Appel d'Adrien Quatennens à marcher vers Matignon: "C'est du trumpisme de gauche", déclare Bruno Retailleau (LR)

  • il y a 2 mois
Les tractations à tous les étages se poursuivent ce mardi 9 juillet deux jours après les résultats des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée nationale, où les députés de gauche, en quête d'un consensus au sein du Nouveau Front populaire pour gouverner, débarquent en force. Le sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, était l'invité de BFMTV ce mardi soir.

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00:00La deuxième chose, dans ce que vous dites, ce que je trouve étonnant, c'est que c'est effectivement un principe de soutien sans participation,
00:06alors même que la Macronie vient de subir une triple défaite, les européennes, le premier tour de législative et le second tour de législative.
00:12Donc vous dites à vos électeurs, on ne va pas perturber les institutions, on va laisser la Macronie gouverner et on soutiendra quand il s'agira de soutenir,
00:18alors même que les électeurs viennent de condamner deux quinquennats, deux manifestations.
00:23J'ai parlé de textes qui viendraient de nous, j'ai parlé de propositions de loi. Évidemment qu'on soutiendra nos propositions de loi et on n'ira pas vers un blocage du pays.
00:32Si demain, il advenait que le premier ministre propose sur la sécurité la justice des mineurs, par exemple, il y a un vrai sujet sur l'immigration,
00:41parce que le premier tour, ce que madame Tondolier a oublié de dire, c'est quel était le message des Français au premier tour ?
00:46C'est qu'ils veulent plus de sécurité et moins d'immigration. Il ne faut pas oublier que ce petit monde lutte contre Marine Le Pen sans vouloir lutter contre les causes
00:54qui font augmenter les scores de Marine Le Pen. C'est une incohérence totale. Maintenant, je vais vous répondre plus précisément.
01:00D'abord, ça n'écrit nulle part ce que vous venez d'énoncer. La règle, ça n'écrit nulle part.
01:05Maintenant, quand LFI, ce parti-là, par exemple, avec monsieur Katneiss ou monsieur Mélenchon, appellent quasiment séditieux en disant
01:13« Si monsieur Macron, le président de la République, ne nomme pas très vite un premier ministre, il faudra marcher sur Matignon. »
01:20C'est bien ce que monsieur Katneiss a dit. Êtes-vous d'accord ou non ?
01:23J'ai lu le même tweet que vous.
01:25Bien. C'est du trumpisme de gauche.
01:28Vous voyez bien que la première limite que l'on met, c'est qu'il ne peut pas y avoir un premier ministre issu de ce bloc de gauche,
01:38parce qu'il y a une association, le front populaire et le front de la honte.
01:45Mais en gardant votre ligne indépendante, Bruno Retailleau, en gardant votre ligne indépendante...
01:51Ce n'est pas moi qui ai appuyé sur le bouton de la dissolution.
01:54D'accord, mais c'est ce que disait Julie. Vous êtes prêt à prendre le risque que ce soit un premier ministre de gauche.
01:59Ce désastre institutionnel, démocratique, le responsable, c'est Emmanuel Macron.

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