc Mélenchon dans La Républica. En gros, nous n'irons pas gouverner pour nous salir les mains,
01:17pédaler dans le vide et nous retrouver avec l'usure du pouvoir sans eux pouvoir apporter la moindre mesure sociale, parce qu'ils se prendraient
01:25immédiatement une motion de censure.
01:26Donc, ils sont dans une logique où ils sont un peu, évidemment, pour freiner les choses sans le dire, ou mettre des obstacles sans le dire.
01:32Et en face, des gens,
01:34notamment chez les socialistes, mais pas que, qui estiment que, c'est ce qu'a dit François Ruffin,
01:38même si on prend des tout petits bouts de pouvoir, même si on monte le SMIC de quelques micropourcents et pas à 1600 euros, etc., etc.,
01:46on y va quand même, le jeu en vaut la sandale.
01:48Donc, à partir de là, vous avez deux visions stratégiques et derrière, vous avez deux visions politiques. Vous avez, d'un côté, des individus qui se
01:55mettent complètement dans la stratégie et dans la culture parlementaire, celle de la Troisième et de la Quatrième République,
02:00et de l'autre, vous avez des gens chez LFI, ce qui est intéressant, qui ont une vision, en fait, très
02:04présidentialiste de la chose, puisqu'ils disent, nous ne voulons pas transiger avec les autres parties.
02:09Ils se projettent déjà sur la présidentielle au risque de décevoir leurs électeurs ?
02:14Oui, on comprend d'ailleurs tout à fait leur position. Leur position a été clairement énoncée dès le soir du second tour.
02:24Lorsque Jean-Luc Mélenchon est intervenu et a dit, nous avons gagné, son nous avons gagné, c'était pas nous avons gagné parce que nous avons
02:33fait barrage, nous avons réussi à faire barrage contre la coalition des droites et du Rassemblement national, c'est nous avons gagné, point !
02:42Et on a laissé se développer, en tout cas, ce mantra, nous avons gagné. Les personnes rencontrant des militants RFI, LFI, pardon,
02:55et les entendre et les écouter, ils sont réellement persuadés, je vous assure que c'est vrai, qu'ils ont gagné.
03:01Intrinsèquement, qu'ils ont gagné. Il est pour eux incompréhensible, incompréhensible qu'on aille aller chercher autre chose
03:08ou qu'on soit dans une forme de réformisme, c'est totalement incompréhensible.
03:16Juste un mot quand même, le problème vient du groupe socialiste, c'est-à-dire que quand on voit les noms qu'ils avancent,
03:26on est quand même habilité à se demander si le parti socialiste est toujours un parti de gouvernement, sérieusement.
03:34Poursuivons ce débat dans un instant, messieurs, je vous propose qu'on marque une pause, on reviendra avec toute l'actualité sur Europe 1,
03:41le journal permanent de Guillaume Dominguez, et puis on se demandera si la droite, elle, est passée à l'offensive aujourd'hui
03:48avec la proposition d'un pacte législatif par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, on fait le point tout de suite.
03:54Europe 1, le journal permanent.
03:5919h30 sur Europe 1, le journal permanent, Guillaume Dominguez.
04:03Et on ouvre tout de suite ce rappel des titres avec cette information.
04:06Europe 1, deux drones ont été interceptés ce week-end par l'armée de l'air à proximité du village olympique de Paris.
04:12Les engins ont tenté de pénétrer dans une zone d'interdiction temporaire sans pouvoir atteindre le village.
04:18Emmanuel Macron sera en direct à la télévision demain soir,
04:21le chef de l'État donnera sa première interview depuis le second tour des élections législatives à 20h10 sur France Télévisions et sur les ondes de Radio France.
04:30Le président de la République reviendra sur la situation politique française et s'exprimera sur les Jeux olympiques à trois jours de la cérémonie d'ouverture.
04:38Emmanuel Macron qui, plus tôt dans la journée, a appelé une trêve politique le temps des Jeux,
04:44invitant les différents partis à se concentrer sur l'événement sportif,
04:47une déclaration qui intervient alors que le pays cherche toujours un nouveau gouvernement.
04:53A gauche d'ailleurs sur cette question, le nouveau fonds populaire se retrouve dans une impasse.
04:59Laurence Tubiana, pressentie par le PS pour Matignon, jette l'éponge après une nouvelle opposition de la France Insoumise.
05:06Les noms de Benoît Hamon, Cécile Duflo ou encore André Chassaigne circulent déjà pour la remplacer.
05:12Et on finit avec du cyclisme, le Slovène Tadej Pogacar, tout juste vainqueur de son troisième Tour de France,
05:19déclare forfait pour les Jeux olympiques de Paris.
05:22En cause, un état de fatigue extrême après la grande boucle, précise le comité olympique slovène.
