JOE BIDEN - Nicolas Conquer est l'invité de Stéphane Carpentier

  • il y a 3 mois
Regardez l'interview du porte-parole en France des Républicains.
Regardez RTL événement avec Nicolas Burnens du 22 juillet 2024.

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Transcription
00:00RTL ÉVÉNEMENT
00:027h17, RTL ÉVÉNEMENT, c'est donc l'actualité américaine qui nous intéresse.
00:06La pression devenait sans doute trop forte sur les épaules de Joe Biden,
00:09le président américain appelé par ses proches à se retirer dans la course à la Maison Blanche depuis plusieurs semaines.
00:16Eh bien, c'est chose faite depuis hier soir.
00:18Il l'a annoncé dans un communiqué, il s'adressera au peuple américain dans les prochains jours.
00:22Et donc, aujourd'hui, Joe Biden n'est plus le candidat face à Donald Trump.
00:26On en parle avec Nicolas Conquer qui est en ligne avec nous ce matin.
00:29Bonjour à vous.
00:30Bonjour.
00:31Vous êtes porte-parole des Républicains en France.
00:33Est-ce que, d'abord, ce retrait de Joe Biden, vous l'aviez imaginé ?
00:37Et est-ce que vous pensez que c'est une bonne nouvelle pour votre camp à vous ?
00:41Alors, ce retrait, non seulement il était attendu, mais il était très, très visible dans la mesure où il y avait toute une omerta
00:47qui régnait au sein du Parti démocrate, relayée amplement par l'establishment et les médias sur un état de santé
00:53et de leadership de Joe Biden, qui était complètement mensonger,
00:57et qui a d'ailleurs été orchestré par Kamala Harris dans le sens où on faisait passer Joe Biden
01:02pour quelqu'un de puissant, de compétent, de dynamique, alors qu'on l'a vu ces dernières semaines,
01:07notamment que sur scène, ça ne suivait pas du tout entre ce qu'on vous prêchait et ce qu'on voyait.
01:12Donc, ce retrait, il était assez inéluctable.
01:15Il arrive à un timing opportun juste pour les démocrates de lancer in extremis un candidat
01:20de manière à ce qu'on ne puisse pas se poser sur son panne ni sur son parcours.
01:24Donc là, c'est assez opportun à 20 jours de la Convention démocrate de lancer, de propulser un candidat
01:31qui pourrait être Kamala Harris ou quelqu'un d'autre.
01:33Et Kamala Harris, est-ce que ça serait une bonne nouvelle ? C'est une femme, cette candidate, pour Donald Trump ?
01:39C'est surtout la vice-présidente de Joe Biden, dont elle est également co-responsable du bilan,
01:45qui est absolument chaotique et saura quoi, elle aura à répondre.
01:49Donald Trump, aujourd'hui, dans l'état de grâce dans lequel se trouve Donald Trump, ainsi que le parti républicain
01:54qui est plus uni que jamais, pourra affronter aussi bien Kamala Harris que n'importe quelle démocrate
01:58qui sera présentée face à lui.
01:59Justement, l'état de grâce dont vous parlez de Donald Trump, après notamment la tentative d'assassinat
02:05dont il a été victime, c'était face à Joe Biden.
02:08Maintenant, la donne a changé quand même, que ce soit Kamala Harris ou un autre candidat dans le camp adverse.
02:14Indépendamment du camp adverse, c'est surtout la dynamique qu'on voit chez le camp républicain.
02:17On a une convention républicaine qui a dégagé une énergie sans pareille.
02:20Beaucoup de commentateurs disent qu'ils n'avaient pas vu ça depuis 2008, au moment où c'était Obama.
02:24C'est vous dire le niveau d'électricité qu'il y avait un peu dans l'air et d'enthousiasme que ça avait suscité.
02:29Il y a moins de 4 mois d'ici l'élection générale, et là, on peut compter sur une mobilisation du camp républicain,
02:35mais surtout du vice-président Jake Evans, plus jeune vice-président nommé à ce stade,
02:39et qui fait campagne dans les états pivots de la Rust Belt, là où lui, il a un vrai ancrage et une légitimité.
02:45Ce sont des états qui seront déterminants pour l'issue de l'élection,
02:48là où Joe Biden avait un peu un avantage du fait de son parcours,
02:54mais Kamala Harris ne parle pas du tout à ces populations-là.
02:56Elle s'adresse davantage aux gens des côtes et aux élites, et ce ne sont pas du tout les états qu'elle pourra gagner.
03:00Donc, ça compromet sérieusement les chances des démocrates à l'horizon du 5 novembre prochain.
03:04Ça, c'est votre sentiment, évidemment. Kamala Harris est plus jeune que Joe Biden, elle a 59 ans.
03:08C'est une femme, elle est issue de l'immigration, elle est non-blanche.
03:11C'est quand même tout ce que déteste Donald Trump, non ?
03:14Non, non, attends, je ne peux pas vous laisser les choses, absolument.
03:16C'est quand même un mensonger et réducteur.
03:19Contentons-nous de commenter sur la compétence des gens.
03:22Comme dirait Martin Luther King, on regarde d'abord le caractère des gens,
03:25plutôt que leur couleur de peau, et ne renvoyez pas des gens à leurs origines.
03:28C'est absolument très grave de dire la chose pareille.
03:30A l'époque, face à Hillary Clinton, Donald Trump avait quand même tenu des propos, des arguments sexistes, face à elle, non ?
03:37C'est la politique, si vous n'êtes pas en mesure de tenir face aux injures, aux commentaires et aux coups bas.
03:45Donald Trump, lui, l'a eu à faire face à une balle en plein meeting.
03:48C'est vous dire le niveau de violence politique.
03:52Sur celle, il y a un certain besoin de désescalade.
03:55Mais sur les insultes, elles fusent des deux côtés.
03:58Il faut savoir les affronter, que vous soyez un homme, une femme, grand, petit ou maigre.
04:02Il faut savoir tenir tête, et surtout présenter un programme qui sera viable pour les Etats-Unis, une vraie plateforme,
04:08plutôt que d'être dans les attaques d'Amidam contre Donald Trump.
04:11En tous les cas, la donne a changé, ça c'est une certitude.
04:13Est-ce que vous avez déjà victoire acquise, selon vous ? Vous gardez une certaine prudence ?
04:18Effectivement, nous on fait campagne, on n'est pas dans le triomphalisme.
04:22On met une campagne, et comme je vous disais, Jay Devance est dans les états qui seront clés.
04:26On a ce momentum, cette dynamique et cette énergie qui est chez nous.
04:29On a aussi un énorme trésor de guerre à l'issue de cette convention républicaine,
04:32avec 100 millions de dollars à disposition,
04:35et avec une volonté d'aller l'emporter, non seulement à la maison blanche,
04:39mais de regagner le Sénat, qui sera quelque chose de très porteur,
04:43en vue de cette deuxième administration de Trump et Jay Devance.
04:47Merci Nicolas Conquer de nous avoir répondu ce matin en direct au téléphone à 7h21,
04:51porte-parole des Républicains en France.
04:53Ces propos, évidemment, vous pouvez les retrouver sur notre site rtl.fr.

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