05:27Merci Guillaume Dominguez, on vous retrouve dans un quart d'heure pour toute l'actualité.
05:3219h31 sur Europe 1.
05:34Qui pour gouverner la France ? Est-ce que le nouveau Front populaire y parviendra ?
05:37En attendant que les discussions patinent, la droite républicaine était à l'offensive.
05:43On a vu Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau détailler un pacte législatif qu'ils proposent au futur gouvernement.
05:49Ils sont capables de créer une coalition selon vous ?
05:52Ils sont en effet. Ce qu'il faut voir, c'est que le bloc qui a, me semble-t-il, gagné de manière contre-intuitive,
06:00c'est ce qu'on pourrait appeler le bloc central.
06:02C'est-à-dire, en fait, une sorte de macronisme élargi avec tous les gens qui n'ont pas rejoint Emmanuel Macron depuis 2017,
06:09mais qui fondamentalement pourraient le faire parce qu'ils ont montré les signes qu'ils étaient prêts à travailler avec Emmanuel Macron.
06:15Donc ensuite, ça va des socialistes et de certains écolos jusqu'aux LR et jusqu'aux UDI.
06:21Mais la question de savoir quel gouvernement pourrait être fait à partir de ce bloc,
06:26c'est une question, à mon avis, où, si vous voulez, on doit complètement sortir du logiciel dans lequel on est actuellement.
06:33Tous les politiques, à peu près sans exception, sont dans une sorte de déni depuis le résultat des élections législatives,
06:40c'est-à-dire qu'ils refusent de constater qu'aujourd'hui la France, à l'Assemblée, est scindée entre trois blocs,
06:45qu'aucun bloc n'a la majorité absolue et que donc aucun bloc ne pourra pas rappliquer son programme,
06:50sauf à faire des alliances, entre guillemets, contre nature par rapport à son bloc.
06:53Donc dans ce cadre-là, moi j'ai lu le programme de Laurent Wauquiez, les 13 propositions,
06:58il me semble qu'à moins de faire des alliances avec les députés du RN et de faire voter ces lois
07:05parce que les députés RN les auront faites voter, que sinon ils ne peuvent pas avoir la moindre majorité.
07:10Et il me semble que s'ils se mettaient à voter des lois avec le RN, immédiatement après, motion de censure, ils tomberaient.
07:16Il faut dire la vérité, personne aujourd'hui, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite en passant par l'extrême-centre,
07:21ne parviendra à mettre en oeuvre son programme dans l'année qui vient.
07:26Vous êtes d'accord, Joseph Macesca, on laisse ce à quoi on assiste à droite, mais à gauche, on le disait à l'instant,
07:31c'est que tous les camps politiques ont perdu la boussole ?
07:34Je pense qu'il n'y aura pas de coalition gouvernementale.
07:37Très franchement, je pense qu'il n'y en aura pas.
07:39Parce que c'est comme ces jouets d'enfants où on essaye de faire rentrer dans un rond un carré.
07:47C'est exactement ça, c'est vraiment à ça que ça me fait penser.
07:49Je ne vois pas comment il peut y avoir une coalition gouvernementale, quel que soit le cas de figure.
07:56Tout de suite après, d'ailleurs, l'élection, le second tour, Le Figaro avait fait un jeu qui était
08:04« faites votre coalition, choisissez votre coalition »,
08:09en donnant à chaque lecteur la possibilité, en gros, le nombre de députés, etc.,
08:15et la possibilité de monter sa propre coalition.
08:16La coalition est totalement, c'est totalement irréalisable.
08:22C'est irréalisable, d'abord, vous l'avez en effet souligné très justement,
08:26parce que LFI et LFI pèsent, mais il n'y a pas que ça.
08:31Il y a quand même un élément qui pèse sur chaque parlementaire.
08:34Un élément qui n'est pas anecdotique.
08:36C'est la possibilité que dans un an, il retourne aux urnes.
08:39Alors là, excusez-moi, ça en fait réfléchir plus d'un.
08:43Parce que ça fait réfléchir plus d'un qui se dit « mais attendez, si je penche d'un certain côté,
08:50qu'est-ce qu'il va advenir de mes électeurs ? Qu'est-ce qu'ils vont penser ?
08:54Parce que je vais vraisemblablement, dans un an, retourner devant eux.
08:57Qu'est-ce qu'il va se passer ? »
08:59C'est pour ça, d'ailleurs, que je pense qu'une grande partie, une immense partie du groupe parlementaire PS
09:05ne bougera pas. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont mis à leur tête Olivier Faure.
09:09Enfin, pas Olivier Faure, pardon, M. Boris Vallaud.
09:12Ils ne bougeront pas.
09:14Peut-être deux ou trois personnes, peut-être M. Gage.
09:17Il y a peut-être des poissons volants, mais ce n'est pas la loi de l'espèce.
09:21Et la même chose pour les Républicains.
09:25La droite républicaine, les éditorialistes pensent, et tous les experts en expertologie nous disent
09:31« mais tôt ou tard, la droite républicaine, c'est normal, va rejoindre le gouvernement central. »
09:35Mais je ne crois pas du tout qu'ils vont rejoindre le gouvernement central.
09:36Donc, un an de chaos, de technocrates.
09:40Un an de chaos, de technocrates, oui. Je pense qu'on va plutôt vers ça.
09:43Et rebelote dans un an.
09:45Et rebelote dans un an.
09:47Quand on regarde, quand on entend d'ailleurs le pacte législatif de M. Le Renvoqué,
09:54je trouve que c'est assez bien amené.
09:56C'est-à-dire qu'à la fois, il dit « c'est vrai que le pays est dans une grande difficulté,
10:01on ne peut pas imaginer que rien ne se fasse, on ne peut pas faire comme si on ne pouvait pas jouer le chaos,
10:04donc nous faisons des propositions sur 13 textes. »
10:08Mais vous regardez les textes, moi je les ai lus comme M. Nathan Devers, je les ai lus.
10:12Mais vous prenez simplement l'autonomie des établissements.
10:16Mais personne à gauche ne va voter pour la possibilité pour le chef d'établissement
10:20de pouvoir recruter les enseignants qu'il veut, de pouvoir licencier les enseignants comme il veut.
10:24Mais personne évidemment.
10:26Donc, cet élément évidemment s'est bien joué, parce que ça montre en effet,
10:29c'est la quatrième force à l'Assemblée Nationale, mais c'est une force qui fait des propositions.
10:34Qui a des textes, qui ne revient pas.
10:37Ce sont d'ailleurs des idées d'un fond de sauce électoral que les Républicains ont depuis longtemps, c'est clair.
10:44Mais je ne les vois pas du tout rentrer dans une coalition gouvernementale.
10:48Je ne pense pas à la coalition gouvernementale.
10:50Quel est le sens des propos d'Emmanuel Macron qui suggère qu'une trêve olympique et politique
10:54serait de bonne augure pour la classe française ?
10:56C'est le paroxysme de l'agoraphisation de la vie politique si vous voulez.
11:01Quelqu'un qui met le pays dans un état de fièvre.
11:04Non pas de trêve, mais de fièvre.
11:06Juste avant les Jeux Olympiques et qui ensuite appelle à la trêve.
11:09C'est assez amusant.
11:11Mais une remarque qu'il faut faire, je pense, sur le climat qu'on traverse.
11:14Nous avons eu trois élections de suite.
11:16Mais dont les deux dernières, l'élection législative, les deux tours.
11:19Un ont signifié une sanction très très forte envers la classe politique dans son intégralité de la part des Français.
11:26Et deux ont une dimension de sursis.
11:28Ça veut dire que tous les politiques qui ont participé au barrage républicain
11:31savent bien que là, c'est leur dernière chance.
11:34Puisque c'était la première fois dans l'histoire de France
11:36que le Rassemblement National était donné gagnant à une élection véritablement.
11:40Et qu'on se disait la semaine prochaine, Jordan Bardella sera peut-être à Matignon.
11:44Donc si vous voulez, en plus avec cette perspective, que dans un an, ça puisse recommencer.
11:47Sont-ils objectivement à la hauteur, les politiques, quel que soit leur parti ?
11:52Moi, je ferais un double constat.
11:54Le premier constat, c'est que depuis trois semaines, un mois,
11:57on ne les entend quasiment que parler de leur poste.
11:59Regardez encore une fois la fièvre, la névrose qu'il y a eu sur ces élections de postes à l'Assemblée Nationale
12:05qui, je le rappelle, sont des postes essentiellement honorifiques, symboliques,
12:08dont les enjeux principaux tiennent aux indemnités, à l'hôtel particulier, l'hôtel de la Cé,
12:13le nombre de chauffeurs, de cuisiniers, etc.
12:15Quelques sanctions aussi, et quelques possibilités d'ouvrir ou non.
12:18Quelques sanctions à l'intérieur de l'Assemblée Nationale, et c'est essentiellement du protocolaire.
12:21Il y avait quelque chose, pardonnez-moi le terme, je sais qu'il est grave,
12:24mais d'un peu pornographique, à imposer de manière aussi indécente,
12:26pendant des semaines comme ça, aux Français, le spectacle de ces querelles de boutiquiers.
12:32Et deuxième chose, regardez aussi les politiques, la manière dont ils sont quasiment tous,
12:36à quelques exceptions, j'ai cité François Ruffin, dans une sorte d'absolutisme.
12:40Qu'il s'agisse de la LFI qui dit « pas touche à notre programme »,
12:43qu'il s'agisse en effet de ces 13 propositions, pareil,
12:46la suppression de l'aide médicale d'État pour l'aide médicale urgence.
12:50Pour ma part, je suis viscéralement contre, mais oublions ça une seule seconde,
12:52mais sans ça, entre parenthèses, qui vote ça ?
12:55À part les députés du Rassemblement National, ce qui fait tomber un gouvernement.
12:58Donc il y a une sorte d'irresponsabilité complète, et un refus...
13:01Il y a une majorité dessus.
13:03Oui, mais en l'occurrence, une majorité...
13:05Même avec un appui du gouvernement central,
13:08parce que du camp présidentiel, je pense aux députés horizon, notamment,
13:13je pense pas aux députés Modem, mais à un certain nombre de députés de Renaissance,
13:18je pense aussi à M. Darmanin, à d'autres,
13:20je pense qu'il y a une majorité.
13:23Avec le Rassemblement National.
13:26Avec le Rassemblement National, et c'est une décision qui, en tout cas,
13:31aurait avec elle une majorité de Français.
13:33Qu'est-ce que vous attendez de la prise de parole d'Emmanuel Macron demain ?
13:36C'est la première fois qu'il va s'exprimer depuis les élections législatives.
13:39Est-ce qu'il peut désamorcer une situation, annoncer quelque chose,
13:43ou il va se contenter des Jeux Olympiques ?
13:46Je veux commencer. Allez-y.
13:49Qu'est-ce qu'on attend ? Pas au sens de mes attentes personnelles,
13:53mais au sens plutôt d'une prévision.
13:55J'imagine qu'Emmanuel Macron va la jouer super, super jupitérien.
14:01Qu'il va nous s'imposer un peu dans cette posture de Mitterrand
14:06au moment de la première cohabitation,
14:08invoquant du haut de sa sagesse et de son Olympe
14:11les secrets, les arcanes de la Constitution,
14:15et puis prenant du plaisir à distribuer les bons points et les mauvais points aux politiques,
14:22à montrer qu'eux ne sont pas à la hauteur et que lui l'est.
14:25Et à mon avis, c'est ce qu'il va faire pendant cette année,
14:27jouer comme ça au grand sage, au vieux sage.
14:29Au-dessus de la mêlée, donc.
14:31Au-dessus de la mêlée, c'est la posture que vous attendez,
14:33que vous présupposez, Joseph Massé-Scarron ?
14:36C'est ce qu'il va essayer, mais je ne sais pas.
14:38Par rapport à François Mitterrand, par rapport à Jacques Chirac, je ne le vois pas.
14:45Je sais bien qu'il aime bien endosser les costumes,
14:49que dès qu'il y a un costume qui passe, il l'endosse.
14:51Je sais, c'est son côté Trudeau,
14:53qui lui, dès qu'il voit une coiffe indienne, il se la met sur la tête.
14:56Je sais bien, il va essayer, mais je ne le vois pas.
15:01On n'est pas du tout dans le même cas de Mitterrand ou de Chirac.
15:04Mitterrand, vous aviez, même dans la période difficile de cohabitation au début,
15:09vous aviez des gens comme Védéry, Nathalie, Anneau-Vergeon, Jean Paz,
15:15c'est des meilleurs, et puis de l'autre côté, même dans les camps politiques,
15:19vous aviez des gens, Poprain, Dreyf, etc.
15:21Il y avait Globe, Benamou.
15:23Il y avait du monde derrière lui.
15:25Mais derrière Emmanuel Macron, moi je regarde,
15:29à part Alexis Colère, je ne vois plus personne.
15:31Parce que quand vous allez au contact des parlementaires,
15:35des parlementaires ex-macroniens,
15:38vous êtes quand même surpris par la dureté des propos qu'ils tiennent
15:43à l'égard du chef de l'État.
15:45Je sais bien qu'il y a encore des personnes,
15:47il y a encore un dernier carré d'éditorialistes qui nous dit
15:50qu'Emmanuel Macron, c'est le maître des horloges.
15:53Mais très franchement, le maître des horloges ?
15:56Non, parce qu'aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
15:58Qu'est-ce qui se passe ?
16:00Si en effet, le pays est ainsi à l'arrêt.
16:03Il y a un moment donné, c'est comme le roi énu va se poser.
16:06La seule question, c'est la démission de sa présence à la pub.
16:09On se demandera si le maître des horloges,
16:12il passera maître des anneaux avec cette quinzaine olympique
16:15qui va s'ouvrir dans un instant.
16:17Et des conséquences de ces Jeux olympiques sur le tourisme ?
16:20Est-ce que le secteur touristique va-t-il tirer profit des Jeux olympiques ?
16:24Ou au contraire, est-ce que c'est une pierre dans la chaussure
16:28pour les créateurs et hôteliers ?
16:30On en parle avec nos deux débatteurs dans un instant.